Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’indice des coûts d’indemnisation des salariés (Employment Cost Index, ECI) a augmenté de 1% en rythme trimestriel à fin 2022 aux Etats-Unis, d’après la publication de l’US Bureau of Labor Statistics (BLS) mardi. Il s’agit d’un troisième ralentissement consécutif après les hausses de 1,2% fin septembre et 1,3% fin juin. Les marchés attendaient encore +1,1%. Les salaires et traitements, qui représentent environ 70% des coûts salariaux, ont augmenté de 1% (après +1,3% au T3), et les charges sociales ont augmenté de 0,8% (+1% au T3). En glissement annuel, les coûts salariaux ont augmenté de 5,1%, légèrement au-dessus des 5% à fin septembre, mais ajustées de l’inflation, ils ont diminué de 1,3%. Pour les seuls salariés du secteur privé, la variation des salaires et traitements est encore de 5,17% également, mais descend à 3,65% selon une variation trimestre/trimestre annualisée, de plus en plus regardée par la Fed pour estimer ses effets sur l’inflation.
Le taux d’inflation est repassé à 5,8% en janvier en Espagne, en légère hausse par rapport au creux de treize mois de 5,7% en décembre, selon l’estimation préliminaire publiée lundi par l’Institut statistique national (INE). Les prix du carburant qui sont remontés plus vite qu’en janvier 2022 ont continué à soutenir l’augmentation globale des prix, tandis que les prix des vêtements, des chaussures et de l’électricité ont chuté. Surtout, l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) a de nouveau accéléré en janvier, de 7% à 7,5% pour toucher un plus haut depuis fin 1986. Elle reste bien au-dessus de la cible de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) qui réunira jeudi son comité de politique monétaire.
Le taux d’inflation est repassé à 5,8% en janvier en Espagne, en légère hausse par rapport au creux de treize mois de 5,7% en décembre, selon l’estimation préliminaire de l’Institut statistique national (INE).
En décembre 2022, l’inflation saoudienne a connu son augmentation la plus élevée depuis juin 2021, portée par la hausse de l’inflation sous-jacente et notamment celle du prix des logements (+5,9 % sur douze mois glissants), qui constitue plus du quart du panier des consommateurs. L’inflation totale devrait cependant s’établir à 2,5 % en 2022, soit très en dessous de la moyenne mondiale (environ 8,8 %).
Le taux d’inflation a grimpé à 7,8% en rythme annuel au quatrième trimestre en Australie, après 7,3% au troisième trimestre, au-dessus des prévisions du marché de 7,5%, selon les données de l’Australian Bureau of Statistics (AUS). Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis le premier trimestre de 1990, stimulé par la hausse des prix de l’alimentation, du carburant automobile et de la construction de nouveaux logements. Les prix des aliments ont connu leur plus forte hausse depuis 2006 (+9,2% après +9% au troisième trimestre).
Le taux d’inflation a grimpé à 7,8% en rythme annuel au quatrième trimestre en Australie, après 7,3% au troisième trimestre, au-dessus des prévisions du marché de 7,5%, selon les données de l’Australian Bureau of Statistics (AUS).
La hausse des prix à la production en Allemagne est tombée à 21,6% en rythme annuel en décembre, après 28,2% en novembre, un niveau un peu supérieur aux prévisions (+20,8%), mais qui correspond à un plus bas depuis novembre 2021. D’un mois sur l’autre, les prix à la production ont diminué de 0,4%, et pour le troisième mois de suite. En année 2022 pleine, les prix à la production ont bondi de 32,9%, plus forte hausse depuis le début de l’enquête en 1949 selon Destatis. Les prix de l’énergie sont restés le principal contributeur à la hausse (+41,9% sur un an après +65,8% en novembre) avec la distribution de gaz naturel (+52%) et d’électricité (+46,8%).
La hausse des prix à la production en Allemagne est tombée à 21,6% en rythme annuel en décembre, après 28,2% en novembre, un niveau un peu supérieur aux prévisions (+20,8%), mais qui correspond à un plus bas depuis novembre 2021. D’un mois sur l’autre, les prix à la production ont diminué de 0,4%, et pour le troisième mois de suite. En année 2022 pleine, les prix à la production ont bondi de 32,9%, plus forte hausse depuis le début de l’enquête en 1949 selon Destatis.
L’indice d’inflation HICP a été confirmée à 9,2% en rythme annuel en décembre en zone euro, en baisse par rapport aux 10,1% de novembre et au sommet historique de 10,6% d’octobre selon les dernières données d’Eurostat. Par rapport à novembre, l’indice ressort en baisse de 0,4% en rythme mensuel. L’institut statistique indique que l’évolution des prix de l’énergie n’est plus le premier contributeur de la hausse globale de l’indice, désormais dépassé par l’alimentation, avec 2,88 points contre 2,79. Par rapport à décembre 2021, les prix de l’énergie dans les 19 pays affichent encore une hausse de +25,5% (après +34,9% en novembre), et ceux de l’alimentation, de l’alcool et du tabac de 13,8% (après +13,6%). Le taux d’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, progresse encore, à 6,9% sur un an après 6,6% un mois plus tôt, de quoi alimenter le discours restrictif de la Banque centrale européenne (BCE) pour sa réunion du 2 février. Hors Alcool et tabac, elle ressort à 5,2%, après 5%.
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre. La plus forte contribution à la baisse est venue des prix des transports (6,5% après 7,2%), qui inclut le coût des carburants, avec la chute du prix moyen de l’essence de 8,3 pence par litre.
Considérer que la hausse du PIB en valeur, tiré par l'inflation, offre des marges de manœuvre budgétaires aux Etats pourrait être risqué, avertit Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques, Groupe Crédit Agricole.
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre.