La Française fusionne La Française AM GmbH avec Veritas Institutional. La réunion des deux entités va donner naissance à La Française Systematic Asset Management, qui devient le centre de gestion quantitative multi-asset du groupe. Cette opération intervient deux ans après l’acquisition du groupe Veritas en Allemagne. La Française Systematic Asset Management continuera d’être basée à Francfort. Dans ce contexte, Jens Goettler, l’actuel responsable de l’Allemagne et managing director de La Française REM en Allemagne, quitte la gestion quotidienne de la société. La Française a recruté Mark Wolter en tant que responsable de l’Allemagne et managing director de La Française REM-Germany.
La Française fusionne La Française AM GmbH avec Veritas Institutional. La réunion des deux entités va donner naissance à La Française Systematic Asset Management, qui devient le centre de gestion quantitative multi-asset du groupe.
Les principales contreparties d’Archegos Capital ont discuté la semaine dernière des moyens de limiter les retombées sur le marché de l’effondrement de ses paris sur des actions, dont ViacomCBS, rapporte le Financial Times, qui cite quatre personnes informées des discussions. Mais cela a échoué et a conduit à plusieurs jours de transactions chaotiques. Avant que les problèmes d’Archegos, le family office de Bill Hwang, n'éclatent au grand jour à la fin de la semaine dernière, des représentants de ses partenaires commerciaux, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Credit Suisse, UBS et Nomura, se sont réunis avec Archegos pour discuter d’une liquidation ordonnée des transactions problématiques. Les banques avaient chacune permis à Archegos de s’exposer à des milliards de dollars d’actions volatiles par le biais de contrats de swap, et Bill Hwang avait du mal à faire face aux appels de marge déclenchés par la chute des actions ViacomCBS. Le FT n’a pas su dire si un accord avait été trouvé, mais plusieurs sources indiquent que certaines banques ont commencé à vendre pour tenter d’éponger leurs propres pertes. Vendredi matin, tout espoir de coordination s’est envolé et les vannes se sont ouvertes lorsque Goldman a commencé à proposer aux investisseurs des milliards de dollars d’actions liées à Archegos. Morgan Stanley s’est joint à l’opération quelques heures plus tard, et les deux banques ont vendu pour environ 19 milliards de dollars de blocs d’actions ce jour-là, selon les sources. Pour les prime brokers qui n’ont pas été assez rapides, dont Credit Suisse et Nomura, la note a été salée.
La Société Générale est en discussions avancées avec Amundi et l’américain State Street en vue de la vente de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, indique Reuters. Amundi et State Street bouclent chacun une offre après le retrait, pour des raisons liées à la valorisation, des autres acquéreurs potentiels qui s'étaient intéressés au dossier. L’allemand DWS et l’américain Northern Trust ont été les derniers à se retirer du processus, laissant Amundi et State Street face à face pour la reprise de Lyxor, qui affichait en février 164,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion, et dont la Société Générale veut se séparer dans le cadre de sa stratégie de retour à la rentabilité. La valorisation de la filiale se situe aujourd’hui entre 400 et 500 millions d’euros, alors que SocGen visait au départ un prix d’un milliard.
La Société Générale est en discussions avancées avec Amundi et l’américain State Street en vue de la vente de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, indique Reuters.
Legal and General Investment Management (LGIM), le plus grand gérant d’actifs du Royaume-Uni, a indiqué qu’il était « peu probable » qu’il participe à l’introduction en Bourse de Deliveroo le mois prochain, devenant ainsi le dernier investisseur d’envergure à se détourner de la société de livraison de repas en raison de préoccupations concernant les droits de ses livreurs.
Le fonds de pension californien relance son offre d’embauche pour la direction des investissements. Une place à pourvoir depuis l’été 2020. Le fonds de pension des fonctionnaires californiens CalPERS avait alors reçu la démission de son directeur des investissements, Ben Meng, après 18 mois de fonctions. Ses investissements personnels étaient notamment mis en cause. Pourtant aujourd’hui, personne n’a été retenu pour lui succéder. Il faut dire que le profil recherché est pointu : « Le poste (...) exige de revenir à un investisseur aux multiples talents qui a la vision et l’expertise nécessaires pour guider notre portefeuille de 445 milliards de dollars (373,2 milliards d’euros), diriger nos investisseurs et s’orienter dans un environnement dynamique tout en étant public », décrit la directrice générale de CalPERS Marcie Frost. Malgré l’absence d’un directeur des investissements, le fonds est tout de même parvenu à un rendement de 12,4% pour l’année 2020.
Le fonds de pension californien relance son offre d’embauche pour la direction des investissements. Une place à pourvoir depuis l’été 2020. Le fonds de pension des fonctionnaires californiens CalPERS avait alors reçu la démission de son directeur des investissements, Ben Meng, après 18 mois de fonctions. Ses investissements personnels étaient notamment mis en cause. Pourtant aujourd’hui, personne n’a été retenu pour lui succéder.
La société de gestion péruvienne Credicorp Capital Asset Management a scellé un partenariat de distribution avec le tierce-partie marketeur Selinca, pour pousser la distribution de ses fonds luxembourgeois auprès des investisseurs espagnols et italiens. La Sicav luxembourgeoise de Credicorp Capital AM compte trois stratégies, deux actions et une obligataire, concentrées sur l’Amérique latine. Les investisseurs européens peuvent y accéder à travers les plateformes de fonds d’Inversis et d’Allfunds.
La société de gestion américaine Russell Investments a été sélectionnée par leFonds de réserve pour les retraites (FRR) pour gérer plusieurs stratégies de couvertured’actifs permanentes (overlay). Russell Investments va ainsi gérer le risque d’exposition du portefeuille du FRRà travers l’utilisation de couverture de devises, d’options de couverturetactiques et de stratégies de gestion de la liquidité. Russell Investments est présent sur le marché français depuis 25 ans et y est établi depuis 2012. Le gestionnaire américain géraitplus de 13 milliards de dollars d’actifs (10,9Md€)pour le compte de clients domiciliés en France fin 2020.Ses encours sous gestion totaux s'élevaient à 306,8 milliards d’euros fin décembre 2020. Le FRR a également sélectionné Axa Investment Managers Paris pour le même type de stratégie. L’appel d’offres avait été lancé en septembre 2019. Les mandats sont attribués pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois pour une période d’une année.
La management company (« manco ») luxembourgeoise FundRock a annoncé ce 22 mars avoir obtenu l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») pour sa filiale hexagonale FundRock France AM. La nouvelle société française, lancée en mars 2020,couvrira notamment le capital-investissement et l’immobilier, au travers de fonds FIA (Fonds d’investissement alternatif), et d’OPCVM. Sa direction a été confiée, dès son lancement, à l’ancien directeur général de Twenty First Capital Jean Edouard Mazery. DAns son communiqué, elle assure que depuis l’annonce de son projet l’année dernière, FundRock a attiré «un grand nombre de nouveaux fonds réglementés français». Avant le lancement de FFAM, une équipe dédiée gérait ces fonds depuis l’entité luxembourgeoise sous le régime de libre prestation de service d’investissement (LPS).
Peter Sanderson, le directeur général de GAM Investments, a recruté Ruth Walsh au poste de chef de cabinet. «Ce rôle sera important au moment où GAM s’apprête à exécuter la prochaine phase de sa stratégie», commente-t-il sur Linked-In. Ruth Walsh a rejoint la société le 17 mars et est également membre de l'équipe de direction. Ruth Walsh vient de BlackRock où elle a travaillé pendant 13 ans. Elle était dernièrement responsable mondiale de la communication sur la conformité et du reporting digital.
Le régulateur renonce à modifier son règlement général pour élargir l’obligation de vigilance aux actionnaires de l’initiateur de l’offre et de la cible.
La fintech française Nalo vient d’annoncer le recrutement d’Arthur Micoulet au poste de directeur produit. Il aura la charge de mettre en place et piloter ce nouveau pôle d’expertise et sera directement rattaché au président Guillaume Piard. Ce recrutement est le sixième depuis le début de l’année 2020. Le robot conseiller ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque denouveaux recrutements à des postes clés sont prévus, «qui devraient permettre de doubler l’effectif courant 2021 afin de soutenir les ambitions de croissance de Nalo», indique la jeune pousse dans un communiqué. Ingénieur diplômé de l’ECE Paris, Arthur Micoulet a travaillé dans la création de produits et services se voulant innovants, dans divers secteurs (CNP Assurances, BNP Paribas Securities Services) aux transports (RATP), en passant par la grande consommation (Séphora) et l’énergie (Total). Avant de rejoindre Nalo, il a mis en place et dirigé une équipe dédiée à la Blockchain chez Palo IT, une société spécialisée en conseil en innovation technologique. Il est l’un des membres fondateurs et animateurs de DeFi France, un groupe de discussion et d’échange sur le thème de la finance décentralisée.
Vanguard a suspendu son projet de lancer une activité de gestion de fonds en Chine, rapporte le Wall Street Journal. La société de gestion américaine a annoncé à ses employés ces derniers jours qu’elle mettait sur pause des mois de préparatifs pour vendre ses fonds aux consommateurs chinois. Vanguard, qui gère 7.200 milliards de dollars, a pendant des années eu comme objectif d’introduire ses fonds indiciels à bas coûts en Chine, une idée radicale dans un pays où les investisseurs apprécient les fonds gérés activement. Vanguard recentre sa stratégie chinoise autour d’une entreprise avec la société de technologie financière Ant Group qui bâtit des portefeuilles d’investissements pour les consommateurs.
Le Covid-19 n’est plus le risque numéro un aux yeux des investisseurs professionnels. Pour la première fois depuis ces 12 derniers mois, les gérants de fonds mondiaux sondés par Bank of America dans le cadre de son Fund Manager Survey ont cité l’inflation (37 %) comme le plus grand risque extrême actuel. Le Covid-19 n’arrive qu’en troisième position, après le taper tantrum (35 %) et devant une bulle à Wall Street. 93 % des gérants de fonds s’attendent à une hausse de l’inflation au cours des douze prochains mois, soit une augmentation de 7 % par rapport à l’enquête du mois précédent, ce qui constitue un record absolu, selon Bank of America. Par ailleurs, 48 % des gérants interrogés pensent désormais que nous assisterons à une reprise économique en V, alors qu’ils n’étaient que 10 % en mai 2020 et que les autres scénarios (U ou W) tenaient la corde. L’enquête, qui couvre 220 investisseurs gérant 630 milliards de dollars d’actifs interrogés entre le 5 et le 11 mars, montre aussi que le solde moyen de liquidités est passé de 3,8 % à 4 %, que l’exposition nette des hedge funds aux actions est la plus élevée depuis juin 2020 et que leur allocation aux matières premières atteint un niveau record.