Axa Investment Managers table sur le développement de l’ESG dans l’univers des obligations à haut rendement (high yield) américain, tendance déjà visible depuis quelques mois. Son nouveau fonds baptisé Axa WF US High Yield Bonds Low Carbon exclura un certain nombre des secteurs les plus intensifs en carbone, notamment les métaux, les producteurs miniers et sidérurgiques, et la plupart des sous-secteurs de l'énergie et des services aux collectivités. «De plus, les scores ESG des entreprises investies seront pris en compte dans le processus d’investissement », a ajouté la société de gestion d’Axa dans un communiqué publié jeudi. Une fois ce premier tri effectué, les scores d’intensité carbone et de consommation d’eau des émetteurs seront analysés pour éviter les entreprises considérées comme excessivement consommatrices dans ces domaines. Les allocations d’actifs du fonds seront ensuite déterminées par une évaluation fondamentale du crédit et une analyse de la valeur relative.
Axa Investment Managers mise sur le développement de l’ESG dans l’univers des obligations à haut rendement (high yield) américain, tendance déjà visible depuis quelques mois.
Après la crise financière, Citadel était au bord de la faillite. Beaucoup jugeaient son sauvetage impossible. Aujourd’hui, le hedge fund basé à Chicago a consolidé sa position comme l’un des géants du secteur, écrit le Financial Times dans un long article sur la société. Ce revirement de situation est le résultat d’une réhabilitation spectaculaire orchestrée par le fondateur du groupe, Ken Griffin. Les encours sous gestion de la société ont plus que triplé sur les dix dernières années à plus de 34 milliards de dollars. Son fonds phare Wellington a dégagé 24,4 % en 2020, soit plus de deux fois le gain moyen des hedge funds. Il avance de 6 % sur les trois premiers mois de 2021. Citadel a notamment été en mesure de recruter de nombreux talents après la crise de 2008, grâce à sa structure de coûts.
Allfunds Group annonce ce mercredi matin son intention d’introduire 25 % de son capital sur Euronext Amsterdam. L’opération, qui confirme des rumeurs persistantes, se fera par le biais d’un placement privé d’actions existantes. Selon des sources financières citées par Reuters, le groupe basé à Madrid viserait une valorisation de 7 milliards d’euros, ce qui en ferait l’une des plus importantes introductions en Bourse de l’année en Europe.
Norges Bank Investment Management (NBIM), qui gère le fonds souverain norvégien, a annoncé son premier investissement direct dans un projet d'énergie renouvelable. NBIM a racheté une participation de 50% dans le parc éolien de Borssele 1 et 2, au large des Pays-Bas, pour 1,38 milliard d’euros au danois Orsted. Le site de Borssele est le deuxième plus grand parc éolien en mer en service dans le monde. L’accord, signé mercredi, devrait être finalisé au deuxième ou troisième trimestre 2021.
Amundi a annoncé ce mercredi matin être entré en négociations exclusives avec la Société Générale pour lui acheter sa filiale de gestion d’actifs Lyxor. Le montant de l’opération s’élève à 825 millions d’euros.
Principal marché d’infrastructures en Europe depuis la vague de privatisation des années 80 et 90, le Royaume-Uni offre un vaste éventail d'opportunités.
Nouveau changement en vue chez Natixis. La filiale de BPCE va confier son pôle de gestion d’actifs à Tim Ryan. Ce dernier est nommé membre du comité de direction générale de Natixis en charge des métiers de gestion d’actifs et de fortune, et directeur général de Natixis Investment Managers. Il remplacera le 12 avril Jean Raby, qui avait rejoint Natixis en 2017 pour superviser les activités de gestion d’actifs, de banque privée et de capital investissement. Le franco-canadien a décidé « de poursuivre une autre opportunité professionnelle », indique Natixis.
Les fonds monétaires ont connu une seconde semaine de forte collecte, selon les dernières données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Entre le 25 et le 31 mars, les investisseurs leur ont apporté 48,6 milliards de dollars, contre 45,6 milliards la semaine dernière. Les fonds actions retrouvent, eux, des couleurs, avec une collecte de 20,7 milliards de dollars. A l’inverse, avec -0,9 milliard de dollars de flux, les fonds tech ont connu leur pire décollecte depuis septembre 2020. Côté fonds obligataires, la collecte s'élève à 10,1 milliards de dollars. Elle s’est principalement dirigée vers les fonds d’obligations investment grade, avec 6,1 milliards de dollars.
La société de gestion américaine BlackRock a versé un total de 29,9 millions de dollars pour l’année 2020 à son directeur général, Larry Fink, soit une hausse de 18% par rapport à 2019, selon un document publié jeudi par la firme. Cela correspond quasiment à la hausse des encours du groupe en 2020 qui ont atteint un montant record, à 8.680 milliards de dollars. Dans le détail, Larry Fink a reçu un salaire de base de 1,5 million de dollars, un paiement en cash de 9,5 millions de dollars, une rémunération sous forme d’actions différées de 3,95 millions, ainsi qu’une prime d’intéressement à long terme de 14,9 millions. Les cinq membres seniors de l’exécutif de BlackRock ont tous reçu des augmentations de salaire de 18% ou plus sur l’année 2020.
Les fonds monétaires ont connu une seconde semaine de forte collecte, selon les dernières données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Entre le 25 et le 31 mars, les investisseurs leur ont apporté 48,6 milliards de dollars, contre 45,6 milliards la semaine dernière.
La société de gestion américaine BlackRock a versé un total de 29,9 millions de dollars pour l’année 2020 à son directeur général, Larry Fink, soit une hausse de 18% par rapport à 2019, selon un document publié jeudi par la firme. Cela correspond quasiment à la hausse des encours du groupe en 2020 qui ont atteint un montant record, à 8.680 milliards de dollars.
Nouveauté. BNP Paribas Asset Management (BNPPAM) a annoncé la création d’une plateforme de délégation de gestion en architecture ouverte, sous réserve d’autorisations. Ce genre de « catalogue » – nouveau en France mais développé au Royaume-Uni, en Suisse ou en Italie – sera « central pour le développement du secteur de la gestion d’actifs dans les années à venir », estime BNPPAM : il combine « stratégies à forte conviction », « économies d’échelle » et « mode d’utilisation simplifié ». Qu’en pense le numéro un européen ? « L’offre sera lancée d’ici à la fin de l’année », répond l’interne. Structurée dans une Sicav luxembourgeoise, la plateforme AMSelect repose ainsi sur dix stratégies best-in-class, avec chacune son manager. Parmi les gérants retenus, BlackRock, AllianzGI, Amundi ou encore HSBC AM. Son offre devrait être accessible aux clients de BNPPAM en juin et, « ultérieurement », aux « autres entités du groupe ».
Ambition. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a annoncé avoir défini de nouveaux objectifs de décarbonation de ses portefeuilles de placements financiers à horizon 2025, en accord avec ses engagements pris dans le cadre de la « UN-Convened Net-Zero Asset Owner Alliance ». Après avoir déjà largement dépassé son objectif de 20 % de baisse de l’empreinte carbone sur les scopes 1 et 2 de ses portefeuilles d’actions cotées et d’obligations d’entreprises pour 2014-2020, la CDC entend la réduire encore de 20 % supplémentaires sur la période 2019-2025. Elle vise par ailleurs une baisse de 15 % de l’intensité carbone de son portefeuille immobilier résidentiel et tertiaire sur la même période, après avoir là aussi dépassé l’objectif de -20 % pour 2014-2020. Enfin, elle mènera un dialogue actionnarial avec 120 entreprises en portefeuille d’ici à 2025 pour qu’elles s’engagent à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.