Epsens, qui revendique le rang de sixième teneur de compte en épargne salariale en France, a mis à la disposition de ses clients un fonds commun de placement entreprise (FCPE) dédié à la transition énergétique et à la lutte contre le changement climatique. Géré par Malakoff Humanis Gestion d’Actifs (MHGA), baptisé «Epsens Transition Climat», il est entièrement investi dans une part institutionnelle créée l’an dernier du fonds MHGA Transition Climat lancé en 1990 et qui dispose d’un encours de 64 millions d’euros environ. Ce dernier a affiché en 2020 une performance annuelle supérieure à 15%. Les deux groupes se connaissent bien. Epsens, qui est lui-même issu de la fusion d’Inter Expansion-Fongepar et de Prado Épargne, est détenu à 55% parMalakoff Humanis, qui détient donc sa propre société de gestion et qui gère entre autres les fonds commercialisés par Epsens. Ses autres actionnaires sont CNP Assurances (qui en détient 30%) et AG2R La Mondiale (qui en détient 15%). Pour Epsens, le lancement de ce nouveau fonds sur la transition énergétique participe à la simplification de son offre financièredédiée à l’épargne salariale. «Il vient compléternotre gamme cœurISR et notre offre de fonds thématiques. Ces derniers sont susceptibles de rencontrer un intérêt fort chez nos clients entreprises et les salariés épargnants de ces entreprises», explique Catherine Pays-Lenique, directrice générale d’Epsens. Epsens gère environ 550.000 comptes épargnants pour un encours total de 6 milliards d’euros au sein de près de 10.000 entreprises clientes.
Seulement 1 % des entreprises mondiales affichent de bonnes pratiques pour protéger les forêts dans leurs chaînes d’approvisionnement, selon une nouvelle étude publiée par l’organisation non gouvernementale Carbon Disclosure Projet (CDP) à l’occasion de la Journée internationale des forêts. Parmi ces quatre bons élèves figurent trois entreprises européenneset une américaine. Il s’agit du géant français des cosmétiques L’Oréal, de l’entreprise suédoise de soins personnels et d’hygiène Essity, de la société suédoise et suisse d’emballage Tetra Pak et de la multinationale américaine de confiserie Mars. Le rapport, intitulé The collective effort to end deforestation, évalue 553 entreprises ayant divulgué des informations au CDP en fonction de 15 indicateurs clés de performance que les entreprises devraient prendre pour lutter contre la déforestation. Les entreprises étudiées ont identifié un total de 53,1 milliards de dollars de risques liés à la déforestation, tels que l’augmentation de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes et l'évolution des préférences des consommateurs. Elles ont estimé qu’il ne leur en coûterait que 6,6 milliards de dollars au total pour faire face à ces risques, «ce qui montre qu’il y a un fort intérêt commercial à agir», note le CDP. 93 % des entreprises analysées prennent désormais au moins une mesure acceptée par le secteur pour protéger les forêts, comme la surveillance au niveau du conseil d’administration, la mise en place d’une politique robuste de non-déforestation, des objectifs ambitieux, des systèmes de conformité et l’engagement des fournisseurs. L’action globale reste néanmoins trop faible. «Les forêts du monde disparaissent à un rythme alarmant. Non seulement la déforestation contribue à 10 à 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais les forêts compensent environ 10 % des émissions de l’UE, agissant comme un puits de carbone», s’inquiète Maxfield Weiss, directeur exécutif du CDP.
UBS Asset Management lance un ETF sur la nouvelle économie en Chine, le UBS Solactive China Technology Ucits ETF. Ce produit répliquera l’indice Solactive Technology, incluant les 100 plus grandes entreprises axées sur la technologie dont le siège social ou la société est situé en Chine. Ces entreprises tirent la majorité de leurs revenus de diverses activités commerciales considérées comme innovantes, dont neuf sous-thèmes d’innovation technologique : les voitures du futur, l’innovation dans le domaine de la santé, la génomique, les médias sociaux, le divertissement numérique, la blockchain, la cybersécurité, le cloud computing, ainsi que la robotique et l’automatisation. L’UBS Solactive China Technology Ucits ETF est coté sur la Bourse suisse, la Bourse de Francfort et la Bourse italienne depuis le 19 mars.
Les superlatifs vont bientôt commencer à manquer. Les fonds actions ont une nouvelle fois battu leur record d’entrées nettes d’argent frais, selon les dernières données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, portant sur la semaine du 11 au 17 mars. Ils ont cette fois-ci enregistré 68,3 milliards de dollars de souscriptions nettes, portant la collecte depuis le début de l’année à 347 milliards. Si le rythme de collecte se maintenait tel quel, les fonds actions collecteraient près de 1.700 milliards de dollars sur l’année 2021, ont calculé les chercheurs du BofA Global Research. Le record à battre, qui date de 2017, s’élève pour l’instant à … 295 milliards. La grande majorité des flux sur les fonds actions se sont portés sur les véhicules couvrant les marchés américains. Avec +53 milliards de dollars, ils battent eux aussi un record. Les fonds de grandes capitalisations ont dominé la semaine avec +25,9 milliards de dollars, suivis par les fonds de petites capitalisations (8,2 milliards), les stratégies «value» (7,6 milliards) et les stratégies croissance (7,2 milliards). Par secteurs, les fonds tech retrouvent la tête, avec 3,2 milliards de dollars d’achats nets de parts, suivis par les financières, 2,6 milliards. La collecte des fonds actions sur les autres régions du monde est plus timorée: +2,4 milliards pour les fonds émergents, +1,5 milliard pour les fonds Japon, -1,0 milliard pour l’Europe. A côté de ce marché des fonds actions si dynamique, la collecte des fonds obligataires, de 8,3 milliards de dollars, paraît bien pâle. Il s’agit pourtant bien d’un niveau relativement normal pour ce segment. Les fonds d’obligations d’entreprises «investment grade» ont retrouvé de l’attrait, avec +4,4 milliards de dollars, tandis que les fonds d’obligations à haut rendement ont connu leur sixième semaine de décollecte, avec -0,8 milliard. Sur la partie souveraine, les fonds de titres indexés à l’inflation ont maintenu la tendance, avec une nouvelle semaine à +1,0 milliard. Les fonds d’obligations souveraines non-indexées ont eux reçu 0,9 milliard. Enfin, les fonds monétaires ont rendu une partie de la bonne collecte de la semaine dernière, avec -9,7 milliards de dollars. Les fonds or ont eux à nouveau levé des fonds, +0,1 milliard, après quatre semaines de décollecte.
Credit Suisse lance un nouveau fonds d’obligations convertibles, Credit Suisse Investment Partners (Lux) Convert International Bond Fund. Ce fonds offre une exposition à l’univers des obligations convertibles, sans contrainte de delta ou de crédit, ce qui lui confère un style «dynamique». Ce fonds complète une gamme déjà composée d’un fonds «qualité» et d’un autre «équilibré».
HANetf s’apprête à lancer un ETF qui mise sur la croissance des achats sur Internet. Le Global Online Retail Ucits ETF répliquera l’indice EQM Global Online Retail Growth, comprenant des sociétés cotées qui tirent 60 % ou plus de leurs revenus de la vente au détail en ligne et du commerce sur Internet. L’univers est mondial, avec une exposition aux marchés émergents maximale de 25 %. Les principales valeurs de l’indice sont Etsy, HelloFresh, Peloton et Delivery Hero. Le Global Online Retail Ucits ETF sera coté à la Bourse de Londres dans le courant du mois de mars. HANetf est une plate-forme qui offre aux sociétés de gestion des services pour lancer des ETF.
M&G espère pouvoir annoncer la réouverture de son fonds M&G Proporty Portfolio avant la fin du deuxième trimestre de cette année. Le fonds est gelé depuis le 4 décembre 2019 à la suite d’une hausse des demandes de remboursement de la part des souscripteurs. Pour le moment, le fonds reste suspendu, a annoncé la société de gestion dans sa dernière mise à jour. Depuis la dernière communication en février, deux actifs ont été vendus pour un montant total de 97,7 millions de livres. Cela porte le niveau de liquidités du fonds à 25,3 % des 2 milliards de livres d’actifs sous gestion. Un total de 329 millions de livres d’actifs sont en cours de vente.
Les vendeurs à découvert s’en prennent aux Spac, constate le Wall Street Journal. La valeur en dollars des paris baissiers sur les actions des Spac a plus que triplé, passant de 724 millions de dollars au début de l’année à environ 2,7 milliards de dollars, selon les données de S3 Partners. L’une des cibles les plus populaires est le Spac créé par le capital-risqueur Chamath Palihapitiya, qui prévoit de fusionner avec la startup de prêt Social Finance Inc.; 19% de ses actions en circulation sont vendues à découvert, selon les données de S&P Global Market Intelligence. L’intérêt des vendeurs à découvert pour Churchill Capital Corp. IV, un Spac créé par l’ancien banquier d’affaires Michael Klein qui fusionne avec la startup de véhicules électriques Lucid, a plus que doublé en mars pour atteindre environ 5 %.
La Française AM a obtenu le Label ISR pour son fonds investi en dette subordonnée, La Française Sub Debt, pesant près de 1 milliard d’euros. La Française Sub Debt est un portefeuille diversifié d’environ 130 titres de dettes subordonnées avec une notation moyenne émetteur Investment Grade de A- , co-géré par Paul Gurzal, responsable crédit et Jérémie Boudinet, gérant crédit. L’approche de gestion du fonds reste inchangée depuis sa création en 2008 et se base sur trois fondamentaux : la liquidité, la diversification et la qualité. La sélection des titres intègre désormais une analyse extra financière, réalisée par La Française Sustainable Investment Research (centre de recherche ESG du groupe) selon un modèle propriétaire.
Les investisseurs mondiaux continuent d’empiler leur argent dans les fonds actions. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, portant sur la semaine du 4 au 10 mars, les fonds actions ont récolté 31,5 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros) de souscriptions nettes, soit le neuvième plus important flux hebdomadaire de leur histoire. Avec les précédents records de ces dernières semaines, leur collecte sur quatre mois s'élève désormais à 467 milliards de dollars, avec le demi-trillion en ligne de mire. Les fonds obligataires ont, eux, connu leur pire semaine depuis un an. La collecte hebdomadaire des fonds actions, exclusivement réalisée par les fonds indiciels cotés, s’est principalement concentrée sur le marché américain (13,4 milliards de dollars) et les pays émergents (9,7 milliards). Les fonds actions Europe et Japon ont, de leurs côtés, enregistré des flux nets proches de zéro. Parmi les fonds couvrant les actions américaines, les stratégies value ont attiré la majorité des capitaux, avec 9,1 milliards de dollars d’achats. Elles sont suivies par les fonds de petites capitalisations (5,3 milliards) et les fonds de grandes capitalisations (3,8 milliards). Les stratégies de croissance ont, pour leur part, rendu 5,4 milliards de dollars. Par secteur, les fonds tech (+0,7 milliard) ont cédé la première place aux financières (+3,2 milliards). Pour les fonds obligataires, le niveau de décollecte de cette semaine (15,4 milliards de dollars) n’avait pas été enregistré depuis mars 2020, et la fuite des capitaux vers les fonds monétaires lors de la crise du Covid-19. Les investisseurs ont retiré leurs encours des fonds d’obligations d’entreprises, et ce à tout niveau de risque : -12,9 milliards sur les fonds dotés de titres «investment grade», -3,4 milliards sur le haut rendement, et -3,2 milliards sur les fonds obligataires émergents. Les fonds plus sécurisés, comme les obligations souveraines ou quasi-souveraines ont connu une collecte positive, parfois importante au regard de la taille de certains marchés. Les fonds d’obligations municipales américaines ont ainsi reçu +1,1 milliard de dollars, et les fonds d’obligations souveraines indexées à l’inflation 0,7 milliard, des chiffres élevés pour ces deux catégories. Les fonds d’obligations souveraines non-indexées ont, eux, collecté un milliard, un résultat dans la moyenne hebdomadaire. Enfin, les fonds monétaires ont connu un retour en grâce avec une collecte de 21,3 milliards de dollars, la plus importante depuis le début de l’année. Les fonds or ont, pour leur part, rendu 1,4 milliard de dollars.
L’année 2020 a été tumultueuse pour les marchés financiers. La pandémie de COVID-19 a plongé le monde dans le chaos en début d’année, avec une chute de 33,8 % du S&P 500 entre le 19 février 2020 et le 23 mars 2020. Les troubles et les perturbations causés par la pandémie ont offert de nombreuses opportunités de surperformance - et si les performances des gestionnaires actifs se sont améliorées en 2020 par rapport à 2019, 57 % des fonds d’actions domestiques ont été à la traîne du S&P Composite 1500 au cours de la période d’un an se terminant le 31 décembre 2020, selon les données du 2020 SPIVA U.S. Scorecard. Pour la 11e année consécutive, la majorité, en l’occurrence 60 % des fonds grandes capitalisations ont sous-performé le S&P 500. Les fonds axés sur les moyennes (51 %) et ceux sur les petites capitalisations (46 %) ont fait à peine mieux que le S&P MidCap 400 et au S&P SmallCap 600, respectivement. Ceux qui s’en sortent le mieux sont les fonds croissance dont 62% (67% en 2019) d’entre eux ont dépassé l’indice S&P 500 Growth et les fonds value dont 67% ont fait mieux que l’indice S&P 500 Value, un plus haut depuis 2008. Du côté de l’obligataire, gorgé par les politiques accommodantes des banques centrales, les obligations à long terme de l’indice Bloomberg Barclays US Government Long ont enregistré un rendement spectaculaire de 17,6 % sur l’année. Les fonds d’obligations d'État basés sur cet indice ont échoué de manière spectaculaire, puisque moins de 6 % d’entre eux ont réussi à le dépasser. Dans 3 des 14 catégories de fonds obligataires, plus de 90 % des fonds n’ont pas réussi à dépasser leur indice de référence en 2020.
Chris Rokos et Jeffrey Talpins font partie des gérants de hedge funds réputés qui ont été pris à contre-pied lorsque la hausse des anticipations d’inflation a secoué les marchés actions et obligations le mois dernier, rapporte le Financial Times. Rokos Capital Management a subi une baisse de 3 % en février, selon des sources. Depuis le début de l’année, il est en retrait de 2 %. L’an dernier, il avait gagné environ 44 %. Element Capital a de son côté perdu 7,3 % en février et 7,9 % depuis le début de l’année, selon des sources.
HSBC Global Asset Management a recruté Dominic Clabby en tant que responsable de la stratégie ETF, un poste nouvellement créé. L’intéressé sera basé à Londres et rattaché à Carmen Gonzalez-Calatayud, responsable des ETF. Dominic Clabby vient d’Invesco où il était responsable de l’engagement produits. Il avait rejoint cette société lors de l’acquisition de Source en 2017. Chez HSBC GAM, Dominic Clabby sera chargé de piloter la stratégie ETF.
La France est désormais le pays du billet vert. Un billet vert quelque peu immatériel, puisqu’il s’agit non pas du dollar, mais des fonds monétaires ESG. Selon les données collectées par Fitch Ratings, 79% des 123 milliards d’euros d’encours placées dans ces véhicules se trouvaient dans des produits hexagonaux à fin 2020. La Place de Paris peut ainsi remercier les succursales de gestion des grandes banques nationales pour cette prouesse, et plus particulièrement Amundi (et ses filiales CPR AM et BFT IM), BNP Paribas AM et Ostrum AM (du groupe BPCE), dont les fonds monétaires trustent les sept premières places du classement par taille d’encours sous gestion. Il s’agit, pour nombreux d’entre eux, de fonds monétaires traditionnelles dont le style de gestion a été converti à l’ESG. La conversion au style ESG, principal moteur de collecte Les fonds monétaires ESG ont connu une très forte croissance en 2020, avec une hausse des encours de 50%. Les sociétés de gestion ont privilégié des conversions au style ESG de fonds monétaires préexistants, plutôt que de créer de nouveaux véhicules, souligne l’agence de notation. Ainsi, 66% de la hausse des encours de 2020 a été alimentée par des conversions, et 60% des fonds monétaires ESG se sont convertis il y a moins de deux ans. Cette méthode a été privilégiée par les concurrents étrangers, sur un segment où la France était clairement seule jusqu’en 2019. Désormais, cinq autres pays hébergent des fonds aux encours significatifs dans la gestion monétaire ESG. Il s’agit de l’Irlande (8% des encours des fonds monétaires ESG), des Etats-Unis (6%), du Luxembourg (5%), de la Belgique et de la Suisse (1% chacun). Les deux principales Places de domiciliation de fonds européennes, l’Irlande et le Luxembourg, profitent notamment des choix juridiques des grands gérants internationaux. BlackRock a ainsi enregistré ses fonds monétaires ESG en Irlande, tandis que le Luxembourg a notamment attiré DWS (Allemagne), Candriam (Belgique), UBS AM et Swissquanto (Suisse). Les encours domiciliés en Belgique proviennent des fonds de KBC AM, tandis que ceux en Suisse sont la propriété de GAM Investments et de Swissquanto. Gare au greenwashing Cette collecte de données compte toutefois un écueil : les principaux fonds monétaires ESG mentionnés ici sont des fonds monétaires standards au regard du droit européen. Fitch Ratings reconnaît avoir pris en compte les éléments déclaratifs explicites, comme le nom du fonds ou ses objectifs de gestion, pour les catégoriser comme ESG. Le verdissement de certains fonds monétaires français a également interrogé, dans une autre mesure, les chercheurs du Forum pour l’Investissement Responsable et de l’Ecole Polytechnique. Dans une étude publiée en octobre dernier, ils ont démontré que l’obtention du Label ISR du ministère de l'Économie et des Finances par quelques fonds monétaires, principalement chez Amundi, ont profondément modifié le visage de l’univers des fonds labellisés ISR. Les fonds monétaires sont devenus subitement les deuxièmes plus labellisés derrières les fonds actions. Et Amundi est passé en un an d’un maigre 1,5 milliard d’euros d’encours à 31 milliards certifiés ISR, dont 26,3 milliards sur ses seuls fonds monétaires. Les chercheurs ont donc appelé les ministères à une hiérarchisation par échelon des labels publics, car, pour eux, les fonds monétaires ne «peuvent structurellement pas atteindre des meilleures pratiques» en matière de gestion ESG.
BlackRock prévoit de collecter jusqu'à 4,5 milliards de dollars pour son troisième fonds énergie renouvelable, rapporte le Wall Street Journal. La société a collecté jusqu'à présent 3,7 milliards de dollars et prévoit de terminer la levée de fonds d’ici la fin du mois. Le nouveau fonds, BlackRock Global Renewable Power Fund III LP, a recueilli l’argent auprès de 85 investisseurs, selon des documents présentés lors d’une réunion du comité consultatif sur les investissements organisée mercredi par le Connecticut Retirement Plans and Trust Funds. Ce fonds de pension qui gère 30 milliards de dollars envisage de s’engager à hauteur de 100 millions de dollars dans le fonds, selon le quotidien américain.
La famille Frère, qui possède l’un des plus importants patrimoines belges, vient de scinder sa holding Frère-Bourgeois en deux entités, a appris le quotidien économique L’Echo. Cette réorganisation a été réalisée dans un but de simplification, selon le journal belge, qui n’a pas obtenu de commentaire de la part de la société en question. Elle n’a pas souhaité non plus répondre aux questions de L’Agefi. La holding d’origine, héritée du milliardaire Albert Frère, décédé en 2018, dispose de 5,5 milliards d’euros d’actifs. Ils seront désormais logés dans deux nouvelles sociétés : FG Bros et Frère-Bourgeois Holding. Ces deux nouvelles entités vont notamment chacune porter 50% des parts des sociétés de portefeuilles de la famille, c’est-à-dire la Compagnie Nationale à Portefeuille (CNP) et le Groupe Bruxelles Lambert. L’attribution des postes au sein des deux nouvelles entités, et l’avenir de la holding de tête actuelle, ne sont pas connues. La Compagnie Nationale à Portefeuille compte deux milliards d’euros d’actifs dans des entreprises européennes cotées (M6...) et non cotées (comme Château Cheval Blanc, aux côtés de Bernard Arnault). La holding d’investissement Groupe Bruxelles Lambert (GBL) est, pour sa part, contrôlée conjointement par les les familles Frère et Desmarais. Elle dispose de près de 17 milliards d’euros d’actifs dans de grands groupes du continent, comme Adidas, Pernod Ricard et Lafarge Holcim. Elle est également investie dans une dizaine de fonds de private equity, dont des véhicules de Carlyle, ou de Sagard, le gérant de la Power Corporation of Canada, la holding de la famille Desmarais. La participation de la famille Frère dans GBL est évaluée à 2,75 milliards d’euros, souligne l’article.
Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon a annoncé dans un post sur Instagram avoir nommé mardi Andrew Steer, qui dirige le groupe de réflexion sur l’environnement World Resources Institute (WRI), comme président et directeur général de son fonds Bezos Earth Fund , doté de 10 milliards de dollars via la fortune personnelle de la famille Bezos. Ce fonds, lancé l’an dernier, a pour but de financer des scientifiques, des militants, des organisations à but non lucratif et d’autres groupes luttant pour protéger l’environnement et contrer les effets du changement climatique. Il a déjà investi dans divers acteurs comme le Nature Conservancy, le Natural Resources Defense Council, l’Environmental Defense Fund, le World Resources Institute et le World Wildlife Fund. Avant le WRI Andrew Steer a travaillé pour la Banque mondiale, où il a été chargé des questions liées au changement climatique de 2010 à 2012. De 2007 à 2010, il a occupé le poste de directeur général au ministère britannique du développement international (DFID) à Londres. Il a également passé dix ans en Asie, où il a dirigé la Banque mondiale au Vietnam et en Indonésie.
Idia Capital Investissement, une filiale de Crédit Agricole SA, a lancé un fonds baptisé Développement Filière Bois, avec l’argent de 24 caisses régionales du Crédit Agricole et de Crédit Agricole SA. Le fonds se veut à impact environnemental et sociétal avec pour objet de soutenir et d’accompagner les entreprises de la chaîne de valeur de la filière bois dans leur développement en renforçant leurs fonds propres. Il a un objectif de levée de fonds de 40 millions d’euros et est ouvert aux investisseurs institutionnels. Il prendra des participations minoritaires dans des entreprises en investissant des montants allant de 0,5 à 5 millions d’euros dans des projets de capital croissance, développement ou transmission. Toutes les entreprises de la filière sont concernées : 1ère et 2ème transformation, construction, bois énergie, chimie du bois, etc. Idia Capital Investissement regroupe les activités nationales de capital investissement minoritaire pour compte propre du groupe Crédit Agricole en accompagnement des ETI et PME de tous secteurs d’activités avec une expertise dans les filières agroalimentaire, viticole, et de la transition énergétique. Le total des fonds gérés par Idia Capital Investissement s’élève à 1,8 milliard d’euros.
La société de gestion italienne Azimut lance un nouveau fonds européens d’investissement de long terme, Eltif, dans le cadre de son partenariat avec Mamacrowd, rapporte Bluerating. Appelé ALICrowd, c’est le premier Eltif de capital risque qui utilise également le portail de crowdfunding Mamacrowd pour rechercher des entreprises dans lesquelles investir, grâce à la campagne «Mama Fund & Crowd» pour les start-ups et PME innovantes. Le compartiment Elti ALICrowd créé par Azimut Investments SA, et géré par délégation par Azimut Libera Impresa SGR SpA, a une durée de 8 ans et un objectif de collecte de 25 millions d’euros. Il pourra soutenir le crowdfunding avec un investissement minimum de 500.000 euros dans chaque entreprise sélectionnée. ALICrowd peut être souscrit via le réseau de conseillers financiers d’Azimut à partir du 9 mars. Le ticket d’entrée est de 10.000 euros.
Neuberger Berman lance deux fonds pour l’équipe de NN Investment Partners qui a rejoint la société en novembre 2020. Les fonds Neuberger Berman Global Sustainable Equity et European Sustainable Equity mettront en œuvre une philosophie et un processus d’investissement éprouvé depuis 16 ans. L'équipe de gestion, composée de Hendrik-Jan Boer, Alex Zuiderwijk et Jeroen Brand, gérait précédemment chez NN IP plus de 10 milliards de dollars dans des stratégies investies en actions internationales et européennes. Les deux fonds respecteront la doctrine française de l’AMF d'« approche significativement engageante » et la classification des fonds selon l’article 9 du règlement Sustainable Finance Disclosure de l’UE (SFDR), à compter du 10 mars 2021. Ces fonds de conviction, qui détiendront entre 30 à 60 actions, chercheront à « investir dans des sociétés de qualité où la durabilité favorise les rendements », selon un communiqué. En tant qu’investisseur actif, l'équipe cherchera à obtenir une « active share » supérieure à 75 % et concentrera son action d’engagement avec les directions sur la stratégie, l’environnement concurrentiel, les perspectives, l’innovation, la rémunération, la gouvernance et la durabilité. Les gérants seront soutenus par une équipe de quatre analystes qui se concentreront sur l’analyse bottom-up centrée sur la chaîne de valeur, sur l’inclusion financière et des fintechs, la transition énergétique, les entreprises du numérique, le concept de consommateur conscient et l’accès au système de santé. L'équipe de gestion travaillera également en étroite collaboration avec l'équipe d’investissement ESG de la société et bénéficiera de l’expertise de la plateforme de gestion actions de Neuberger Berman, dont les encours atteignent 101 milliards de dollars. Le département consacré à la recherche sur les actions internationales comprend 48 professionnels de la recherche, dont 41 analystes seniors ayant en moyenne 19 ans d’expérience.