Artemis Fund Managers lance le fonds Artemis Positive Future Fund, un fonds géré par l’équipe d’Aegon Asset Management qui a rejoint la société de gestion britannique en novembre dernier. Cette équipe se compose de Craig Bonthron, Neil Goddin, Jonathan Parsons et Ryan Smith. Ce quatuor gérait précédemment le fonds Aegon Global Sustainable Equity Fund. Basés à Edimbourg, les quatre professionnels sont rattachés à Matthew Beesley. Le nouveau fonds vise à surperformer l’indice MSCI AC World (TR) en rassemblant un portefeuille concentré d’actions de sociétés cotées - entre 35 et 45 - qui relèvent les défis les plus importants en matière de développement durable. “Ces entreprises ont le potentiel de perturber les modèles économiques inefficaces et dépassés. Le fonds se concentre sur les entreprises innovantes, génératrices de revenus et à forte croissance à un stade précoce de leur développement, offrant ainsi une diversification dans un secteur où les grandes capitalisations de «qualité» et de «croissance» dominent”, précise un communiqué. Ce fonds est de droit anglais et sera commercialisé au Royaume-Uni. Mais Artemis a l’intention de lancer une stratégie similaire au sein d’une Sicav luxembourgeoise au premier semestre 2021.
Le gestionnaire d’actifs Amundi a changé la dénomination de sa sicav Amundi Actions France. Depuis le 1er avril, celle-ci a été renommée Amundi France Engagement, selon un avis aux investisseurs publié par la société de gestion. Amundi indique que ce nouveau nom met l’approche d’engagement au centre de sa stratégie.« Dans sa politique d’engagement, la gestion investit uniquement dans des sociétés avec lesquelles le dialogue est engagé. Ce dialogue visant à encourager les sociétés françaises à améliorer leurs pratiques environnementales, socialeset de gouvernance», précise le gestionnaire. Les encours du fonds s'élevaient à 442,5 millions d’euros à fin mars 2021.
L’ETF VanEck Vectors Social Sentiment, qui cible les valeurs américaines favorisées sur les réseaux sociaux, a déjà attiré 420 millions de dollars d’actifs, quelques semaines seulement après son lancement, rapporte le Financial Times. D’autres ETF moins «sexy» ont aussi connu un succès rapide après leur lancement. Aux Etats-Unis, 62 ETF lancés depuis le début de 2020 ont déjà levé au moins 100 millions de dollars chacun, selon les données de CFRA Research. L’Europe a aussi enregistré 62 lancements réussis sur la même période, tandis qu’en Asie-Pacifique, il y en a eu 13, selon TrackInsight.
Axa Venture Partners, la filiale de capital-risque de l’assureur éponyme, vient de lever 250 millions d’euros pour son second fonds, AVP Capital II, a appris Les Echos. Il vise un doublement de cette somme d’ici la fin de l’année, notamment grâce au concours d’investisseurs institutionnels, d’entreprises et de family offices. Le fonds va investir des tickets de 10 à 50 millions d’euros, dans des entreprises européennes et américaines, et ce sur quatre thématiques : les programmes informatiques, les fintech/insurtech, la santé digitale et les plateformes pour consommateurs.
Les family offices ont investi des montants de plus en plus importants directement dans des sociétés non cotées ces dernières années, en quête de rendements supérieurs et d’un contrôle accru de leurs portefeuilles d’investissement, rapporte le Wall Street Journal. Désormais, ces sociétés cherchent à recruter des spécialistes du private equity, en leur proposant de gérer leurs portefeuilles grandissant et en leur promettant un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnel. Même les family offices gérant moins de 1 milliard de dollars sont à la recherche de professionnels spécialisés, selon les recruteurs.
Le gérant néerlandais NN IP a annoncé ce 1er avril avoir constitué un fonds d’obligations souveraines vertes. Il est géré par Bram Bros, le gérant obligataire principal sur cette classe d’actifs. Le véhicule, dénommé NN (L) Sovereign Green Bond, est domicilié au Luxembourg. Il est distribué en Allemagne, en Autriche, au Danemark, en Finlande, en Italie, au Luxembourg, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse.
Cathie Wood n’a pas réussi à réitérer ses excellentes performances de 2020 avec les fonds ARK Invest au premier trimestre, mais la célèbre gérante a tout de même réussi à attirer une masse constante de liquidités dans ses fonds, écrit l’agence Reuters. Cathie Wood a surpassé tous les autres gérants de fonds actions ou d’ETF l’année dernière, selon Morningstar, contribuant à propulser les actifs sous gestion de la société de son fonds phare ARK Innovation de 1,86 milliard de dollars à la fin de 2019 à près de 22 milliards de dollars en mars, selon les données de Lipper. Mais pour le premier trimestre, son fonds phare est en baisse de 10,7 % au 29 mars, se classant dans le pire décile des 601 fonds américains de croissance à moyenne capitalisation, selon les données Morningstar. Sur une période de cinq ans, son gain annualisé est de 44,6 %. L’ETF Space Exploration & Innovation d’ARK a également baissé mardi 30 mars lors de son premier jour de cotation à Wall Street. Malgré ses mauvaises performances cette année, ARK continue d’attirer les investisseurs particuliers à une époque où beaucoup ont abandonné les sélectionneurs d’actions au profit de l’investissement indiciel passif. L’ETF ARK Innovation géré par Cathie Wood a attiré près de 5,5 milliards de dollars depuis le début de l’année, soit le montant le plus élevé de tous les fonds d’actions gérés activement, tandis que trois autres fonds ARK ont attiré des flux qui se sont classés parmi les 10 premiers, selon Morningstar.
Le gérant de fortune suisse Lombard Odier & Cie a annoncé ce 29 mars avoir ouvert un bureau à Sao Paulo, au Brésil. Il sera dirigé par Matteo Dignola, responsable du marché latino-américain chez Lombard Odier. La filiale brésilienne a obtenu l’agrément de la Commission des valeurs mobilières du Brésil pour agir en tant qu’entité de conseils en valeurs mobilières. Elle a également sollicité l’approbation officielle de la Banque centrale du Brésil pour agir en tant que bureau de représentation de la banque suisse.
Vanguard a lancé un ETF ESG mondial et toutes capitalisations, le Vanguard ESG Global All Cap Ucits ETF, qui répliquera l’indice Global All Cap Choice de FTSE. Cet indice applique des critères pour exclure des entreprises impliquées dans des secteurs comme l’armement, l’énergie non renouvelable et les produits du «vice». Le fonds présente des frais de 0,24 %.
La mode est à l’hydrogène chez les fournisseurs d’ETF. La société américaine Direxion lance le Direxion Hydrogen ETF, qui fournit une exposition à 30 entreprises spécialistes du secteur. Plus précisément, l’ETF couvrira la production et la génération d’hydrogène, le stockage et la fourniture d’hydrogène, les piles à combustibles et batteries, les systèmes et solutions pour l’hydrogène, les membranes et les catalyseurs. Les investissements dans les technologies de l’hydrogène ont explosé au cours des deux dernières années, l’hydrogène étant considéré comme le carburant de l’avenir. LGIM a récemment lancé un ETF sur l’hydrogène.
Ivo Capital Partners a obtenu le label ISR pour son fonds Ivo Short Duration, un fonds d’obligations d’entreprises en devises fortes dont les émetteurs ont leur siège ou exercent leur activité principale dans les pays émergents. Lancé fin 2019, ce fonds adopte un positionnement «conservateur» à la fois en termes de qualité de crédit (l’objectif de rating moyen se situant à BB-) et de duration (inférieure à trois ans en moyenne). Ivo Capital Partners applique sur toute sa gamme de fonds obligataires une politique d’investissement responsable fondée sur trois leviers : exclusion des entreprises et des secteurs sujets à des controverses ESG, intégration des risques et opportunités ESG et engagement aux côtés des sociétés de son portefeuille afin de les aider à adopter des bonnes pratiques ESG. Pour tenir compte des spécificités des marchés obligataires et émergents, l’équipe de gestion a choisi une approche best-in-class afin de «privilégier les acteurs faisant preuve d’innovation et d’adaptation face aux problématiques ESG liées à leur industrie», selon la société. Sustainalytics fournit à Ivo Capital Partners l’univers de référence et le classement des performances par secteurs retenus. Pour aller plus loin, la société de gestion réfléchit désormais à renforcer ses positions sur certaines thématiques, notamment environnementales.
Fidelity Investments a dévoilé le 24 mars un projet de lancer un ETF qui suivra le prix du bitcoin, rapporte le Wall Street Journal. Le fonds, appelé Wise Origin Bitcoin Trust, répliquera un indice qui prend les prix au comptant de divers marchés de bitcoins, a déclaré Fidelity dans un document officiel. Fidelity Digital Assets sera le dépositaire du fonds et stockera les avoirs de Wise Origin. L’ETF, qui doit encore être approuvé par la Securities and Exchange Commission, marquerait une étape majeure dans les ambitions de la société de gestion en matière de bitcoin. S’il obtient le feu vert du régulateur, l’ETF pourrait être disponible à l’achat sur les grandes plateformes de courtage et de gestion de patrimoine qui supervisent des milliers de milliards de dollars d’actifs d’investisseurs individuels.
Deux ETF de BlackRock risquent de devoir vendre autant d’actions de deux sociétés du secteur de l'énergie que ce qui est généralement négocié en 40 à 50 jours afin de se conformer à un rééquilibrage spectaculaire de leur indice, rapporte le Financial Times. Les actifs de l’ETF américain iShares Global Clean Erregie ETF et de son équivalent européen ont bondi de 760 millions de dollars en début d’année à 10,8 milliards de dollars, suite à une accélération des souscriptions et à la forte hausse de l’indice sous-jacent en 2020. Cela a conduit à des problèmes de concentration, vu que les deux ETF de BlackRock, et 45 % de l’argent total investi dans les ETF d’énergie non fossiles, suivent le S&P Global Clean Energy, qui ne compte que 30 valeurs. «Le problème vient d’un cocktail de flux importants dans les ETF qui répliquent un indice lancé il y a 14 ans, dont les règles ne sont plus adaptées aux actifs importants collectés par les ETF», analyse la Société Générale dans un rapport à diffusion restreinte destiné aux clients. «Les règles de l’indice conduisent à une concentration relativement forte, la sélection de valeurs peu liquides et la surpondération des petites capitalisation au détriment des grandes capitalisations», poursuit la banque. Résultat, les ETF détiennent désormais plus de 8 % de la capitalisation de six valeurs, selon les calculs de SocGen, et plus de 6 % de huit autres. Pour remédier à cela, S&P Dow Jones Indices a déjà dévoilé trois changements pour élargir l’indice. Si les derniers changements sont adoptés, l’indice passera de 30 à 77 valeurs. Ainsi, les ETF iShares devront injecter plus de 400 millions dans Vestas Wind Systems, Orsted et NextEra Energy, et des sommes importantes dans des groupes chinois comme China Longyuan Power, Xinjiang Goldwind et GCL-Poly Energy. Inversement, les ETF devront vendre 405 millions de dollars de titres dans Meridian Energy et 360 millions dans Contact Energy, a estimé SocGen.
Mark Wiedman, le directeur de l’international et de la stratégie d’entreprise de BlackRock, a dû s’excuser ce lundi pour des propos à connotations sexuelles, dévoilés par Institutional Investor. Les propos incriminés se seraient tenus lors de différents dîners avec des employés de Barclays Global Investors, rachetée en 2009, alors que les deux entités étaient en période de fusion des services. «Slip ou caleçon» («Boxers or briefs?») et "[quels furent vos] plus étranges rêves» («weirdest dreams») aurait ainsi demander le dirigeant à des employées de San Fransisco. Le potentiel successeur de Larry Fink, a indiqué dans un email regretter «terriblement le fait qu’il ait mis mal à l’aise ses collègues». «Ces commentaires étaient une tentative maladroite et mal avisée de créer de la camaraderie, qui a terriblement échouée, et j’en suis désolé», a-t-il également précisé. Le gérant d’actifs a par ailleurs fait appel au cabinet d’avocats Paul, Weiss, Rifkind pour régler ses problèmes en interne, et améliorer ses procédures.
Blackstone, qui gère plus de 619 milliards de dollars, a annoncé la semaine dernière la clôture finale de Blackstone Growth, son premier fonds d’actions de croissance («growth»). Blackstone Growth a levé 4,5 milliards de dollars ce qui en fait selon la société de capital investissement, le plus grand fonds privé growth levé dans l’histoire. Depuis qu’il a commencé à investir en 2020, Blackstone Growth, a déjà réalisé un certain nombre d’acquisitions, notamment dans la société de rencontres en ligne Bumble qui a récemment réalisé son introduction en bourse, dans le pionnier du lait d’avoine Oatly, dans l’entreprise de logiciels d’entreprise ISN et dans Epidemic Sound, qui fournit de la musique aux créateurs de contenu Internet. Blackstone Growth emploie des gérants basés à New York, San Francisco et Londres. Il cherche à investir dans des entreprises dotées de modèles d’affaires éprouvés et ayant le potentiel de devenir des leaders mondiaux, en partenariat avec Blackstone. Les principaux secteurs d’activité visés par le fonds concernent les services financiers, les technologies d’entreprise et grand public, les soins de santé et les biens de consommation.
HSBC Asset Management a annoncé la fermeture définitive des souscriptions pour le fonds «HSBC Real Economy Green Investment Opportunity GEM Bond Fund» (Regio) avec un montant total levé de 538 millions de dollars. Dans son communiqué, la société de gestion britannique assure que Regio est «le premier fonds d’obligations vertes centré sur les émetteurs de l’économie réelle des marchés émergents». Il vise à permettre aux investisseurs d’aligner leurs objectifs de rendement financier et d’impact écologique sur l'économie réelle des pays émergents dans le respect de l’Accord de Paris sur le climat et des ODD (Objectifs de Développement Durable).. Le groupe HSBC s'était engagé avec l’IFC,membre du Groupe de la Banque mondiale, à investir chacun 75 millions de dollars en tant qu’investisseurs principaux lorsque le fonds a été lancé en 2019. Le fondscompte désormais dix investisseurs au total.Deux ont participé au closing final : le partenaire fondateur et pilier de la construction du fonds Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD) consacrée au financement du secteur privé partenaire fondateur et Cassa Depositi e Prestiti SpA (CDP), l’institution nationale financière de l’Italie pour la coopération au développement et la promotion de l'économie du pays. les autres investisseurs connus sont les compagnies d’assurance Aviva France et Cardif Assurance Vie, la société de gestion d’actifs du groupe Gothaer Insurance - Gothaer Asset Management, la caisse de retraite professionnelle des enseignants danois , Lærernes Pension-, le fonds de pensions de l'Église protestante et de la Diaconie en Allemagne - Verka VK Kirchliche Vorsorge-, et un fonds de pension public en Allemagne Versorgungswerk der Apothekerkammer Westfalen-Lippe. « La priorité est avant tout d’aider les pays à mettre en oeuvre une transition durable. Le changement climatique est l’un des principaux risques de notre époque et le fait que REGIO lève une telle somme en pleine pandémie souligne l’importance que les investisseurs accordent à cette lutte climatique », commente Nicolas Moreau, PDG de HSBC Asset Management.
Azimut va acquérir 15 % du capital de HighPost Capital, une société de private equity co-fondée par Mark Bezos, le frère de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, et Mark Moross. Basée à New York, cette société est spécialisée dans le secteur de la consommation. L’accord prévoit qu’Azimut pourra monter à 24,9 % du capital de HighPost Capital. L’opération s’effectue par le biais de la filiale américaine du groupe italien, Azimut Alternative Capital Partners, créée en 2019 pour nouer des partenariats avec des sociétés de gestion alternatives aux Etats-Unis gérant entre 500 millions et 3 milliards de dollars. AACP a déjà pris une participation dans Kennedy Lewis, dans le crédit privé. L’investissement d’Azimut sera utilisé par HighPost pour croître et investir dans l’activité. Lancement d’un token Par ailleurs, Azimut a lancé Azimut Token, un security token. Emis par le biais d’une security token offering, cet instrument est «la titrisation digitale d’un actif financier disponible pour investir dans le crédit alternatif», explique un communiqué. Le token a été émis en partenariat avec Sygnum Bank. Azim (le nom du token) sera utilisé dans la construction de portefeuilles pour les clients privés du groupe italien en Italie par le biais de la gestion patrimoniale et pour les fonds de crédit alternatif domiciliés au Luxembourg et dédiés à une clientèle professionnelle. Ce lancement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie dédiée aux actifs digitaux et qui prévoit aussi le lancement de Digital Asset Opportunity SCSp, un fonds de capital risque réservé à une clientèle professionnelle et centré sur des investissements de série A dans des fintechs du Sud-Est asiatique et en Europe. Ce fonds sera co-géré avec SBI, une société de gestion japonaise et Sygnum. Azimut lancera aussi Digital Asset RAIF, le premier fonds italien investi en cryptomonnaies, actifs digitaux et actions de fintech ou sociétés qui reposent sur la blockchain. Ce fonds sera réservé à une clientèle professionnelle.
Keren Finance a obtenu le label Relance pour le fonds Keren Essentiels. Ce label permet de reconnaître les fonds qui s’engagent à mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises (PME et ETI) cotées ou non. « Ce label permet également de matérialiser davantage l’engagement de notre gestion dans la finance responsable. Notre objectif est d’orienter l’épargne vers le financement de long terme des entreprises françaises », commente Stéphane Pasqualetti, gérant de Keren Essentiels.
De nombreuses sociétés de gestion américaines sont contraintes de se conformer aux nouvelles règles européennes sur le climat et la finance durable, la SFDR, qui les obligent à divulguer les dommages potentiels de leurs investissements sur l’environnement et la société, observe le Wall Street Journal. Cela concerne des milliers de milliards de dollars d’actifs pour les sociétés de gestion qui commercialisent activement des fonds dans l’Union européenne. Cela inclut environ 55 sociétés américaines qui gèrent depuis les États-Unis des fonds basés en Irlande et au Luxembourg, selon Morningstar. Un tiers des 100 plus grands gestionnaires d’investissements transfrontaliers qui distribuent leurs fonds en Europe ont une société mère américaine, selon un rapport publié l’année dernière par le cabinet comptable PricewaterhouseCoopers. L’une des préoccupations de certains gestionnaires de fonds est que les règles pourraient avoir devancé la réalité. De nombreux fonds seront tenus de divulguer des informations sur les entreprises, y compris des données que les entreprises peuvent ne pas divulguer elles-mêmes. Dans de nombreux pays, dont les États-Unis, les entreprises ne sont pas tenues de communiquer des données ESG. Par exemple, seulement un tiers des entreprises du S&P 500 ont publié des informations sur la diversité, telles que l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, dans leurs rapports annuels pour 2020, selon une étude de plus de 160 rapports par le Wall Street Journal.
Le cofondateur d’Apollo Global Management, Leon Black, va quitter la présidence du groupe, a annoncé la société de capital-investissement ce 22 mars. Leon Black avait annoncé en janvier qu’il comptait démissionner de son poste de directeur général, après une enquête indépendante ayant révélé qu’il avait versé des montants plus élevés que prévu à l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels et qui s’est suicidé en prison. Il devait toutefois rester président d’Apollo. Apollo a précisé lundi que l’autre cofondateur d’Apollo, Marc Rowan, avait officiellement pris ses fonctions de directeur général, en remplacement de Leon Black. Ce dernier sera remplacé à la présidence du groupe par Jay Clayton, un ancien président de l’autorité boursière américaine, la Securities & Exchange Commission (SEC). Leon Black a évoqué des problèmes de santé le concernant et concernant son épouse en annonçant son départ. Il précise qu’il compte demeurer l’actionnaire principal d’Apollo pour les années à venir. Le groupe ayant opéré plusieurs changements dans sa gouvernance et comptant améliorer ses obligations de transparence, il pense pouvoir à terme intégrer l’indice S&P500. Apollo est par ailleurs en pleine fusion avec le groupe d’assurance retraite Athene dont il détient déjà 35% pour former un groupe valant 29 milliards de dollars en Bourse.