«Greenwashing ». Le mot est lancé par l’organisation des PRI(principles for responsible investments) quiprésentent, lundi 12 avril, une stratégie adaptée pour les trois années à venir. «Une exigence renforcée sur le caractère responsable de nos signataires sera déterminante pour répondre aux risques de greenwashing […] En tant que grande organisation ouverte, nous reconnaissons que nos signataires ne partent pas du même niveau alors nous allons relever nos standards et nous allons nous impliquer avec les signataires qui commencent seulement leur voyage d’investisseur responsable ou qui ont pris du retard ». Depuis 2016, l’organisation grandit rapidement et compte désormais 4.000 signataires représentant la moitié des fonds gérés de façon institutionnelle dans le monde. Concrètement, les PRI vont consulter leurs membres pour renforcer les exigences minimales demandées aux signataires. Poussés par certains de leurs membres institutionnels, les PRI avaient décidé de mettre en place des exigences minimalesà partir de 2018. Ilfallait notamment disposer d’une politique ESG qui couvrait 50% des encours. Les PRI feraient passer cette part à 90% des encours. D’autres exigences devraient être respectées. La politique d’investisseur responsable devrait être rendue publique. L’ESG serait intégré dans toutes les classes d’actifs qui dépassent 10 milliards de dollars d’investissements ou qui pèsent plus de 10% des encours. Les PRI attendent aussi de l’engagement actionnarial et l’utilisation du vote par les investisseurs pour les actions cotées. Enfin, un audit indépendant pourrait être demandé sur les données présentées. Deux autres exigences seraient maintenues par rapport au cadre précédent : la nomination d’un référent sur l’investissement responsable et la prise en compte de la politique ISR au niveau du conseil d’administration et du comité exécutif. Le conseil d’administration des PRI doit statuer dans les semaines à venir sur ces règles minimales. L’organisation laisserait ses membres jusqu'à mi-2023 (dernier délai) pour se mettre en règle. A la suite de la mise en place des premières exigences minimales, les PRI avaient mené des discussions avec les membres qui ne respectaient pas les règles du jeu pour qu’ils prennent les mesures adéquates dans un délai de deux ans. Cinq membres avaient été finalement radiés en 2020. Une évolution «inclusive» vers l’investissement responsable Pour ce nouveau cadre, les signataires devraient en rendre compte pour la première fois en janvier-mars 2022. Ceux qui ne les respectent pas, auraient jusqu'à fin 2022 pour atteindre les exigences minimums au lieu de deux années auparavant. Mais les PRI seraient prêts à redonner une dernière chance à ceux qui ne se conformeraient pas à leurs exigences à l’issue de la deuxième année de reporting, soit en janvier-mars 2023. Les PRI vont aussi continuer la réforme du cadre de reporting et d’évaluation de leurs membres. En 2021, le Board va conduire la revue du cadre de reporting en consultant ses membres pour présenter des propositions avant le reporting de 2022. Le but est donc de faire évoluer progressivement le monde des investisseurs responsables. L’organisation veut garder la porte grande ouverte à tous les investisseurs prêts à s’engager dans les six principes des PRI. «La nouvelle stratégie va surtout conserver une approche inclusive, les PRI restent une grande maison de l’investissement responsable (a «big tent» organisation, ndlr) dans son fondement, ouverte à tous les potentiels signataires», affirment-ils. Face aux défis climatiques, sociaux et la crise sanitaire, les PRI se fixent deux priorités pour faire évoluer la gestion extra-financière ESG (environnement, social, gouvernance): d’une part la lutte contre le réchauffement climatique en se concentrant notamment sur les stratégies de neutralité carbone et de biodiversité; d’autre part la protection des droits humains et sociaux.
Notz Stucki Europe, la branche luxembourgeoise de la maison suisse éponyme, vient de lancer une version Ucits de son fonds Huntress Dividend Strategy, dont le californien Soteira Capital est le gestionnaire délégué. La version originale du fonds a été lancée en 2015, et gère désormais quelques 900 millions de dollars d’encours. Les premiers encours du fonds Ucits ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et de family offices, nous a précisé un responsable commercial. La stratégie consiste à capter le dividende de grandes capitalisations, en recourant notamment à l’usage d’options, tant à l’achat qu’en couverture, peut-on lire sur la brochure remise à la Securities and Exchange Commission. La société de gestion devrait prochainement entamer les procédures afin d’obtenir l’autorisation de la vente du fonds en France et dans plusieurs pays d’Europe, selon cette même source. Avec, dans le viseur, le référencement du fonds comme unité de compte par des compagnies d’assurances.
La boutique de gestion Moneta vient de lancer son premier fonds depuis 15 ans, MME 2026. Ce fonds aura une stratégie proche de celle de Moneta Micro Entreprises, lancé il y a 17 ans et fermé aux souscriptions depuis 12 ans. La grande différence est que le nouveau fonds sera fermé pendant cinq ans, jusqu’en 2026. «Cette contrainte aura pour avantage de nous permettre de prendre des paris plus tranchés encore que dans MME, et de permettre de profiter d’éventuels stress de marché en ayant la capacité de prendre des positions importantes notamment sur des valeurs peu liquides qui sont sous pression dans de tels cas de figure», explique Moneta dans une présentation. D’autres différences distinguent le nouveau fonds de son grand frère. Il sera plus concentré, avec une quarantaine de lignes ciblées, contre 80-100 lignes pour le fonds MME. L’équipe de gestion pourra aller individuellement jusqu’à 15 % par ligne contre 10 % dans MME. Enfin, ce sera un produit plus international, avec la possibilité d’allouer 30 % des actifs hors d’Europe, contre 10 % seulement pour MME Avec ses cinq ans de blocage, ce produit devrait se traduire par une volatilité supérieure à MME, mais avec une espérance de gain que Moneta espère supérieure sur longue période. Le fonds sera co-géré par Romain Burnand et Raphaël Lucet. Ce fonds s’adresse à un public averti et le ticket minimum est de 100.000 euros. Les souscriptions ont démarré mi-mars et vont clôturer le 28 mai. L’équipe et la société de gestion ciblent 200 millions d’euros pour le nouveau fonds.
Axa Investment Managers fait évoluer son fonds Axa WF Framlington Women Empowerment, sur la diversité entre les femmes et les hommes, pour investir sur le thème plus large du progrès social. Le fonds de 200 millions d’euros, lancé en 2017, est désormais renommé AXA WF Framlington Social Progress. Sa stratégie abordera désormais les objectifs de développement durable des Nations Unies dans leur dimension sociale. La stratégie s’articule plus précisément autour de trois thèmes clés liés aux besoins sociaux : l’accès au logement, à des infrastructures de base et à l’inclusion financière et technologique (ODD 8, 9, 11) ; la protection à travers des solutions de santé et la sécurité (ODD 2, 3, 11,16) ; le progrès en investissant dans des entreprises qui favorisent l’éducation, l’entreprenariat et le bien-être (ODD 4, 5, 8, 9). « L’émancipation économique des femmes continuera d’être un axe important du Fonds AXA WF Framlington Social Progress, et la diversité femmes-hommes sur le lieu de travail restera une des pierres angulaires du programme d’engagement actionnarial d’AXA IM, notamment grâce au renforcement de nos capacités d’engagement et de vote et d’autres initiatives comme le 30 % Club Investor Group en France et au Royaume-Uni », assure Anne Tolmunen, qui reste gérante du fonds. De plus, 5 % des frais de gestion du fonds continueront d’être reversés par AXA IM à des organismes caritatifs qui soutiennent, entre autres, l’éducation (Fondation Epic), la biodiversité & le climat et des initiatives liées à la santé (fondation Access to Medicine). Le repositionnement de ce fonds sur les femmes fait suite à la disparition du fonds de Legal & General Investment Management sur le même sujet, le Future World Gender, par manque d’intérêt des investisseurs. Le fonds a été simplement fusionné dans un autre. Une porte-parole d’Axa IM précise à cet égard que l’ouverture du fonds à d’autres considérations répond aux besoins des clients. «Au fil des années, nos clients ont manifesté un plus grand intérêt pour une stratégie d’impact social plus large que pour une stratégie de niche», indique-t-elle.
La Securities and Exchange Commission a déclaré vendredi qu’elle avait découvert que certaines sociétés de gestion vantant les mérites de l’investissement socialement responsable étaient susceptibles d’induire les investisseurs en erreur, rapporte le Wall Street Journal. Cela s’inscrit dans le cadre de l’examen approfondi par l’agence des fonds qui prétendent soutenir des politiques respectueuses de l’environnement mais ne le font pas. La SEC n’a pas dévoilé les noms des sociétés ni combien d’entre elles ont fait l’objet de l’enquête. Le régulateur a par exemple identifié des cas où les sociétés de gestion faisaient des déclarations potentiellement trompeuses sur leurs processus d’investissement ESG ainsi que sur leur adhésion aux référentiels ESG internationaux. Il a également constaté des situations où les gérants de portefeuille ne divulguaient pas systématiquement leurs stratégies ESG et où leurs votes sur les propositions d’actionnaires ne correspondaient pas à la position affichée par les sociétés de gestion sur les questions de responsabilité sociale.
Le Space Exploration and Innovation (ARKX), l’ETF très attendu d’Ark Invest, a déjà imprimé sa marque – notamment en poussant le prix de l’ETF 3D Printing (PRNT) également commercialisé par Ark, rapporte le Financial Times. ARKX, qui a attiré 583 millions de dollars depuis son lancement le 20 mars, s’avère être le plus gros actionnaire de PRNT, et de loin. La semaine dernière, ARKX détenait 5,8 % de PRNT, soit bien plus que les 20 actionnaires suivants combinés. PRNT, un ETF passif, est le deuxième actionnaire d’ARKX avec 6 %. "[Les ETF] se soutiennent mutuellement. C’est un peu culotté», a déclaré Kenneth Lamont, analyste principal des fonds pour les stratégies passives chez Morningstar.
Invesco lance le premier ETF en Europe sur le Nasdaq Next Generation, censé offrir un accès à la prochaine génération de sociétés innovantes. Ce fonds indiciels coté est exposé aux titres cotés sur le marché boursier Nasdaq de la 101e à la 200e place. Tout comme l’indice Nasdaq-100 réservé aux grandes capitalisations, le nouvel indice Nasdaq Next Generation 100, consacré aux mid-cap et lancé en août 2020, exclut les sociétés financières. Les composantes de l’indice Nasdaq Next Generation 100 sont plafonnées à 4 %, bien qu’actuellement la valeur la plus importante représente 3,3 % de l’indice. Les principaux secteurs actuellement représentés au sein de l’indice sont la technologie (33,0 %), les services aux consommateurs (22,7 %), les soins de santé (22,0 %), l’industrie (11,8 %) et les biens de consommation (7,2 %). L’ETF Invesco Nasdaq Next Generation UCITS qui vise à reproduire la performance de rendement net total de l’Indice NASDAQ Next Generation 100 en investissant physiquement dans chacun des composants en proportion de leur poids dans l’indice et en se rééquilibrant lorsque l’indice le fait. L’ETF a un taux de frais de gestion de 0,25 % par an et peut être négocié en dollars ou en livres britanniques, les dividendes étant automatiquement réinvestis. Afin de répliquer l’indice de référence, le fonds peut investir jusqu'à 20 % de sa valeur liquidative dans des actions émises par le même organisme. Invesco lance également une version synthétiquement répliquée de son ETF EQQQ Nasdaq 100 UCITS, doté de 5,5 milliards de dollars d’encours. Le nouvel ETF Invesco Nasdaq-100 Swap UCITS utilisera la même méthode que celle utilisée par la société dans ses autres ETF synthétiques, en détenant un panier de titres de haute qualité pour fournir la majeure partie du rendement et en cherchant à améliorer le suivi et la performance en utilisant des contrats de swap non financés.
Pour la troisième semaine consécutive, les fonds monétaires ont reçu les plus importants flux de collecte nette de la part des investisseurs mondiaux. Selon les données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, portant sur la semaine du 1er au 7 avril, les fonds monétaires ont attiré 22,7 milliards de dollars nets. Cela reste toutefois en-dessous des 45,6 et 48,5 milliards de dollars enregistrés mi-mars et fin mars. Sur les autres classes d’actifs, les fonds obligataires ont retrouvé leur niveau moyen de collecte hebdomadaire, avec 17 milliards de dollars d’achats nets. Les fonds d’obligations d’entreprises investment grade dominent toujours, avec +7,4 milliards de dollars de flux nets. Les autres segments des marchés de taux, qui ont pu connaître de la décollecte ces dernières semaines, ont retrouvé des couleurs, comme les fonds d’obligations à haut rendement (+3,8 milliards), et de dette émergente (+1,8 milliard). Les fonds actions ont, eux, reçu 15,6 milliards de dollars, principalement dans les fonds indiciels cotés (14,9 milliards). Avec 8,5 milliards de dollars de flux nets, les fonds en actions américaines ont drainé la majorité des souscriptions. Elle se sont principalement dirigées vers les fonds de grandes capitalisations (4,7 milliards), de style croissance (3,5 milliards) et de style value (1,9 milliard). Par secteur, les fonds investis dans les entreprises du secteur immobilier se classent exceptionnellement en première position, avec +1,4 milliard. A l’inverse, les fonds tech, favoris des investisseurs depuis plus d’un an, ont une nouvelle fois connu une petite décollecte, de 0,1 milliard de dollars pour cette semaine. Sur les autres régions, les fonds actions ont connu des flux proches de zéro : +0,05 milliard de dollars pour le Japon, -0,1 milliard pour les émergents, et -0,3 milliard pour l’Europe.
NN Investment Partners vient d’obtenir la certification de conformité aux lignes directrices pour les investissements de la Conférence épiscopale italienne (CEI) pour trois de ses stratégies d’investissement durable. Les fonds concernés sont NN (L) Global Sustainable Equity, NN (L) Green Bond et NN (L) Patrimonial Balanced European Sustainable. La validation des portefeuilles et la certification des investissements par Nummus.info, l’organisme certificateur de la CEI, font référence à l’encyclique Laudato sì du Pape François, où ressort le rôle que la finance peut jouer un rôle dans la transition vers un modèle économique durable basé sur des piliers tels que la protection de l’environnement, la protection des ressources naturelles et le développement de l'économie circulaire.
Amundi a lancé une nouvelle stratégie d’investissement sur le thème de la «transition juste» au sein de la Sicav Amundi Responsible Investing. Dénommé Just Transition for Climate, ce fonds d’obligations européennes «a pour objectif quantifiable d’accompagner la transition énergétique tout en veillant à la cohésion sociale», détaille un communiqué. Le fonds Just Transition for Climate est en fait né de la stratégie du fonds ARI - Green Bonds, lancé en 2015 à la suite de la COP21 et dont l’objectif était de lutter contre le réchauffement climatique. «Son évolution en une stratégie centrée sur la transition juste repose sur la conviction que la transition énergétique ne doit pas se faire aux dépens de la question sociale», explique Amundi. Une notation transition juste a été conçue par les équipes d’Amundi pour attribuer des scores qui mesurent la performance des émetteurs par rapport à leurs pairs sur des questions sociales spécifiques. «Chaque dimension est ensuite pondérée en fonction de son importance dans l’acceptabilité sociale de la transition vers une économie bas carbone», précise la société de gestion. L’univers d’investissement basé sur l’indice Bloomberg Barclays Euro Aggregate Corporate est composé de 3122 obligations émises par des entreprises. La gestion effectue une sélection sur des critères climatiques et sociaux pour ne conserver que les émetteurs qui affichent un objectif de réduction de leur empreinte carbone, ne présentent pas de risque physique extrême et dont la note ESG et la note de transition juste est supérieure ou égale à E. Les émetteurs hors critères sont donc exclus. Le portefeuille est donc conçu pour investir en faveur d’une transition juste avec un accent particulier sur le climat en maintenant une empreinte carbone de 20 % inférieure à celle de l’indice de référence avec une réduction chaque année. La stratégie du fonds Just Transition for Climate bénéficie d’une politique d’engagement dédiée pour accompagner les entreprises dans la déclaration d’objectifs de transition transparents, crédibles et ambitieux, incitant les entreprises à travailler avec les salariés et les parties prenantes pour garantir l’acceptabilité sociale de la transition. En termes d’impact, le reporting du fonds comportera des indicateurs clés, et inclura également l’empreinte carbone, le score ESG du portefeuille, son score de température et sa notation transition juste. Le fonds est géré par Alban de Faÿ, responsable de l’investissement ESG fixed income et Dany da Fonseca, gérant de portefeuilles crédit. De droit français, Just Transition for Climate est actuellement enregistré en Allemagne, en Suisse, en Finlande, en Espagne, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Autriche, en Belgique, au Luxembourg, au Royaume-Uni, et en Islande. Il fait partie de la gamme ESG Fixed Income d’Amundi, et se situe entre le fonds Amundi Social Bond récemment lancé et les autres solutions Green Bond (Impact Green Bond, GRECO).
Axa Investment Managers lance son premier fonds bas carbone investi sur les obligations américaines à haut rendement, Axa WF US High Yield Bonds Low Carbon. Ce fonds vise à à réduire d’au moins 20 % l’intensité carbone et la consommation d’eau par rapport à l’indice ICE BofA US High Yield. Il exclura un certain nombre des secteurs les plus intensifs en carbone, notamment les métaux, les producteurs miniers et sidérurgiques, et la plupart des sous-secteurs de l'énergie et des services aux collectivités. De plus, les notes ESG des entreprises seront pris en compte dans le processus d’investissement. Au sein de l’univers investissable restant, les scores d’intensité carbone et de consommation d’eau des émetteurs seront analysés pour éviter les entreprises considérées comme excessivement consommatrices dans ces domaines. Les allocations d’actifs du fonds seront ensuite déterminées par une évaluation fondamentale du crédit et une analyse de la valeur relative. Au sein du portefeuille, au moins 90 % des entreprises seront dotées d’un score ESG, au moins 90 % auront un score d’intensité carbone, et au moins 70 % des entreprises auront un score de consommation d’eau. Axa IM utilisera également ses droits de vote pour encourager les entreprises à améliorer leur impact environnemental. Le fonds intègre la gamme de fonds ACT et est catégorisé « article 9 » selon la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) et en catégorie « approches fondées sur un engagement significatif » pour la prise en compte des éléments extra-financiers dans la gestion, selon la nouvelle doctrine AMF. Axa WF US High Yield Bonds Low Carbon est enregistré et disponible pour les clients professionnels et particuliers en France, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Italie (pour les professionnels uniquement), au Liechtenstein, en Norvège, en Espagne, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, en Suède et au Luxembourg.
Axa IM Alts a levé près de 800 millions d’euros lors du premier closing de la cinquième génération de sa stratégie de développement, qui cherche à répondre à l'évolution des besoins de la société en matière d’immobilier dans la période post-Covid. Les capitaux ont été levés auprès de cinq institutions d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe. Axa IM Alts cherchera à profiter de la demande des investisseurs pour des actifs de grande taille, de haute qualité, générateurs de revenus, adaptés à l’avenir et dotés de solides références ESG. Les opportunités en France, au Royaume-Uni et en Allemagne seront privilégiées, mais il sera possible de déployer le capital dans les autres centres immobiliers clés d’Europe. La stratégie pourra être investie dans toutes les classes d’actifs, mais se concentrera principalement sur le développement d’actifs de bureaux et résidentiels dans des lieux qui ont montré une liquidité à long terme et qui devraient bénéficier d’investissements dans les infrastructures urbaines. Depuis 2000, Axa IM Alts a réalisé plus de 300 projets de développement d’une valeur totale d’environ 18 milliards d’euros à travers l’Europe, et a actuellement 8 milliards d’euros supplémentaires en cours de réalisation dans neuf pays.
Vanguard a annoncé ce 7 avril le lancement de son premier fonds indiciel coté (ETF) obligataire géré activement. Le Vanguard Ultra-Short Bond ETF est coté sur le Chicago Board Options Exchange, au prix de 0,1% des encours. Il s’agit d’une version plus liquide du Vanguard Ultra-Short-Term Bond Fund, lancé en 2015, qui compte désormais quelques 17,5 milliards de dollars d’encours sous gestion. Les gérants sont les mêmes pour les deux véhicules : Samuel C. Martinez, Arvind Narayanan, et Daniel Shaykevich.
Candriam lance Candriam Equities L Life Care, un fonds investi sur plusieurs sous-secteurs du domaine de la santé, dont les produits pharmaceutiques et la biotechnologie, la technologie médicale et les sciences de la vie. Ce produit est le dernier-né de la gamme santé de Candriam, qui couvre déjà plusieurs stratégies spécialisées dans ce domaine pour plus de 4,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Le nouveau fonds, géré activement, a comme univers d’investissement des sociétés cotées dans le monde entier actives dans le domaine de la santé élargi, avec des entreprises pharmaceutiques, biotechnologiques, des sciences de la vie, de l’équipement et des technologies médicales, et dont la capitalisation boursière dépasse 250 millions de dollars. Le fonds ne privilégie aucune zone géographique, aucun style, aucune taille, ni aucune maladie, précise Candriam. Les gérants, Rudi Van den Eynde, responsable des actions thématiques mondiales, et Servaas Michielssens, utilisent un processus d’investissement fondé sur plus de 20 ans d’expertise en biotechnologie. Cela leur permet de procéder à une évaluation clinique approfondie d’un médicament ou d’un pipeline technologique. Les gérants s’appuient sur une équipe d’analystes spécialisés cumulant près de 30 ans d’expérience en recherche médicale. L’objectif du fonds est de surperformer l’indice de référence et de se classer favorablement au sein du groupe des fonds de santé mondiaux. Le fonds, compartiment de la Sicav luxembourgeoise Candriam Equities L, sera enregistré pour être distribué au Luxembourg, en Autriche, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, en France, en Grande-Bretagne, en Italie et aux Pays-Bas.
Fidelity Investments, Square et plusieurs autres sociétés financières ont lancé le Crypto Council for Innovation, rapporte le Wall Street Journal. Cette entité fera pression sur les décideurs, entreprendra des projets de recherche et sera la voix du secteur naissant des cryptomonnaies pour défendre les avantages économiques des monnaies numériques et des technologies connexes. L’investisseur en crypto-monnaies Paradigm et Coinbase Global, qui gère une bourse de crypto-monnaies, sont également devenus les premiers membres du groupe.
Allfunds Group annonce ce mercredi matin son intention d’introduire 25 % de son capital sur Euronext Amsterdam. L’opération se fera par le biais d’un placement privé d’actions existantes détenues par LHC3 (une structure indirectement contrôlée par les fonds gérés par des filiales de Hellman & Friedman et Eiffel Investment, un véhicule d’investissement désigné de GIC Special Investments), BNP Paribas Securities Services et Credit Suisse. Allfunds se présente comme une plate-forme “wealthtech” B2B qui met en relation les sociétés de gestion et les distributeurs. Ses encours sous administration s’élèvent à 1.200 milliards d’euros. Ses revenus ressortent à 370 millions d’euros et son Ebitda à 263 millions d’euros. La société madrilène avait été créée par les banques italienne et espagnole Intesa Sanpaolo et Santander. En 2017, les deux établissements ont cédé leurs participations à Hellman & Friedman et au fonds souverain de Singapour GIC dans une opération qui avait valorisé Allfunds à 1,8 milliard d’euros. En 2019, BNP Paribas Securities Services et BNP Paribas Asset Management avaient annoncé une prise de participation conjointe de 22,5% dans Allfunds. Credit Suisse avait pris 18% du capital la même année à l’occasion de la cession à Allfunds de sa plateforme de sélection de fonds Investlab. Selon Reuters, Allfunds vise une valorisation de plus de 7 milliards d’euros, ce qui ferait d’elle l’une des plus grosses introductions en Bourse en Europe cette année. Credit Suisse et BNP Paribas font partie (sans trop de surprise) des coordinateurs de l’introduction en Bourse d’Allfunds avec Citi et Morgan Stanley.
Le magazine américain Forbes a dévoilé son classement annuel des plus grandes fortunes mondiales. En dépit de l'épidémie de Covid-19, le nombre de milliardaires a augmenté de 660 individus pour atteindre un record de 2.755 milliardaires sur la planète, cumulant 13.100 milliards de dollars de fortune (contre 8.000Md$ en 2019). Forbes indique que 86% de ces milliardaires sont plus riches que l’année dernière. Parmi eux, 493 individus n’avaient jamais figuré dans le classement de Forbes auparavant. Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, reste la personne laplus riche du monde pour la quatrième année consécutive avec une fortune estimée à 177 milliards de dollars. Il devance le patron de Tesla et Space X, Elon Musk, ainsi que l’homme d’affaires français Bernard Arnault et sa famille (groupe LVMH), dont les fortunes atteignent respectivement 151 et 150 milliards de dollars. Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, et celui de Facebook, Mark Zuckerberg, complètent le top cinq avec des patrimoines respectifs estimés à124 et 97 milliards de dollars. Côté finance et investissements, Warren Buffett, fondateur-présidentde Berkshire Hathaway, mène la danse, se classant sixième avec une fortune évaluée à96 milliards de dollars. Concernant les patrons de hedge funds,Jim Simons, fondateurdu hedge fund Renaissance Technologies, domine le classement se classant 68ème (24,6Md$), devant Ray Dalio de Bridgewater (88ème, 20,3Md$), et Steve Cohen de Point72 Asset Management et Ken Griffin de Citadel (119ème ex-aequo, 16Md$). 30 dirigeants de hedge funds sont recensés dans le classement, qui contientaussi un grand nombre de noms du private equity dont l’un des fondateurs de Blackstone, Stephen Schwarzmann (79ème, 21,9Md$). Dans le top 100, on retrouve égalementla directrice générale de Fidelity Investments,Abigail Johnson, héritière de la famille fondatrice, à la 85ème place (20,9Md$). Parmi les 58 nouveaux milliardaires de la finance et des investissements, beaucoup d’investisseurs en cryptomonnaies et de fondateurs de fintechs font leur apparition dans le classement de Forbes.Le média américainnote en outre la présence de Daniel Sundheim, fondateur et responsable des investissements du hedge fund D1 Capital Partners (1 249ème, 2,5Md$), de Conni Johnson, fondateur de la société de gestion suédoise EQT Partners (2 263ème, 1,3Md$) ainsi que celle de son collègue Thomas Koch (2 378ème, 1,2Md$). Larry Fink, directeur général de BlackRock, rejoint également la liste en 2 674ème position avec un milliard de dollars de fortune estimé, tout comme Hartley Rogers, président et directeur exécutif de Hamilton Lane.