La confiance des professionnels de l’immobilier aux Etats-Unis confirme une première reprise en janvier pour la première fois depuis treize mois, indique l’enquête mensuelle de la fédération NAHB. L’indice de confiance NAHB/Wells Fargo Housing Market Index (HMI) remonte ainsi prudemment de 35 à 42 points, avec la baisse des taux - à 6,12% au lieu de 7,08% en novembre pour les prêts hypothécaires à 30 ans -, mais s’il reste très inférieur à 50, à un niveau de crise.
Le discours du président des Etats-Unis sur l’état de l’Union, mardi soir, ne semble avoir convaincu que le camp démocrate, les élus républicains l’ayant globalement boudé voire hué par moment. Dans cette allocution annuelle devant le Congrès réuni, mais présidé depuis un mois par Kevin McCarthy, Joe Biden a insisté sur les succès de son administration, en particulier dans les domaines économique et budgétaire. Le président américain s’est engagé à travailler de concert avec les républicains, notamment avec leur nouveau président à la Chambre. Cela pourrait toutefois s’avérer difficile, alors que la Maison-Blanche souhaite relever le plafond de la dette américaine, qui s’élève à près de 31.400 milliards de dollars, afin d’éviter un défaut de paiement dans les tout prochains mois. Il a aussi promis de demander des comptes aux grandes compagnies pétrolières, auxquelles il reproche d’avoir engrangé des bénéfices records alors que le prix de l’essence n’a jamais été aussi élevé, aux grandes compagnies pharmaceutiques, qui ont augmenté le prix des médicaments, et aux géants de la haute technologie, accusés d’exploiter de façon éhontée les informations personnelles de leurs usagers.
Le discours du président des Etats-Unis sur l’état de l’Union, mercredi soir, ne semble avoir convaincu que le camp démocrate, les élus républicains l’ayant globalement boudé voire hué par moment. Dans cette allocution annuelle devant le Congrès réuni, mais présidé depuis un mois par Kevin McCarthy, Joe Biden a insisté sur les succès de son administration, en particulier dans les domaines économique - «nous sommes le seul pays qui est sorti de chaque crise plus fort» - et budgétaire - avec les lois bipartisanes sur l’investissement dans les infrastructures ou dans les microprocesseurs, et pour la protection des entreprises locales avec l’Inflation Reduction Act (IRA). Et sur les possibilités pour l’avenir, notamment au regard de la concurrence étrangère : «Pendant de trop nombreuses décennies, nous avons importé des produits et exporté des emplois. Aujourd’hui, grâce à tout ce que nous avons fait, nous exportons des produits américains et créons des emplois américains», a-t-il déclaré dans un passage que Donald Trump aurait aussi pu prononcer.
L’indice ISM des services aux Etats-Unis a rebondi de manière inattendue vendredi à 55,2 en janvier, après avoir touché un creux de deux ans et demi à 49,2 en décembre. Les marchés s’attendaient à ce que le secteur ressorte du territoire de contraction en remontant au-dessus des 50 points (50,4). La capacité et les performances logistiques ont continué de s’améliorer et la majorité des entreprises ont indiqué que l’activité évoluait dans une direction positive. Des augmentations plus rapides ont été observées pour l’activité commerciale/la production (60,4), les carnets de commandes (52,9) et les nouvelles commandes (60,4). Les conditions d’emploi et de livraisons des fournisseurs sont restées à peu près inchangées (à 50).
L’activité manufacturière a de nouveau faibli en janvier aux Etats-Unis. L’indice ISM manufacturier a baissé à 47,4, contre 48,4 en décembre (et 48 attendu par les économistes interrogés par Reuters), selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi. Il s’agit d’un plus bas depuis mai 2020 et du troisième mois consécutif de contraction. Le resserrement monétaire et la baisse de la croissance mondiale ont pesé sur le secteur, de même que la force du dollar. Un chiffre inférieur à 48,7 est considéré comme compatible avec une récession dans l’ensemble de l'économie. D’autant que le sous-indice des commandes nouvelles a également fléchi, à 42,5 contre 45,1. Celui de l’emploi a légèrement reculé à 50,6, contre 50,8 en décembre, et celui des prix acquittés est remonté à 44,5 après 39,4.
Le rythme des créations d’emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis a décéléré bien plus que prévu en janvier, selon le dernier rapport ADP National Employment publié mercredi. A 106.000, elles sont non seulement nettement inférieures aux 253.000 enregistrées en décembre (chiffre revu en hausse) mais aussi plus faibles que les 178.000 anticipées par les économistes interrogés par Reuters. Même si cette statistique n’est pas toujours en ligne avec les données d’emploi officielles, qui sont plus larges, la forte baisse enregistrée en janvier est inquiétante quelques jours avant la publication des données officielles. Le consensus des économistes anticipe également l’annonce d’une baisse des créations d’emplois en janvier à 185.000 contre 223.000 en décembre, ce vendredi.
Le rythme des créations d’emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis a décéléré bien plus que prévu en janvier, selon le dernier rapport ADP National Employment publié mercredi. A 106.000, elles sont non seulement nettement inférieures aux 253.000 enregistrées en décembre (chiffre revu en hausse) mais aussi plus faibles que les 178.000 anticipées par les économistes interrogés par Reuters. Même si cette statistique n’est pas toujours en ligne avec les données d’emploi officielles, qui sont plus larges, la forte baisse enregistrée en janvier est inquiétante quelques jours avant la publication des données officielles. Le consensus des économistes anticipe également l’annonce d’une baisse des créations d’emplois en janvier à 185.000 contre 223.000 en décembre, ce vendredi.
L’activité manufacturière a de nouveau faibli en janvier aux Etats-Unis. L’indice ISM manufacturier a baissé à 47,4, contre 48,4 en décembre (et 48 attendu par les économistes interrogés par Reuters), selon l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi.
Selon des informations de presse, le ministère du Commerce ne délivre plus d’autorisations permettant à des entreprises américaines de vendre certains biens au groupe chinois.
L’indice des coûts d’indemnisation des salariés (Employment Cost Index, ECI) a augmenté de 1% en rythme trimestriel à fin 2022 aux Etats-Unis, d’après la publication de l’US Bureau of Labor Statistics (BLS) mardi. Il s’agit d’un troisième ralentissement consécutif après les hausses de 1,2% fin septembre et 1,3% fin juin. Les marchés attendaient encore +1,1%. Les salaires et traitements, qui représentent environ 70% des coûts salariaux, ont augmenté de 1% (après +1,3% au T3), et les charges sociales ont augmenté de 0,8% (+1% au T3). En glissement annuel, les coûts salariaux ont augmenté de 5,1%, légèrement au-dessus des 5% à fin septembre, mais ajustées de l’inflation, ils ont diminué de 1,3%. Pour les seuls salariés du secteur privé, la variation des salaires et traitements est encore de 5,17% également, mais descend à 3,65% selon une variation trimestre/trimestre annualisée, de plus en plus regardée par la Fed pour estimer ses effets sur l’inflation.
Selon des informations de presse, le ministère du Commerce ne délivre plus d’autorisations permettant à des entreprises américaines de vendre certains biens au groupe chinois.
Le PIB du quatrième trimestre a été soutenu par les stocks. L’activité a déjà commencé à fléchir mais le marché continue de croire à l’atterrissage en douceur.
La meilleure tenue de la croissance fin 2022, combinée à de bons indicateurs économiques, va toutefois alimenter le débat sur un tour de vis monétaire supplémentaire de la Fed.
Trajectoire. Le 19 janvier, l’Etat fédéral américain a officiellement atteint le plafond de dette autorisé en décembre 2021 par le précédent Congrès, soit 31.381 milliards de dollars. Depuis 1960, le Congrès a relevé le plafond soixante-dix-huit fois. Quarante-neuf de ces augmentations ont été mises en œuvre sous des présidents républicains et vingt-neuf sous des présidents démocrates, selon le Council on Foreign Relations (CFR). Dans deux courriers successifs adressés au Congrès les 13 et 19 janvier, la secrétaire au Trésor Janet Yellen a précisé les « mesures extraordinaires » qui vont être utilisées dans l’attente de cette autorisation, essentiellement la suspension des émissions de dette destinées à financer divers régimes de retraite pour les fonctionnaires. Elle a indiqué qu’il était « peu probable » que les liquidités et mesures extraordinaires soient épuisées avant début juin, sans être en mesure de donner une échéance plus précise avant mi-avril, date à laquelle le Trésor pourra évaluer l’état des recettes fiscales.