Le chômage partiel restera une option pour les entreprises et pour les salariés jusqu’au 31 mai, avec le même taux d’indemnisation pour les salariés fixé à 84% du salaire net, indique un décret paru jeudi au Journal officiel. La semaine dernière, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé, à l’issue d’une rencontre avec les partenaires sociaux, que les entreprises verront leur reste à charge augmenter à partir de juin pour les secteurs non protégés, sans préciser quel serait le futur taux d’indemnisation. Cité par l’AFP, Jean-François Foucard (CFE-CGC) a estimé que le reste à charge pour les entreprises des secteurs non protégés, actuellement de 15%, devrait passer à 25% en juin, puis au taux normal de 40% en juillet avec une indemnisation du salarié passant alors de 84% à 72% du salaire net.
Le chômage partiel restera une option pour les entreprises et pour les salariés jusqu’au 31 mai, avec le même taux d’indemnisation pour les salariés fixé à 84% du salaire net, indique un décret paru jeudi au Journal officiel.
Seulement 9 % des salariés déclarent qu’ils aimeraient « retourner à plein temps dans leur environnement de travail traditionnel ». C’est le résultat d’une étude menée par le cabinet PwC auprès de 32.500 salariés dans 19 pays. Le constat est particulièrement vrai pour les employés de bureau, les propriétaires d’entreprise et les travailleurs indépendants, qui sont tous en mesure d’exercer leur activité à distance grâce à la technologie. D’ailleurs, 40 % des sondés affirment que leurs compétences digitales se sont améliorées au cours des différents confinements. Plus étonnant, ils seraient 44 % à accepter que leur employeur « utilise des outils technologiques pour contrôler leur performance au travail, notamment des capteurs et des dispositifs portables », contre 31 % qui s’y opposeraient.
Triple dose. Les mutuelles d’assurance se fixent comme objectif d’accueillir 3.000 alternants dans leurs rangs en 2021, a annoncé le 26 avril la Mutualité française. Ce serait le triple d’une année normale pour un secteur qui emploie 75.000 collaborateurs en France. « Dans la période compliquée que vivent de nombreux jeunes, il est de notre devoir d’être à leurs côtés et de les aider à prendre leur envol », explique Marie-Pierre Le Breton, présidente de l’Association nationale des employeurs de la mutualité, alors que la crise sanitaire a nettement dégradé le taux d’insertion professionnelle des jeunes. Les postes en alternance seront à pourvoir chez les mutuelles et unions mutualistes, que ce soit pour leurs activités d’assurance ou de gestion des soins. Les métiers concernés seront donc très variés, de la relation clients à l’actuariat en passant par l’accompagnement des patients.
C’est le nouveau réseau social à la mode. Une application bienvenue en ces temps de confinement contraint, pour trouver des salons où l’on cause à toute heure. Et pour réseauter.