La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi la relaxe générale, prononcée en janvier 2017, dans le dossier de la succession des marchands d’art Daniel et Alec Wildenstein, dont les héritiers, notamment Guy Wildenstein, étaient poursuivis pour fraude fiscale et blanchiment. La présidente de la cour d’appel a déclaré que le délit de fraude fiscale était prescrit et a donc confirmé le jugement en première instance, contre lequel le parquet national financier (PNF) avait fait appel.
Le cimentier suisse LafargeHolcim a pris acte jeudi de la mise en examen de sa filiale Lafarge SA pour financement du terrorisme en Syrie, et indiqué que l’entreprise ferait appel des infractions qui lui sont reprochées. «Les juges en charge de l’instruction relative à l’exploitation de la cimenterie syrienne de Jalabiya par Lafarge Cement Syria entre 2011 et 2014 ont décidé, ce jour, de mettre en examen la société Lafarge SA. Le groupe prend acte des infractions reprochées à la suite des actes individuels répréhensibles survenus dans le cadre des opérations antérieures à 2014 de Lafarge Cement Syria, une filiale de Lafarge SA», a souligné le groupe dans un communiqué.
L’Autorité de la concurrence lance une consultation publique en vue de préparer un nouvel avis relatif à la liberté d’installation des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation. La loi prévoit une révision des recommandations de créations d’offices d’avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation au moins tous les deux ans.
Alexis Kohler prouvera qu’il a respecté la loi et mettra ainsi fin au «soupçon totalement infondé» qui pèse sur lui, a déclaré hier la présidence de la République après l’ouverture d’une enquête sur le secrétaire général de l’Elysée. Le Parquet national financier (PNF) a annoncé que l’enquête porte sur les conditions dans lesquelles il a exercé des fonctions publiques, tout en ayant des liens avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). L’association de lutte anticorruption Anticor a porté plainte pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence, contre ce proche conseiller d’Emmanuel Macron après des révélations du journal Mediapart.
Alexis Kohler prouvera qu’il a respecté la loi et mettra ainsi fin au « soupçon totalement infondé » qui pèse sur lui, a déclaré ce matin la présidence de la République après l’ouverture d’une enquête sur le secrétaire général de l’Elysée. Le Parquet national financier (PNF) a annoncé que l’enquête porte sur les conditions dans lesquelles il a exercé des fonctions publiques, tout en ayant des liens avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC).
Le TGI de Nanterre vient de déclarer irrecevable l’action de groupe de l’UFC-Que Choisir contreFoncia. Le tribunal a estimé qu’un contrat de bail d’habitation ne pouvait être analysé comme une fourniture de services. «Le bail d’habitation régi par la loi du 6 juillet 1989 n’est pas inclus dans le Code de la consommation et obéit à des règles spécifiques exclusives du droit de la consommation», de sorte qu’il échappe à l’action de groupe, indique le jugement, dont L’Agefi a eu copie. «Foncia regrette les campagnes de communication faites autour de cette action en justice, qui a porté injustement atteinte à sa réputation, au travail et à l’expertise de ses 8.000 collaborateurs», a réagi l’administrateur de biens dans un communiqué.
Le TGI de Nanterre vient de déclarer irrecevable l’action de groupe de l’UFC-Que Choisir contreFoncia. Le tribunal a estimé qu’un contrat de bail d’habitation ne pouvait être analysé comme une fourniture de services. «Le bail d’habitation régi par la loi du 6 juillet 1989 n’est pas inclus dans le Code de la consommation et obéit à des règles spécifiques exclusives du droit de la consommation», de sorte qu’il échappe à l’action de groupe, indique le jugement, dont L’Agefi a eu copie.
Le projet de directive, dont L'Agefi a obtenu copie, sera annoncé demain. Le sujet fâche les entreprises, sans vraiment satisfaire les associations de consommateurs.
En application de la loi Macron du 6 août 2015, l’Autorité de la concurrence lance une consultation publique en vue de préparer un nouvel avis sur la liberté d’installation des notaires et de proposer une révision de la carte arrêtée en septembre 2016.
Sans révolutionner le droit français, le rapport Sénard-Notat sur « l’Entreprise, objet d’intérêt collectif », propose de modifier le code civil en ajoutant à l’article fondateur 1833, qui n’est pas modifié, un second alinéa : « La société doit être gérée, dans son intérêt propre, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ». Le rapport invite aussi les entreprises à inscrire leur « raison d’être » dans leurs statuts. Le conseil devra désormais définir l’orientation de la société en référence à la raison d’être de l’entreprise, selon la nouvelle définition de l’article L225-35 du code de commerce. Le poids des administrateurs salariés est également renforcé, de un à trois administrateurs en fonction de la taille du conseil.
Veolia a annoncé vendredi que sa filiale gabonaise, la Société d'énergie et d’eau du Gabon (SEEG), avait déposé une demande de conciliation au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) à l’encontre du Gabon, en réponse à «son expropriation en violation des règles élémentaires du droit international et des principes reconnus par la communauté des nations». «Cette demande fait suite à la réquisition de ses actifs et de son personnel et à la résiliation brutale de la concession de service public de production, de transport et de distribution d’eau potable et d'énergie électrique par la République du Gabon le 16 février 2018. La SEEG estime que la résiliation et la réquisition sont illégales et lui ont causé un très grave préjudice», a indiqué Veolia dans un communiqué.
L'expert judiciaire nommé le 16 mars 2016 par le Président du Tribunal de Commerce de Paris dans le cadre du différend entre Altamir et la société de gestion Moneta Asset Management vient de déposer son rapport.