La justice française a saisi une partie des indemnités de départ de l’ancien PDG de Lafarge, Bruno Lafont, mis en examen pour financement d’une entreprise terroriste dans l’affaire de la cimenterie syrienne du groupe, indique Reuters de source proche du dossier, confirmant des informations de France Inter. Selon cette source, Bruno Lafont avait accepté de quitter début 2017 le groupe LafargeHolcim, né de la fusion entre le cimentier français et le groupe suisse Holcim, en échange de ces indemnités et de l’assurance que son nom ne serait pas cité dans un communiqué de la direction sur une enquête interne relative à cette affaire. Ces indemnités s'élevaient à un peu moins de 8 millions d’euros, auxquels s’ajoutaient un «paquet retraite» approchant les 20 millions, dit-on de même source.