Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
François Villeroy de Galhau, membre français du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a appelé vendredi à resserrer les rangs après des semaines de dissensions publiques autour des dernières mesures d’assouplissement monétaire décidées en septembre par la BCE.
La reprise des achats d’obligations et la modulation du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) ont suscité l’opposition la plus marquée lors de la réunion de politique monétaire de septembre, même si les nouvelles mesures de soutien ont été approuvées au final, montre le compte-rendu publié jeudi. La BCE a annoncé le 12 septembre une baisse de 10 points de base (pb) de son taux de dépôt, la relance de son programme d’achats d’actifs et la mise en place d’un mécanisme de modulation du taux de dépôt, pour atténuer son impact sur les comptes des banques. Mais plus d’un tiers des membres du Conseil des gouverneurs, dont la France et l’Allemagne, se sont opposés à la reprise de l’assouplissement quantitatif (QE). Selon les minutes, certains membres du Conseil étaient disposés à soutenir une baisse de 20 pb du taux de dépôt à condition que le plan de soutien exclue la reprise des achats d’actifs.
La Banque centrale européenne (BCE) a indiqué vendredi qu’elle commencerait à publier des données sur ses opérations de change sur une base trimestrielle à partir d’avril 2020. Le Conseil des gouverneurs a pris cette décision afin «d’améliorer la communication et la transparence conformément à ses pratiques comptables», au-delà de ce qui est requis par le traité de fonctionnement de l’Union européenne. Jusqu'à présent, la BCE est intervenue sur le marché des devises en 2000 et 2011, la dernière fois en coordination avec le G7 afin d’affaiblir le yen japonais après le séisme de Fukushima. Son tableau trimestriel présentera toutes les données historiques depuis 1999, et sera suivi d’un rapport annuel, en parallèle de ses comptes.
Sans être dans le secret des Dieux, l’avant-dernière réunion de la BCE avec Mario Draghi aux manettes a sans doute été teintée d’un certain découragement. L’homme qui a si finement manœuvré au plus fort de la crise il y a dix ans, a dû constater que las, la politique monétaire de la Banque centrale ne parvenait plus à produire les mêmes effets qu’auparavant. Et ce alors que la croissance de la zone euro envoie des signaux de plus en plus inquiétants. Aussi, en poursuivant sa politique de baisse des taux, et en annonçant un « quantitative easing » pour le temps qui sera nécessaire, le stratège a probablement géré l’urgence, quitte à se faire quelques inimitiés au sein du conseil des gouverneurs de la banque centrale, comme l’ont rappelé tous les correspondants à Francfort.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi soir la démission de Sabine Lautenschläger, membre du directoire et seule femme membre du Conseil des gouverneurs (également vice-présidente du conseil de surveillance du mécanisme de surveillance unique, MSU), ce qui pourrait être perçu comme une réaction supplémentaire contre les dernières mesures de relance monétaire. La BCE n’a pas donné de motif à cette démission, qui prendra effet le 31 octobre, plus de deux ans avant la fin de son mandat en tant que membre du directoire. «Le président Mario Draghi l’a remerciée pour son rôle déterminant dans la mise en place et la direction de la surveillance bancaire à l'échelle européenne, pilier essentiel de l’union bancaire, ainsi que pour son engagement indéfectible envers l’Europe», indique le communiqué.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déploré mardi la décision de l’institution de reprendre son programme d’achats d’actifs obligataires, jugeant cette initiative injustifiée «à l’heure actuelle», devant la Paris School of Economics. Il a évoqué le niveau très bas des taux d’intérêt à long terme. Cette critique s’ajoute à celles de tenants d’une politique monétaire plus restrictive, comme ses homologues allemand, autrichien et néerlandais, et illustre la division du conseil des gouverneurs de la BCE. Il a souligné que les taux d’intérêt longs avaient continué de diminuer ces derniers mois, après l’arrêt de ses achats de titres sur les marchés fin décembre.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déploré mardi la décision de l’institution de reprendre son programme d’achats d’actifs obligataires, jugeant cette initiative injustifiée «à l’heure actuelle», a-t-il insisté dans un discours en anglais à la Paris School of Economics, en évoquant notamment le niveau très bas des taux d’intérêt à long terme. Cette critique s’ajoute à celles de tenants d’une politique monétaire plus restrictive, comme ses homologues allemand, autrichien et néerlandais, et illustre la division du conseil des gouverneurs de la BCE.
La croissance ne montre «aucun signe probant d’un rebond de la croissance dans un avenir proche et l'équilibre des risques pesant sur les perspectives de croissance reste orienté à la baisse», a déclaré lundi le président le Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, lors d’une audition devant la commission économique du Parlement européen (Econ). Un discours introductif qui confirme les premiers résultats des enquêtes mensuelles PMI IHS Markit sur l’activité manufacturière en forte dégradation en zone euro en septembre. Notamment en Allemagne qui représente 39% du secteur manufacturier de la région, a rappelé Mario Draghi : «Plus longtemps durera la faiblesse du secteur manufacturier, plus grand sera le risque de voir les autres pans de l'économie affectés par le ralentissement.»
Malgré l’amélioration des conditions décidées la semaine dernière par la Banque centrale européenne (BCE), la première des nouvelles opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO 3) n’a attiré que 3,4 milliards d’euros de demandes ce jeudi. Un montant qui ne représente qu’un peu plus du dixième des TLTRO arrivées à échéance en début de semaine (31,8 milliards d’euros), alors que le marché s’attendait à ce que cette opération à trois ans porte sur la majeure partie des remboursements.
Jeudi 12 septembre la BCE a abaissé son taux de dépôt à -0,5 % pour renforcer le caractère expansionniste de sa politique monétaire, Christine Lagarde qui prendra la tête de l’institution en novembre a confirmé qu’elle maintiendrait le cap initié par Mario Draghi