Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Habib Bank, la première banque pakistanaise par la capitalisation boursière, est sous le coup d’une amende de 630 millions de dollars (525 millions d’euros) exigée par le régulateur de l’Etat de New York. Elle est accusée de ne pas avoir respecté la réglementation en matière de lutte contre le blanchiment et d’opérations de clearing sur le dollar. La banque fait valoir qu’elle a l’intention de quitter les Etats-Unis, mais le régulateur voudrait l’entendre sur ces faits. L’action de la banque pakistanaise a terminé hier en baisse de 5% à Karachi.
Habib Bank, la première banque pakistanaise par la capitalisation boursière, est sous le coup d’une amende de 630 millions de dollars exigée par le régulateur de l’Etat de New York. Elle est accusée de ne pas avoir respecté la règlementation en matière de lutte contre le blanchiment et d’opérations de clearing sur le dollar. La banque fait valoir qu’elle a l’intention de quitter les Etats-Unis, mais le régulateur voudrait l’entendre sur ces faits. Le cours boursier de la banque pakistanaise chutait de 5% ce mardi matin.
Commonwealth Bank of Australia (CBA) pourrait faire l’objet de nouvelles mesures du gouvernement dans le sillage des accusations de blanchiment révélées le 3 août. Outre ce dossier, pour lequel la banque risque une amende record, CBA, qui a débarqué son directeur général, fait face à des problèmes liés à la vente de produits d’assurance à plusieurs milliers de clients. «Il y a d’autres réponses qui sont sur la table, et je travaille étroitement avec les régulateurs pour m’assurer que nous aboutirons à une réponse lourde à ce qui s’est passé chez CBA», a déclaré à la radio le ministre du Trésor australien, Scott Morrison.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé hier une relaxe générale en faveur de Landsbanki Luxembourg, filiale de la banque islandaise Landsbanki qui avait fait faillite lors de la crise financière, et de neuf de ses dirigeants. Ils étaient accusés d’avoir poussé une centaine d'épargnants français à hypothéquer leurs biens pour investir dans des valeurs très spéculatives. Parmi les victimes figure le chanteur Enrico Macias, qui avait fait éclater l’affaire en déposant plainte en 2009. En juillet 2007, il avait gagé sa villa de Saint-Tropez en échange de 9 millions d’euros en cash et 26 millions investis au travers de contrats d’assurance vie dans des sous-jacents ayant perdu l’essentiel de leur valeur. Pour le tribunal, la faillite de Landsbanki en 2008, en pleine implosion du système bancaire islandais, relève des «aléas de la vie économique». Il autorise la restitution des créances, et donc les liquidateurs de la banque à vendre les biens gagés.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé lundi 29 août une relaxe générale en faveur de Landsbanki Luxembourg, filiale de la banque islandaise Landsbanki qui avait fait faillite lors de la crise financière, et de neuf de ses dirigeants. Ils étaient accusés d’avoir poussé une centaine d'épargnants français à hypothéquer leurs biens pour investir dans des valeurs très spéculatives. «Il ne résulte pas du dossier que les emprunteurs ont été victimes de manoeuvres frauduleuses» en hypothéquant leurs biens auprès de Landsbanki Luxembourg, selon les juges.
En chute libre vendredi 25 (-8%), le cours boursier d’Otkritie, deuxième banque russe détenue par des actionnaires privés, s’est presque stabilisé ce lundi. Mais, après une chute de 21,7% depuis le 10 août, cela ressemble à un simple répit. La banque centrale se trouve en première ligne pour bâtir avec le régulateur un plan de sauvetage de l’établissement, dont le bilan a été réduit de 20% en trois mois en raison d’une fuite des dépôts, souligne Bloomberg. Ce serait la première fois qu’une banque classée par les 10 établissements dits systémiques présents en Russie ferait l’objet d’un sauvetage public. Dans le secteur de la banque de détail, elle se situe au huitième rang par la masse des dépôts.
Commonwealth Bank of Australia (CBA) pourrait faire l’objet de nouvelles mesures du gouvernement dans le sillage des accusations de blanchiment révélées le 3 août. Outre ce dossier, pour lequel la banque risque une amende record, CBA qui a débarqué son directeur général fait face à des problèmes liés à la vente de produits d’assurance à plusieurs milliers de clients. « Il y a d’autres réponses qui sont sur la table, et je travaille étroitement avec les régulateurs pour m’assurer que nous aboutirons à une réponse lourde à ce qui s’est passé chez CBA », a déclaré à la radio le ministre du Trésor australien, Scott Morrison.
L’arrivée directe de 10.000 financiers au cours des quatre prochaines années créerait des dizaines de milliers d'emplois indirects et générerait des retombées fiscales importantes.
Ben Weinberg a rejoint ce mois-ci JPMorgan Chase en tant que vice-président des activités de négoce sur le marché électronique des changes, a annoncé vendredi une porte-parole de la banque américaine. Le dirigeant nouvellement recruté, basé à New York, a travaillé auparavant pour Goldman Sachs et au Credit Suisse.
La Réserve fédérale a annoncé hier avoir levé l’injonction pesant contre la holding américaine de Santander, qui lui interdisait de verser des dividendes alors que la banque a échoué à un stress test en 2014. «Nous avons fortement renforcé notre filiale américaine ces dernières années et bien que nous soyons conscients qu’il reste beaucoup à faire, la décision de la Réserve fédérale aujourd’hui est un signe clair des progrès significatifs réalisés», s’est félicitée Ana Botin, présidente de Santander.
L’établissement néerlandais aurait manifesté son intérêt et lancé des due diligences sur le groupe sauvé par l’Etat puis racheté en 2008 par Lone Star.
American Express va céder l’ensemble de ses cartes prépayées à InComm, ont annoncé les deux sociétés hier. Les termes de l’opération n’ont pas été communiqués. InComm, qui est soutenu par la société de private equity Warburg Pincus, deviendra également le gestionnaire attitré de l’ensemble des produits prépayés proposés par American Express, à l’instar des cartes cadeaux. L’opération doit être conclue au premier trimestre 2018.
Les filiales polonaises de Santander et de Millennium BCP restent dans la course pour l’achat des actifs polonais de Deutsche Bank mais ce n’est plus le cas de Commerzbank, rapportait hier Reuters citant plusieurs sources proches du dossier. Deutsche Bank a lancé cette année la procédure de vente d’une partie de ses opérations en Pologne, la première banque allemande se délestant de ses actifs non stratégiques pour dégager du capital. Le secteur bancaire polonais est l’objet de multiples fusions et acquisitions dans un contexte de concurrence âpre et de taux d’intérêt bas. Une transaction sur Deutsche Bank Polska, 12e banque de Pologne, pourrait représenter dans les 450 millions de dollars (381 millions d’euros).
La banque néerlandaise NIBC, détenue par un consortium d’investisseurs mené par la société américaine de private equity JC Flowers, étudie ses options stratégiques, a annoncé son directeur général Paulus de Wilt hier lors d’une conférence de presse. Les options étudiées incluent une possible introduction en Bourse, une cession, voire des acquisitions. NIBC a vu ses bénéfices presque doubler à 87 millions d’euros au premier semestre, tandis que son revenu opérationnel grimpait de 37% à 226 millions, soutenus notamment par une hausse de 19% de ses revenus d’intérêts. Ces bons résultats offrent une opportunité d’apporter de la liquidité aux actionnaires de la banque, reprise en 2005, a indiqué Paulus de Wilt.
Deutsche Bank aurait décidé de diviser par deux le prix qu’elle compte facturer pour sa recherche financière une fois la directive MIF 2 entrée en application au 3 janvier 2018, rapportait hier Bloomberg de sources proches des discussions. La banque allemande demande désormais 30.000 euros par an pour un accès limité à dix personnes, contrainte à réduire ses prix pour ne pas se retrouver plus chère que ses pairs. Pour ce tarif, les clients de Deutsche Bank disposeront d’un accès internet à la recherche écrite et aux analystes de la banque.
TD Securities, la branche de courtage de la banque canadienne Toronto-Dominion, a choisi Dublin comme base arrière européenne en préparation de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. TD Securities va y établir une succursale pour son courtage obligataire avec une dizaine d’employés d’ici à fin janvier, contre environ 300 actuellement basés à Londres. Barclays et Bank of America ont également préféré Dublin comme point d’entrée dans l’Union, faisant de la capitale irlandaise la deuxième destination préférée de l’industrie financière après Francfort. «Il s’agit d’une grande victoire pour l’Irlande alors que nous cherchons à approfondir et à élargir la palette de sociétés financières qui investissent en Irlande», a réagi le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, alors en voyage officiel au Canada.
La banque américaine JPMorgan Chase & Co a annoncé hier s’engager à verser jusqu’à 2 millions de dollars à des associations de lutte contre le racisme et pour les droits civiques, à la suite du rassemblement de l’extrême-droite à Charlottesville où une contre-manifestante a perdu la vie. JPMorgan donnera 500.000 dollars chacun au Southern Poverty Law Center et à l’Anti-Defamation League pour soutenir leurs efforts pour répertorier et dénoncer les groupes haineux aux Etats-Unis. La banque s’engage également à doubler les contributions de ses employés à diverses associations jusqu’à 1 million de dollars supplémentaires.