Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Dans une lettre adressée le 3 octobre au ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire, la fédération syndicale FO Banques et Sociétés Financières réclame des contreparties en échange de la suppression de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires dans le secteur financier, décidée fin septembre. «Il nous semble choquant que cette surtaxe soit supprimée sans qu’aucun engagement ou contrepartie ne soient demandés», écrit le syndicat. «Il serait souhaitable que ces allègements soient assortis d’obligations en termes d’emplois ainsi qu’une obligation en termes d’augmentation générale des salaires dans les établissements en bénéficiant ».
Dans une lettre adressée le 3 octobre au ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire, la fédération syndicale FO Banques et Sociétés Financières réclame des contreparties en échange de la suppression de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires dans le secteur financier, décidée fin septembre. «Il nous semble choquant que cette surtaxe soit supprimée sans qu’aucun engagement ou contrepartie ne soient demandés», écrit le syndicat. «Il serait souhaitable que ces allègements soient assortis d’obligations en termes d’emplois ainsi qu’une obligation en termes d’augmentation générale des salaires dans les établissements en bénéficiant ».
La banque portugaise Novo Banco a annoncé mercredi le résultat de son opération de restructuration de dette, conditionnelle à son rachat par Lone Star. Le fonds de private equity a conclu fin mars l’acquisition de 75% du capital de la banque née en 2014 des actifs jugés sains de Banco Espirito Santo en échange d’une injection de 1 milliard d’euros. Au total, un encours de 4,74 milliards d’euros a été apporté, soit une part de 57% inférieure à l’objectif annoncé de 75%.
La Banque centrale européenne (BCE) va demander aux banques européennes d’augmenter leurs provisions sur leurs nouvelles créances douteuses à compter de l’année prochaine afin d’enrayer un problème qui entrave le crédit et ne permet pas aux taux d’intérêt ultra-bas de produire leur plein effet dans le soutien à l'économie. A partir du 1er janvier, les banques auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables et sept ans pour les créances garanties et nouvellement qualifiées aussi. «De plus les banques devront expliquer aux régulateurs toute déviation par rapport aux instructions», a indiqué la BCE. «Sur la base des explications fournies par les banques, la BCE examinera la nécessité de mesures de supervision additionnelles.»
A partir du 1er janvier, les banques européennes auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables.
Les autorités russes ont annoncé que la banque centrale avait l’intention de fusionner deux des cinq premières banques privées du pays, qui ont fait l’objet d’un «bail out», en août et septembre, Otkritie et B&N. Ces deux banques ont été reprises par le nouveau fonds de consolidation créé par la banque de Russie, qui détient au moins les trois quarts de leur capital. Ces banques sont tombées en défaut en raison d’une sous-capitalisation, notamment après avoir été incitées par le régulateur à reprendre de petits établissements en difficulté. Ces deux banques font partie des 11 établissements jugés «systémiques» par Moscou.
508 des 517 sièges disponibles au sein des divers groupes de contact de la Banque centrale européenne sont occupés par des représentants du secteur financier qu'elle est censée superviser, selon le Corporate Europe Observatory
Les autorités russes ont annoncé que la banque centrale avait l’intention de fusionner deux des cinq premières banques privées du pays, qui ont fait l’objet d’un «bail out», en août et septembre, Otkritie et B&N. Ces deux banques ont été de fait reprises par le nouveau fonds de consolidation créé par la banque de Russie. Celui-ci détient au moins les trois quarts de leur capital. Ces banques sont tombées en défaut car étant sous-capitalisées, notamment après avoir été fortement incitées par le régulateur, ces trois dernières années, à reprendre de petits établissements en difficulté. Ces deux banques font partie des 11 établissements jugés «systémiques» par les autorités russes.
Après un premier faux départ, Orange Bank sera lancée le 2 novembre. Un porte-parole d’Orange a confirmé la date à la suite d’un tweet du PDG du groupe Stéphane Richard. L’opérateur de télécoms avait initialement prévu de lancer sa banque au début de l'été mais il avait dû prolonger la phase de tests. Ces derniers, menés auprès de 1.000 salariés du groupe, «n’ont pas été à la hauteur des exigences de qualité et de fiabilité attendues par le groupe», avait alors expliqué à L’Agefi un porte-parole d’Orange.
La banque portugaise communique ce mardi les résultats de son offre d’échange de dette, qui conditionne son rachat par le fonds de private equity Lone Star.
Pour les «preneurs de risques», les bonus seront exclus du calcul des indemnités. Par ailleurs, Bruno Le Maire se dit prêt à examiner la question des charges sociales.
La banque va racheter les caisses d’épargne de Cesena, Rimini et San Miniato après des augmentations de capital financées par le fonds interbancaire italien.
La notation à long terme de la banque vient d’être dégradée d’un cran par Fitch. Elle figure désormais en dernière position des grands établissements mondiaux.
Crédit Agricole Cariparma a conclu un accord avec la section « schéma volontaire » du Fonds interbancaire de garantie des dépôts italien, les Caisses d’épargne de Cesena, de Rimini et de San Miniato en vue de l’acquisition d’une participation supérieure à 95% dans le capital de ces trois banques, selon un communiqué publié vendredi.
L’agence Fitch Ratings a abaissé jeudi soir la notation financière à long terme de Deutsche Bank d’un cran, de A- à BBB+. Toutes les notations financières des dépôts et instruments de dette de la banque allemande ont également été dégradées d’un cran précise Fitch, dont la décision a été prise dans le cadre de la revue périodique de douze grandes banques internationales.
La Société Générale a annoncé hier la nomination du général d’armée de l’air Antoine Creux au poste nouvellement créé de directeur de la sécurité du groupe bancaire, à compter du 1er octobre. Antoine Creux, qui était inspecteur général des armées depuis 2015, sera rattaché au secrétariat général et membre du comité de direction de la Société Générale. «Face aux enjeux croissants en matière de sécurité tant des biens, des personnes que des systèmes d’information, Antoine Creux aura pour mission de veiller à ce que Société Générale continue d’apporter les réponses stratégiques et opérationnelles les plus adaptées pour protéger les actifs de la banque», précise la banque dans un communiqué.
La Bred a communiqué ses chiffres non audités du premier semestre 2017, qui font apparaître une hausse de 7,3% du produit net bancaire (PNB), à 598,6 millions d’euros. Dans un contexte de taux d’intérêt difficile, le PNB de la banque commerciale en France augmente malgré tout de 2,4%. «Ce résultat est rendu possible à la fois par un effet volume, qui compense quasiment la dégradation du taux de la marge nette d’intérêt, ainsi que par une hausse importante des commissions perçues, due à la bonne dynamique commerciale de la Bred en France», explique la première des banques populaires. Le résultat net part du groupe est stable à 143,4 millions d’euros mais progresse de 12,1% hors éléments exceptionnels.
Dans le cadre d’une révision méthodologique, l’agence a relevé plusieurs notations de ces titres éligibles aux exigences du TLAC, dont celle de BNP Paribas.
Les banques publiques Caixa Geral de Depositos et Novo Banco, ainsi que Millennium BCP, vont mettre sur pied une plate-forme de gestion de prêts, a annoncé le vice-ministre des Finances, Ricardo Mourinho Felix, dans un entretien à Reuters. Le projet, qui a le soutien du gouvernement et de la banque centrale, vise également à s’assurer que les emprunteurs en difficulté retrouvent l'équilibre. Les trois banques représentent l’essentiel de la montagne de créances douteuses du Portugal, estimée entre 25 et 30 milliards d’euros au total, soit environ 15% de leur portefeuille total de prêts, essentiellement aux entreprises. La nouvelle structure de défaisance (bad bank) devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année, a dit le vice-ministre des Finances, ajoutant que le gouvernement ne fournira aucune garantie pour ces créances.