Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La fintech lancée par Fairman Consulting utilise une technologie Blockchain pour répondre aux contraintes réglementaires avec des données plus fiables et moins chères.
Les données KYC (know your customer) sur les entreprises, indispensables pour que les banques s’assurent de ne pas financer n’importe qui ou quoi, semblent coûter plus cher chaque année. Selon l’étude annuelle de Thomson Reuters auprès de 800 institutions financières, les dépenses en KYC et « customer due diligence » (CDD) ont atteint 60 millions de dollars en moyenne par an et par établissement en 2016, et peuvent aller jusqu’à 500 millions pour les plus concernés. Le coût d’acquisition/vérification des données augmente à chaque nouveau client, le temps passé à « faire sa connaissance » aussi : entre deux et quatre mois désormais. Et 69 % des entreprises ne communiquent pas activement les changements les concernant. De quoi animer la compétition entre les grands fournisseurs mondiaux comme Thomson Reuters-Clarient, Swift, kyc.com-Markit, Dun & Bradstreet, etc.
Citigroup et JPMorgan présentent aujourd’hui leurs comptes du troisième trimestre, qui devraient pâtir de la morosité du trading et du ralentissement du crédit.
La Banque centrale européenne doit impliquer les eurodéputés dans le processus de décision sur les nouvelles directives concernant les créances douteuses (CDL) dans le secteur bancaire de la zone euro, réclame le président du Parlement européen Antonio Tajani dans une lettre adressée à Mario Draghi et publiée hier dans la presse italienne. La BCE propose d’imposer aux banques l’augmentation de leurs provisions sur leurs nouvelles CDL. L’Italie, dont les banques détiennent près de 30% de ces créances de la zone euro, y est fermement opposé. Le président du Parlement européen, lui-même italien, se dit «profondément inquiet» de la manière dont ces initiatives sont prises.
La Banque centrale européenne doit impliquer les eurodéputés dans le processus de décision sur les nouvelles directives concernant les créances douteuses dans le secteur bancaire de la zone euro, réclame le président du Parlement européen dans une lettre adressée à Mario Draghi et publiée mardi dans la presse italienne. La BCE a présenté la semaine dernière des propositions consistant à imposer dès 2018 aux banques de la zone euro d’augmenter leurs provisions sur leurs nouvelles créances douteuses.
La banque allemande va adopter ce statut pour prendre en charge les obligations de reporting post-trade de ses clients dès leur entrée en application en 2018.
L’Isda a considéré à l’unanimité que l’opération de rachat de dette de la banque portugaise, nécessaire à sa cession à Lone Star, est un «événement de crédit».
L’action Morgan Stanley est montée jusqu'à 50,14 dollars vendredi à la Bourse de New York, pour clore la séance à 49,8 dollars (+0,26%). C’est la première fois depuis la crise financière de 2008 que le cours de la banque américaine dépasse le seuil des 50 dollars. Ainsi, Morgan Stanley rejoint le club des banques qui, comme JPMorgan, Wells Fargo et Goldman Sachs ont regagné la totalité de la valeur qu’elles avaient perdue en Bourse lors de la crise financière. Ce n’est pas le cas de Bank of America ni de Citigroup. Le titre Morgan Stanley a gagné 19% depuis le 1er janvier, une progression équivalente à celles d’autres grands groupes bancaires de Wall Street, stimulés par le relèvement progressif des taux directeurs de la Réserve fédérale et par les espoirs d’une déréglementation du secteur sous la présidence de Donald Trump.
Monte dei Paschi (MPS) a annoncé avoir lancé une offre publique pour le compte de l’Etat, visant à échanger des actions distribuées à d’anciens petits porteurs d’obligations dans le cadre du plan de sauvetage public de la banque. La banque toscane n’a pas précisé le calendrier de cette offre, qui pourrait commencer avant la fin du mois d’octobre et devrait durer trois semaines. L’opération portera sur un montant maximum de 1,5 milliard d’euros, les obligations senior ayant comme échéance mai 2018. A la suite de cette opération, la participation du Trésor italien dans MPS passera de 52,2% à 67,8%.
L’action Morgan Stanley est montée jusqu'à 50,14 dollars vendredi matin à la Bourse de New York. C’est la première fois depuis la crise financière de 2008 que le cours de la banque américaine dépasse le seuil des 50 dollars. Ainsi, Morgan Stanley rejoint le club des banques qui, comme JPMorgan, Wells Fargo et Goldman Sachs ont regagné la totalité de la valeur qu’elles avaient perdue en Bourse lors de la crise financière. Bank of America et Citi n’ont pas encore retrouvé leur valeur d’avant-crise.
Monte dei Paschi (MPS) a annoncé avoir lancé une offre publique pour le compte de l’Etat, visant à échanger des actions distribuées à d’anciens petits porteurs d’obligations dans le cadre du plan de sauvetage public de la banque. La banque toscane n’a pas précisé le calendrier de cette offre, qui pourrait commencer avant la fin du mois d’octobre et devrait durer trois semaines. L’opération portera sur un montant maximum de 1,5 milliard d’euros, les obligations senior ayant comme échéance mai 2018. A la suite de cette opération, la participation du Trésor italien dans MPS passera de 52,2% à 67,8%.
Le Crédit Agricole s’apprête à lancer une offre de banque mobile à bas prix visant à contrer l’offensive d’Orange sur ce terrain, rapportait hier le site internet du quotidien Les Echos. La banque verte proposera à partir de la fin du mois de novembre une offre bancaire simplifiée comportant un compte courant accessible via un téléphone mobile et une carte de paiement. La banque entend, comme l’opérateur téléphonique, répondre à la demande d’une nouvelle génération de consommateurs qui souhaite accéder aussi simplement que possible aux services bancaires les plus basiques, à des prix plancher. L’offre du Crédit Agricole serait non seulement accessible directement sur mobile mais aussi via les 39 caisses régionales et leurs 7.000 agences. Un client rencontrant des problèmes, ou souhaitant poursuivre vers des offres de crédit ou d'épargne, pourrait ainsi être accueilli par un conseiller.
La banque catalane Banco de Sabadell, cinquième d’Espagne, réunira jeudi après-midi son conseil d’administration pour examiner un éventuel déménagement de son siège social hors de Catalogne, a annoncé un porte-parole à l’AFP. «Il y a un conseil aujourd’hui» et le sujet d’un changement de siège «fait partie de ceux qui seront abordés aujourd’hui, qui seront décidés aujourd’hui», a expliqué un porte-parole de la banque, la deuxième de Catalogne après CaixaBank. La réunion aura lieu vers 17h, a-t-il précisé.
Abyssal. Les mauvais comportements des 50 plus grandes banques mondiales leur ont fait perdre 850 milliards de dollars depuis la crise (plus de 1.000 milliards, si l’on tient compte des coûts indirects), selon Quinlan & Associates, un consultant de Hong Kong spécialisé dans les services financiers. La plus grosse part concerne les amendes infligées par les régulateurs américain et européen depuis 2009 pour le non-respect des règles de conformité (vente d’actifs toxiques, non-respect des règles antiblanchiment et manipulations de marché). De 342 milliards de dollars, à ce jour (dont l’amende unitaire la plus importante incombe à BNP Paribas pour 8,9 milliards), ce montant pourrait gonfler jusqu’à 400 milliards, selon les auteurs de l’étude compte tenu des affaires et enquêtes en cours. Ces dernières touchent désormais des banques régionales, notamment asiatiques. L’autre gros morceau des pertes est dû aux dépréciations consécutives à l’éclatement de la bulle des crédits subprime, dont 40 milliards pour Citi aux Etats-Unis et 37 milliards pour UBS en Europe. Les grandes banques internationales consacrent désormais chaque année entre 900 et 1.300 millions de dollars au respect des règles de lutte contre la criminalité financière, selon la société Barclay Simpson.
La banque portugaise Novo Banco a annoncé hier le résultat de son opération de restructuration de dette, conditionnelle à son rachat par Lone Star. Au total, un encours de 4,74 milliards d’euros a été apporté, soit une part de 57% inférieure à l’objectif annoncé de 75%. «La condition de participation minimale n’a donc pas été remplie», constate la banque dans un communiqué réglementaire. Néanmoins, étant donné que Lone Star et le Fonds de résolution (les deux futurs actionnaires de Novo Banco, ndlr) ont considéré que le niveau final d’obligations apportées (…) va satisfaire les conditions prévues dans la vente à Lone Star (…), la banque a décidé de lever la condition de participation minimale».
Dans une lettre adressée le 3 octobre au ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire, la fédération syndicale FO Banques et Sociétés Financières réclame des contreparties en échange de la suppression de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires dans le secteur financier, décidée fin septembre. «Il nous semble choquant que cette surtaxe soit supprimée sans qu’aucun engagement ou contrepartie ne soient demandés», écrit le syndicat. «Il serait souhaitable que ces allègements soient assortis d’obligations en termes d’emplois ainsi qu’une obligation en termes d’augmentation générale des salaires dans les établissements en bénéficiant ».