Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La dixième banque italienne a lancé lundi son augmentation de capital de 700 millions d’euros, destinée à accélérer la cession de ses créances douteuses.
Deutsche Bank va supprimer entre 250 et 500 postes de banquiers d’investissement, notamment à Londres et aux Etats-Unis, indiquent lundi Reuters et Bloomberg de sources proches des discussions. L’agence Bloomberg avait rapporté un peu plus tôt que la banque allemande réduisait la voilure de ses activités de banque d’investissement. La division Corporate and Investment Bank comptait 17.251 salariés à la fin 2017.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi avoir bloqué tous les paiements d’une des plus grandes banques de Lettonie, portant un nouveau coup au secteur financier du pays après l’arrestation du gouverneur de la banque centrale par l’agence de lutte contre la corruption au cours du week-end.
L’action de la banque italienne Credito Valtellinese (Creval) cédait encore plus de 7% ce lundi à la mi-séance, après avoir déjà abandonné près de 25% depuis l’annonce mercredi dernier des modalités de son augmentation de capital de 700 millions d’euros. Lancée aujourd’hui, cette dernière arrivera à son terme le 8 mars prochain, à un prix représentant une décote d’environ 16% par rapport au cours théorique au droit de souscription.
La croissance de RCI Bank ne faiblit pas. La banque captive de l’alliance Renault-Nissan, qui a enregistré l’an dernier une hausse de 14,9% de ses nouveaux financements à 20,6 milliards d’euros, a annoncé lundi une hausse de 10,6% de son produit net bancaire, à 1,63 milliard. Outre les financements, ce dernier a également été porté par la progression de 20,5% des activités de services. Le résultat avant impôts affiche quant à lui un bond de 18,1% par rapport à 2016, à 1,08 milliard d’euros.
Rabobank a annoncé hier une hausse de 32% de son bénéfice net l’an dernier, à 2,67 millions d’euros, grâce à l’amélioration de l'économie aux Pays-Bas et à des réductions de coûts. Ce résultat a permis à la banque néerlandaise d’améliorer son ratio de fonds propres durs (CET1) de 2 points de pourcentage à 15,5%. L’an dernier, Rabobank a réduit ses provisions sur crédits de 500 millions d’euros, après ses premières estimations trop pessimistes. La banque a aussi supprimé 1.757 postes, soit 4% de ses effectifs, et réduit ses dépenses opérationnelles de 6%.
Rabobank a annoncé ce matin une hausse de 32% de son bénéfice net l’an dernier, à 2,67 millions d’euros, grâce à l’amélioration de l'économie aux Pays-Bas et à des économies de coûts. Ce résultat a permis à la banque néerlandaise d’améliorer son ratio de fonds propres durs (CET1) de 2 points de pourcentage en un an, à 15,5%, mais ses actifs pondérés pourraient grimper de 30 à 35% après la réforme de Bâle 3, lorsqu’elle sera pleinement mise en oeuvre en 2027.
Les investisseurs ont renoué avec les dettes bancaires AT1, mais doivent désormais faire attention au risque croissant de non-exercice des remboursements anticipés.
« Il faut nous battre pour qu’Arkéa ne tombe pas sous la coupe du Crédit Mutuel, dont le président actuel est la caricature de l’intelligentsia française. » Patrick Le Lay, l’auteur de cette saillie, n’a décidément rien perdu de sa combativité. L’ancien patron de TFI s’y connaît en caricatures, puisqu’il eut droit à sa marionnette des Guignols du temps où il brocardait déjà la culture des élites pour mieux vendre le temps de cerveau disponible du peuple. Le créateur de TV Breizh, nationaliste breton assumé, fait partie des quelques 200 personnalités – avec Fleur Pellerin, Marie Ekeland ou Pierre Koscuzko-Morizet – à avoir signé l’« avis de tempête » en soutien des velléités d’indépendance d’Arkéa. La lutte continue.
Le gouvernement suisse souhaite que les grandes banques systémiques ne soient pas soumises à des taxes supplémentaires sur les instruments qu’elles émettent pour se conformer à la réglementation des établissements too big to fail (trop gros pour faire faillite). «Plus de taxes conduirait à moins de capital et cela serait donc contradictoire avec les buts de la législation», déclare Berne. La Suisse souhaite par exemple exclure de la base imposable les intérêts générés par les émissions de titres propres aux banques too big to fail. UBS et Credit Suisse doivent émettre des instruments de ce type à partir du 1er janvier 2020, pour répondre aux exigences de la Finma, la gendarme helvétique des marchés.
Le service low-cost lancé en toute fin d’année dernière par les caisses régionales a représenté 10% des ouvertures de comptes brutes comptabilisées sur 2017.
Le gouvernement suisse souhaite que les grandes banques systémiques ne soient pas soumises à des taxes additionnelles sur les instruments qu’elles émettent pour se conformer à la réglementation des établissements too big to fail (trop gros pour faire faillite). « Plus de taxes conduirait à moins de capital et cela serait donc contradictoire avec les buts de la législation too big to fail », déclare Berne dans un communiqué.
L’action Credit Suisse a gagné jusqu’à 4,2% ce matin à la Bourse de Zurich, après la publication de résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre 2017. La banque helvétique a certes annoncé une perte nette de 2,1 milliards de francs (1,8 milliard d’euros) au quatrième trimestre, en raison d’une dépréciation de 2,3 milliards de francs suisses (1,99 milliard d’euros) liée à la réforme fiscale américaine. Mais le consensus des analystes tablait sur une perte supérieure, à 1,1 milliard de francs. Le bénéfice imposable de la deuxième banque suisse est quant à lui à peu près conforme au consensus, à 1,79 milliard de francs contre 1,8 milliard.
Le véhicule coté de la banque verte a bénéficié de l’apport de Pioneer au sein d’Amundi, qui a permis de compenser l’effet des taux bas de la banque de détail. Pas assez pour éviter le recul de l'action.
Le président de Credit Suisse Urs Rohner a affiché sa volonté de «ne pas attendre jusqu'à mars 2019 et espérer que tout ira bien» pour mettre à exécution son plan post-Brexit. «Si ce n’est pas le cas nous débuterons notre plan de secours, ou nous l’activerons», a-t-il déclaré lors d’un débat à Bruxelles. Selon le patron du groupe helvétique, il y a une «transparence absolument zéro» sur l’issue finale des discussions sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, ce qui implique que les banques devront activer leurs plans de secours dans les deux à trois mois qui viennent.
Le groupe mutualiste prévoit pour 2018 une baisse de revenus de 2 à 3% pour les Banques Populaires et Caisses d’Epargne, et des effets toujours visibles en 2019.
Natixis a publié après Bourse un résultat net part du groupe de 518 millions d’euros au dernier trimestre 2017, en hausse de 5% sur un an et très supérieur aux 357 millions d’euros attendus par les les analystes interrogés par FactSet. Le bénéfice net retraité progresse même de 24%, à 428 millions d’euros (+24%), une fois apuré des éléments exceptionnels (dont 48 millions d’euros lié à la plus-value de cession des 15% de Caceis) et après impact de la norme Ifric 21 (42 millions).
Des pirates informatiques ont dérobé plus d’un milliard de roubles (environ 14 millions d’euros) à des banques russes en se servant d’un logiciel baptisé Colbat Strike servant à tester les failles de sécurité informatique, a indiqué aujourd’hui le gouverneur adjoint de la banque centrale de Russie.