Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
BNP Paribas a annoncé ce matin le rachat des activités «coeur de métier» de Raiffeisen Bank Polska pour 775 millions d’euros auprès du groupe autrichien Raiffeisen. La transaction aura un impact négatif de 10 points de base sur le ratio de fonds propres durs CET1 de BNP Paribas mais améliorera le bénéfice par action de la banque de 1% d’ici à 2020. Le prix de cession représente environ 0,95 fois la valeur comptable tangible des actifs. Ceux-ci représentent 45% des activités polonaises de Raifeisen, qui conservera notamment un portefeuille de prêts immobiliers en devises, précise la présentation aux investisseurs de BGZ BNP Paribas, la filiale polonaise de la banque française.
BNP Paribas se renforce en Pologne. La banque française a annoncé ce matin le rachat des activités «coeur de métier» de Raiffeisen Bank Polska. Le montant de l’opération s'élève à 775 millions d’euros. Elle aura un impact négatif de 10 points de base sur le ratio CET1 de BNP Paribas mais améliorera le bénéfice par action de la banque de 1% d’ici à 2020.
L’action Deutsche Bank engrangeait plus de 4% à la mi-séance ce lundi au lendemain de l’officialisation de la nomination de Christian Sewing au poste de président du directoire avec effet immédiat. Arrivé en 1989 et co-directeur de la division de banque privée et banque commerciale, ce dernier succède à John Cryan, nommé en juin 2015 co-président en compagnie de Jürgen Fitschen puis seul numéro un en mai 2016, mais qui s’est avéré incapable de renouer avec la rentabilité après trois années consécutives de pertes.
Le conglomérat chinois HNA renforce son influence sur Deutsche Bank en prenant le contrôle de la société de gestion qui porte sa participation. L’autorité des marchés financiers autrichienne a approuvé l’acquisition du getionnaire C-Quadrat par HNA et sa filiale Cubic London, a annoncé C-Quadrat. Cubic détiendra plus de 98% de C-Quadrat et HNA 75% de Cubic. HNA, via C-Quadrat, est le premier actionnaire de Deutsche Bank. L'établissement fait partie des actifs stratégiques de HNA, qui a engagé une vaste restructuration pour tenter de se désendetter.
L’autorité des marchés financiers autrichienne a approuvé l’acquisition de la société de gestion C-Quadrat par le conglomérat chinois HNA et sa filiale Cubic London. Cubic va détenir plus de 98% de C-Quadrat et HNA va contrôler 75% de Cubic, selon le communiqué publié ce matin par le gestionnaire autrichien.
Moody’s a abaissé mercredi soir la notation long terme de Barclays d’un cran, à Baa3, à un cran de la catégorie spéculative (junk). L’agence de notation évoque des défis en matière de rentabilité et l’impact pour les créanciers de la séparation des activités de banque de détail et des activités de trading spéculatives (ring-fencing). Alors que la mesure entre en vigueur au Royaume-Uni l’an prochain, Barclays a déjà modifié sa structure juridique, le 1er avril. Cette séparation rendra plus volatils les revenus de la division de marchés de capitaux.
Jamie Dimon, le PDG de J.P.Morgan, a partagé une vision optimiste des perspectives de croissance de la banque américaine dans sa lettre annuelle aux actionnaires, publiée hier. Le dirigeant se concentre sur d’éventuelles améliorations des différentes activités de J.P.Morgan et évoque la conquête de nouveaux pays. Il a répété que la banque devrait être en mesure de maintenir son rendement des capitaux propres (ROTE) à 17% environ, soit un niveau relativement élevé par rapport à celui des années qui ont suivi la crise financière. Jamie Dimon parle également des risques auxquels la banque est exposée, des lacunes en matière de cybersécurité à l’évolution de la politique monétaire et la prolifération des fonds indiciels cotés (ETF). «Nous devons envisager la possibilité qu’à un moment donné, la Réserve fédérale et d’autres banques centrales puissent devoir prendre des mesures plus drastiques qu’elles ne l’anticipent actuellement, en réaction aux marchés et non pour guider les marchés», met-il ainsi en garde.
Edenrend a annoncé hier avoir acquis, via son fonds Edenred Capital Partners, une participation dans Candex, dans le cadre d’une levée de fonds de 3,5 millions de dollars de cette société d’origine israélienne. Le montant apporté par Edenred s’élève à 0,5 million d’euros. Candex est spécialisée dans le suivi et le paiement des fournisseurs. Edenred Capital Partners investit ainsi de façon à orienter davantage Edenred vers la mobilité professionnelle, les paiements interentreprises ou la fintech.
Garth Ritchie, responsable des marchés internationaux et codirecteur de la banque de financement et d’investissement (BFI) de Deutsche Bank, a engagé des discussions avec sa hiérarchie sur son éventuel départ du groupe cette année, rapportaient hier Bloomberg et le Wall Street Journal. Garth Ritchie, âgé de 49 ans, a été recruté par Deutsche Bank en 1996. Il est membre du directoire depuis 2016 et responsable des marchés internationaux au sein du groupe depuis la fin 2015. Son mandat de membre du directoire de Deutsche Bank se termine à la fin 2018. La BFI est de loin la plus importante activité de Deutsche Bank en termes de produit net bancaire et ses difficultés pénalisent le groupe.
BNP Paribas devrait parvenir à un accord avec Raiffeisen Bank International (RBI) sur le rachat de ses activités polonaises dans les prochains jours dès que les discussions sur le montant définitif de la transaction auront abouti, indiquait hier Reuters en citant des sources proches du dossier. BNP Paribas devrait fusionner cette division avec sa filiale polonaise, sixième banque du pays, afin de réaliser des économies d’échelle.
Les conseils d’administration des caisses locales d’Yzuere, dans l’Allier, de Cébazat, dans le Puy-de-Dôme, et de Rodez et de Millau, dans l’Aveyron, ont annoncé hier avoir voté à une très large majorité en faveur du projet d’indépendance d’Arkéa. La Fédération du Crédit Mutuel du Massif central s’était, quant à elle, prononcée en janvier en faveur de son maintien au sein du Crédit Mutuel.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a salué hier les progrès des banques européennes pour réduire leur exposition aux créances douteuses, lors de sa mise jour trimestrielle de son tableau de bord des risques financiers. L’EBA souligne la progression continue des fonds propres bancaires, le ratio CET1 moyen étant passé de 14,6% à 14,8% au quatrième trimestre 2017, alors que le ratio de prêts non performants est descendu à 4%, son plus-bas depuis fin 2014. La baisse du stock de créances douteuses atteint plus d’un tiers en trois ans, note le régulateur, de 1.120 milliards à 813 milliards d’euros. Mais les créances douteuses «restent le principal frein à la profitabilité» des banques, note l’EBA.
Dans son rapport d'activités pour l'année 2017, l'AFG se donne deux grande missions : renforcer les dispositifs d'épargne des Français favorisant ainsi le financement de l'économie locale, et accélérer le développement de la finance durable. L'association note par ailleurs une collecte record des fonds actions.
La Banque de France a adopté une charte d'investissement responsable qui régira la gestion de quelque 20 milliards d'euros d'actifs, rapporte Investment & Pensions Europe. Cette démarche s'inscrit dans la volonté de la Banque de France affichée fin 2016 de formaliser son approche responsable.
Moody’s a abaissé mercredi soir la notation long terme de Barclays d’un cran à Baa3, à un cran de la catégorie spéculative (junk). L’agence de notation évoque des défis en matière de rentabilité et l’impact pour les créanciers de la séparation des activités de banque de détail et des activités de trading spéculatives (ring-fencing). Alors que la mesure entre en vigueur au Royaume-Uni l’an prochain, Barclays déjà modifié sa structure juridique le 1er avril. Cette séparation rendra plus volatils les revenus de la division de marchés de capitaux. Le rating stand-alone (BCA) a été abaissé également à baa3, mais la perspective de la notation de Moody’s est stable.
Pour prendre le tramway dijonnais, il suffit de poser sa carte bancaire sans contact sur un valideur, comme à Londres ! Un service qui nécessite la collaboration de multiples acteurs.
FAILLES. Dans son étude annuelle Cost of Cyber Crime Study, Accenture évalue le coût de la cybercriminalité pour chaque acteur des services financiers à 18,28 millions de dollars en 2017. C’est le secteur qui dépense le plus dans ce domaine, la moyenne étant de 11,7 millions de dollars. 60 % de ces frais sont liés à la détection et au confinement des failles de sécurité. Bilan : activité perturbée et perte d’informations représentent 87 % des coûts de traitement, contre 13 % de pertes de revenus. Ces dépenses s’ajoutent à des investissements en technologie de sécurité (détection, renseignement, orchestration, automatisation, machine learning…) qui réduisent néanmoins les frais de ces incidents. Une nécessité face au triplement des violations de sécurité depuis 5 ans.