Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le Crédit Mutuel Arkéa appelle à la «sérénité» et au «concours constructif de toutes les parties, dont la CNCM (Confédération nationale du Crédit Mutuel, ndlr) le moment venu», dans le processus d’indépendance qu’il a engagé. Dans une lettre datée d’hier adressée à Nicolas Théry et à Pascal Durand, respectivement président et directeur général de la CNCM, et que L’Agefi s’est procurée, les dirigeants Arkéa assurent aussi qu’ils veilleront «à ce que la sortie d’Arkéa de l’ensemble Crédit Mutuel se déroule dans un climat apaisé». Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal, président et directeur général du groupe breton, demandent même à leurs homologues de la CNCM qu’ils apportent «également toute [leur] contribution à la mise en oeuvre de la séparation».
JPMorgan envisage de transférer 200 personnes de Londres à Paris dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, selon l’AFP qui citait hier une source proche du dossier. La banque américain a fait part de ses intentions lors d’une rencontre mercredi à New York entre certains de ses dirigeants et des responsables de Paris Europlace, l’association en charge de la promotion de la place financière de Paris. La question du transfert aurait notamment été abordée lors d’une rencontre entre le numéro deux de la banque Daniel Pinto et le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
CNP Assurances et EasyBourse lancent un nouveau produit « 100% en ligne », commercialisé depuis fin février 2018, Modulable et dématérialisé, il offre deux modes de gestion, libre ou avec mandat d’arbitrage
JPMorgan envisage de transférer 200 personnes de Londres à Paris dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, selon l’AFP qui cite une source proche du dossier. La banque américain a fait part de ses intentions lors d’une rencontre mercredi à New York entre certains de ses dirigeants et des responsables de Paris Europlace, l’association en charge de la promotion de la place financière de Paris. Il n’est pas certain que JPMorgan fasse une annonce officielle, a encore dit la source. La question du transfert aurait notamment été abordée lors d’une rencontre entre le numéro deux de la banque Daniel Pinto et le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Tous les indicateurs d’Edenred sont au vert. Le spécialiste des services prépayés et des solutions aux entreprises a enregistré une croissance organique de 12,1% de son revenu d’exploitation total au premier trimestre 2018 à 332 millions d’euros. Pâtissant des effets changes, la croissance n’est plus que de 1,3% en données publiées. Le chiffre d’affaires opérationnel, en croissance organique de 13,8% à 319 millions, est tiré par les deux principaux métiers du groupe, les avantages aux salariés (+10,9%) et les solutions de mobilité professionnelle (+14,7%).
Hervé Phaure, associé chez DeloitteDans quel contexte s’inscrit IFRS 9 ? Les dispositifs mis en place dans le cadre d’IFRS 9 vont continuer à s’ajuster tout au long de l’année. Bien avancé, ce chantier comptable s’inscrit toutefois dans un contexte marqué par de nombreuses évolutions réglementaires. En pratique, pour appliquer la norme, les banques qui en disposaient se sont dans la majorité des cas basées sur leurs modèles internes prudentiels [Irba]. Or ceux-ci font actuellement l’objet d’une revue d’ensemble par la Banque centrale européenne [BCE]. Ce projet [Trim], couplé à d’autres chantiers prudentiels, va conduire les banques à ajuster leurs dispositifs de manière assez structurante. Quels sont ces chantiers ? L’Autorité bancaire européenne [l’EBA] demande aux banques de revoir leur définition du défaut en intégrant de nouveaux critères (seuils d’exposition consolidés par client, décompte précis des impayés…). Les banques ont jusqu’à 2021 pour intégrer ces évolutions, qui vont nécessiter des ajustements de leurs dispositifs opérationnels, et donc des requalifications de leurs modèles internes. L’EBA a par ailleurs demandé au secteur d’améliorer la gestion de ses portefeuilles de prêts non performants [NPL] d’ici à 2020, ce qui devrait également affecter les modèles internes. Enfin, de nouvelles contraintes techniques (structure des modèles IRB, marges de conservatisme…) doivent également être prises en compte. Qu’en est-il des stress tests de l’EBA ? Ces tests, dont les résultats sont attendus en novembre, prendront en compte pour la première fois les provisionnements calculés sous IFRS 9. Or, les banques manquent de recul par rapport à ces chiffres, qui seront dévoilés lors des comptes trimestriels 2018 et devraient être appelés à subir des ajustements. Là encore, un certain flou demeure.
Deutsche Bank a annoncé hier soir le départ de sa directrice des opérations Kim Hammonds, la banque allemande poursuivant ainsi le remaniement de son équipe de direction. Il y a dix jours, Christian Sewing, jusque-là co-président du directoire délégué de la première banque allemande, a pris les rênes de la première banque allemande en remplacement de John Cryan. Ce dernier a quitté la banque en même temps que Markus Schenck, l’autre co-président du directoire délégué qui était notamment chargé de la supervision de la banque d’investissement. Deutsche Bank a précisé que Kim Hammonds, qui devait notamment harmoniser les systèmes informatiques du groupe, quittait la banque «d’un commun accord». Selon une source proche du dossier, elle avait dit à des collègues en début d’année que la Deutsche Bank était «l’entreprise la plus dysfonctionnelle» pour laquelle elle avait jamais travaillé. Elle était l’une des deux femmes siégeant au directoire où elle est entrée en août 2016. Par ailleurs, John Andrews, responsable des relations investisseurs, quitte aussi la banque. Il sera remplacé par James Rivett, actuel responsable des relations avec les obligataires de la banque.
Le chef de L’Etat souhaiterait que les ministres des Finances puissent fixer chaque année les ratios prudentiels, notamment concernant les prêts aux PME.
Le conseil de surveillance de Deutsche Bank envisage un nouveau remaniement à la direction du groupe bancaire qui pourrait se traduire par le départ de la directrice des opérations, Kim Hammonds, ont indiqué à Dow Jones des sources proches du dossier. Mercredi matin, le conseil de surveillance prévoyait de tenir une conférence téléphonique dans la journée avec le nouveau président du directoire, Christian Sewing, ont ajouté ces sources. Christian Sewing a succédé ce mois-ci à John Cryan à la présidence du directoire de Deutsche Bank.
Portés par le regain de volatilité sur les marchés, les revenus de courtage ont rebondi de 31% au premier trimestre 2018. Toutes les activités sont en croissance.
Bank of America a dévoilé hier une hausse significative de ses bénéfices au titre du premier trimestre 2018, prolongeant la publication de résultats meilleurs qu’attendu de la part des grands établissements bancaires américains. Son bénéfice net a atteint 6,92 milliards de dollars contre 5,34 milliards de dollars pour la période correspondante de 2017. Le bénéfice par action est ressorti à 62 cents, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 59 cents par action. Les revenus de l'établissement dirigé par Brian Moynihan ont progressé de 4% à 23,13 milliards de dollars contre un produit net bancaire (PNB) de 23,06 milliards attendu par le consensus. Dans la banque de détail, son principal pôle, le PNB a augmenté de 9% à 9,03 milliards de dollars grâce à une forte croissance à la fois des dépôts et des prêts. La banque américaine a dégagé un retour sur fonds propres (return on average common shareholders equity) de 10,85% contre 8,09% au premier trimestre 2017.
La Banque centrale européenne (BCE) a demandé à Deutsche Bank d’estimer le coût d’un retrait de l’activité de banque d’investissement, a déclaré hier une source à Reuters. La première banque allemande a dit qu’elle calculait de manière habituelle pour le compte des autorités de tutelle les conséquences d’un dénouement ordonné de positions de trading. Le Süddeutsche Zeitung, qui le premier a donné l’information, ajoute que d’autres établissements se verront demander la même chose ultérieurement.