Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
S&P a annoncé lundi avoir relevé d’un cran la note de crédit de Natixis de « A » à « A+ », assortissant cette notation d’une perspective stable. Cette décision est consécutive au relèvement de la note de la maison mère de Natixis, Groupe BPCE, dont la notation a également été relevée à « A+ », avec une perspective stable. L’agence de notation a par ailleurs relevé vendredi soir d’un cran les notes de crédit à long terme du groupe Crédit Agricole et de plusieurs de ses filiales, dont Crédit Agricole SA (Casa), assortissant ces relèvements d’une perspective stable.
UBS ouvrira le bal demain. La persistance des taux bas, les scandales de blanchiment et les incertitudes politiques en Italie vont peser sur les annonces du secteur.
Suite à une décision de justice qui a fait plonger jeudi le secteur bancaire en bourse, la Cour suprême espagnole pourrait revoir sa copie. La haute juridiction va convoquer une séance plénière pour voir si elle maintient le jugement qui obligerait désormais les banques, et non le souscripteur d’un prêt hypothécaire, à payer les droits de mutation. Une convocation liée au fait que ce jugement suppose un virage à 180 degrés dans la jurisprudence de l’institution, et aurait «un énorme impact économique et social», estimait vendredi Luis María Díez-Picazo Giménez, juge et président de la troisième chambre de la Cour suprême.
Dix ans après le début de leurs déboires fiscaux aux Etats-Unis, où leurs affaires avec des clients soucieux de discrétion leur ont coûté des milliards de dollars, les banques helvétiques s’efforcent de retisser des liens avec une clientèle américaine fortunée. Vontobel, spécialisée dans la banque privée, a ainsi annoncé vendredi le rachat du portefeuille de clients privés qui résident aux Etats-Unis de son concurrent Lombard Odier, soit 1,2 milliard de francs suisses (1,05 milliard d’euros) d’actifs sous gestion. UBS, première banque suisse a maintenu une présence importante aux Etats-Unis malgré une série de litiges locaux au sujet d’actifs non déclarés de clients aux Etats-Unis. UBS cherche désormais à attirer également les Américains expatriés. Elle mise pour cela sur la fusion organisée cette année de ses activités nord-américaines et internationales de gestion de fortune.
Au lendemain d’une décision de justice qui a fait plonger le secteur bancaire en bourse, la Cour suprême espagnole pourrait revoir sa copie. La haute juridiction va convoquer une séance plénière pour voir si elle maintient le jugement qui obligerait désormais les banques, et non le souscripteur d’un prêt hypothécaire, à payer les droits de mutation. Une convocation liée au fait que ce jugement suppose un virage à 180 degrés dans la jurisprudence de la Cour suprême, et aurait «un énorme impact économique et social», selon un message de Luis María Díez-Picazo Giménez, juge et président de la troisième chambre de la Cour suprême.
A six mois de la date de sortie officielle du Royaume-Uni de l’Union européenne, quel sera l’impact du Brexit sur le marché européen de l’immobilier d’entreprise, s’interroge Knight Frank France dans sa seconde étude sur le sujet.
La banque en rouge et noir a annoncé hier le lancement d’une plate-forme de services d’infrastructure basée sur le cloud hybride, intégrant plusieurs fournisseurs, en étroite collaboration avec la BCE. La Société Générale a pour objectif d’héberger 80% de ses environnements dans le cloud (public ou privé) à horizon 2020. Cette proportion est aujourd’hui de 60%, contre 30% il y a deux ans. Sa stratégie dans le cloud a démarré en 2014.
Le Comité central d’entreprise d’Arkéa a rendu hier un avis défavorable au projet d’indépendance du reste du groupe Crédit Mutuel. Alors qu’un CPC-HSCT s’était déjà prononcé négativement le 10 octobre concernant les conditions de travail, l’instance a cette fois-ci estimé qu’une sécession serait de nature à mettre en danger le groupe sur un plan économique et financier. La consultation des instances représentatives du personnel, purement formelle, est une étape nécessaire avant la mise en œuvre du projet, qui passera par la modification en assemblée générale du statut de chacune des caisses locales des fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central souhaitant s’affranchir. En parallèle, Arkéa discute actuellement avec les superviseurs (ACPR, BCE) pour affiner les contours juridiques et financiers du processus de scission.
Le compartiment bancaire espagnol a accusé le coup à la suite d’une décision de la Cour Suprême qui pourrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros.
La banque rouge et noir a annoncé jeudi le lancement d’une plate-forme de services d’infrastructure basée sur le cloud hybride, intégrant plusieurs fournisseurs, en étroite collaboration avec la BCE. La Société Générale a pour objectif d’héberger 80% de ses environnements dans le cloud (public ou privé) à horizon 2020. Cette proportion est aujourd’hui de 60%, contre 30% il y a deux ans. Sa stratégie dans le cloud a démarré en 2014.
Le Comité central d’entreprise d’Arkéa a rendu ce jeudi un avis défavorable au projet d’indépendance du reste du groupe Crédit Mutuel. Alors qu’un CPC-HSCT s’était déjà prononcé négativement le 10 octobre concernant les conditions de travail, l’instance a cette fois-ci estimé qu’une sécession serait de nature à mettre en danger le groupe sur un plan économique et financier.
… c’est le chiffre qui ressort à deux reprises au sein de l’étude menée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sur le modèle d’affaires des banques en ligne et des néobanques : 138 euros tout d’abord, comme le produit net bancaire moyen – faible – par client ; 138 % ensuite, comme la moyenne du coefficient d’exploitation du panel. Cela sur fond de « pratiques tarifaires très compétitives voire offensives », relève l’ACPR, et de dépenses marketing élevées, notamment en primes de bienvenue ou de parrainage.
Danske Bank a renoncé à son projet de nommer Jacob Aarup-Andersen au poste de directeur général, après que le régulateur bancaire danois a demandé un candidat avec plus d’expérience, a annoncé hier la première banque danoise. Aarup-Andersen, 40 ans, est depuis mai le responsable des activités de gestion de fortune du groupe. Danske Bank cherche un nouveau patron après le scandale qui affecte sa filiale estonienne, accusée d’avoir blanchi de l’argent sale. Un rapport interne a identifié 200 milliards d’euros de flux, en bonne partie frauduleux.
Le groupe brestois annonce ce matin le lancement d’une nouvelle plate-forme pour faire se rencontrer entreprises, collectivités locales et institutionnels.
Altice Portugal réfléchit activement au lancement en 2019 d’une activité de services financiers, a indiqué Alexandre Fonseca, le directeur général de la filiale portugaise de l’opérateur de télécoms. Il a précisé être en discussions avec deux banques sans les nommer. «Un opérateur de télécoms doit proposer une large gamme de services et de produits à ses clients», a expliqué Alexandre Fonseca. Orange dispose déjà de sa propre banque. L’opérateur O2 a également lancé une activité bancaire en Allemagne avec Fidor, la filiale de Natixis.
Interrogé par L’Agefi, Matthieu Duncan, directeur général d’Ostrum AM, revient sur l'évolution des prix et les risques pour la gestion. Pour lui, la pression sur les prix va parfois trop loin sur certains segments. «La pression tarifaire que nous continuons à sentir quotidiennement dans la gestion institutionnelle soulève de plus en plus la question de la capacité des gestionnaires à délivrer ensuite le meilleur résultat d’investissement. On est proche d’un niveau au-dessous duquel cela pourrait devenir contreproductif», explique-t-il. Il estime ainsi que cette pression des prix «est très marquée en France et en Italie pour le marché de la gestion institutionnelle. Paradoxalement, cette guerre sur les prix n’est pas aussi centrale sur d’autres marchés tels que les Etats-Unis ou le Royaume-Uni». S’il concède que «les baisses des taux et des rendements ont justifié une baisse «normale» des prix», «la pression continue alors que les taux ne baissent plus». Mais selon lui, les marchés actions sont devenus quasiment unidirectionnels et sans volatilité expliquant la forte croissance de la gestion passive depuis 2009. Un environnement de marché plus perturbé redonnera assurément de la valeur à la gestion active.
Danske Bank a renoncé à son projet de nommer Jacob Aarup-Andersen au poste de directeur général, après que le régulateur bancaire danois a demandé un candidat avec plus d’expérience, a annoncé aujourd’hui la première banque danoise. Aarup-Andersen, 40 ans, est depuis mai le responsable des activités de gestion de fortune du groupe.
Le rendement des fonds propres (RoE) des banques françaises s’est établi à 6,4% l’an dernier, «un niveau légèrement supérieur à la moyenne des groupes bancaires de la zone euro (5,7%) ou de l’Union européenne (5,8%)», annonce l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) dans son rapport statistique annuel. L’Espagne et l’Italie font tout de même mieux que la France, avec un RoE moyen de 7,1% l’an dernier, tandis que l’Allemagne et le Royaume-Uni tirent la moyenne vers le bas, à respectivement 4,3% et 2,7%. A 6,4%, le RoE des banques françaises est légèrement inférieur à celui de 2016 (6,5%), mais il s’est nettement amélioré par rapport aux 4,6% de 2014. Affectés par les taux bas, les établissements affichent un produit net bancaire agrégé en recul de 3%, à 152,7 milliards d’euros, pour un résultat net total de 30,5 milliards d’euros, quasi stable (+0,3%).