Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les banques de l’Union européenne devraient mieux résister aux conséquences de la pandémie qu’en 2008, selon une évaluation préliminaire de l’Autorité bancaire européenne (EBA). Le ratio de fonds propres ordinaires (CET1) est passé de 9% en 2009 à près de 15% au quatrième trimestre 2019. Les mesures mises en place par les régulateurs de l’UE pour atténuer les effets de la crise permettront de libérer environ 2% des actifs pondérés en fonction des risques (RWA), ajoute l’EBA. Enfin, elle note qu’avant le déclenchement de la pandémie, les ratios de couverture des liquidités (LCR) des banques étaient en moyenne proches de 150%. Toutefois, certaines banques, particulièrement dans des pays très touchés par le virus comme l’Italie ou l’Espagne, sont plus vulnérables que d’autres.
Les banques de l’Union européenne devraient résister aux conséquences de la pandémie de Covid-19 mieux qu’elles ne l’avaient fait lors de la grande crise financière de 2008. Selon une évaluation préliminaire de l’impact du nouveau coronavirus réalisée par l’Autorité bancaire européenne (EBA), « les banques sont entrées dans la crise Covid-19 plus capitalisées et avec une meilleure liquidité par rapport aux crises précédentes ».
Comme en mars, les Français ont beaucoup épargné sur des placements très liquides et peu risqués pendant le confinement. Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont attiré 7,39 milliards d’euros d’argent frais en avril. C’est un record mensuel depuis janvier 2013, marqué par un relèvement du plafond des livrets, précise la Caisse des Dépôts (CDC) qui centralise une partie de cette épargne pour financer le logement social. En cumulé depuis le début de l’année, les deux produits ont déjà dépassé la collecte totale de l’année 2019, à 17,3 milliards dont 13,5 milliards pour le seul Livret A. Leur encours total atteint 428,2 milliards d’euros au 30 avril. « Ce taux d’épargne est excessif », avait jugé la semaine dernière Eric Lombard, directeur général de la CDC, sur BFM Business, tout en rappelant qu’il est lié au fait que les Français ne pouvaient « pas consommer » comme avant pendant le confinement. Mi-avril, le ministre de l’Economie avait regrettél’augmentation de l’épargne liquide, indiquant que la France avait « besoin d’investir et non d'épargner ».
Les résultats de la première des sept opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) publiés mercredi montrent que seulement 19 banques ont participé à l’adjudication de 850 millions d’euros de prêts à échéance septembre 2021. Ils confirment le relativement faible intérêt de la mesure à l’échelle de la région. Sauf pour les plus petites banques pour lesquelles ces montants représentent des sommes importantes, malgré un taux d’emprunt assez peu intéressant. Il s'élève à -0,25% contre -1% pour les TLTRO. Cette nouvelle source de financement avait été annoncée par la BCE le 30 avril dernier.
Le président du conseil de surveillance de Deutsche Bank, Paul Achleitner, a annoncé mercredi son intention de quitter ses fonctions en 2022, renonçant à solliciter un troisième mandat de cinq ans. « Je ne solliciterai pas une réélection. Après dix ans à ce poste, cela suffira », a-t-il déclaré mercredi lors de l’assemblée générale des actionnaires. Paul Achleitner, ancien associé de Goldman Sachs et ex-directeur financier d’Allianz, a été ces dernières années critiqué par des actionnaires qui lui reprochaient les revirements stratégiques de la banque, les bouleversements au sein de l'équipe dirigeante et la chute de 80% en dix ans du cours de Bourse.
La Banque centrale européenne souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision. Dans un guide relatif à sa consultation, en cours jusqu’au 25 septembre, la BCE indique aussi qu’elles doivent assigner une responsabilité à leur management sur ces sujets. La BCE souhaite que les banques se conforment à ces nouvelles orientations dès qu’elles seront finalisées, fin 2020. Elle leur demandera des comptes à partir de 2021.
La banque néerlandaise Rabobank estime à 2 milliards d’euros les provisions sur créances douteuses qu’elle devra enregistrer cette année en raison de la crise du coronavirus. Le groupe coopératif prévient que ses résultats seront « significativement touchés ». Rabobank, qui a réalisé un bénéfice net de 2,2 milliards d’euros l’an dernier, publiera ses résultats semestriels le 13 août.
Santander a accepté de modifier ses pratiques de souscription dans le cadre d’un accord de 550 millions de dollars (502 millions d’euros) avec 33 États américains et le district de Columbia concernant ses prêts automobiles à risque (subprime). La banque espagnole indique dans un communiqué qu’elle aurait violé les lois sur la protection des consommateurs en vendant des prêts automobiles dont elle savait qu’ils avaient une forte probabilité de défaillance, les emprunteurs ayant déjà des crédits à risques. Les taux de défaut probables pouvaient être supérieurs à 70%, selon l’Etat de Californie. Santander a accepté de renoncer à des soldes déficitaires sur des prêts d’une valeur de 478 millions de dollars et de payer 65 millions de pour dédommager certains clients.
Concentrés sur l’assouplissement des opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO 3) de la Banque centrale européenne (BCE), beaucoup d’observateurs n’avaient pas compris, le 30 avril dernier, le lancement à partir du 19 mai d’une série de sept opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) à un taux d’emprunt de -0,25% (contre -1% pour les TLTRO). Il avait fallu une note de l’économiste de la BCE, Philip Lane, le lendemain, pour éclairer sur le fait que ces PELTRO seraient plutôt destinées aux banques qui se concentrent sur les prêts aux secteurs non éligibles aux TLTRO, c’est-à-dire des prêts hypothécaires ou aux collectivités, et non aux entreprises.
L’assemblée générale de Dexia a approuvé ce mercredi la nomination de Pierre Crevits comme administrateur et le conseil d’administration a décidé de le nommer en qualité d’administrateur délégué et de président du comité de direction de la banque franco-belge. Il entrera en fonction le 20 mai et succèdera à Bart Bronselaer qui assurait l’intérim depuis le départ en novembre dernier de Wouter Devriendt, qui a pris depuis le direction financière d’UniCredit.
Comme en mars, les Français ont beaucoup épargné sur des placements très liquides et peu risqués pendant le confinement. Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont attiré 7,39 milliards d’euros d’argent frais au mois d’avril 2020. C’est un record pour un mois d’avril depuis la généralisation du livret A dans toutes les banques début 2019, et un record mensuel depuis janvier 2013, marqué par un relèvement du plafond des livrets, précise la Caisse des Dépôts (CDC) qui centralise une partie de cette épargne pour financer le logement social.
Le président du conseil de surveillance de Deutsche Bank, Paul Achleitner, a annoncé ce mercredi son intention de quitter ses fonctions en 2022, renonçant à solliciter un troisième mandat de cinq ans alors que la première banque allemande est en pleine restructuration. Il a profité de l’assemblée générale (AG) annuelle des actionnaires du groupe pour officialiser sa décision en déclarant: « Je ne solliciterai pas une réélection. Après dix ans à ce poste, cela suffira », a-t-il déclaré.
Santander a accepté de modifier ses pratiques de souscription dans le cadre d’un accord de 550 millions de dollars (502 millions d’euros) avec 33 États américains et le district de Columbia concernant ses prêts automobiles à risque (subprime). La banque espagnole indique dans un communiqué diffusé hier qu’elle aurait violé les lois sur la protection des consommateurs en vendant des prêts automobiles dont elle savait qu’ils avaient une forte probabilité de défaillance, les emprunteurs ayant déjà des crédits à risques. Les taux de défaut probables pouvaient être supérieurs à 70%, selon l’Etat de Californie.
La banque néerlandaise Rabobank estime à 2 milliards d’euros les provisions sur créances douteuses qu’elle devra enregistrer cette année en raison de la crise du coronavirus. Le groupe coopératif prévient que ses résultats seront « significativement touchés ».
La Banque centrale européenne (BCE) souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques, a annoncé ce mercredi l’institution de Francfort. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision.
Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. «Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86%, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Les montants cumulés des demandes de prêts des entreprises concernées représentent 614 millions d’euros.
Jean-Pierre Denis renonce à son bonus 2020 et Nicolas Théry baisse son salaire face à la crise. Dans les banques cotées, seuls CASA et la Société Générale ont pris des mesures.
Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. « Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86 %, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Pour les 1.734 dossiers déjà traités en avril, « la médiation s’est déroulée de manière positive dans 63 % des cas, soit un niveau comparable à ce stade au taux moyen constaté en 2019 (64 %) ».