Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
... millions de dollars (340 millions d’euros), c’est le montant de l’amende infligée par les régulateurs bancaires américains à Citi en raison de manquements répétés dans ses procédures de contrôle. La banque devra en outre obtenir l’accord du régulateur avant tout projet d’acquisition d’envergure.
Innovation. Arkéa s’associe à Onepoint, spécialiste de la transformation numérique, afin de fédérer d’ici à deux ans plus de 150 CDI à Bordeaux, auprès du Crédit Mutuel du Sud-Ouest. Le bassin d’emploi de Brest étant saturé, disposer d’une nouvelle plate-forme d’expertises est devenu impératif pour mener à bien le transfert des services informatiques et d’une partie du back-office, équipes comprises, d’Axa Banque à Arkéa Banking, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa dédiée aux prestations en marque blanche. Cette opération illustre la singularité du groupe qui siège en Bretagne. Celle-ci sera encore illustrée par le plan à horizon 2024, qui doit voir le jour en janvier : il s’appuiera sur une stratégie de « performance globale » avec laquelle Arkéa innove, qu’il reste ou non au sein de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (L’Agefi Quotidien du 8 octobre).
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mercredi son standard technique (RTS) final concernant le traitement prudentiel des dépenses en logiciels effectuées par les banques. Le superviseur va autoriser les banques à amortir ces dépenses sur trois ans pour le calcul de leurs fonds propres.
L’administrateur délégué d’UniCredit, Jean-Pierre Mustier, cherche à accélérer la mise en oeuvre de son projet de scission des actifs étrangers de la banque italienne, indique Reuters de source proche du dossier, confirmant des informations initiales du quotidien Il Sole 24 Ore. UniCredit a mis à l'étude une possible séparation entre ses activités italiennes et étrangères. Selon Il Sole, UniCredit pourrait à terme introduire en Bourse à Francfort 49% ou 50% du capital de la structure qui regroupe ses activités à l'étranger. UniCredit a refusé de commenter ces informations. L’idée d’une scission avait été évoquée fin 2019. Le conseil d’administration du groupe devait se réunir mardi pour entériner entre autres la nomination de l’ex-ministre italien de l’Economie Pier Carlo Padoan, 70 ans, à un poste d’administrateur, ce qui pourrait conduire à sa nomination à la présidence du groupe dans quelques mois, indiquent Reuters et Bloomberg.
La banque américaine Citigroup a annoncé mardi une chute de 34% de son bénéfice net au troisième trimestre et a de nouveau provisionné plusieurs milliards de dollars pour couvrir les défaillances sur ses crédits. Son bénéfice net a reculé à 3,2 milliards de dollars, soit 1,40 dollar par action, contre 4,9 milliards un an auparavant. Le consensus calculé par FactSet s'établissait à 91 cents par action. La banque a été fragilisée par le recul de ses revenus dans la banque de détail, alors que les consommateurs américains subissent le choc de la récession. Le produit net bancaire y a chuté de 13%, à 7,2 milliards de dollars, et le bénéfice a plongé de 30% sur un an, à 1,06 milliard. Le produit net bancaire total de Citi est ressorti au total en baisse de 7% seulement, à 17,30 milliards de dollars.
Le régulateur surveille de près le risque croissant de défaillance des emprunteurs lié à la fin des mesures de soutien, qui va peser sur la rentabilité des banques françaises.
La banque américaine Citigroup a annoncé ce mardi une chute de 34% de son bénéfice net au troisième trimestre et a de nouveau provisionné plusieurs milliards de dollars pour couvrir les défaillances sur ses crédits en raison de l’impact de la pandémie sur l'économie. Le bénéfice net de Citi a reculé à 3,2 milliards de dollars, soit 1,40 dollar par action, contre 4,9 milliards de dollars un an auparavant. Le consensus calculé par FactSet s'établissait à 91 cents par action.
L’administrateur délégué d’UniCredit, Jean-Pierre Mustier, cherche à accélérer la mise en oeuvre de son projet de scission des actifs étrangers de la banque italienne, indique Reuters de source proche du dossier, confirmant des informations initiales du quotidien Il Sole 24 Ore. UniCredit a mis à l'étude une possible séparation entre ses activités italiennes et étrangères dans le but de réduire les coûts de financement. Jean-Pierre Mustier souhaiterait soumettre un projet détaillé au conseil d’administration avant la fin de l’année, en ajoutant que les administrateurs sont divisés sur le sujet et que certains préféreraient attendre le renouvellement du conseil, donc le printemps 2021.
JPMorgan a annoncé ce mardi un résultat net de 9,44 milliards de dollars (8 milliards d’euros) au troisième trimestre, en hausse de 4% sur un an et bien supérieur au consensus des analystes qui tablait sur une baisse de 30% environ, selon le consensus Refinitiv. La première banque américaine a profité d’un nouveau bond de ses activités de trading, en hausse de 30% sur un an avec 6,6 milliards de dollars de revenus. Elles avaient déjà été portées, au premier semestre, par la forte volatilité des marchés financiers engendrée par la crise sanitaire.
Les résultats à fin septembre, dont la publication débute aujourd'hui, devraient porter moins de provisions, sans profiter d'un bond significatif du trading comme au premier semestre.
Le groupe sino-britannique va arrêter les dérivés et structurés de taux et réduire les financements structurés à Paris, où sa banque d’investissement a peu profité de l’effet Brexit.
Kerstin af Jochnick, membre du Conseil de supervision bancaire de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué vendredi qu'«aucune décision» n’a encore été prise pour permettre la reprise du versement d’un dividende par les banques après 2020. «Nous adopterons cette position jusqu’au moment où nous considérerons que l’incertitude à venir n’empêche plus les banques de produire des estimations fiables sur la manière dont leurs bilans seront affectés par la pandémie», a précisé Kerstin af Jochnick, qui s’exprimait à l’occasion du Global Invest Forum organisé par L’Agefi à Paris. La BCE avait recommandé en mars aux banques de ne pas verser de dividende jusqu’au 1er octobre pour préserver leur solvabilité en pleine crise, une mesure qu’elle a décidé en juillet de prolonger jusqu’au 1er janvier 2021. Le superviseur bancaire européen doit statuer sur le sujet en décembre.
Kerstin af Jochnick, membre du Conseil de supervision bancaire de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué vendredi qu'«aucune décision» n’a encore été prise pour permettre la reprise du versement d’un dividende par les banques après 2020.
La principale banque danoise va supprimer 1.600 postes supplémentaires dans les six à 12 prochains mois, dans le cadre d’un plan de réduction de coûts qui court jusqu’en 2023. Un millier de salariés a déjà quitté le groupe depuis juin 2019. Les départs prévus, majoritairement volontaires, vont surtout concerner le Danemark qui emploie la moitié des 22.000 collaborateurs du groupe. Danske Bank évoque l’environnement de taux bas et la forte concurrence pour justifier ce programme. La banque est aussi affaiblie depuis plusieurs années par un immense scandale de blanchiment d’argent, qui avait pour épicentre sa filiale estonienne. Sur son marché domestique, elle est aussi dans le viseur pour plusieurs manquements, notamment la surfacturation de plus de 100.000 clients pendant plus de 15 ans.
La CGT a assigné mercredi la Caisse d'épargne Ile-de-France pour discrimination envers les femmes. Cette procédure suit l’action de groupe intentée en juin 2019 par huit salariées de la banque, la première lancée en France pour ce motif dans une grande entreprises privée. Selon l’organisation syndicale, le salaire des hommes est supérieur de 18% en moyenne à celui des femmes au sein de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, membre du groupe BPCE. De son côté, la direction de la caisse francilienne dénonce ces accusations et assure dans un communiqué que «l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes» est «une priorité» pour elle.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a élu la française Odile Renaud-Basso à sa présidence. Actuelle directrice générale du Trésor depuis 2016, Odile Renaud-Basso, 55 ans, est la première femme à occuper ce poste. Elle prendra ses fonctions plus tard dans l’année et succèdera au britannique Suma Chakrabarti, qui avait démissionné en juillet après avoir dirigé la banque depuis 2012. Diplômée de l’ENA et de l’université américaine d’Harvard, Odile Renaud-Basso a passé une partie de sa carrière au Trésor mais a également été directrice de cabinet adjointe de Matignon à l'époque de Jean-Marc Ayrault, et directrice générale adjointe de la Caisse des dépôts.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a élu la française Odile Renaud-Basso à sa présidence. Actuelle directrice générale du Trésor depuis 2016, Odile Renaud-Basso, 55 ans, est la première femme à occuper ce poste.
La CGT a assigné hier la Caisse d'épargne Ile-de-France pour discrimination envers les femmes. Cette procédure suit l’action de groupe intentée en juin 2019 par huit salariées de la banque, la première lancée en France pour ce motif dans une grande entreprises privée, affirme le syndicat.Selon l’organisation syndicale, le salaire des hommes est supérieur de 18% en moyenne à celui des femmes au sein de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, membre du groupe BPCE.