Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé mercredi, à la veille du Climate Finance Day, son engagement à réduire de 15% l’empreinte carbone de son portefeuille de crédit corporate et d’investissement d’ici 2023 par rapport à 2019. Dès février 2020, l’application de la politique sectorielle «charbon» a entraîné la cession de près de 500 millions d’euros d’actifs liée à l’arrêt des relations avec les coal developers, soit 417 entreprises mondiales référencées comme développant de nouvelles capacités charbon, précise la banque. Le plan stratégique 2023 prévoit également une réduction de ses émissions de CO2 de 30% (en tant qu’institution) et une augmentation de 30% des financements des projets à forts impacts climatiques. De son côté, la Société Générale a annoncé un objectif concret et à court terme de réduction de 10% d’ici 2025 de son exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé mercredi, à la veille du Climate Finance Day, son engagement à réduire de 15 % l’empreinte carbone de son portefeuille de crédit corporate et d’investissement d’ici 2023 par rapport à 2019. «Ce nouvel objectif s’inscrit dans la révision de son plan stratégique 2019-2023 qui sera annoncé pour la fin de l’année 2020», précise le groupe mutualiste dans un communiqué. A plus long terme, le groupe souhaite calculer l’empreinte carbone de l’ensemble de ses financements émis.
Pour une fois. Deutsche Bank a créé une bonne surprise mercredi matin en annonçant avoir dégagé un bénéfice net au troisième trimestre, grâce notamment aux robustes performances de sa banque d’investissement. En incluant les intérêts minoritaires, la banque a réalisé un bénéfice après impôts de 309 millions d’euros, à comparer à une perte de 832 millions d’euros un an plus tôt et à un profit de 12 millions d’euros attendu par les analystes.
HSBC et Santander se disent suffisamment armées pour de nouveau rémunérer leurs actionnaires. La deuxième vague risque de compliquer la décision des régulateurs.
HSBC, qui a publié mardi matin ses résultats pour le troisième trimestre 2020, précisera en février prochain sa nouvelle politique de dividende, après en avoir suspendu le versement en début d’année comme d’autres banques britanniques à la demande des autorités de régulation.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a officialisé lundi l’adoption d’une raison d'être et du statut d’entreprise à mission, devenant ainsi la première banque à mission en France. Le groupe s’est doté de la raison d'être «Ensemble, écouter et agir» pour réussir cinq missions désormais intégrées à l’objet social de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et du CIC.
L’accès aux services financiers s’est amélioré au cours de la dernière décennie pour les personnes en situation de pauvreté, selon l’enquête réalisée en 2019 par le Crédoc pour le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et rendue publique ce mardi, dont L’Agefi a eu connaissance. En 2019, la quasi-totalité de la population française (99%) dispose d’un compte de dépôt. 13% des Français sont clients d’une banque en ligne (9% des pauvres et bénéficiaires de minimas sociaux), indique l'étude. Environ deux tiers des détenteurs d’un compte le consultent au moins une fois par semaine. 8% des sondés ne disposent pas d’un produit d’épargne, proportion qui monte à 19% des ménages pauvres et de 26% des bénéficiaires de minimas sociaux. 66% des bénéficiaires de minimas et 73% des ménages pauvres bancarisés ont un chéquier. En revanche, 29% des bénéficiaires de minimas et 27% des ménages pauvres ont été confrontés aux découverts non autorisés. Autre constat, les ménages à faibles ressources ont moins souvent recours au crédit (27 ou 28%) que l’ensemble des ménages (45%).
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a officialisé lundi l’adoption d’une raison d'être et du statut d’entreprise à mission, devenant ainsi la première banque à mission en France. Le groupe s’est doté de la raison d'être « Ensemble, écouter et agir » pour réussir cinq missions désormais intégrées à l’objet social de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et du CIC.
Nordea Bank, le premier prêteur de pays scandinaves, a annoncé vendredi une hausse plus importante que prévu de son bénéfice d’exploitation au troisième trimestre, en raison de l’augmentation de sa production de prêts et de la résistance de son portefeuille de crédits dans la crise. Elle enregistre des pertes nettes sur crédits nulles au troisième trimestre, en reprenant 2 millions d’euros de provisions. Pour autant, elle a réitéré sa prévision de 1 milliard d’euros de pertes sur crédits pour l’ensemble de l’année 2020, dont 650 millions déjà provisionnés. Le bénéfice d’exploitation de Nordea a atteint 1,09 milliard d’euros au troisième trimestre, contre une perte de 421 millions il y a un an.
La banque américaine Wells Fargo étudie la vente de son activité de gestion d’actifs, rapporte l’agence Reuters. Si cette réflexion se concrétisait, cela représenterait le plus grand bouleversement que la banque ait connu depuis l’arrivée de son nouveau directeur général, Charles Scharf. Il envisage des mesures drastiques pour redresser la banque qui paie encore le vaste scandale lié à ses pratiques commerciales douteuses dans la banque de détail. L’activité de gestion d’actifs rassemble 578 milliards de dollars (488 milliards d’euros) d’encours à fin juin. Deux sources estiment le prix de vente à 3 milliards de dollars. La banque était bloquée dans ses cessions jusqu'à présent par les autorités. Au troisième trimestre, Wells Fargo a vu son résultat net fondre de 43,5% sur un an, à 4,6 milliards de dollars.
La banque américaine Wells Fargo étudie la vente de son activité de gestion d’actifs, rapporte l’agence Reuters sur la base de sources proches du dossier. Si cette réflexion se concrétisait, cela représenterait le plus grand bouleversement que la banque ait connu depuis l’arrivée de son nouveau directeur général, Charles Scharf. Au-delà des réductions de coûts, le dirigeant envisage des mesures drastiques pour redresser la banque qui paie encore le vaste scandale lié à ses pratiques commerciales douteuses dans la banque de détail. L’activité de gestion d’actifs rassemble 578 milliards de dollars(488 milliards d’euros) d’encours à fin juin. Deux sources estiment le prix de vente à 3 milliards de dollars.
Nordea Bank, le premier prêteur de pays scandinaves, a annoncé ce vendredi une hausse plus importante que prévu de son bénéfice d’exploitation au troisième trimestre, en raison de l’augmentation de sa production de prêts et de la résistance de son portefeuille de crédits dans la crise du coronavirus. La banque basée à Helsinki (Finlande) rejoint ses rivales suédoises Handelsbanken et Swedbank en affichant un faible coût du risque. Elle se paie même le luxe d’enregistrer des pertes nettes sur crédits nulles au troisième trimestre, en reprenant 2 millions d’euros de provisions. Pour autant, la banque a réitéré sa prévision de 1 milliard d’euros de pertes sur crédits pour l’ensemble de l’année 2020, dont 650 millions déjà provisionnés.
La banque britannique Barclays a annoncé ce vendredi un bénéfice net de 611 millions de livres (674 millions d’euros) au troisième trimestre, trois fois supérieur au consensus fourni par la banque et après une perte de 292 millions de livres un an plus tôt.
La première banque allemande pourrait vendre l’informatique de sa filiale Postbank à l’indien Tata. Une nouvelle étape dans son plan de réduction de coûts et d’effectifs.
Bankinter, la cinquième banque espagnole, a vu son résultat net du troisième trimestre reculer de 18% sur un an, à 111 millions d’euros, sous l’effet d’une hausse de ses provisions. L'établissement a mis de côté 51 millions d’euros face au risque d’impayés sur ses portefeuilles de crédits, en raison de la crise du Covid-19. Avant même les nouvelles mesures sanitaires destinées à freiner l'épidemie, la banque centrale espagnole avait tablé mi-septembre sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 10,5 et 12,6% cette année, plus élevée que sa projection de juin dernier.
Bankinter, la cinquième banque espagnole, a vu son résultat net du troisième trimestre reculer de 18% sur un an, à 111 millions d’euros, sous l’effet d’une hausse de ses provisions. L'établissement a mis de côté 51 millions d’euros face au risque d’impayés sur ses portefeuilles de crédits, en raison de la crise du Covid-19. Après les montants enregistrés au premier semestre, ces nouvelles réserves reflètent les prévisions plus pessimistes de la Banque d’Espagne sur la récession en cours dans le pays. Avant même les nouvelles mesures sanitaires destinées à freiner l'épidemie partout en Europe, la banque centrale espagnole avait tablé mi-septembre sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 10,5 et 12,6% cette année, plus élevée que sa projection de juin dernier.
Le groupe indien Tata Consultancy Services est en négociations avancées avec Deutsche Bank en vue d’acquérir Postbank Systems, la division de services informatiques de la banque allemande, rapporte Bloomberg en citant des sources non identifiées.
AJUSTEMENTS Moody’s remet quelques pendules à l’heure dans un rapport sur le secteur bancaire européen intitulé « Les néobanques élèvent le niveau de jeu mais représentent une menace limitée ». L’agence s’est focalisée sur quelques grandes néobanques indépendantes des établissements financiers traditionnels pour montrer leur influence incontestable sur l’intensité de la concurrence, notamment grâce à leur maîtrise du digital mais aussi sur les business models puisqu’une partie de leurs services sont gratuits. En retour, les banques traditionnelles ajustent leurs offres, mais elles gardent la grande masse des clients et leur capacité à générer du produit net bancaire (pnb). Les néobanques ne représentent donc pas une menace existentielle. Leur chiffre d’affaires a baissé depuis la pandémie à cause de la réduction des dépenses par carte bancaire et du ralentissement de l’acquisition de nouveaux clients. Par conséquent, nombre d’entre elles ont commencé à réduire leurs coûts et leurs effectifs, et à augmenter leurs tarifs.