Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Satisfecit. Les tests de résistance conduits par l’Autorité bancaire européenne témoignent d’une capacité du secteur à affronter un environnement difficile. Dans le scénario de base, la profitabilité reste confortable pour la plupart des acteurs, même avec un surcroît important de provisions sur les crédits d’ici à 2023. Dans un scénario adverse, avec prolongation de la crise sanitaire et contraction cumulée de 3,6 % du PIB de l’Union européenne entre 2020 et 2023, dans un contexte de taux toujours très bas, donc des hypothèses plus dures que lors des stress tests de 2018, les banques voient leurs fonds propres Tier 1 baisser de 5 % mais rester au-dessus de 10 % en moyenne. Monte dei Paschi di Siena (BMPS) finirait toutefois en territoire négatif. En France, les groupes Crédit Agricole (photo), Crédit Mutuel et BPCE se situent au-dessus de la moyenne et BNP Paribas et la Société Générale en dessous. Les résultats des tests sont utilisés par la Banque centrale européenne pour la revue annuelle des banques.
Goldman Sachs a renforcé ses mesures sanitaires pour les salariés de retour dans ses bureaux américains alors que le variant Delta est à l’origine d’une reprise des cas de Covid aux Etats-Unis. La banque exige désormais que les employés portent des masques et prouvent qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19. Les personnes qui n’auront pas été entièrement vaccinées d’ici le 7 septembre devront travailler à domicile. Goldman Sachs, qui avait été l’une des premières banques américaines à appeler avant l'été ses salariés aux Etats-Unis à revenir au bureau, suit ainsi les règles déjà imposées par plusieurs de ses grandes concurrentes. Morgan Stanley, qui n’impose pas le port du masque, demande à ses employés de prouver leur vaccination pour entrer dans les bureaux américains, tout comme Citigroup. Chez JPMorgan, les salariés des bureaux américains non vaccinés doivent réaliser un test de routine au moins deux fois par semaine. BoA et Wells Fargo n’imposent pas la vaccination pour pouvoir accéder aux bureaux américains. Credit Suisse a également demandé à tous les employés non vaccinés aux Etats-Unis de travailler à domicile à partir du 7 septembre.
Goldman Sachs a renforcé ses mesures sanitaires pour les salariés de retour dans ses bureaux américains alors que le variant Delta est à l’origine d’une reprise des cas de Covid aux Etats-Unis. La banque exige désormais que les employés portent des masques et prouvent qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19. Les personnes qui n’auront pas été entièrement vaccinées d’ici le 7 septembre devront travailler à domicile.
Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) se joint au mouvement de revalorisation des banquiers débutants aux Etats-Unis, alors que la concurrence à l’embauche fait rage. «Le plus grand défi pour nous est l’acquisition et le développement des talents», a déclaré à Bloomberg Masato Miyachi, directeur de la banque d’affaires et d’investissement mondiale de MUFG, sans donner de détail sur l’augmentation et le nombre de banquiers concernés. Le mouvement de revalorisation a été lancé par Goldman Sachs, en réponse aux critiques soulevées par une partie de ses analystes juniors. Dans sa foulée, Morgan Stanley, Citigroup, Deutsche Bank, JPMorgan ou bien encore Jefferies ont augmenté le salaire de départ des employés débutants.
Amigo a essuyé une perte avant impôts de 284 millions de livres (331 millions d’euros) pour l’exercice clos en mars 2021, contre une perte de 38 millions de livres l’année précédente. L’avenir de prêteur britannique est en jeu depuis qu’il a reçu un déluge de plaintes de clients lui reprochant de leur avoir vendu des prêts à tort ces dernières années. Une proposition de la société qui aurait entraîné une réduction des indemnités versées aux clients a été rejetée par la Haute Cour de Londres cette année. Amigo a déclaré mardi qu’elle continuait à rechercher un plan d’arrangement alternatif. Cependant, la société a révélé qu’il existait une «incertitude importante» quant à sa capacité à poursuivre son activité.
Les deux partenaires ont injecté 126 millions d'euros dans leur joint-venture de financement automobile. Le numéro un espagnol a aussi relevé son offre sur Santander Consumer USA.
Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) se joint au mouvement de revalorisation des banquiers débutants aux États-Unis, alors que la concurrence à l’embauche fait rage. « Le plus grand défi pour nous est l’acquisition et le développement des talents », a déclaré à Bloomberg Masato Miyachi, directeur de la banque d’affaires et d’investissement mondiale de MUFG, sans donner de détail sur l’augmentation et le nombre de banquiers concernés. Le mouvement de revalorisation a été lancé par Goldman Sachs, en réponse aux critiques soulevées par une partie de ses analystes juniors. Dans sa foulée, Morgan Stanley, Citigroup, Deutsche Bank, JPMorgan ou bien encore Jefferies ont augmenté le salaire de départ des employés débutants.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a fortement réduit son exposition dans les grandes banques canadiennes entre avril et fin juin, rapporte le journal canadien La Presse selon un document déposé à la Securities and Exchange Commission (SEC). L’exposition dans la plus grande banque du pays, la Banque Royale, a été réduite de 25% (soit 3,5 millions d’actions vendues). Scotia subit également une baisse de 20% (- 3,7 millions d’actions). La Banque de Montréal et la Banque TD sont logées à la même enseigne avec, respectivement, des ventes d’actions de 2,5 et 1,9 millions d’actions. La CDPQ ne commente pas ces opérations. Un autre grand investisseur institutionnel, l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (PSP), a lui aussi réduit ses positions auprès des banques depuis fin mars.
La pandémie du COVID-19 a accéléré la transformation numérique dans de nombreux secteurs, notamment celui des services financiers. Avec cette dépendance accrue au numérique, pratiquement du jour au lendemain, les établissements financiers ont dû s’adapter rapidement et mettre en place denouveaux processus pour rester en contact avec leurs collaborateurs et leurs clients en toute sécurité durant cette période de crise.
Mizuho Financial Group a été victime vendredi d’un problème de système qui a empêché environ 460 de ses agences bancaires au Japon de traiter des transactions. La panne a été rapidement résolue mais elle nuit un peu plus à la réputation de Mizuho. La banque japonaise a subi une série de pannes entre février et mars derniers, malgré une refonte de ses systèmes de 3,6 milliards de dollars en 2019. Ce chantier faisait suite à deux pannes de grande ampleur en 2002 et 2011. Le PDG du groupe et celui de son unité bancaire ont tous deux subi des réductions de salaire temporaires à la suite des précédents problèmes techniques.
Sous la pression de l’autorité fédérale allemande de surveillance financière (BaFin), N26 a annoncé vendredi un renforcement de ses moyens de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme avec, notamment, la nomination de « trois experts expérimentés en matière de gouvernance, de risque, de conformité et de finance à des postes de direction clés ». Il s’agit d’une « étape importante sur notre chemin de croissance pour devenir une véritable banque numérique mondiale », a déclaré dans un communiqué Valentin Stalf, cofondateur et co-directeur général de N26. Après s’être structuré sous forme de holding, N26 dit coopérer au quotidien avec la BaFin. La néobanque indique avoir investi plus de 25 millions d’euros dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
UniCredit a l’intention de préparer dans les prochains jours un travail préliminaire sur les risques posés par un rapprochement avec Monte dei Paschi di Siena, ont indiqué des sources à Reuters. La direction de la banque italienne souhaiterait disposer d’une sorte de « rapport d’alerte » qui recenserait tous les risques découverts jusqu'à présent dans le dossier MPS. Le mois dernier, UniCredit est entré en négociations exclusives avec le Trésor italien pour acheter des parts de MPS.
Le roboadvisor à impact Inyova vient de recruter Angela Altvater comme responsable du marketing et des relations publiques, un poste nouvellement créé. L’intéressée arrive d’OpenTable, une start-up de réservation de restaurants en ligne, où elle dirigeait le marketing. Auparavant, elle a notamment travaillé chez Bertelsmann, Deutsche Bahn et Brown Brothers Harriman, la plus ancienne banque privée des États-Unis.
La banque profitera de la levée des restrictions imposées par la BCE pour verser en octobre le dividende de 2019 mis en réserve lors de la crise du Covid.
Wells Fargo a annoncé mardi que Charles Noski avait démissionné de son poste de président du conseil d’administration avant son départ à la retraite prévu à la fin du mois de septembre. Steven Black, un ancien dirigeant de JPMorgan qui a rejoint le conseil d’administration l’année dernière, occupera désormais le poste de président, a précisé la banque américaine. Charles Noski restera administrateur jusqu'à son départ à la retraite le 30 septembre.
ING Groep, la première banque néerlandaise, a fait état vendredi d’un bénéfice avant impôts meilleur que prévu au deuxième trimestre, à 2,07 milliards d’euros, et envisage de recommencer à verser des dividendes, après avoir repris une partie des provisions constituées pour créances douteuses dans le cadre de la pandémie de coronavirus. Elle prévoit 3,62 milliards d’euros de dividendes en mois d’octobre, ce qui couvre les dividendes intérimaires de 2020 et 2021, et 1,74 milliard d’euros supplémentaires qu’elle détient depuis 2019, soit via des dividendes, soit par des rachats d’actions.
Certes l'effet de base significatif ne doit pas être oublié, mais la distribution des PGE et l’épargne accumulée a relancé les réseaux des grandes banques françaises.
Crédit Agricole SA (CASA) a publié jeudi son meilleur bénéfice trimestriel depuis 2007, grâce à une bonne dynamique commerciale dans ses réseaux en France et en Italie, et à une baisse des provisions pour créances douteuses dans un contexte de reprise de l'économie, confirmant les bons chiffres publiés ces derniers jours par ses concurrents BNP Paribas, la Société Générale et BPCE.