Toute l’actualité des métiers de la banque d’investissement, du trading, des activités de marché equities et fixed income, du corporate finance, et de ses principaux acteurs (Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley, Deutsche Bank, BNP Paribas)
JPMorgan Chase devrait décrocher une commission-record pour une banque dans le cadre d’une vente d’entreprise, soit 123 millions de dollars (110 millions d’euros) pour avoir conseillé Allergan, le concepteur du Botox, vendu 63 milliards de dollars au groupe pharmaceutique américain AbbVie, selon le Financial Times. Il dépasserait ainsi Morgan Stanley, qui avait obtenu 120 millions de dollars pour son conseil sur la vente à 66 milliards de dollars du groupe agricole américain Monsanto à l’allemand Bayer en 2016
Les 30.000 suppressions d’emplois annoncées depuis avril dans les banques d’investissement concernent pour près de moitié Deutsche Bank, ainsi que la Société Générale, Citigroup, HSBC et Barclays, selon le Financial Times. La plupart des coupe dans les effectifs concernent l’Europe, avec des taux d’intérêt en baisse et de faibles volumes de trading. A New York, le trading a baissé de 2% en juin par rapport à un an auparavant, avec 2.500 emplois affectés, selon le service emplois de la ville.
La banque d’affaires a recruté deux managing directors aux Etats-Unis, renforçant sa présence sur le continent. Markus Pressdee devient patron de l’activité infrastructures, énergie et renouvelable de Rothschild & Co en Amérique du Nord, tandis que Steven Berger rejoindra le suivi des institutions financières, en charge de l’asset management. Ils travaillaient auparavant chez Jefferies et Credit Suisse (lire aussi en rubrique Nominations).
Les banques chargées de l’introduction en Bourse des activités asiatiques d’AB InBev vont devoir tirer un trait sur 140 à 170 millions de dollars de commissions, indiquait lundi Bloomberg. Le brasseur belge a renoncé le 12 juillet à coter Budweiser Brewing Apac, qui devait lui rapporter entre 8,3 et 9,8 milliards de dollars, faute d’avoir su convaincre les investisseurs au niveau de prix proposé. JPMorgan et Morgan Stanley ont dirigé l’IPO.
La banque allemande a accepté de verser 175 millions d’euros aux Pays-Bas pour mettre fin à un litige l’opposant à un client sur des contrats dérivés. La coopérative immobilière néerlandaise Vestia, qui avait frôlé la faillite en 2012 après avoir subi 2 milliards d’euros de pertes sur des produits dérivés vendus par plusieurs banques d’investissement pour se protéger d’une hausse des taux, poursuivait Deutsche Bank devant la Haute cour de Londres. Ce règlement à l’amiable met fin à la procédure.
La banque allemande a accepté de verser 175 millions d’euros aux Pays-Bas pour mettre fin à un litige l’opposant à un client sur des contrats dérivés. La coopérative immobilière néerlandaise Vestia, qui avait frôlé la faillite en 2012 après avoir subi 2 milliards d’euros de pertes sur des produits dérivés vendus par plusieurs banques d’investissement pour se protéger d’une hausse des taux, poursuivait Deutsche Bank devant la Haute cour de Londres. Ce règlement à l’amiable met fin à la procédure.
La banque d’investissement Piper Jaffray a annoncé mardi un accord pour l’acquisition de la société de services financiers non cotée Sandler O’Neill&Partners. Le prix de vente est de 485 millions de dollars. Piper Jaffray versera 350 millions de dollars en numéraire aux actionnaires de Sandler O’Neill à la finalisation de la transaction, ainsi que 135 millions de dollars de ses propres actions aux employés de la cible associés au capital. L’acquéreur espère boucler la transaction en janvier 2020. Le nouvel ensemble issu de la fusion sera nommé Piper Sandler.
La banque d’investissement Piper Jaffray a annoncé mardi un accord pour l’acquisition de la société de services financiers non cotée Sandler O’Neill&Partners. Le prix de vente est de 485 millions de dollars. Piper Jaffray versera 350 millions de dollars en numéraire aux actionnaires de Sandler O’Neill à la finalisation de la transaction, ainsi que 135 milllions de dollars de ses propres actions aux employés de la cible associés au capital. L’acquéreur espère boucler la transaction en janvier 2020.
Le gouverneur de la Banque de France a défendu, mardi à l’occasion du forum financier Paris Europlace, la nécessité d’une stratégie européenne en matière de systèmes de paiement face aux initiatives en la matière des grands acteurs du numérique américains et chinois. François Villeroy de Galhau a souligné que, avec les innovations technologiques actuelles, les systèmes de paiement sont devenus un enjeu stratégique. Alors que le marché est déjà dominé par des acteurs traditionnels étrangers, «le rôle croissant des entreprises du numérique non européennes, qu’elles soient américaines ou chinoises - offrant des solutions de paiement doit être pris au sérieux. Malgré la créativité de l'écosystème européen des paiements, nos marchés restent trop fragmentés», a-t-il déclaré, lançant un appel à la création de solutions paneuropéennes de paiement fondées notamment sur le système Tips (Target instant payment system) mis en place récemment par la Banque centrale européenne (BCE) pour les particuliers et entreprises.
Les employés de Deutsche Bank, dont certains ont été licenciés dès lundi à Londres et en Asie, pouvaient faire grise mine dimanche soir à l’annonce du plan de restructuration sans précédent du groupe. Ses concurrents, en revanche, ont dû sabrer le champagne. En annonçant son retrait pur et simple des métiers actions, à l’exception du primaire actions (ECM), la première banque allemande, déjà en perte de vitesse, va libérer des parts de marché au profit des ténors de Wall Street et de quelques banques d’investissement européennes comme Barclays. Elle est certes avant tout un leader mondial des taux et changes, mais elle se classe entre les septième et neuvième rangs mondiaux du cash actions et des services prime, selon le classement de Coalition.
L’action Deutsche Bank effaçait ses gains à la mi-journée après avoir gagné plus de 4% lundi matin, après l’annonce dimanche d’un vaste plan de restructuration. Les analystes financiers saluent les ambitions de la première banque allemande mais s’interrogent sur les risques d’exécution attachés au projet. «Nous croyons qu’il faut répondre à d’autres questions telles que : i) la crédibilité de l’exécution, ii) les détails et la raison d'être de la croissance des revenus, domaine où Deutsche Bank a déçu par le passé, iii) la motivation des employés après la restructuration», notaient lundi matin les analystes actions de JPMorgan.