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Un «problème technique» a contraint l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) à différer d’une semaine la publication trimestrielle, à l’origine prévue le 30 avril, des données permettant de déterminer si l’activité sur six mois des brokers non auto-déclarés «internaliseurs systématiques (SI)» tombe sous ce régime selon MIF 2, pour les actions comme pour les obligations. Le Brexit a également créé une incertitude quant au calendrier de publications de divers seuils requis par cette réglementation. Les calculs de régime SI pour les dérivés ont, pour leur part, finalement été repoussés à 2020. Les SI doivent prendre des risques sur leur compte propre pour proposer un prix sur l’instrument aux contreparties qui acceptent ce processus de négociation.
Un « problème technique » a contraint l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) à différer d’une semaine la publication trimestrielle, à l’origine prévue le 30 avril, des données permettant de déterminer si l’activité sur six mois des brokers non auto-déclarés «internaliseurs systématiques (SI)» tombe sous ce régime selon MIF 2, pour les actions comme pour les obligations. Le départ programmé du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) a également créé une incertitude quant au calendrier de publications de divers seuils requis par cette réglementation. Les calculs de régime SI pour les dérivés ont, pour leur part, finalement été repoussés à 2020.
Barclays a fait état jeudi d’une baisse de 10% de ses profits au premier trimestre, conformément aux attentes des analystes, du fait d’une baisse des résultats de sa division de banque d’investissement, pénalisée par les conditions de marché.
L’action Goldman Sachs clôturait en recul de 1,73% à Wall Street mercredi en réaction à un article du Financial Times selon lequel la justice américaine souhaite voir la banque plaider coupable des faits qui lui sont reprochés dans le dossier du scandale de corruption du fonds souverain malaisien 1MDB. Selon le quotidien, les services du ministère américain de la Justice ont recommandé qu’un éventuel accord amiable avec Goldman Sachs dans le dossier 1MDB, qui implique une reconnaissance de culpabilité à l'échelle du groupe. Or, sa défense a consisté jusqu'à présent à mettre en cause des dirigeants de ses activités asiatiques lors des faits. Goldman Sachs est visé par plusieurs plaintes et enquêtes dans le dossier 1MDB pour son rôle dans l'émission de 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) d’obligations pour le fonds.
Le groupe financier espagnol prévoit de filialiser cette activité et d'ouvrir son capital. Une enveloppe de 100 à 120 millions d’euros sera allouée à des acquisitions.
Au premier trimestre, les revenus du trading de Citigroup ont diminué de 5%, pour s'établir à 4,3 milliards de dollars, selon les résultats publiés lundi par la banque américaine. C’est toutefois mieux que ses concurrentes. Les revenus du courtage de Goldman Sachs et de JPMorgan Chase au quatrième trimestre ont diminué de 17% ou plus par rapport à l’an dernier. Citigroup a notamment enregistré une hausse de 1% de ses revenus dans sa division obligataire, à 3,5 milliards de dollars.
BANQUE D’AFFAIRES La révision à la baisse des prévisions de la banque sur ses revenus et ses résultats à moyen terme avait donné lieu, en février dernier, à l’annonce de réductions de coûts. L’impact concret en termes d’emploi vient d’être précisé par la banque. La division Global Banking and Investor Solutions (GBIS) se voit amputée de 1.200 postes, sur un total de 22.000 collaborateurs. La France totalisera 752 suppressions de postes, dont 504 chez GBIS. Les résultats en baisse de la banque d’affaires fin 2018 trouvent ainsi leur conséquence, de même que la concurrence accrue des banques d’affaires américaines à l’égard des européennes. Mais la banque de détail à l’international et les services financiers spécialisés ne sont pas épargnés, avec 171 suppressions de postes prévues en France.
Crédit Agricole SA ne va pas restructurer les activités de sa banque de financement et d’investissement (BFI). «Nous allons devoir réduire les coûts mais il ne s’agira pas d’une restructuration comme d’autres ont pu l’annoncer», a déclaré Xavier Musca, le directeur général délégué de la banque française, en déplacement à Francfort, cité par Reuters. Le dirigeant a rappelé que la banque avait déjà restructuré et largement recentré ses activités de BFI en 2011 et 2012. La Société Générale a annoncé mardi un projet de suppression de 1.600 postes dans le monde, dont 1.200 dans sa BFI, dans le cadre d’une restructuration de ses activités pour renforcer sa rentabilité.
Crédit Agricole SA a besoin de réduire les coûts de sa banque de financement et d’investissement (BFI) mais n’entend pas pour autant y restructurer ses activités, a déclaré Xavier Musca, le directeur général délégué de la banque française, à l’occasion d’un déplacement à Francfort. «Nous n’allons pas annoncer une restructuration, a déclaré Xavier Musca à propos de CA CIB, la BFI du groupe. Nous allons devoir réduire les coûts mais il ne s’agira pas d’une restructuration comme d’autres ont pu l’annoncer», selon des propos rapportés par Reuters. Le dirigeant a rappelé que la banque avait déjà restructuré et largement recentré ses activités de BFI en 2011 et 2012.