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Un décret précise le plafond d’investissement des FPCI, nouvellement éligibles à l’assurance vie, Très attendu par les professionnels, le texte maintient les petits épargnants hors du produit
On ne mettra pas sa main au feu que c’est la première annonce, mais elle va compter. A plusieurs titres. Swiss Life, puisque c’est de l’assureur helvète dont il est question, vient de communiquer les taux de rendement de ses contrats d’assurance vie. Avec un 1 % tout juste, il sera facile de s’en souvenir même si, pour d’autres raisons cette fois, de nombreux clients se souviendront surtout du taux de l’an dernier, plus attrayant, à ,50 %. Mais soyons juste. Ce 1 % va bien concerner une partie des assurés de l’établissement mais ne va pas s’appliquer pour autant à l’ensemble des détenteurs de contrats. Car une règle a été mise en place, qui fait varier le taux en fonction de la part d’unités de compte présente dans ledit contrat. Ainsi, pour un taux de 1 % avec moins de 30 % d’UC, la rémunération de l’année 2019 monte à 2,50 %, avec 60 % d’UC.
A la suite des diverses opérations de recapitalisation des assureurs vie observées ces derniers mois, Bernard Delas, vice-pésident de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a tenu à préciser, lors de l’ouverture d’une conférence organisée aujourd’hui par le pôle commun de l’AMF et de l’ACPR, que «le niveau de capitalisation du secteur est adéquat et prudent».
Des compagnies d’assurance de premier plan ont annoncé des mesures restrictives sur les fonds en euros, La profession s’organise pour dépasser ce support plébiscité par les épargnants, qui a encore d’ardents défenseurs
Erosion irrésistible des rendements, risque systémique en cas de remontée brutale des taux, coup de rabot fiscal prévu pour les contrats souscrits avant 1983, les fonds en euros qui constituent la grande majorité des encours de l’assurance-vie en France n’offrent plus d’attrait.
Dans le sillage du Crédit Agricole mardi, l’assureur vie Aviva France annonce jeudi la commercialisation de son plan d’épargne retraite (PER) individuel, baptisé Aviva Retraite Plurielle. Ce nouveau produit, introduit par la loi Pacte, sera décliné sous trois modes de gestion : « évolutive, qui se sécurise progressivement et automatiquement à l’approche de la retraite », « sous mandat » avec Aviva Investors France ou Rothschild and Co Asset Management Europe, et « autonome, avec plus de 80 supports au choix en gestion libre ».
Dans le sillage du Crédit Agricole mardi, l’assureur vie Aviva France annonce ce matin la commercialisation de son plan d’épargne retraite (PER) individuel, baptisé Aviva Retraite Plurielle. Ce nouveau produit, introduit par la loi Pacte, sera décliné sous trois modes de gestion : « évolutive, qui se sécurise progressivement et automatiquement à l’approche de la retraite », « sous mandat » avec Aviva Investors France ou Rothschild and Co Asset Management Europe, et « autonome, avec plus de 80 supports au choix en gestion libre ».
Les principales banques centrales s’accommodent de niveaux de taux d’intérêt très bas qui ont désormais vocation à le rester un certain temps. Cela place de facto les assureurs français dans une situation particulièrement délicate. Comment continuer à proposer à leurs clients un rendement autour des 2%[1] pour l’épargne placée dans les fonds euro de leurs contrats d’assurance-vie, quand ils sont désormais bien incapables de placer cette même épargne dans des placements peu risqués avec un taux d’intérêt simplement positif ? On pourra arguer qu’ils ont stocké des réserves de performances acquises les années passées et qui représentent environ 4,3% des encours[2]. Celles-ci vont pouvoir servir d’amortisseurs pendant quelques temps, favorisant d’ailleurs les nouveaux entrants qui profiteront des réserves réalisées grâce aux clients de longue date. Mais c’est une simple question de mois avant que l’ère exceptionnelle d’un produit à la fois garanti et performant se referme en France. Ainsi les pistes étudiées et annoncées par les assureurs dans la presse spécialisée depuis quelques semaines pour répondre à cette nouvelle donne vont d’une baisse drastique des rendements dès 2020 à des contraintes d’investissement renforcées obligeant la prise de risque en UC en passant par la réapparition possible de certains frais. Les Français retrouvent ainsi le paradigme que vivent les autres pays depuis longtemps et qui pose la même question (saine) à tous les épargnants : quelle prise de risque en échange de quel objectif de performance.
L’exercice 2019 signera la fin des illusions pour l’assurance-vie. Le temps est venu de prendre toute la mesure du coût des taux négatifs, thème dominant de la dernière conférence internationale de la Fédération française de l’assurance fin octobre. L’injonction faite à la profession de tailler les rendements du sacro-saint fonds en euros devrait cette année produire enfin ses pleins effets. D’ici là, pas une semaine ne passe sans annonces marquantes : ici, une recapitalisation préventive, là, la mise en œuvre de restrictions à tout versement qui viendrait grossir exagérément les coûteux placements obligataires des compagnies. Tout le secteur est invité à porter le développement des contrats euro-croissance et des nouveaux plans d’épargne retraite voulus par le gouvernement (lire page 10).
Pour la fintech Nalo, deux Français sur trois pourraient bouder le placement, après les récentes annonces de plusieurs gros assureurs concernant les fonds en euros.
L’assureur mutualiste Groupama a annoncé jeudi l’acquisition de 100% du capital de l’assureur vie bulgare Express Life Insurance. Le rachat, mené par la filiale locale Groupama Zhivotozastrahovane, s’est fait auprès de deux filiales de la banque hongroise OTP Bank. Groupama et OTP sont partenaires depuis plus de dix ans, l’assureur français ayant été un temps actionnaire à hauteur de 8% de la banque, participation réduite à 5% en 2017. Il est également représenté au conseil de surveillance du groupe par l’intermédiaire d’Olivier Péqueux, patron de Groupama International.
L’assureur mutualiste Groupama a annoncé jeudi l’acquisition de 100% du capital de l’assureur vie bulgare Express Life Insurance. Le rachat, mené par la filiale locale Groupama Zhivotozastrahovane, s’est fait auprès de deux filiales de la banque hongroise OTP Bank.