Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de l’assurance vie, évolution de la collecte, rendements des fonds en euros, unités de compte, investissement...
Le banquier n’a pas à s’immiscer dans la gestion des affaires de son client, rappelle la cour d’appel de Paris., Celui-ci n’est pas tenu non plus d’une obligation de mise en garde, en l’absence de risque d’endettement.
L’association reconnaît que la donne a changé pour l’assurance vie, mais la réaction des épargnants montre leur sensibilité au sujet des fonds en euros.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vient de publier les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2018. Sur les deux secteurs, l’ACPR constate une «situation saine».
Confronté aux taux négatifs sur les dettes souveraines, l’assureur français AG2R La Mondiale n’exclut pas de limiter l’accès à son tour à ses fonds euros, indique son directeur général André Renaudin au Journal du Dimanche. «Dans les conditions actuelles, il sera difficile de servir encore 1,60% à 1,80% de rendement annuel sur les fonds en euros si nous ne changeons rien», dit-il. «Quand vous avez des engagements à long terme et que les taux baissent, vous devez augmenter vos provisions. Cela entraîne une baisse de notre marge», explique André Renaudin. Sur l’autre dossier du moment pour AG2R La Mondiale, son possible rapprochement avec La Mutuelle Générale, il indique que «ce dossier est notre priorité et le restera».
Les députés ont choisi de fiscaliser les produits afférents aux nouvelles primes versées, Le traitement des primes déjà versées et des contrats sur lesquels aucune opération n’est réalisée est inchangé
PRESSION Conséquence du repli des taux d’intérêt, les ratios de Solvabilité 2 de grands assureurs-vie français ont diminué (entre 15 et 23 points de base sur le premier semestre 2019), souligne l’agence de notations Moody’s. « Les ratios de solvabilité sont sensibles à la baisse des taux dans la mesure où les assureurs-vie français ont une forte exposition aux contrats d’épargne offrant un capital garanti, mais aussi parce qu’ils détiennent des passifs de maturité généralement plus longue que leurs actifs », analyse Benjamin Serra, senior VP chez Moody’s. Selon le professionnel, cette baisse est essentiellement imputable aux pressions sur les bénéfices futurs, mais le risque de pertes et de diminution de fonds propres demeure limité. Si les assureurs devraient prendre des mesures pour contenir la baisse des ratios, « la situation devrait également renforcer la vigilance des régulateurs », selon Moody’s.
Les uns après les autres, les assureurs annoncent des mesures destinées à détourner la collecte du fonds en euros, La baisse des rendements devrait être d’ampleur cette année, et le taux d’allocation en unités de compte, record
Crédit Mutuel Arkéa a dû recapitaliser à hauteur de 540 millions d’euros sa filiale d’assurance vie et de prévoyance Suravenir, selon Les Echos. Or, Arkéa cherche actuellement à quitter le groupe Crédit Mutuel. En 2018, il avait dégagé des profits de 437 millions d’euros. L’opération aurait été décidée à la fin de l'été. Cette injection d’argent frais devait éviter à Suravenir une dégradation trop forte de son ratio de solvabilité au 30 septembre, indique le quotidien. Arkéa comptait 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018 pour un encours de près de 41 milliards gérés en assurance vie.
L’Association Française d’Epargne et de Retraite (Afer) prend position, mardi, contre les amendements déposés par le groupe Modem au projet de loi de finances pour 2020, qui portent sur le régime fiscal de l’assurance vie. Ces amendements concerneraient d’une part la fiscalité des rachats, les contrats souscrits à compter du 1er janvier 2020 excluraient les fonds en euros y compris l’Eurocroissance; d’autre part la fiscalité des décès, avec trois projets d’amendements, l’un visant «à supprimer, à partir de janvier 2022, le régime fiscal de l’assurance vie pour les versements avant 70 ans», les deux autres amendements visant «un alourdissement considérable des taux de prélèvement»; et enfin la fiscalité lors des décès pour les primes après 70 ans, où «l’amendement prévoit de ramener le seuil à 60 ans», selon le communiqué de l’Afer.
Après Generali ou Crédit Agricole, l'assureur précise à son tour sa stratégie pour l'avenir du fonds support en euros, dans un contexte de croissance atone et de taux longs négatifs.
La banque privée de la Bred vient de recruter David Intins pour prendre la direction du Cercle Premier, son service de gestion de fortune. Ce dernier arrive de BNP Paribas Gestion de Fortune, où il était dernièrement directeur commercial et directeur général adjoint. Le Cercle Premier est accessible aux clients de la filiale du groupe BPCE disposant de plus de 2 millions d’euros dans les livres de celle-ci. Il donne notamment accès à ses clients fortunés à sa filiale de capital-investissement Adaxtra Capital.
RÉACTION Le modèle du fonds en euros, qui offre un capital garanti avec un rendement supérieur à l’inflation, vacille dans l’environnement actuel de taux bas. Alors que l’ACPR (photo) a incité mi-septembre les assureurs-vie à « renoncer aux produits en euros », plusieurs acteurs ont annoncé des mesures pour réorienter l’épargne de leurs clients vers d’autres produits, tels que les unités de compte. Generali a ainsi annoncé prévoir de fermer certains fonds en euros et procéder à des baisses plus marquées des rendements servis. Allianz entend, dans la même logique, instaurer des contraintes en cas d’investissement dans des fonds euro, tandis que Crédit Agricole facture aux souscripteurs des droits d’entrée élevés (2 % minimum). « Nous anticipons un lent rattrapage sur l’exception française des fonds euro de l’assurance-vie, vers un modèle privilégiant une liquidité moindre et un capital non garanti à 100 % pour pouvoir bénéficier de meilleurs rendements », prévoit la recherche d’Octo Finances.
Pour le mois d’août 2019, la collecte nette s’établit à 2,1 milliards d’euros après 1,6 milliard d’euros en juillet, selon les chiffres communiqués par la Fédération française de l’assurance (FFA). La collecte nette s'établit à 19,4 milliards d’euros depuis le début de l’année contre 16,5 milliards d’euros sur la même période en 2018. Le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurance au cours des huit premiers mois de 2019 s’inscrit ainsi à 97,5 milliards d’euros contre 94,9 milliards d’euros sur la même période en 2018. L’encours des contrats d’assurance-vie s’élève à 1 765 milliards d’euros à fin août 2019, en progression de 4 % sur un an.
Un bel été pour l’assurance-vie. Pour le mois d’août 2019, la collecte nette s’établit à 2,1 milliards d’euros après 1,6 milliard d’euros en juillet, selon les chiffres communiqués par la Fédération française de l’assurance (FFA). La collecte nette s'établit à 19,4 milliards d’euros depuis le début de l’année contre 16,5 milliards d’euros sur la même période en 2018.