Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de l’assurance vie, évolution de la collecte, rendements des fonds en euros, unités de compte, investissement...
En cinq ans d’existence, les contrats d’assurance-vie Eurocroissance n’auront collecté que 2,3 milliards d’euros (pour 1.700 milliards d’euros rassemblés au sein des contrats d’assurance-vie). Un décret d’application de la loi Pacte publié le 26 décembre au Journal Officiel modernise ce produit. Entre autres modifications importantes : la possibilité pour les assurés de choisir librement le terme de la garantie. L’idée en creux est d’offrir un rendement plus élevé, en fonction de la durée de blocage de l’épargne. D’autant qu’une autre modification, technique cette fois, supprime la distinction entre provisions mathématiques et de diversification. De quoi donner davantage de souplesse aux assureurs dans leur gestion financière, soit un rendement potentiellement plus élevé, puisque cet ensemble pourra être géré au sein d’une même poche financière.
Après une année 2019 marquée par des performances aussi remarquables qu’inattendues sur les marchés actions, les épargnants vont devoir se montrer plus sélectifs et optimiser la diversification de leurs placements pour l’année à venir. Le maintien des taux d’intérêts à des niveaux historiquement bas, voire négatifs, milite pour rester à l’écart des produits obligataires. A l’inverse, la récente Loi Pacte devrait permettre au non-coté de prendre une place croissante dans l’assurance-vie des Français. Rapide tour d’horizon des placements à privilégier et à éviter en 2020.
«Une année de transition. Pas excellente mais pas mauvaise non plus.» C’est ainsi que Philippe Parguey, directeur général de Nortia a qualifié les premiers résultats dévoilés par le groupe sur son activité en 2019. Avec 500 millions d’euros bruts en assurance vie, les chiffres se rapprochent de ceux de 2018 (600 millions d’euros). En termes nets, aucun chiffre officiel précis n’a été donné par les dirigeants présents, notamment en raison du changement de dépositaires sur la partie compte-titres, qui a amené à un recalcul complet des encours sur cette activité. Au total, les encours de Nortia étaient d’environ 12 milliards d’euros, à fin 2019, dont 75% en assurance vie et 25% en compte-titres. L’écart avec début 2019, où les encours atteignaient 12,5 milliards, s’explique notamment par les rationalisations effectuées suite au changement de dépositaires sur l’activité compte-titres.
Certains clients de la banque percevront moins de 1% de rémunération sur leurs fonds en euros pour 2019. Les rendements servis sur le marché font le grand écart.
Les ménages allemands sont de plus en plus riches. Leur patrimoine financier aurait augmenté l’an dernier d’environ 441 milliards d’euros pour atteindre 6.600 milliards d’euros, selon des estimations de DZ Bank, dont l’agence de presse allemande DPA a eu connaissance. En d’autres termes, le patrimoine des ménages aurait enregistré une progression accélérée l’an dernier, d’un peu plus de 7% contre seulement 2,2% en 2018. Selon les derniers chiffres disponibles de la Bundesbank, le patrimoine des ménages allemands s’élevait au terme du deuxième trimestre de l’an dernier à 6.237 milliards d’euros. La bonne tenue des marchés financiers a bien évidemment contribué à cette évolution, mais également le taux d’épargne des ménages qui s’est maintenu en 2019 à environ 11%, son niveau de l’année précédente. «Malgré des taux extrêmement bas, les Allemands ne cèdent pas au découragement», observe l’étude la DZ Bank. Cela dit, les ménages ont encore quelque 1.800 milliards d’euros, soit plus du quart de leur patrimoine, sous forme de dépôts à vue. Et les ménages qui investissent sur le marché boursier ou dans des fonds sont environ 10,3 millions, soit un pourcentage d’actionnaires d’un peu plus de 16%, très en-deçà des taux observés dans les pays industrialisés, notamment aux Etats-Unis où il est supérieur à 50%.
Les compagnies pourront renforcer leurs fonds propres grâce aux plus-values des contrats de leurs clients en cas de «situations exceptionnelles», selon un arrêté publié le 24 décembre.
Depuis plusieurs mois déjà Bruno Le Maire affiche toute sa confiance dans les nouveaux dispositifs d’épargne mis en place par la loi Pacte. Le nouveau fonds eurocroissance en fait partie, et les décrets pour ce support ont été publiés, avec un peu de retard, au journal officiel du 26 décembre. Ils devront par ailleurs être précisés par des arrêtés qui devraient être publiés dans les prochains jours.
Un décret publié le 26 décembre explicite les modalités de fonctionnement de la réforme des contrats Eurocroissance, issue de la loi Pacte. Le texte apporte également des précisions techniques sur les plans d'épargne retraite catégoriels interentreprises.
Selon les derniers chiffres de la Fédération française de l’assurance (FFA), la collecte nette de l’assurance-vie s’est établie à 1,2 milliard d’euros au mois de novembre. Depuis le début de l’année, la collecte nette s’établit à 25,2 milliards d’euros (contre 22,2 milliards d’euros en 2018). L’encours des contrats d’assurance-vie, comprenant les provisions mathématiques et les provisions pour participation aux bénéfices, s’élève à 1.785 milliards d’euros à fin novembre 2019, en progression de 5% sur un an.
Les donations réalisées par un époux commun en biens sont nulles sauf accord du conjoint, Il n'y a pas de requalification en donation indirecte si le contrat d'assurance vie reste rachetable
Impact de la baisse des taux, marchés financiers en hausse et remodelage de l'offre de produits d'épargne ont marqué l'année 2019, Ces douze derniers mois ouvrent la voie à une période sans doute plus tourmentée pour les investisseurs comme pour les épargnants
Un changement de résidence fiscale doit interroger sur le devenir des contrats souscrits en France, Le contrat d’assurance n’est pas forcément en cohérence avec les spécificités du pays où le souscripteur s’installe
Le spécialiste américain de l'épargne retraite Voya Financial a conclu un accord avec Resolution Life Group pour lui céder la quasi-totalité de ses activités d’assurance vie individuelle et de rentes (hors retraite) pour un produit prévu de 1,7 milliard de dollars. Ce montant dépasse l’objectif précédemment annoncé par l’ancienne filiale américaine d’ING : celle-ci souhaitait tirer au moins 1 milliard de dollars de flux de trésorerie disponible de son activité d’assurance vie individuelle jusqu'à la fin 2024.
La direction du Trésor a envoyé mardi matin au Comité consultatif de la législation et de la réglementation financière (CCLRF) un projet d’arrêté permettant de modéliser dans Solvabilité 2 l’utilisation de la provision pour participation aux bénéfices (PPB) par les assureurs, notamment en cas de scénario adverse. «Rien n'était écrit en dur à ce sujet dans la réglementation française. La possibilité de modéliser ce comportement représente un gain prudentiel considérable pour les assureurs», a commenté Lionel Corre, sous-directeur assurance à la direction générale du Trésor, lors d’une table ronde organisée par le cabinet Optimind. In fine, cela restera «sans impact pour les assurés» mais pourrait «permettre à certains assureurs prévoyants de gagner une dizaine de points de ratios de solvabilité», estime le responsable.
Comme elle l’avait annoncé début juin, la mutuelle Garance concrétise son objectif de 10 millions d’euros d’investissement dans la protection des ressources naturelles. Cherchant un fonds visant à préserver les océans, elle a porté son choix, en novembre, sur le fonds Althelia Sustainable Ocean Fund (SOF) avec un ticket de 5 millions d’euros. Les engagements supplémentaires (qui amènent les engagements totaux du fonds à dépasser 92 millions de dollars) proviennent d’investisseurs institutionnels européens tels que la Banque allemande de développement KfW ou BNP Paribas Cardif. Le fonds est géré par Mirova Natural Capital. Il investit dans des activités à fort potentiel de croissance dans les secteurs des produits durables de la mer, de l'économie circulaire et de la conservation des océans. «L’objectif de ce placement est de générer des retours financiers solides avec des impacts socio-environnementaux mesurables qui contribuent à la durabilité des océans sur le long terme», indique Garance. Au cours de l’année, Garance a aussi porté à 5 millions d’euros son investissement dans le fonds Land Degradation Neutrality. Les produits de la merdurables : investissement et soutien technique aux entreprises de pêche et d’aquaculture pouvant être certifiées « durables » et accéder aux marchés haut de gamme. Investissements au niveau de la production et de la chaine de transformation et logistique afin d’en augmenter l’efficience et la durabilité de la mer jusqu’au point de vente. Investissements dans l'économie circulaire à travers des infrastructures côtières clés et des projets économiques qui capturent la valeur liée aux déchets et les recyclent afin qu’ils ne portent pas atteinte à la santé des océans. Le fonds se concentre particulièrement sur la gestion des plastiques et des eaux usées. Investissement dans la conservation des océans tel que la protection et la gestion durable pour améliorer la biodiversité et la capacité de résilience des communautés côtières, créer des opportunités de business via le tourisme, les paiements pour services environnementaux et l’infrastructure liée à l'économie bleue.
L'association de consommateurs pointe à nouveau des écarts importants sur les taux servis dans les contrats d'assurance vie et sur le taux de redistribution des bénéfices
Pictet Alternative Advisors, la filiale de gestion alternative de Pictet, vient de liquider un fonds de hedge funds, a appris Citywire Selector. Il s’agit du fonds Pictet Select Orion, géré par Corentin Christory et Michaël Bornoz. Il a été fermé en novembre en raison du faible niveau d’encours, environ 20 millions d’euros, selon un porte-parole de la société.