Contactée par L’Agefi, au lendemain de l’audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant la Chambre des Représentants, l’association Libra a indiqué qu’elle s’engagerait à rapidement «collaborer avec les régulateurs» en répondant à leurs questions et préoccupations, rappelant l’objectif de l’association, qui est d’être «un système de paiement numérique qui reproduit ou dépasse les normes actuelles en matière de protection des consommateurs, de stabilité financière et de prévention du blanchiment d’argent, tout en préservant la souveraineté nationale sur la politique monétaire.»
... de personnes ont vu leurs frais bancaires plafonnés au premier semestre 2019, selon l’Observatoire de l’inclusion bancaire. Les personnes fragiles paient en moyenne 17 euros par mois pour leurs incidents de paiement, soit moins que le plafond fixé à 25 euros. Quelque 435.000 personnes bénéficient de l’offre spécifique réservée aux personnes fragiles (+ 58.000) et paient en moyenne 8 euros par mois en cas d’incident de paiement, soit moins que le plafond de 20 euros mensuels.
Ce n’est pas parce que les cryptomonnaies ont doublement échoué à ce stade, en tant que moyen de paiement et réserve de valeur, selon un rapport publié le 18 octobre par le G7, qu’il faudrait se priver d’en acheter et d’en vendre. Le même jour, pour répondre à la demande des traders professionnels, la plate-forme d’échange Binance a annoncé qu’elle portait à 125 fois l’effet de levier pour les futures sur Bitcoin et Tether, au lieu de 20 fois jusqu’à présent. De quoi faire la nique à son grand concurrent Bitmex, qui ne permet d’emprunter que 100 fois sa mise pour goûter aux joies des montagnes russes.
La néobanque britannique Starling Bank vient de lever 35 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 85 millions d’euros qu’elle a levés en début d’année auprès des mêmes actionnaires, Merian Chrysalis et JTC. Starling Bank compte utiliser cet argent pour améliorer son offre aux particuliers et aux entreprises, et pour se développer sur d’autres marchés - dont l’Irlande, l’Allemagne et la France. Fondée en 2014 par Anne Boden, ex-COO de la banque irlandaise Allied Irish Banks (AIB), elle a obtenu une licence bancaire auprès de la Banque d’Angleterre en juillet 2016. Outre son offre autour d’un compte courant et d’une carte bancaire, elle a mis en place une Starling Marketplace qui permet à des tierces parties d’offrir aux clients de la banque divers produits financiers en complément. Elle revendique 930.000 clients.
L’action Wirecard progressait de 7,9% à 120,45 euros lundi en fin de matinée après l’annonce par le spécialiste allemand des paiements électroniques d’un audit indépendant commandé à KPMG à la suite d’un nouvel article du Financial Times soulevant des doutes sur les pratiques comptables du groupe. Les résultats de l’audit seront rendus publics. Le journal a rapporté que «des documents internes et la correspondance associée entre certains membres haut placés de la direction des finances de Wirecard» semblaient indiquer «un effort concerté» pour gonfler frauduleusement les chiffres des activités du groupe allemand à Dubaï et en Irlande. Le groupe allemand a répondu qu’il rejetait «catégoriquement» ces allégations.
L’action Wirecard progressait de 7,9% à 120,45 euros en fin de matinée après l’annonce par le spécialiste allemand des paiements électroniques d’un audit indépendant commandé à KPMG à la suite de la publication par le Financial Times d’un nouvel article soulevant des doutes sur les pratiques comptables du groupe. Les résultats de l’audit seront rendus publics et celui-ci commencera immédiatement afin de «faire la lumière de manière indépendante sur toutes les accusations» contenues dans cet article.
Le cours de l’action Wirecard plongeait de près de 19% à la Bourse de Francfort, et clôturait à -12,82%, après la publication d’un nouvel article du Financial Times dénonçant les pratiques comptables du groupe allemand de paiements électroniques. Le quotidien britannique indique qu’un effort concerté semble avoir permis de gonfler frauduleusement les ventes et les bénéfices des activités du groupe allemand à Dubai et en Irlande, ainsi que de tromper EY, son commissaire aux comptes. Ses documents ont été fournis par des lanceurs d’alerte, indique le journal, en précisant que Wirecard l’a accusé de s’appuyer sur de faux documents. Le FT rejette ces allégations. L’enquête du FT s’est centrée sur une des entreprises partenaires de Wirecard à Dubai, Al Alam Solutions, qui a généré, selon les documents qu’il a consultés, la moitié des bénéfices mondiaux de Wirecard en 2016.
Les 21 membres fondateurs de l’association ont établi une charte sur la gouvernance du projet et élu un conseil d’administration composé de cinq membres.
Le cours de l’action Wirecard plonge de près de 19% à la Bourse de Francfort, après la publication d’un nouvel article du Financial Times dénonçant les pratiques comptables du groupe allemand de paiements électroniques. Le quotidien britannique, qui se fonde sur «des documents internes et la correspondance associée entre certains membres haut placés de la direction des finances de Wirecard», indique qu’un effort concerté semble avoir permis de gonfler frauduleusement les ventes et les bénéfices des activités du groupe allemand à Dubai et en Irlande, ainsi que de tromper EY, son commissaire aux comptes.
L’agence de voyages en ligne Booking Holding, propriétaire de Priceline, Kayak et Booking.com, quitte à son tour le projet de cryptomonnaie libra, peu après Paypal, Visa, Mastercard, Stripe, EBay et MercadoLibre. L’association Libra, qui doit gérer le projet de cryptomonnaie initié par Facebook, annoncée pour mi-2020, compte désormais 21 de ses 28 membres fondateurs, qui avaient été annoncés lors de la présentation du projet en juin dernier. Ses membres restants devaient se réunir lundi à Genève, en Suisse, pour finaliser les statuts de l’entité. Le projet est confronté à de nombreuses critiques de politiques et de régulateurs, certains pointant les dérives passées de Facebook en gestion des données personnelles, d’autres les risques d’utilisation du libra pour du blanchiment d’argent. Selon la BBC, le groupe du G7 va présenter cette semaine, lors de l’assemblée annuelle du FMI, un rapport très critique sur les cryptomonnaies stables.
La start-up française KeplerK a annoncé jeudi relancer son service d’achat de bitcoins dans les bureaux de tabac, inauguré en janvier, mais suspendu ensuite en raison de défaillances techniques et d’irrégularités réglementaires. L’annonce, à l’automne 2018, de ce service rendant plus accessible la cryptomonnaie, avait suscité un appel à la prudence de la part des autorités financières, contre «les risques associés à un investissement sur ces actifs spéculatifs, peu adaptés aux profils d’investisseurs particuliers non avertis». Deux mois après son lancement en janvier, le PDG de KeplerK, Adil Zakhar, avait suspendu le service, pour se mettre en conformité avec les exigences réglementaires.
Xavier Niel, le fondateur du groupe Iliad, qui est l’un des partenaires du projet Libra, défend la nouvelle cryptomonnaie que Facebook veut lancer courant 2020, dans une tribune à paraître vendredi dans les Echos. «Libra est un projet fiable, constructif, exigeant et conforme aux intérêts de notre pays. Ce n’est pas la monnaie de Facebook mais la monnaie d’acteurs qui se sont réunis autour d’une grande idée, avec une gouvernance démocratique, une co-construction réelle et une dimension européenne», y écrit-il. Selon lui, nul doute sur l’existence imminente de Libra, «que les États le souhaitent ou pas», poursuit-il, appelant la France à «être au cœur de cette révolution». Dévoilée par l’américain Facebook début juin, Libra est censée offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels, .
Un panel de l'AM Tech Day a fait le point sur l'utilisation, en interne, des nouvelles technologies par les régulateurs. L'objectif : mieux superviser.
La banque publique entre au capital de la start-up française Acinq, spécialiste d'un réseau secondaire de la monnaie virtuelle, au côté des fonds Idinvest et Serena.
Nivaura, une jeune fintech londonienne qui cherche à automatiser les marchés de capitaux, a recruté Chris Jones, un banquier de chez HSBC. Il va se concentrer sur les structures de marchés et la stratégie produit selon Bloomberg, qui cite un mémo interne. Il a passé 15 ans à HSBC, où il était dernièrement patron monde de l’activité des devises locales. Nivaura a levé 20 millions de dollars plus tôt dans l’année.
C’est le nombre de comptes que Paypal possède en France, où la marque est présente depuis 2004. Dans le monde, 286 millions de comptes sont actifs. Paypal se veut une plate-forme de paiement en ligne mondiale qui s’adapte aux besoins des consommateurs et des commerçants. Originellement créée pour faciliter les paiements de personne à personne, puis développée pour le e-commerce grâce à e-bay notamment, Paypal s’est renforcée dans le paiement entre particuliers et se développe désormais dans le transfert d’argent international grâce à Xoom.
J’ai inventé le mot « Litechnie » qui lie les fintech et la Lituanie. Je souhaite que la Lituanie devienne le premier hub européen pour les fintech, devant le Royaume-Uni. Après le Brexit, nous voulons devenir numéro 1. Le Royaume-Uni restera néanmoins une place financière importante et nous voulons poursuivre notre coopération avec ce pays. La Lituanie a connu une phase de croissance importante ces dernières années mais cela ne peut pas durer si nous ne changeons pas la structure de notre économie. Nous souhaitons nous améliorer sur les domaines dans lesquels nous performons déjà, à l’instar des fintech, de la biotech ou encore de l’innovation. Après Revolut ou Google Pay à qui nous avons accordé des licences en décembre dernier, nous espérons recevoir 100 demandes de licences cette année. Mais il faut trouver un équilibre entre vitesse et sécurité. Par exemple, nous sommes très préoccupés par la question des risques financiers. Au forum de l’OCDE sur la blockchain organisé à Paris les 12 et 13 septembre, nous avons également tenté de trouver des solutions aux challenges liés à la blockchain. Selon moi, dans certains domaines, nous avons besoin de normes mondiales, par exemple sur les stablecoins. De même, notre banque centrale est sur le point d’introduire un régime relatif à la blockchain, ce qui nous permettra d’être les premiers en Europe sur ce créneau-là.
La fintech brésilienne Ewally, spécialiste des services financiers numériques, ouvre son capital à hauteur de 49% à Carrefour, a annoncé ce dernier. Le montant de la prise de participation n’est pas précisé. Cette participation permettra au groupe de distribution d'élargir ses solutions de paiement et services numériques au Brésil, en lien avec sa stratégie de transformation digitale. L’accord prévoit la possibilité d’acquérir une participation de contrôle dans la start-up après trois ans.
Concurrencé par les fintech, le spécialiste du transfert d'argent se sépare de ses 26 agences en propre et prévoit des suppressions de postes à son siège de La Défense.
Visa, Mastercard, Paypal et Stripe, qui ont rejoint Facebook en tant que partenaires fondateurs de Libra Association, hésitent encore à s’engager officiellement dans le projet de cryptomonnaie, selon Bloomberg, qui cite une source proche. Ils souhaitent conserver de bonnes relations avec les régulateurs, qui sont réservés sur ce projet. Les dirigeants des sociétés de paiement estiment que Facebook a surestimé le degré d’acceptation de son projet. La Libra Association a demandé à ses 28 membres fondateurs de réaffirmer leur implication dans le projet de cryptomonnaie courant octobre, selon l’agence de presse. Elles avaient auparavant signé des lettres d’intention.