Carrefour a annoncé pour un montant non précisé l’acquisition d’une participation de 49% dans la fintech brésilienne Ewally, spécialiste des services financiers numériques. Cette participation permettra au groupe d'élargir ses solutions de paiement et services numériques au Brésil, en lien avec sa stratégie de transformation digitale. L’accord prévoit la possibilité d’acquérir une participation de contrôle dans la start-up après trois ans.
La Securities and Exchange Commission, le régulateur boursier américain, a poursuivi l’entreprise Block.one pour avoir mené une ICO sans avoir, au préalable, enregistré l’offre. L’émetteur de la cryptomonnaie EOS a accepté de payer une amende de 24 millions de dollars (environ 22 millions d’euros). Entre l’été 2017 et 2018, Block.one, fondée dans les îles Caïmans et basée à Hong Kong et aux États-Unis, a réalisé la plus importante Initial Coin Offering (ICO) à ce jour, en levant près de 4 milliards de dollars pour sa pièce numérique EOS. «Block.one n’a pas fourni aux investisseurs ICO les informations auxquelles ils avaient droit en tant que participants à une offre de valeurs mobilières, a commenté Steven Peikin, codirecteur de la SEC Division of Enforcement. Sur son site web, Block.one a déclaré qu’il s’acquitterait de l’amende en puisant dans sa trésorerie, sans admettre ni nier les allégations du gendarme de la bourse américaine.
La Securities and Exchange Commission, le régulateur boursier américain, a poursuivi l’entreprise Block.one pour avoir mené une ICO sans avoir, au préalable, enregistré l’offre. L’émetteur de la cryptomonnaie EOS a accepté de payer une amende de 24 millions de dollars (environ 22 millions d’euros). Entre l’été 2017 et 2018, Block.one a réalisé la plus importante Initial Coin Offering (ICO) à ce jour, en levant près de 4 milliards de dollars pour sa pièce numérique EOS, en partie auprès d’investisseurs américains.
PayPal a obtenu le droit d’entrer sur le marché chinois. Le groupe américain de paiements a reçu le feu vert des autorités du pays pour prendre le contrôle de Gopay Information Technology, dont il détiendra 70% du capital. Gopay dispose de licences pour assurer des paiements mobiles, en ligne et transfrontaliers. PayPal réalisera l’acquisition via une filiale située à Shanghai. Les détails de la transaction ne sont pas communiqués. La Banque populaire de Chine avait annoncé en début d’année vouloir ouvrir le marché des paiements à des plates-formes électroniques étrangères afin de rendre le marché plus concurrentiel.
PayPal a obtenu le droit d’entrer sur le marché chinois. Le groupe américain de paiements a reçu le feu vert des autorités du pays pour prendre le contrôle de Gopay Information Technology, dont il détiendra 70% du capital. Gopay dispose de licences pour assurer des paiements mobiles, en ligne et transfrontaliers. PayPal réalisera l’acquisition via une filiale située à Shanghai. Les détails de la transaction ne sont pas communiqués.
Visa et Revolut ont annoncé dans un communiqué l'élargissement de leur accord existant. Il permetra à Revolut de déployer son offre, aujourd’hui surtout concentrée sur les marchés européens, dans 24 nouveaux marchés, pour un total de 56 dans le monde. Selon les termes de l’accord, Revolut émettra principalement des cartes de marque Visa. La banque proposera d’abord des offres en Autralie, au Brésil, au Canada, au Japon, en Nouvelle Zélande, en Russie, à Singapour et aux Etats-Unis. Puis, dans un second temps, elle se lancera dans différents pays d’Amérique du sud et d’Asie.
D’après une enquête Fly Research pour MasterCard, 16 % des Français commencent leur shopping de Noël dès septembre, autant en octobre et 40 % en novembre. Prévoyants et prévenants, les Français ? Anticiper l’achat de cadeaux serait surtout une nécessité, pour étaler les frais. D’après Mastercard, chacun dépense en moyenne 557,74 euros de la rentrée à la veille de Noël. Car, un quart des consommateurs se décide en décembre et même le 24 décembre ! Objectif : dénicher de bonnes affaires et des ventes « flash » sur son smartphone ou sa tablette.
C’est le montant maximal que le virement instantané ou SCT Inst pourra atteindre à partir du 1er juillet 2020, contre un plafond actuel de 15.000 euros. Cette décision émane de l’EPC (European Payments Council) Scheme Management Board, qui est en charge de la gestion et de l’évolution des règles liées au virement instantané. Au Royaume-Uni, la limite maximale pour le « faster payment », pionnier du paiement instantané, s’élève à 250.000 livres. En août dernier, 202 millions de paiements ont été effectués par ce moyen, une progression de 17 % par rapport à août 2017, pour un total de 160 milliards de livres.
Deutsche Bank a annoncé avoir acquis 4,9 % du capital de la fintech d’open banking allemande Deposit Solutions. Selon des informations du Financial Times, le montant de cette transaction se monte à 50 millions d’euros, ce qui valorise la société à plus d’un milliard d’euros. Deposit Solutions est concurrente de la fintech Raisin dans laquelle Goldman Sachs avait investi 25 millions d’euros cet été.
L'émergence des «stable coins», les cryptomonnaies telles que le libra promu par Facebook, mettent en évidence des lacunes réglementaires et le projet du groupe américain fera l’objet d'études très rigoureuses des autorités concernées, a déclaré mardi, lors d’une conférence à Londres, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France et membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Facebook a annoncé son intention de demander une licence d’opérateur de services de paiement en Suisse mais cette démarche pourrait ne pas suffire à satisfaire toutes les autorités concernées. «Si les émetteurs de ‘stable coins’ veulent aussi offrir des services bancaires comme des dépôts, des investissements financiers et des prêts, ils devront obtenir une licence bancaire dans tous les pays dans lesquels ils opéreront», a-t-il ajouté.
Malgré l’essor du paiement sans contact, les Français paient en liquide 68% de leurs achats de faible montant en magasin (7,50 euros en moyenne en France et 12 euros en zone euro), relève la Banque centrale européenne (BCE). Nombre d’entre eux utilisent toujours le liquide pour régler tous types d’achats. En tête les personnes âgées ou les ménages fragiles (15% environ), pour faire face à leurs contraintes budgétaires ou les personnes soucieuses de leur anonymat, et veulent éviter cartes bancaires et chèques qui laissent des traces.
Ce lundi à Bâle, en Suisse, des représentants du libra, le projet de cryptomonnaie de Facebook, rencontreront pour la première fois des responsables de 26 banques centrales, dont la Réserve fédérale et la Banque d’Angleterre, selon le Financial Times. Benoît Coeuré, de la Banque centrale européenne, présidera la réunion. Il a prévenu que «la barre pour l’approbation réglementaire [du libra] sera très haute» dans l’Union européenne. Il s’est exprimé après une réunion des ministres des Finances de l’UE à Helsinki. Selon le quotidien, les fondateurs du libra devront répondre à des questions sur le domaine d’application et la conception de la monnaie. Déjà la semaine dernière, Paris et Berlin avaient annoncé qu’ils s’opposeraient au lancement de ce projet en Europe, et ont appelé à proposer une monnaie numérique européenne.
TECHNOLOGIE Le gestionnaire d’actifs Franklin Templeton Investments a déposé un prospectus provisoire auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis pour la création d’un fonds monétaire dont les parts seront inscrites dans la blockchain. Franklin Templeton indique que l’enregistrement des propriétaires des parts du fonds se fera uniquement sur le réseau Stellar qui utilise la technologie blockchain mais qu’aucun investissement ne sera réalisé dans les crypto-monnaies. Le fonds investira au moins 99,5 % de ses actifs dans des instruments financiers émis par le gouvernement américain. Comme les autres projets de fonds dont les parts s’échangent via la technologie des registres distribués, l’idée est d’améliorer la transparence, la rapidité de règlement des achats et des ventes de parts et de faciliter leur enregistrement.
L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OMSP) a complété son plan de migration sur les dispositifs d’authentification des paiements électroniques en ligne. Alors que les dispositions de sécurité de la deuxième directive européenne sur les services de paiement (dite DSP2) entrent en application le 14 septembre prochain, l’OSMP a élaboré un plan de migration national ambitieux portant sur deux volets.
L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a confirmé avoir reçu une demande d’évaluation au regard du droit suisse du projet de cryptomonnaie Libra lancé par Facebook. Basée à Genève, Libra Association va solliciter une autorisation en tant que système de paiement, a annoncé le régulateur mercredi. «La Suisse propose une voie pour une innovation responsable dans les services financiers harmonisée avec les normes financières internationales et une forte supervision», déclare, pour sa part, la Libra Association dans un communiqué.
BNP Paribas a annoncé mardi la signature d’un partenariat stratégique avec Kantox, fintech spécialisée dans les solutions de gestion du risque de change. Les deux sociétés proposeront conjointement la solution Dynamic Hedging de Kantox aux clients de BNP Paribas en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Dynamic Hedging est un logiciel qui permet aux trésoriers d’entreprise d’automatiser et d’optimiser la gestion de leurs opérations de change. «Cette solution viendra compléter les services déjà disponibles sur Centric, la plate-forme digitale de BNP Paribas CIB», a précisé la banque française.
Lors de sa conférence annuelle à San Francisco, Stripe, la société de paiement par internet, a annoncé son expansion géographique dans huit nouveaux pays européens : la Pologne, le Portugal, la Grèce, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie. Et a officialisé le lancement de deux nouveaux produits : le service de prêt «Stripe Capital» aux Etats-Unis, annoncé vendredi dernier, et la carte de crédit «Stripe Corporate Card» aux Etats-Unis, censée faciliter la gestion sur internet des dépenses des entreprises. Celles-ci peuvent désormais effectuer des paiements dans 45 pays en monnaie locale et via des réseaux bancaires locaux, et «accepter des paiements dans plus de 130 devises», indique le communiqué. Stripe est valorisée 22,5 milliards de dollars depuis sa dernière levée de fonds, en février.
A l’occasion de sa conférence annuelle à San Francisco, Stripe, la société de paiement par internet, a annoncé son expansion géographique dans huit nouveaux pays européens : la Pologne, le Portugal, la Grèce, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie, ainsi que la Slovénie. Pour les marchands français clients de Stripe, «il s’agit d’un marché de 37 millions de clients potentiels», indique la fintech dans un communiqué.
BNP Paribas a annoncé ce matin la signature d’un partenariat stratégique avec Kantox, fintech spécialisée dans les solutions de gestion du risque de change. Les deux sociétés proposeront conjointement la solution Dynamic Hedging de Kantox aux clients de BNP Paribas en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Dynamic Hedging est un logiciel qui permet aux trésoriers d’entreprise d’automatiser et d’optimiser la gestion de leurs opérations de change. «Cette solution viendra compléter les services déjà disponibles sur Centric, la plate-forme digitale de BNP Paribas CIB», a précisé la banque française.
Plusieurs pays européens, dont la France, ont accordé un délai aux banques et commerçants pour s’adapter aux nouvelles règles européennes sur le paiement en ligne, qui entrent en vigueur le 14 septembre. Ce nouveau dispositif nécessite deux éléments d’authentification du client, un code ou des données biométriques. Mais une vingtaine de pays de l’UE ont accordé un délai supplémentaire, la plupart n’ayant pas donné de calendrier, selon Les Echos. Au Royaume-Uni, la Financial Conduct Authority a annoncé «18 mois» de répit. En France, un premier délai de 18 mois doit permettre aux acteurs d'être en règle sur la majorité des transactions; et un deuxième délai, qui porte le total à trois ans (36 mois), est censé permettre le passage à 100% des paiements.