Trois mois après sa création, la fondation Dune Network, à l’origine d’un projet de cryptomonnaie, a annoncé mercredi la mise à l'écart de sa gouvernance d’un de ses cofondateurs, Fabien Dureuil. Dune, dévoilé fin août, est un nouveau protocole blockchain et une nouvelle cryptomonnaie, issus d’une scission d’un autre projet tricolore, Tezos. Il est financé via le fonds franco-américain Starchain Capital et l’entrepreneur Cyril Paglino, auquel Fabien Dureuil appartient également. La veille, Capital avait dévoilé que Fabien Dureuil était soupçonné d’avoir revendu des millions de tokens qui ne lui appartiennent pas. La fondation a publié un rapport hier au sujet de ces «possibles fautes».
Le groupe britannique a annoncé ce matin la suspension de son dividende suite aux difficultés de son activité historique de fabrication de billets de banque, confrontée à une baisse de ses marges dans un contexte de vive concurrence et de succès grandissant des paiements numériques. L’action De La Rue chutait de 21,5% à 137,6 pence en fin de matinée, portant sa baisse à 67,5% depuis début 2019. La société a également averti de ses doutes sur sa capacité à poursuivre son activité.
Le bitcoin, la première et principale monnaie virtuelle décentralisée, baissait fortement vendredi et est tombé à un niveau plus vu depuis mai. Vendredi après-midi, la cryptomonnaie a atteint 6.798,13 dollars pour un bitcoin, pour clôturer à 7.071,66 dollars, selon des chiffres agglomérés par Bloomberg, soit une baisse de 10% par rapport à son niveau de jeudi soir. C’est la valeur observée la plus basse depuis six mois. Jeudi, elle avait déjà perdu 6% et était tombée sous la barre symbolique des 8.000 dollars pour un bitcoin. Certains analystes expliquaient cette baisse en partie par la position de la Chine qui, par l’intermédiaire de sa banque centrale, a averti qu’elle renforçait la répression contre les cryptomonnaies, qu’elle continue de juger illégales.
L’opérateur télécom Bouygues Telecom investit dans Xaalys, une néobanque qui cible les jeunes, a-t-il annoncé jeudi. Le montant de l’investissement de Bouygues Telecom Initiatives, sa filiale dédiée aux start-up, ainsi que celui de la levée de fonds de Xaalys ne sont pas précisés. Xaalys, lancée ce printemps, propose aux jeunes de 12 à 17 ans d’ouvrir un compte en banque à leur nom, de disposer d’un IBAN et d’une carte de paiement. Le montant de la souscription s'élève à 2,99 euros par mois auxquels s’ajoutent 10 euros à l’ouverture du compte.
L’opérateur télécom Bouygues Telecom investit dans Xaalys, une néobanque qui cible les jeunes, a-t-il annoncé jeudi. Le montant de l’investissement de Bouygues Telecom Initiatives, sa filiale dédiée aux start-up, ainsi que celui de la levée de fonds de Xaalys ne sont pas précisés.
CAGNOTTE Quelques mois après LCL, la Société Générale vient de lancer son offre de cashback ou card linked offer, qui permet aux clients enrôlés de recevoir un petit pourcentage du montant de leurs achats réalisés chez certaines enseignes. Si le programme Grande Avenue, ouvert à tous les clients depuis avril 2018, fonctionnait déjà sur le même principe pour les achats en ligne, ce nouveau cashback s’applique aux achats en magasin d’une vingtaine d’enseignes nationales. Un dispositif mis en place avec CDLK, et qui a été intégré dans l’Internet bancaire pour faciliter l’enrôlement et le transfert de la cagnotte vers le compte bancaire du client. Avec cette offre, la Société Générale veut rester « on top of the wallet ».
Intesa Sanpaolo a indiqué étudier la possibilité d’un partenariat avec le groupe de paiements Nexi, sans que cela ne l’oblige à lancer une offre publique. La banque italienne répondait à un article d’Il Messaggero, selon lequel Intesa pourrait prendre 40% du capital de Nexi. Les discussions sont à un stade préliminaire et aucun sujet particulier n’a été défini, a indiqué Nexi de son côté. Intesa et Nexi sont déjà liés dans les cartes de paiements via leur société commune Mercury Payment Services.
Intesa Sanpaolo a indiqué étudier la possibilité d’un partenariat avec le groupe de paiements Nexi, sans que cela ne l’oblige à lancer une offre publique. La banque italienne répondait à un article d’Il Messaggero, selon lequel Intesa pourrait prendre 40% du capital de Nexi. Les discussions sont à un stade préliminaire et aucun sujet particulier n’a été défini, a indiqué Nexi de son côté.
Après avoir levé 2 millions d’euros en mai 2018, l’insurtech Luko annonce un tour de table de 20 millions d’euros auprès d’Accel, de Founders Fund et de l’européen Speedinvest. «L’assurance est un secteur qui est resté jusqu’alors trop traditionnel, avec seulement 8% de pénétration du secteur en ligne. Luko construit une nouvelle démarche, centrée sur la prévention et la transparence», explique Luca Bocchio, qui dirige l’investissement chez Accel. Lancée en mai 2018, la start-up qui veut «réinventer l’assurance habitation», a convaincu 20.000 Français. Avec cette levée de fonds, Luko continuera de miser sur l’IA (elle prévoit un budget de 7 millions en R&D en 2020) et souhaite se déployer dans deux nouveaux pays européens.
Legalstart, la plateforme de services juridiques et administratif, et la néobanque Qonto, annoncent aujourd’hui le lancement de ‘Pack Création’, une solution de dépôt de capital 100 % en ligne permettant de générer des statuts de sociétés en quelques minutes et d’obtenir un certificat de dépôt en 72h ouvrées. «Nous souhaitons fournir les technologies les plus efficaces aux créateurs d’entreprises, pour que les démarches administratives ne soient plus un frein à l’entrepreneuriat» explique Alexandre Prot, co-fondateur et CEO de Qonto. L’objectif est d’accompagner 10.000 entreprises d’ici fin 2020. Depuis deux ans, les deux pépites ont accompagné plus de 5.000 créations d’entreprises dans le cadre de leur partenariat legaltech-fintech français.
Après avoir levé 2 millions d’euros en mai 2018, l’insurtech Luko annonce un tour de table de 20 millions d’euros auprès d’Accel, de Founders Fund et de l’européen Speedinvest. «L’assurance est un secteur qui est resté jusqu’alors trop traditionnel, avec seulement 8% de pénétration du secteur en ligne. Luko construit une nouvelle démarche, centrée sur la prévention et la transparence», explique Luca Bocchio, qui dirige l’investissement chez Accel.
Banque Casino a franchi la barre des 3 millions de clients le 30 octobre, annonçait jeudi la filiale du groupe de distribution Casino. Ces particuliers utilisent les solutions de paiement de l’établissement, qui ne propose pas de compte bancaire classique. Banque Casino revendique plus de 25% de parts de marché dans le paiement fractionné en France. Ses 3 millions de clients sont l’addition de ses 700.000 porteurs de cartes de crédit et des utilisateurs de ses facilités de paiement, notamment chez ses partenaires commerçants, tels Cdiscount (groupe Casino), Géant Casino, et Selectour.
Banque Casino a franchi la barre des 3 millions de clients le 30 octobre et «continue d’afficher une croissance soutenue pour la troisième année consécutive», annonce ce matin la filiale du groupe de distribution Casino. Ces particuliers utilisent les solutions de paiement de l’établissement, qui ne propose pas de compte bancaire classique. Banque Casino revendique plus de 25% de parts de marché dans le paiement fractionné en France.
SOUVERAINETÉ Une vingtaine d’établissements européens de huit pays travaillent sur un nouveau scheme paneuropéen qui permettrait de se passer des Américains Visa et Mastercard et préserverait ainsi la souveraineté européenne dans le domaine des paiements. Il serait construit sur la base du paiement instantané, désormais disponible quasiment dans toute l’Europe, mais pourrait autoriser différents supports (carte, wallet, virement…) afin de correspondre aux habitudes locales des pays. Pour éviter un échec comme celui du projet Monnet, les différents participants souhaitent obtenir le soutien des autorités nationales et européennes au modèle économique qu’ils vont dessiner avant de se lancer.
Google va proposer un compte chèque aux particulier l’an prochain, dévoile le Wall Street Journal ce mercredi. Le projet, dénommé Cache, prévoit que les comptes soient géré par Citigroup et une coopérative de crédit de l’université californienne Stanford.
La néobanque britannique Revolut est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (453 millions d’euros) l’année prochaine pour embaucher massivement, alors qu’elle s'étend dans plusieurs pays,dont les Etats-Unis et le Japon. Elle a aussi développé ses partenariats, avec les sociétés de paiement Visa et Mastercard. «Nous voulons lever au moins 500 millions de dollars en investissements directs et peut-être, dans un second temps, jusque 1 milliard de dollars par de la dette», a indiqué son CEO et cofondateur Nikolay Storonsky dans un entretien à Reuters, mardi. Il indique vouloir passer de 1.800 salariés à 5.000 en fin d’année prochaine.
La fintech britannique a annoncé mardi la nomination de Martin Gilbert, 64 ans, ancien co-dirigeant de Standard Life Aberdeen, au poste de président. Il avait conseillé de manière informelle le directeur général de Revolut Nikolay Storonsky avant sa nomination. Il rejoindra le conseil d’administration de la fintech le 1er janvier 2020. Lancée en 2015, Revolut compte plus de 8 millions de clients. Ses pertes nettes ont doublé à près de 33 millions de livres sterling (38,5 millions d’euros) pour l’année 2018, mais son revenu a augmenté, à 58 millions de livres, contre 13 millions l’an dernier.
Le spécialiste français des solutions de paiement Ingenico a noué un partenariat avec la fintech singapourienne Pundi X, pour permettre à ses clients d’accepter les paiements en bitcoin, ether et autres cryptomonnaies. Les commerçants équipés de terminaux de paiement compatibles avec la solution XPOS de Pundi X, soit les terminaux APOS A8, pourront encaisser les achats de leurs clients en magasin en cryptomonnaies. Le terminal de paiement applique le taux de change de la monnaie fiduciaire (dollar singapourien, dollar américain, euro, etc) vers la cryptomonnaie dans le point de vente. Pour l’instant, ce service est lancé à Singapour et en Indonésie.
La néobanque britannique Revolut est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (453 millions d’euros) l’année prochaine pour embaucher massivement, alors qu’il s'étend dans plusieurs pays,dont les Etats-Unis et le Japon. Il a aussi développé ses partenariats, avec les sociétés de paiement Visa et Mastercard.
La fintech britannique Revolutannonce ce mardi la nomination de Martin Gilbert, ancien co-dirigeant de Standard Life Aberdeen, au poste de président. L’homme, âgé de 64 ans, avait conseillé de manière informelle le directeur général de Revolut Nikolay Storonsky avant sa nomination. Il rejoindra le conseil d’administration de la fintech le 1er janvier 2020.