Alors que la riposte des banques traditionnelles s'organise outre-Manche, les néobanques doivent encore convaincre de la viabilité de leur modèle opérationnel.
NUMÉRIQUE François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé le lancement d’une expérimentation sur une monnaie digitale de banque centrale à base de blockchain, histoire de ne pas se laisser dépasser par des initiatives privées du type Libra. Ce test sera conduit avec le Lab de la Banque de France et des innovateurs privés, un appel à projets sera lancé au premier trimestre 2020. Cible de l’objectif : une monnaie de gros qui permettrait le règlement d’actifs financiers tokenisés, parmi d’autres projets possibles (BCE, BRI...). Par ailleurs, le gouverneur a déclaré soutenir la solution paneuropéenne de paiement lancée par une vingtaine de banques qui pourrait utiliser TIPS (target instant payment settlement), la nouvelle infrastructure de règlement interbancaire européenne pour le paiement instantané. Un moyen, selon lui, de relever les défis lancés par les big tech.
Une interface digitale et des services innovants pour soutenir les professionnels dans leur gestion quotidienne et retenir ceux qui seraient séduits par la concurrence.
La société française Napoleon Asset Management va lancer son premier fonds bitcoin, Napoleon Bitcoin Fund, créé le 8 novembre 2019. Ce fonds 100 % cryptoa obtenu l’agrément de l’AMF en mars 2019. Comme tous les fonds professionnels spécialisés, il s’agit d’un fonds régulé. «L’investisseur va être exposé à un instrument qui lui permet de suivre du bitcoin sans nécessairement avoir le bitcoin en direct dans le fonds. L’avantage, c’est qu’on rentre dans un schéma classique de fonds qui va donner une indexation à 100% sur le bitcoin» explique Stephane Ifrah, fondateur de Napoleon AM. Le Napoleon Bitcoin Fund est réservé aux professionnels pouvant investir au minimum 100.000 euros.
Après avoir racheté NBWM, la fintech française Ibanfirst annonce l’acquisition de Forexfix, une start-up allemande spécialisée dans le marché des changes et basée à Berlin. Les nouveaux clients pourront «ouvrir des comptes multidevises associés à des IBAN à leurs noms, centraliser leurs comptes sur une interface unifiée, relier leurs systèmes comptables à la plateforme et bénéficier d’une offre plus large de services financiers, tels que les contrats de change à terme dynamiques», précise Robert Kröber, vice-président et directeur commercial Allemagne. Créée en 2013, la fintech française compte se développer dans d’autres pays européens et conquérir 7.000 clients en 2020.
Après avoir mis un pied aux Pays-Bas en rachetant NBWM, la fintech française Ibanfirst annonce aujourd’hui l’acquisition de Forexfix, une start-up allemande spécialisée dans le marché des changes et basée à Berlin. Les nouveaux clients pourront «ouvrir des comptes multidevises associés à des IBAN à leurs noms, centraliser leurs comptes sur une interface unifiée, relier leurs systèmes comptables à la plateforme et bénéficier d’une offre plus large de services financiers, tels que les contrats de change à terme dynamiques», précise Robert Kröber, vice-président et directeur commercial Allemagne.
La société française Napoleon Asset Management annonce aujourd’hui le lancement de son premier fonds bitcoin, Napoleon Bitcoin Fund, créé le 8 novembre 2019. Ce fonds 100 % cryptoa obtenu l’agrément de l’AMF en mars 2019. Comme tous les fonds professionnels spécialisés, il s’agit d’un fonds régulé. «L’investisseur va être exposé à un instrument qui lui permet de suivre du bitcoin sans nécessairement avoir le bitcoin en direct dans le fonds. L’avantage, c’est qu’on rentre dans un schéma classique de fonds qui va donner une indexation à 100 % sur le bitcoin» explique Stephane Ifrah, fondateur de Napoleon AM à L’Agefi.
Une insurtech de plus. Seyna, a annoncé avoir obtenu son agrément par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), lui permettant de proposer ses services comme une vraie insurtech, au même titre qu’Alan. La néo-assurance proposera dans un premier temps six produits, à destination des étudiants, des travailleurs indépendants ou encore un nouveau produit d’assurance billetterie.
La Banque centrale de Lituanie émettra l'an prochain 24.000 jetons qui n'auront pas cours légal. Une expérience pour évaluer la technologie blockchain.
La start-up roumaine FintechOS vient de lever 14 millions de dollars dans un tour de table de série A, mené par Earlybird Venture Capital and OTB Ventures, selon le site spécialisé Techcrunch. FintechOS vise à aider les banques et compagnies d’assurances à réagir plus vite en proposant des produits prêts à l’emploi, afin que les banques puissent lancer des produits et services prêts à l’emploi. Sa levée de fonds doit lui permettre de poursuivre son expansion en Europe, en Asie du sud-est et aux Etats-Unis. Elle a déjà des partenariats avec Microsoft, EY, Deloitte, Publicis Sapient et CapGemini.
Une insurtech de plus. Seyna, a annoncé hier avoir obtenu son agrément par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), lui permettant de proposer ses services comme une vraie insurtech, au même titre qu’Alan. «Notre ambition est d’accompagner l’évolution des besoins des consommateurs en leur proposant des produits simples, utiles et sur-mesure grâce à notre connaissance du marché et à notre plateforme technologique» a déclaré Jean Nicolini, co-fondateur de Seyna, dans un communiqué. La néo-assurance proposera dans un premier temps six produits, à destination des étudiants, des travailleurs indépendants ou encore un nouveau produit d’assurance billetterie.
Si l'opérateur voit dans sa récente entrée au capital de Xaalys de possibles actions de co-marketing, des partenariats devraient voir le jour en 2020 via le smartphone et par abonnement.
L’accès aux comptes ouvre des perspectives d’innovation à des acteurs agiles. Les établissements bancaires peuvent en tirer de la valeur, à condition d’oser les partenariats.
Pas la peine de s’inquiéter de l’hyperpuissance des Gafa, dirait-on. Leur volonté d’expansion se heurte à leur propre démesure. Ainsi chez Google, l’ambiance se dégrade entre les employés et la direction, la culture RH qui voulait mêler politique et travail ayant suscité un vent critique incontrôlé. Le groupe vient de licencier quatre employés au motif qu’ils auraient consulté des données confidentielles du groupe. Or, les employés pensent que leurs camarades sont sanctionnés en réalité pour avoir organisé des manifestations et contestations des travaux du groupe pour le Pentagone, le gouvernement chinois, sur les sujets d’immigration, etc. La direction a décidé de ne plus autoriser à ses employés qu’une seule réunion mensuelle d’expression libre. Une réaction autoritaire digne de l’ancien monde, tout ce que le géant du Net a l’ambition de balayer sans ménagement…
FINTECH Après des tests fructueux avec N26, Iliad ou BPI France, Younited Credit (photo) formalise son offre de « credit-as-a-service » à destination des institutions financières qui veulent proposer à leurs clients un crédit dans un parcours sans couture. Sont visées notamment les néobanques qui ont un agrément ne permettant pas d’offrir du crédit. Younited Credit propose également aux marchands une offre de « credit-as-a-payment », du paiement fractionné pour favoriser leurs ventes. Ces offres seront disponibles en France, en Italie, en Espagne, au Portugal et en Allemagne. En plein pivot, Ditto Bank se repositionne sur le même créneau pour offrir aux néobanques et aux courtiers un crédit de trésorerie destiné aux TPE. L’offre sera enrichie d’autres services aux entreprises. Franfinance et Treezor, toutes deux filiales de la Société Générale, travaillent ensemble pour construire une offre de paiement fractionné et de credit-as-a-service. Et enfin, PayPlug et Oney, désormais détenues par Natixis, s’allient pour fournir aux marchands le paiement en trois ou quatre fois.
Airbnb va procéder aux paiements entre les hôtes et les invités pour l’Union européenne via le Luxembourg. Le groupe américain s’apprête ainsi à quitter le Royaume-Uni, à l’approche de l’entrée en vigueur du Brexit, pour baser ses activités financières au Luxembourg, a-t-il annoncé mercredi.
La Banque de France se lance dans les monnaies digitales. Son gouverneur, François Villeroy de Galhau a annoncé lors d’une conférence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vouloir « commencer des expérimentations rapidement et lancer un appel à projets d’ici la fin du premier trimestre 2020 » en vue de développer une monnaie digitale de banque centrale (MDBC) dédiée aux transactions de gros, entre institutions financières.
Ivalua, l'éditeur français de logiciels de gestion des achats, pourrait bientôt devenir une fintech. «Nous sommes présents sur toute la chaîne de valeur de la facture, en permettant sa digitalisation, son archivage, en optimisant son règlement ou encore en mettant à disposition des services d’affacturage. Mais aujourd’hui, nous n’avons pas encore notre propre solution de paiement et nous passons notamment par Kyriba pour permettre le paiement en ligne de la facture», explique Franck Lheureux, directeur général de la zone Europe et Moyen Orient de l’entreprise, à La Tribune. Parmi les 300 clients de la société figurent notamment des banques françaises (BPCE est un client historique depuis 2001) et des compagnies d’assurance qui représentent 20% de son activité.
Ivalua, l'éditeur français de logiciels de gestion des achats, pourrait bientôt devenir une fintech. «Nous sommes présents sur toute la chaîne de valeur de la facture, en permettant sa digitalisation, son archivage, en optimisant son règlement ou encore en mettant à disposition des services d’affacturage. Mais aujourd’hui, nous n’avons pas encore notre propre solution de paiement et nous passons notamment par Kyriba pour permettre le paiement en ligne de la facture», explique Franck Lheureux, directeur général de la zone Europe et Moyen Orient de l’entreprise, à La Tribune.
HSBC compte mobiliser l'équivalent de 20 milliards de dollars d’actifs pour une nouvelle plate-forme basée sur la technologie blockchain d’ici mars 2020. Cette plate-forme, appelée Digital Vault, donnera aux investisseurs un accès en temps réel aux enregistrements des titres achetés sur les marchés privés, a indiqué HSBC à Reuters, et compte capitaliser sur l’intérêt pour de tels investissements. La plate-forme HSBC numérisera les enregistrements papier des placements privés, en utilisant la blockchain pour réduire le temps nécessaire aux investisseurs pour vérifier et interroger les avoirs. Les partisans estiment que la blockchain bouleversera le secteur financier en éliminant les processus coûteux ou la nécessité de recourir à des intermédiaires.