L’actualité des grands acteurs présents dans l’univers de la gestion de patrimoine, groupements de CGP, réseaux, et associations. L’actualité des banques privées et des gestionnaires de fortune, rôle des nouveaux acteurs tels que les fintechs, assurtechs, legaltechs, propertech, etc.
Changement de décor pour Architas, la société de multigestion en architecture ouverte d’Axa. L’entité devrait être absorbée par Axa Investment Managers, la société de gestion du groupe Axa, pour donner naissance à un nouveau département dénommé Axa IM Architas, a appris NewsManagers. Ce projet, confirmé par Axa IM, est actuellement en discussion avec les représentants des personnels des deux entreprises concernées. L’objectif affiché est «de simplifier la manière dont Axa IM et Architas travaillent avec les entités d’Axa en créant un point de contact unique pour les solutions et services liés aux unités de compte», selon une porte-parole d’Axa IM. Architas a vu le jour en 2008 à Londres. Sa vocation initiale était de répondre aux besoins des conseillers financiers indépendants britanniques, les IFA, demandeurs d’offres de fonds en architecture ouverte. Après une phase de croissance, Architas est devenue en 2015 l’entité de sélection de fonds pour l’ensemble du groupe Axa dans le cadre du développement de l’offre en unités de compte (UC) de ce dernier. En juillet 2020, nouveau développement: l’activité britannique d’Architas, représentant 5,7 milliards de livres d’actifs, soit environ 6,5 milliards d’euros, est vendue à Liontrust. Le nouveau département serait confié au DG d’Architas Aujourd’hui, Architas représente 200 salariés dans le monde et 29 milliards d’euros d’actifs sous gestion. L’ensemble est censé rejoindre la nouvelle business unit, qui réunirait aussi les équipes unités de compte d’Axa IM. Il s’agit d’une petite équipe, dont les encours n’ont pas été communiqués. Côté gouvernance, Matthieu André, directeur général d’Architas, dirigerait le nouveau département et rejoindrait le management board d’Axa IM. Il serait rattaché à Marco Morelli, executive chairman d’Axa IM et membre du comité de direction d’AXA. Annoncé lors des comités sociaux et économiques (CSE) extraordinaires des 3 et 7 octobre 2022, le projet suscite quelque inquiétude au sein des représentants des salariés. Le syndicat Ugict-CGT Axa IM a notamment fait part de «craintes surles conséquences sur l’emploi et la surcharge de travail qui pourrait résulter de cette opération» dans un document daté du 14 octobre lu par L’Agefi. Le syndicat se préoccupe aussi du sort des 87 salariés d’Architas France.
Montant des amendes, délai de prescription trop court, protection des lanceurs d'alerte insuffisante... Les griefs du groupe d'évaluation sont nombreux.
Groupama Asset Management crée un poste de directeur des partenariats GGVie afin d’assurer un pilotage de la relation globale avec les réseaux du groupe. Jacques Bontet assurera cette fonction à compter du 1er novembre et sera rattaché à la direction générale de la société de gestion. Groupama AM renforce ainsi son pôle de services dédié aux structures Groupama GAN Vie, l’USF (Unité de solutions financières du Groupe) et Groupama Epargne Salariale. Cette création de poste est liée au développement des Unités de Compte via les réseaux de distribution du Groupe Groupama. La collecte nette s’est élevée à près de 900 millions d’euros en 2021. L’encours commercialisé en Unités de Compte s’élève à 6,5 milliards au 30 juin 2022. Jusqu’ici responsable commercial institutionnel Europe francophone, Jacques Bontet (55 ans) exerce chez Groupama AM depuis 2005. Auparavant, il a notamment évolué en tant que sales institutionnel chez ING IM et chez HSBC Asset Management.
La société de gestion strasbourgeoise Financière Galilée est en train de céder son activité de gestion de patrimoine. L’information, révélée par Citywire France, a été confirmée à NewsManagers. La famille du fondateur Edmond Michaly et de son fils Roni Michaly reste actionnaire à hauteur de 49% mais la majorité de contrôle (51%) est prise par Guillaume Baheux, un conseiller de gestion de patrimoine voisin de la Financière Galilée à Strasbourg. Sa société, Baheux Patrimoine Conseil, doit être fusionnée avec Galilée Gestion de Patrimoine en deux temps. D’abord avec l’activité de gestion de patrimoine qui fait doubler de taille le cabinet de Guillaume Baheux à 15 millions d’euros et une centaine de clients. Puis l’activité de courtage (conseil en gestion de patrimoine) sera également reprise pour atteindre un total de 50 millions d’euros et environ 300 clients. Cette cession fait suite au retrait progressif de l’activité d’Edmond Michaly, âgé de 69 ans. «J’ai fait des études financières et travaillé dans des salles de marché ainsi que dans des sociétés de gestion. L’activité de gestion de patrimoine lancée puis gérée par mon père n’était pas forcément une activité que j’avais l’intention de reprendre. Je cherchais donc un conseiller avec qui nous avions l’habitude de travailler et qui aurait été intéressé pour reprendre cette activité et continuer de la développer», explique Roni Michaly. Financière Galilée va donc se concentrer uniquement sur la gestion de ses sept OPCVM et de mandats. Elle compte aussi grossir en rachetant prochainement une société de gestion. En attendant, elle devrait élaborer pour la nouvelle structure de Guillaume Baheux un fonds dédié en architecture ouverte «pour lui simplifier la vie». La création d’un fonds dédié au profil dynamique et un au profil équilibré est également sur la table. La proximité avec les équipes de gestion de Financière Galilée (ils sont dans le même immeuble désormais mais ne partagent pas le même système informatique) devrait favoriser les échanges et la compréhension des choix de Financière Galilée. Une situation que Guillaume Baheux considère comme un vrai avantage pour les clients patrimoniaux et le dialogue qu’il peut avoir eux sur l'évolution des marchés. «Je pense que dans un cabinet de gestion de patrimoine de petite taille, il faut assurer un service client de qualité sur les parties civiles, fiscales, prévoyance et patrimoniale, et cela est très difficilement compatible avec une expertise réelle sur les marchés financiers», explique Guillaume Baheux
Ledger est aujourd'hui la référence mondiale pour la sécurisation des fonds en cryptoactifs. Son PDG Pascal Gauthier ambitionne d'en faire l'entreprise leader dans la sécurité du futur internet.
Amplegest vient d’accueillir Gilles Constantini en tant que directeur de la gestion actions et gérant du fonds Amplegest Pricing Power. Son recrutement fait suite au départ de Gérard Moulin, qui occupait ces postes, a appris NewsManagers. Gérard Moulin avait rejoint Amplegest fin 2013 après avoir travaillé plusieurs années chez Delubac Asset Management. Il y avait importé sa méthode de gestion axée sur le pricing power des entreprises. Le pricing power consiste pour une entreprise à être dans un rapport de force favorable vis-à-vis de ses clients, expliquait-il à NewsManagers il y a quelques années. Son successeur, Gilles Constantini, vient de Montpensier Finance où il travaillait depuis 2017. Il y gérait le fonds d’actions zone euro Best Business Models SRI, classé article 9 et labellisé ISR et Towards Sustainability. Il a également passé quelques années à La Financière de l’Echiquier. Gilles Constantini gérera le fonds avec Maxime Durand, analyste actions pricing powerdepuis dix ans. Ce dernier travaillait déjà sur le fonds avec Gérard Moulin. Lancé en 2006, puis remanié en 2014 avec l’arrivée de Gérard Moulin, le fonds Amplegest Pricing Power, investi sur des entreprises de la zone euro, totalise un encours de 272 millions d’euros. « Le processus du fonds ne change pas », assure Jean-François Castellani, directeur du développement Asset Management chez Amplegest, interrogé par NewsManagers. Mais bien évidemment,« le nouveau gérant pourra imprimer sa marque». Parallèlement, Amplegest a recruté Julie Jourdan, qui sera chargée de déployer la gestion pricing power sur le marché d’actions américaines. La gérante vient de Mansartis où elle pilotait le fonds Mansartis Amérique ISR. Elle a aussi été pendant treize ans spécialiste actions américaines chez Raymond James. Julie Jourdan va concrètement reprendre un fonds international d’Amplegest, qui sera repositionné pour accueillir la nouvelle stratégie sur les actions américaines avec un biais pricing power. Le fonds nouvelle version, qui sera aussi géré avec des critères ESG, devrait être disponible d’ici à la fin de l’année.
Une nouvelle société de gestion norvégienne cherche à percer en France, après DNB. Il s’agit de Skagen. Cette société fondée en 1993, basée à Stavanger, gère environ 7 milliards d’euros. Elle est détenue depuis 2017 par Storebrand, l’une des principales banques et sociétés de gestion de Norvège, dont les encours avoisinent les 100 milliards d’euros. Pour couvrir la France, Skagen a recruté le Franco-norvégien Hussein Hasan dès la fin 2019. Ce n’est qu’en 2021 que le nouveau responsable des marchés d’Europe francophone s’est attaqué sérieusement au marché français, le Covid et les multiples confinements l’ayant ralenti à ses débuts. Hussein Hasan a toutefois profité de cette période pour faire enregistrer quatre compartiments de la Sicav luxembourgeoise de Skagen en France. Il s’agit de Skagen Global, Skagen Kon-Tiki, Skagen Focus, et de Skagen m2. A cela s’ajoutent deux fonds de Storebrand. Le premier, Skagen Global, est le fonds phare de la société de gestion, avec plus de 3 milliards d’euros d’encours pour sa version norvégienne. Lancé en 1997, il est investi sur un univers mondial avec un biais value. Kon-Tiki est aussi l’un des fonds emblématiques de la maison nordique, avec plus de 1,2 milliard d’euros d’encours pour la version norvégienne. Il s’agit d’un fonds marchés émergents, aussi géré avec une approche value. Plus petits, les fonds m2 et Focus sont investis respectivement sur l’immobilier coté et les petites et moyennes valeurs. Les stratégies sont proposées via la Sicav luxembourgeoise, créée en 2019 pour développer l’international, et dont les compartiments, qui répliquent les stratégies norvégiennes, affichent une centaine de millions d’euros. Un expert de la gestion value Malgré une vive concurrence en France, Hussein Hasan est convaincu que Skagen peut trouver sa place, grâce à plusieurs atouts. Le premier est d’être un expert de la gestion value, alors qu’il n’y a plus que peu d’acteurs spécialisés sur cette gestion en France. Il cite également son identité norvégienne, et les valeurs de transparence que cela véhicule. Le responsable mentionne aussi le fait d’être localisé à Stavanger. «C’est une force. Nous sommes loin du bruit de Londres et Paris. Cela nous permet d’être contrarian», dit-il. «Les bientôt 30 ans d’existence et donc de track record avec des rendements annualisés à deux chiffres sont aussi un avantage de taille», ajoute-t-il. Hussein Hasan a vocation à s’adresser à tous les clients qui souhaitent travailler avec Skagen. Il privilégie toutefois dans un premier temps les conseillers en gestion de patrimoine, qui sont moins contraints en termes de taille de fonds. Pour cela, il travaille au référencement des fonds sur les plates-formes. Le responsable était aussi présent aux deux dernières éditions de Patrimonia. Hussein Hasan a également des contacts avec des family office et des sélectionneurs de fonds de grandes banques. Cette incursion de Skagen en France s’inscrit dans le cadre d’un projet de croissance en Europe porté par Storebrand. Dès 2019, Jan Erik Saugestad, le directeur général de Storebrand Asset Management, annonçait à NewsManagers avoir la volonté de se développer en Europe, au-delà de la Scandinavie que le groupe couvre déjà. Pour cela, le groupe norvégien s’appuie sur sa filiale Skagen, qui disposait déjà d’un bon réseau international et dont l’identité forte est susceptible de susciter l’intérêt des investisseurs étrangers. Ainsi, Skagen est déjà présent au Royaume-Uni depuis plusieurs années et a ouvert un bureau à Francfort. En France, l’ouverture d’un bureau n’est pas à l’ordre du jour, mais si les encours grandissent, le dossier pourra être étudié.
La société de capital risque Angelor, dont NewsManagers avait révélé en juin la démarche de demande d’agrément en société de gestion auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), vient d’obtenir son précieux sésame. C’est ce qu’elle a annoncé ce 10 octobre en même temps que la nomination/promotion de Marie Chambodut, jusqu’alors directrice des investissements en tant que directrice générale d’Angelor. «Cette officialisation du statut de société de gestion va permettre d’accélérer le développement d’Angelor en alliant le capital expertises de ses Partners au capital financier d’industriels et d’institutionnels. Grâce à ce statut, Angelor peut désormais viser les 500 millions d’euros sous gestion dans les 10 ans, et ainsi conforter sa place d’acteur de référence dans le capital innovation», commente un communiqué. La société, fondée à Lyon et présidée par Sébastien Bonte, compte lancer son premier fonds début 2023. Âgée de 38 ans, Marie Chambodut est diplômée de l'École de Commerce Européenne de Lyon, puis de la Société Française des Analystes Financiers. Elle a débuté sa carrière en 2005 chez Aesope, société de gestion indépendante lyonnaise, en tant qu’analyste, puis gérante de fonds communs de placement sur les marchés cotés jusqu’en 2017. Elle rejoint Angelor en 2017 en tant que directrice d’investissements associée.
Après une série de rumeurs déstabilisantes, la banque suisse veut prouver sa solidité en rachetant sa dette. La présentation de son plan à la fin du mois sera décisive.
Selon une étude de Sollers Consulting, le secteur de l'assurance doit poursuivre sa transformation numérique pour mieux répondre aux attentes des consommateurs.
Le cabinet Dinh & Associé compte un nouvel associé en la personne d’Alexandre Henry. L’avocat, spécialisé en fiscalité patrimoniale, aidera notamment le cabinet en matière de management package.
La prestataire de services d'investissement accueille Marine Antona comme responsable offre produits, Louise Cachet comme chargée de relations partenaires et Ludivine Leroy comme responsable middle office.
La société de gestion de fortune belge Merit Capital s’est déclarée en faillite la semaine dernière, rapporte De Tidj, le quotidien économique belge néerlandophone. Trois repreneurs sont toutefois en lice pour une éventuelle reprise, a déclaré l’un des administrateurs externes de la société. Leurs identités restent pour le moment confidentielles. Un autre candidat au rachat,Fuchs & Associés, avait finalement renoncé à faire une offre cet été. Merit Capital a certes perdu sa licence de gestion de fonds, mais elle compte encore 250 millions d’euros d’actifs conseillés. Merit Capital a attiré l’attention il y a deux ans, à la suite d’un article du Financial Timesl’impliquant dans les transactions avec H2O AMconcernant les obligations illiquides Tennor. La société belge aurait agi en tant que courtier dans le cadre d’un «buy and sell back» portant sur 370 millions d’euros d’obligations. Une information que Merit Capital avait démenti. L’entreprise est détenue depuis 2018 parDuet Group, dont le directeur général Henry Gabay est un associé de Lars Windhorst, le patron de Tennor.
La banque continue à déployer la fusion de ses réseaux. En officialisant la gouvernance de sa nouvelle banque de détail, elle envoie un message de stabilité.
Le cabinet d'expertise comptable Aca Nexia veut proposer une offre globale de conseil stratégique et financier aux sociétés de productions cinématographiques.
L’association française du family office (Affo) et l’Association universitaire de recherche et d’enseignement sur le patrimoine (Aurep) ont annoncé l’ouverture des inscriptions pour la quatrième édition de leur formation certifiante«Métiers du Family Office» démarrant début janvier 2023.
Mandarine Gestion vient de recruter Lola Mabillon au poste de responsable développement commercial, a annoncé cette dernière sur LinkedIn. Elle sera chargée des conseillers en gestion de patrimoine. L’intéressée arrive de Louvre Banque Privée, où elle était attachée de clientèle en gestion de fortune depuis trois ans. Auparavant, elle a travaillé un an chez Pacinvest.
Alors que la machine à rumeurs s'emballe, le marché s'interroge sur la capacité de la banque à financer la restructuration qu'elle doit dévoiler le 27 octobre.
Mirova, l’affilié de Natixis investment Managers dédié à l’investissement durable, a annoncé la nomination de Guillaume Abel au rang de directeur général délégué. Basé à Paris, il sera rattaché directement à Philippe Zaouati, directeur général de Mirova. Au sein de son nouveau poste, Guillaume Abel supervisera les fonctions globales du développement et des opérations, de la recherche en développement durable, de la finance, des risques, du juridique et de la conformité. Il rejoindra également le comité exécutif. Guillaume Abel arrive d’Ostrum Asset Management, un affilié de Natixis IM, où il était directeur du développement et membre du comité exécutif. Auparavant, il a occupé le même poste chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM) entre 2017 et 2020. Il a également été directeur global du marketing chez Candriam entre 2014 et 2017. Il a travaillé près de 18 ans chez Amundi, où il est entré en 1997 comme directeur de la mesure de performance au sein d’Indosuez Asset Management. Il a ensuite occupé le poste du responsable de reporting pour cette entité. En 2004, il a été nommé directeur général de CAAM Luxembourg (Amundi), où il a participé au lancement de Fund Channel en 2005 dont il a géré en tant que managing director jusqu’au 2009. Il a été promu au rang de responsable du service client d’Amundi en 2009 avant de prendre la direction globale du marketing en 2013. Il a débuté sa carrière en 1991 à la Banque Indosuez où il a successivement occupé des postes à la direction des financements complexes d’actif, au contrôle de gestion, puis à la salle de marché. Mirova et ses affiliés gérait 25,5 milliards d’euros au 30 juin 2022. La maison mère Natixis IM, pour sa part, comptait 1107 milliards d’euros d’actifs avec ses affiliés.
Le successeur de Frédéric Oudéa devra relever le défi de la rentabilité, alors que la banque de la Défense reste moins valorisée en Bourse que ses consœurs.
Le conseil de l’Association française des marchés financiers (Amafi) a nommé Stéphanie Hubert comme nouvelle directrice générale à compter du 3 octobre. Elle succédera à Bertrand de Saint Mars, qui, pour des raisons de santé, a souhaité réduire le temps consacré à ses activités professionnelles et deviendra son conseiller afin de l’assister dans ses nouvelles fonctions. Stéphanie Hubert occupait depuis un an le poste de directrice générale adjointe, notamment en charge des sujets liés à la finance durable. Du fait de l’importance de cet enjeu et de la nécessité d’intensifier l’action menée en la matière et avec les travaux engagés par les autres pôles, l’Amafi crée un pôle dédié en son sein, directement placé sous la responsabilité de la directrice générale.
Marie-Anne Barbat-Layani,secrétaire générale à Bercydepuis 2019, aurait été proposée par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire au président de la République pour la présidence de l’Autorité des marchés financiers (AMF), a dévoilé la Lettre A. Joint par L’Agefi, Bercy n’a fait aucun commentaire. Marie-Anne Barbat-Layani, énarque, était auparavant directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF) et de l’Association française des banques. Directrice adjointe du cabinet du Premier ministre de 2010 à 2012, elle a aussi travaillé au Crédit Agricole de 2007 à 2010 comme directrice générale adjointe de la Fédération nationale du groupe. Marie-Anne Barbat-Layaniremplacerait Robert Ophèle, qui a achevé son mandat de 5 ans non renouvelable à la tête de l’AMFle 31 juillet.
Spécialisé dans le capital-risque, Antler a annoncé mardi le lancement d’un nouveau fonds de 30 millions d’euros dédié aux jeunes pousses du secteur technologique en France. La société, fondée en 2017, espère réaliser 25 investissements d’ici la fin de l’année 2023, avec l’objectif de porter ce chiffre à 90 investissements au cours des quatre prochaines années. Trois fois par an, Antler accueillera durant quatre mois un groupe de 80 entrepreneurs à Paris. Ces futurs entrepreneurs rencontreront des cofondateurs afin de développer leur projet de start-up. Antler investira dans celles jugées les plus prometteuses d’entre elles et les présentera à un réseau mondial d’investisseurs afin de les aider à sécuriser leurs financements futurs. L’implantation parisienne d’Antler est sa neuvième en Europe. Antler indique qu’au-delà de l’investissement traditionnel, il participe au financement jusqu’en series C. À ce jour, il revendique avoir donné naissance à plus de 500 start-up avec l’objectif d’en accompagner plus de 6.000 d’ici 2030.
Après l'absorption du Crédit Mutuel du Nord, la principale entité du groupe Crédit Mutuel va compter douze boutiques de gestion d'actifs. Elle espère surfer sur la notoriété de la marque La Française.