L’actualité et les analyses du marché immobilier, que les biens soient détenus en direct ou sous la forme de pierre-papier, les sujets liés au financement de cette classe d’actifs, ainsi que l’actualité des grands acteurs présents sur ce créneau tels que les courtiers, les banques, les entreprises de crowdfunding, etc, ainsi que les intervenants dans des nouveaux modes d’acquisition ou de location.
L’Autorité est soucieuse d’améliorer la mise en œuvre de la substitution d’assurance, Elle a publié à la fin du mois de juin une recommandation en ce sens
Dans leur dernière note de conjoncture, qui prend en compte le premier trimestre 2017, les Notaires de France rappellent la hausse record des volumes de ventes depuis le début de l’année 2017 (plus de 900.000 transactions). Les prix, tant le neuf que l’ancien connaissent également une progression mais qui reste hétérogène sur le territoire. En analysant les avant-contrats et les projections des indices de prix, les Notaires de France anticipent une poursuite de la hausse.«L’évolution annuelle serait ainsi de 1,2 % pour les maisons anciennes et de 4 % pour les appartements anciens», indique la note. «A court ou moyen terme, c’est la perspective d’une nouvelle donne fiscale plus que la légère remontée des taux que l’on constate qui est susceptible d’enrayer la dynamique actuelle». Les Notaires de France font notamment référence au projet de hausse de la CSG –CRDS de 1,7 % qui «impactera de manière directe les vendeurs redevables de l’impôt de plus-value, augmentant l’imposition due lors de la revente de près de 5 %».
Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte ascension. Au premier semestre 2017, les fonds collectés par les plate-formes de financement participatif se sont établis à 36 millions d’euros, soit une progression de 20% sur un an, affirme Dundimmo dans une note qui dresse un bilan semestriel. Le nombre d’investisseurs a quant à lui quasiment doublé, passant de 6070 à 11.700 prêteurs.
Le courtier Verlingue immobilier a annoncé récemment le lancement d’une nouvelle formule d’accompagnement des copropriétaires contre le risque de loyers impayés. Baptisée CoproZen, la formule vise notamment à offrir aux assurés un accompagnement juridique, une prise en charge des frais de procédure en cas de procédure judiciaire, et une indemisation des impayés sans franchise.
L’intérêt des français pour la pierre est connu. Foncière Atland, une société d’investissement immobilier cotée (SIIC) spécialisée dans l’immobilier d’entreprise, vient de publier en partenariat avec OpinionWay une étude intitulée: « Patrimoine: stratégie d’investissement immobilier des français en 2017». Dans cette étude, il est indiqué que les français interrogés considèrent que les placements les plus intéressants pour faire fructifier leur épargne sont ex-aequo l’achat d’un bien immobilier et l’assurance-vie. En matière d’investissement immobilier, le choix d’un bien est conditionné par la proximité géographique. «Une tendance particulièrement marquée pour les habitants de la région parisienne: 83 % optent pour un investissement en Ile-de-France. Cette logique de proximité s’applique également aux habitants en régions qui se portent majoritairement sur des surfaces situées dans les grandes agglomérations de Province (62 %)», précise l’étude.
Dans l’univers de l’immobilier tertiaire, le marché de la logistique semble attirer les investisseurs sur le premier semestre 2017. Selon CBRE, le volume de transactions sur ce segment de marché bien qu’il soit en baisse de 22 % par rapport à l’an dernier reste «supérieur de 14 % à la moyenne des dix dernières années», indique CBRE. « Le marché francilien est en ligne avec 445.000 m2 transactés. Le clé en main locatif totalise plus de 50 % des volumes transactés, chiffre très élevé et qui devrait encore augmenter au 2eme semestre».
Céline Mahinc, associée gérant chez Eden Finances a co-écrit une étude sur le financement participatif immobilier. A l’occasion des Assises de la Pierre-Papier qui se sont déroulées le 26 juin dernier, elle a détaillé le développement de cette activité ainsi que la place occupée par les CIF.
Jusqu’au 31 décembre 2020, vous pouvez diminuer voire supprimer votre impôt sur les sociétés (IS) ou recevoir un crédit d’impôt significatif dans le cadre du dispositif fiscal Girardin Entreprise destiné entre autres à encourager l’investissement immobilier dans des logements neufs en Outre-mer.
La bonne santé générale du marché de l’immobilier français ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une moyenne et que les prix dans certaines villes ont explosé, ou à l’inversé chuté brutalement. Selon le baromètre LPI - Se Loger du mois de juin, plusieurs villes ont connu une hausse des forte des prix depuis douze mois. Il s’agit du Mans (+11,5%), Nîmes (+11%) et Bordeaux (+9%). A l’inverse, Perpignan (-9%), Saint-Etienne (-6%) et Le Havre (-4,7%) ont connu les chutes de prix les plus brutales.
La Fédération Nationale de l’Immobilier a livré son analyse sur les chiffres des transactions pour le premier semestre 2017. Si la hausse est confirmée, elle ne s’applique pas uniformément sur tout le territoire
La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) inaugure l’Observatoire Statistique de la Location (OSLO). Il s’agit d’un outil qui apporte des détails sur l’état du marché locatif privé en France. Il intègre le niveau des loyers pratiqués et leur évolution dans toutes les communes de plus de 100.000 habitants. Fort de plus de 250.000 références émanant de plus de 4000 agences, OSLO, devrait en vitesse de croisière «constituer un excellent outil de suivi de la conjoncture, d’autant que le délai d’obtention des résultats sera très bref, moins d’un mois après la fin de chaque trimestre», précise la FNAIM.
Le recours aux clauses-recettes en matière d’investissements locatifs n’est pas neutre fiscalement pour le bailleur, Celui-ci doit pouvoir apprécier les risques et les enjeux de ce mode particulier de fixation des loyers,
Le Conseil supérieur du notariat vient d’annoncer le lancement de son nouveau site immobilier.statistiques.notaires.fr, accessible depuis le 1er juillet. Deux services de restitution permettent au grand public et aux professionnels d’accéder aux données. Du côté du grand public une partie des informations est en accès gratuit. Ce nouveau site est la conséquence de l’adoption de la loi du 28 mars 2011 relative à la modernisation des professions juridiques et judiciaires. Mais il aura fallu attendre des arrêtés du 30 septembre 2016, qui ont validé les bases immobilières notariales dans leur périmètre actuel pour que le site puisse voir le jour.
Le courtier en crédits Meilleurtaux.com s’est intéressé à l’impact de la fiscalité locale (taxe d’habitation et taxe foncière) sur le financement d’un bien immobilier dans le cadre d’une étude renouvelée chaque année. Le champ de l’étude concerne les dix grandes métropoles françaises (Montpellier, Marseille, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nice, Lyon et Paris). Selon Meilleurtaux la fiscalité locale représente en moyenne 173 euros en plus dans la mensualité de crédit. Elle n’était que de 167 euros l’an dernier et 160 euros il y a deux ans. Des villes comme Montpellier, Bordeaux, Marseille, Nantes et Toulouse sont dans la fourchette haute avec un poids de la fiscalité qui représente plus de 200 euros dans la mensualité de crédit.
AG2R La Mondiale vient d’annoncer la création d’une foncière AGLM Immo, qui aura vocation à regrouper tous les investissements immobiliers effectuées par les entités du groupe réunies sous la forme d’une Sgam (société de groupe d’assurance mutuelle).Cette foncière commune devrait bénéficier à l’issue des transferts d’un portefeuille d’actifs d’une valeur de plus de 4,5 milliards d’euros. Toutes les futures acquisitions immobilières d’AG2R La Mondiale seront réalisées par le biais d’AGLM Immo.
Les prix de l’immobilier parisien ne souffrent ni de spéculation ni d’emballement, affirme le spécialiste des prix de l’immobilier MeilleursAgents dans son baromètre mensuel du marché. Avec +1% en juin et +8% sur 12 mois, «les prix parisiens moyens restent en-deçà des 9.000 euros annoncés par certains», en référence aux chiffres annoncés il y a quelques jours par le réseau Century 21 pour le deuxième trimestre 2017. «A 8.800 euros du mètre carré en moyenne le marché immobilier parisien dépasse tout juste ses niveaux de 2011", ajoute MeilleursAgents qui juge que la hausse des prix est liéeau nombre peu élevé de vendeurs et aux stocks de biens à vendre qui s’amenuisent.
Depuis le 1er juillet 2017, les diagnostics gaz et électricité sont obligatoires en location de logements situés dans un immeuble collectif dont le permis de construire a été délivré avant le 1er janvier 1975. A compter du 1e janvier 2018, ces diagnostics concerneront les locations pour tous les logements vides ou meublés et leurs dépendances qui constituent la résidence principale du preneur. A noter que ces diagnostics ne concernent que les installations électriques ou gaz de plus de 15 ans. La réglementation étend à 6 ans la validité des diagnostics dans le cas d’une location et à 3 ans dans le cas d’une vente.
Le courtier en crédits Vousfinancer vient d’annoncer par communiqué de presse son rachat par le groupe Assu 2000. Ce dernier consolide son pôle crédit immobilier déjà constitué par le réseau AB Courtage (acquis en 2014), CFC (acquis en 2015) puis BC Finance (acquis en 2016). Avec ces diverses acquisitions, le groupe Assu 2000 revendique la place de 2eme acteur du courtage en regroupement de crédits en France. Le pôle est constitué de 400 indépendants et 190 salariés répartis sur 22 sites en France. En intégrant le réseau Vousfinancer, le groupe acquiert près de 160 points de vente ainsi que 600 conseillers supplémentaires.
L’investissement en immobilier d’entreprise se porte très bien autour de la capitale française, juge le Crédit Foncier dans son étude semestrielle sur le marché immobilier. Selon lui,la région Ile-de-France, et plus spécifiquement Paris-Quartier central des affaires (Paris-QCA), est toujours très convoitée avec 74 % des investissements totaux. En 2017"24 milliards d’euros devraient être investis, en dépit d’un premier trimestre en-deçà des attentes(3,1 milliards d’euros investis)», explique le Crédit Foncier.
A l’occasion de sa dernière conférence de presse le réseau Daniel Féau, spécialisé sur le segment de l’immobilier haut-de-gamme, a indiqué une augmentation de 15 % de ses ventes sur le marché parisien par rapport à l’an dernier. Dans le même temps, le stock de biens à vendre est tombé sous la barre des 800, pour une valeur estimée à 3,2 milliards d’euros. «Le déséquilibre entre offre et demande qui en résulte tend, depuis le début de 2017 et surtout depuis deux mois, à s’accélérer pour les appartements familiaux classiques entre 1 et 2 millions d’euros, provoquant une pression accrue sur les prix qui ont augmenté de 10,5 % en un an sur ce segment», précise le réseau Daniel Féau.
Dans sa dernière étude relative à la renégociation de crédit immobilier, l’association de consommateurs UFC- Que Choisir a recensé près de 2700 litiges relatifs au crédit immobilier entre janvier 2010 et juin 2017. L’association s’est livrée à une analyse d’un échantillon de 493 dossiers. Près de la moitié des dossiers concernent des difficultés consécutives à une opération de rachat de crédit effectuée par une autre banque. «Les litiges liés à ces opérations se partagent entre l’importance des délais permettant d’obtenir le décompte de remboursement anticipé (10 % de l’ensemble des dossiers) qui constitue un comportement qui restreint la concurrence, le paiement de frais non prévus (19 %) ainsi que la facturation indue de l’indemnité de remboursement anticipé (14 %)»précise l’UFC-Que Choisir.
Les primo-accédants continuent à être présents sur le marché immobilier même avec des conditions d’emprunts qui se sont légèrement dégradées, analyse le courtier Cafpi dans sa dernière analyse du marché immobilier. La hausse des taux d’intérêts assez contenue pour le moment a plutôt stabilisé leur pouvoir d’achat immobilier avec des montants et durées assez similaires à il y a quelques mois.Ils empruntent en moyenne203.857 euros sur 236 mois, contre 204.253 eurossur 236 mois il y un mois. «Leur effort, lui par contre, augmente.Leur acquisition représente 4,40 annéesde revenus, contre 4,37 années le moisdernier», explique Cafpi.
Le budget mensuel pour l’acquisition d’un bien immobilier est en hausse constante, analyse le courtier Empruntis dans une enquête sur le sujet. Un Français doit ainsi débourser 9,2% de plus mensuellement à Paris (en comparaison avec janvier 2017) pour s’acheter un appartement, contre 8,5% de plus à Bordeaux ou 3,8% à Marseille. Ces hausses sont généralement quasi-exclusivement liées à la hausse des prix depuis 6 mois et beaucoup moins à la hausse des taux d’intérêts, poursuit l’enquête du courtier, sauf dans une ville comme Lille.
Les «chouchous» des banques le sont de moins en moins même s’ils continuent à bénéficier de conditions d’emprunt avantageuses. Au mois de mai, les candidats à la propriété avec les meilleurs dossiers se sont vus proposer en moyenne un taux d’intérêt de 1,25% sur 20 ans selon le courtier Vousfinancer.com. Soit 20 points de base de plus que le mois précédent à 1,05%, rappelle le courtier. En janvier ces profils se finançaient sous 1%, à 0,90 %. Cette hausse s’inscrit dans un contexte de hausse généralisée mais erratique des taux depuis 7 mois.
Fidelity International est en train de renforcer ses effectifs dans l’immobilier afin de développer cette activité en Europe continentale. Les actifs sous gestion dans l’immobilier représentent actuellement un encours de 1 milliard d’euros. «Notre ambition est clairement de devenir un acteur majeur paneuropéen dans les cinq années à venir», a indiqué le 16 juin Jean-Marc Didier, directeur commercial Institutionnels & Entreprises chez Fidelity International. Plus précisément, l’objectif serait que les actifs gérés dans l’immobilier représentent autour de 5% des encours totaux (environ 300 milliards d’euros). Aymeric de Seresin, conseiller en investissement immobilier a précisé que le doublement des actifs devrait intervenir, avec une forte probabilité, dans les deux ans à venir.La société de gestion a en tout cas décidé de se donner les moyens de ses ambitions. L'équipe européenne atteint déjà une taille critique avec 30 professionnels de l’immobilier répartis sur cinq pays. Les effectifs dédiés à l’Europe continentale devraient toutefois passer de huit à onze. L'équipe se renforce notamment sur les trois pôles que constituent Paris, Francfort et Londres, avec, dans chacun de ces centres, le recrutement d’un responsable de l’asset management. En outre, un responsable des acquisitions qui sera basé à Amsterdam pour les Pays-Bas est en cours de recrutement. Fort de cette nouvelle force de frappe, Fidelity devrait pouvoir assez rapidement augmenter ses encours par le biais des levées de fonds en cours. Le fonds dédié à la zone euro, Fidelity Eurozone Fund, réservé aux seuls investisseurs institutionnels et dont les actifs sous gestion s'élevaient à 318,2 millions d’euros à fin mars 2017, devrait atteindre la barre des 500 millions d’euros d’ici à la fin de l’année pour dépasser les 600 millions d’euros fin 2018 à la faveur d’un troisième closing. A terme, le fonds devrait atteindre une taille critique d’environ 1 milliard d’euros. Aymeric de Seresin souligne la forte diversification des investisseurs présents dans le fonds, originaires de France bien entendu, mais également du Royaume-Uni, d’Irlande, d’Allemagne, de Suisse, et du Japon, et qui prennent des tickets moyens de 20 millions d’euros.A côté de ce programme de levée de fonds, Fidelity International a une deuxième activité en fort développement, à savoir la création et la gestion de fonds dédiés. Un premier partenariat a été signé en début d’année avec un acteur institutionnel de premier plan au Moyen-Orient, la banque NCB. Un premier fonds fermé de 300 millions d’euros a été lancé. La stratégie de ce fonds sera tournée vers la zone euro «core» avec des actifs ciblés de taille critique d’environ 50 millions d’euros unitaire. La stratégie devrait être investie à hauteur de 100 millions d’euros en France et à hauteur de 150 millions d’euros en Allemagne. NCB pourrait encore augmenter son investissement déjà conséquent et «last but not least», plusieurs discussions, notamment avec les investisseurs historiques de Fidelity, sont en cours.
L’Association des responsables de copropriété (ARC) note dans son observatoire exploitant les données de 2.500 copropriétés que les charges ont augmenté de 3,9% en 2016 après une année 2015 stable et une chute de 4,9% en 2014. «Cette augmentation se situe bien au- dessus de l’inflation qui a été d’environ 0,5% au cours de cet exercice en fonction de la nature des dépenses», précise l’ARC.
Le pouvoir d’achat immobilier a connu une chute très nette le mois dernier dans la plupart des grandes villes françaises, analyse le courtier en immobilier Meilleurtaux.com. Les trois grandes villes françaises proposant le plus gros pouvoir d’achat (Saint-Etienne, Le Havre, Le Mans), chutent de 2 à 4 mètres carrés de capacité d’achat avec un budget d’environ 200.000 euros. Sur les 20 plus grandes villes françaises, seules Reims et Toulon connaissent une progression de 1 mètre carré (voir le graphique).
Il est désormais plus difficile de faire baisser le prix d’un bien immobilier d’après les statistiques du baromètre LPI-Se Loger publiées récemment. Avec les taux bas et la ruée sur le marché immobilier constatée depuis le milieu de l’année 2016, les acheteurs préfèrent souvent moins négocier pour s’assurer l’obtention d’un bien.Il est à noter que le retrécissement des marges de négociations s’observe surtout pour les appartements (3,5% du prix de vente, en moyenne) que pour les maisons (5,1 %).
C’était une nouveauté de la loi de finances pour 2017: l’extension du dispositif Pinel en zone C. Un décret paru le 4 mai au Journal Officiel, entre les deux tours de l’élection présidentielle, rend désormais possible cette extension. Les plafonds et ressources pour bénéficier du Pinel en zone C sont identiques à ceux nécessaires en zone B2. Pour que leurs demandes soient recevables, les communes devront justifier d’une croissance démographique et d’un dynamisme de leur bassin d’emploi supérieurs à la moyenne des 25 % des localités françaises les plus dynamiques. De nombreux professionnels s’inquiètent d’une possible dérive du dispositif appliqué dans des zones peu tendues qui aurait pour conséquence de faire monter les prix des logements.