Les conseils d’administration d’AG2R Prévoyance, de La Mondiale et de SGAM AG2R LA MONDIALE se sont réunis successivement les 18 et 19 décembre 2012. Ces réunions ont été l’occasion de dresser un premier bilan de l’activité en assurances de personnes pour l’année 2012, tant sur le plan commercial que sur le plan financier. S’agissant de l’activité commerciale, le chiffre d’affaires* ressort à 8,2 milliards d’euros, en augmentation de 10%. Dans le domaine de l’assurance vie épargne et retraite, le chiffre d’affaires progresse de +12% (contre une baisse de -11% à fin octobre pour le marché de l’assurance vie, source FFSA). AG2R LA MONDIALE réalise ainsi une collecte nette en épargne et retraite supérieure à 1 milliard d’euros, dans un marché en décollecte nette. En assurance santé et prévoyance, la progression des cotisations est là encore soutenue (+6%). Cette performance s’explique par le bon niveau d’affaires nouvelles réalisées par le réseau, notamment dans le cadre d’accords de branches et sur le marché des entreprises. Au plan financier, le résultat net combiné* 2012 sera en progression sensible par rapport à 2011 et aux années précédentes, permettant au Groupe de renforcer sa marge de solvabilité dans un contexte de forte croissance de son activité. Le ratio d’autofinancement** 2012 sera ainsi supérieur à 200%. Par ailleurs, la qualité des actifs du Groupe a permis de bénéficier pleinement de la performance des marchés financiers en 2012 (actions et taux) et ainsi de reconstituer un niveau de plus-values latentes supérieur à celui précédent la crise de 2008. Le ratio de solvabilité*** combiné progressera ainsi de 146% en 2011 à plus de 230% en 2012, portant l’excédent de solvabilité à près de 3 milliards d’euros par rapport aux exigences réglementaires actuelles. « Les résultats de ces 6 dernières années ont permis de renforcer de façon continue la solvabilité du Groupe. Nos fonds propres* devraient être supérieurs à 3,1 milliards d’euros, en augmentation de 1,4 milliard d’euros sur cette période. Cette dynamique de renforcement des fonds propres permet de répondre pleinement aux exigences du futur environnement réglementaire Solvabilité II », souligne André Renaudin, Directeur général. Dans un contexte économique toujours tendu, AG2R LA MONDIALE conforte ainsi sa forte position concurrentielle et s’affirme comme un acteur majeur de protection sociale et patrimoniale en mesure de poursuivre son développement.
Contre toute attente, les marchés financiers se sont rétablis de belle façon en 2012. Dans un contexte marqué par plus d’incertitudes, plus de motifs d’inquiétudes que de bonnes nouvelles, nous avons assisté durant l’année et en particulier durant l'été à une remontée de forte ampleur des marchés actions et une hausse conséquente de la performance des marchés obligataires souverains comme ceux du crédit. Les fonds investis en emprunts d’Etat ont monté de 10%, les fonds de crédit de qualité sont montés de 12% et le haut rendement de 25%. Les actions n’ont finalement monté que de 20%, avec un rattrapage certain pour les actions de la zone euro, les convertibles de 12%, l’or et les matières premières de 10%. Pourtant, à la même époque l’année dernière, je me rappelle les tentations exprimées par un grand nombre d’investisseurs de réduire leur exposition en actions et en emprunts long terme. L’aversion aux risques était forte, encore marquée par la forte consolidation de l'été, par les risques de défaut de la dette des pays méditerranée et les craintes de hausse potentielle de l’inflation, compte tenu du levier financier colossal des banques centrales. Comment ne pas voir dans l’action des banques centrales une des premières raisons de pareil mouvement. Après avoir réduit les taux directeurs à un bas niveau et pour longtemps (deux ans au moins), les banques centrales ont également mis sous administration les taux long et en particulier les marchés les plus larges et les pays les mieux portant des économies du G8 (Rappelons qu’en France, le taux des emprunts souverains à 10 ans a baissé de 30%, en moins d’un an, passant de 3,25 % à 1,95%). Par ailleurs, les marchés ont bénéficié des efforts d’assainissement des finances publiques des gouvernements occidentaux. D’une ampleur telle qu’ils ont contribué à enclencher chez les investisseurs des anticipations de récession tant de l’activité que des prix au moins au sein du G8. Enfin, les efforts d'épargne des ménages comme des entreprises en pareille situation ont alimenté encore plus la liquidité à placer sur des marchés déjà fort liquides. De quels risques et opportunités 2013 sera t elle le témoin ? Nous pourrions taire cette interrogation ! Comme dans pareils cas après de forts mouvements, notre comportement d’investisseur nous pousse à ne pas siffler trop tôt la fin de la partie. Si l’on observe les différentes stratégies de fin d’année, nous constatons une plus forte exposition aux actifs risqués de la part des investisseurs. Une diversification plus fine et risquée se porte désormais vers les actions et les fonds de crédit plus exotiques et volatiles. Je doute toutefois qu’aucun ne se soit pas rendu compte de la situation historique des performances de ces actifs. Les taux sont au plus bas depuis ... toujours, comme les performances des produits de taux sont au plus haut d’ailleurs. La performance des actions avoisine nos meilleures années. Mais, dans pareilles euphories, force est de constater qu’un grand nombre d’investisseurs appliquent une règle tactique bien connue qui s’apparente aux jeux des chaises musicales, ne pas sortir trop tôt d’un marché financier !!! Reste à envisager les raisons qui pousseraient les investisseurs à plus de prudence. Le premier déclencheur d’une prise de profit sur les marchés viendra d’un nouveau plus bas sur les taux long associé à un équilibre de plus en plus délicat à conserver entre la performance des actions et celle des taux. Si ces derniers continuent de baisser, on peut décemment anticiper que les actions finiront par en prendre ombrage... un niveau d’intérêt réel fortement négatif à long terme illustrant une récession forte voire une dépression, et annonçant à terme le décrochage des niveaux de profits actuels maintenus par les entreprises à force de réduction des frais généraux et de rationalisation de leur processus de production et de distribution. Je fixe ce niveau des taux long à moins de 1% pour la dette souveraine allemande et 1,5% pour son homologue français. De plus, plus proche de nous, la dégradation de la notation de la dette espagnole pourrait créer un nouvel environnement de paniques propices à de nouveaux écartements de marges. Les taux des pays sains partant dans un premier temps à la baisse, fuite devant la qualité oblige. Pour dans un second temps, marquée les esprits par l’ampleur de la récession qu’ils annonceraient. Enfin, la crainte d’une remontée de l’inflation outre atlantique, appuyée par une dépréciation du dollar est un troisième déclencheur probable. Nous n’en sommes pas encore là. Mais compte tenu de la masse des liquidités en circulation, et des niveaux de l’endettement des pays du G7, il suffirait que que les banques centrales cessent de neutraliser leurs injections monétaires. Personne à ce stade n’a relevé ce fait lors la dernière intervention du Fed en complément de son programme d’achat de plus 45 milliards de dollars par mois, la semaine dernière. Toutefois, en finissant par une note d’optimisme, gageons que le pire n’est jamais sur. Il se pourrait que les marchés financiers se stabilisent un temps sur leurs niveaux actuels. La voix de la raison reste que l’année sera positive, mais moins lucrative. Les performances obligataires étant attendues entre 2 et 6% pour les emprunts souverains et le crédit de bonne qualité et de 13% seulement pour le crédit à haut rendement. Nous attendons pour les actions une progression aussi limitée de l’ordre de 6 à 10%, avec un accessit pour les actions zone Euro. Dans un univers de faibles volatilités, bien sur, le profil de gestion équilibrée pourrait au moins atteindre ses objectifs médians (5% de performance pour 4 à 8% de risque). Jean-Christophe Cotta Allocation & Sélection
Schroders vient d’annoncer l’acquisition de 100 % du capital de STW Fixed Income Management LLC (STW), une société de gestion américaine spécialisée dans l’obligataire investment grade gérant environ 11,9 milliards de dollars. Cette opération se fera par le biais de sa filiale américaine Schroder U.S. Holdings Inc."Cette acquisition nous permet d’augmenter nos encours sous gestion dans l’obligataire américain de 50 % à 35 milliards de dollars», se félicite Michael Dobson, chief executive de Schroders, dans un communiqué. Cela permet aussi d’élargir la clientèle institutionnelle de la société de gestion britannique aux Etats-Unis, STW comptant une centaine de clients institutionnels.Cette transaction, qui devrait être bouclée au premier trimestre 2013, s’inscrit dans le cadre des projets de développement de Schroders aux Etats-Unis annoncés par Massimo Tosato, vice-président exécutif de Schroders, dans une interview récente à Newsmanagers."Nous sommes intéressés par la taille de ce marché [américain], avec 25 000 milliards de dollars d’actifs disponibles, et par sa longévité. Nous ciblons quelques segments post et pré-retraite avec une gamme de produits internationaux et complémentaires», avait-il indiqué fin novembre. «Aujourd’hui, 12 % de nos revenus en viennent. L’Amérique du Nord représente 48 % de l’ensemble mondial. Nous ne sommes pas une société américaine et nous ne nous attendons donc pas à obtenir une part de marché équivalente, mais entre 12 % et 48 %, il existe une marge de progression !».
La justice française prépare une mise en examen de la banque UBS, accusée notamment de blanchiment d’argent, a indiqué le journal «Le Temps» dans son édition de lundi 17 décembre. Cette démarche intervient après une série de perquisitions dans les filiales françaises du groupe, des soupçons d'évasion fiscale en Allemagne et une éventuelle amende de 1,5 milliard de dollars pour sa prétendue implication dans le scandale du Libor.Le quotidien genevois, citant des sources anonymes proches du dossier, a affirmé que la justice française préparait la mise en examen de la banque comme personne morale. Les chefs d’accusation retenus sont le «blanchiment de fraude fiscale et de fonds obtenus à l’aide d’un démarchage illicite, commis en bande organisée», a poursuivi «Le Temps». Contacté par l’AWP, un porte-parole de l'établissement a indiqué ne pas commenter «des rumeurs». Courant septembre, le siège français d’UBS à Paris avait été perquisitionné dans l’enquête pour blanchiment de fraude fiscale, l'établissement bancaire étant soupçonné d’avoir mis en place une double comptabilité et facilité l’ouverture de comptes non déclarés en Suisse. Deux personnes ont été mises en examen dans cette affaire, un ancien dirigeant du bureau d’UBS à Lille et un cadre salarié d’UBS à Strasbourg. Plusieurs perquisitions ont déjà été menées dans les locaux de la banque à Strasbourg, Lyon et Bordeaux depuis fin juin.
Schroders has announced the acquisition of 100% of the share capital of STW Fixed Income Management LLC (STW), a value-orientated, US investment-grade fixed income manager, with about USD11.9bn in assets under management as at 30 September. The deal will be undertaken via its US subsidiary, Schroder U.S. Holdings Inc. “This acquisition increases our assets under management in US fixed income by 50 per cent. to USD35 billion,” says Michael Dobson, chief executive of Schroders, in a statement. This will also extends the institutional base of the UK asset management firm in the United States, where STW has more than 100 institutional clients. The transaction, which will be completed in the first quarter of 2013, is part of Schroders development plans in the United States announced by Massimo Tosato, executive vice-chairman of Schroders, in a recent interview with Newsmanagers. “We are attracted by the size of this [US] market, with USD25trn in disposable assets, and by its longevity. We are targeting a few post- and pre-retirement segments, with a range of international and complementary products,” he said at the end of November. “Now, 12% of our earnings come from there. North America represents 48% worldwide. We are not a US firm, and we are not expecting to get an equivalent market share, but between 12% and 48%, there’s room for progress!”
In an interview with Newsmanagers, Patricia Caspar, CEO of Shânti Asset Management, describes the strategy and product range of the asset management firm, which this year is celebrating its tenth anniversary. The firm, a specialist in Asian markets, with a research office in Mumbai, is currently considering launching a strategy dedicated to emerging market debt.
L’année 2013 sera «très difficile» pour l'économie française mais la politique du gouvernement peut conduire à «une véritable reprise en 2014», estime Pierre Moscovici dans une interview au Journal du Dimanche. Le ministre de l’Economie et des Finances maintient en outre l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB fin 2013.
Le rapport sur l'épargne longue confié aux députés Karine Berger et Dominique Lefebvre devrait être présenté vers le 15/16 janvier prochains. Comme prévu, ce rapport contiendra des préconisations sur l’assurance-vie, le PEA et l'épargne salariale. Les lobbys se battent auprès du duo d’auteurs afin de faire prévaloir leur point de vue.
Le consensus de décembre anticipe un relèvement des fed funds à 0,50 avant la fin mai. Les taux directeurs de la BCE et de la BoE sont attendus stables sur la période. Malgré l’arrivée à échéance fin octobre de son programme d’achat d’actifs de 375 milliards de livres, la Banque d’Angleterre a décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée à l’occasion de son comité de politique monétaire de novembre. Si une relance des rachats d’actifs n’est pas totalement à exclure dans les prochains mois, une baisse du taux directeur n’est pas envisagée dans un « futur proche ». Ainsi, les huit participants au consensus taux et changes de décembre anticipent à l’unanimité le maintien du taux directeur à 0,50 % sur les six prochains mois. L’accélération récente de l’inflation à 2,7 %, un niveau supérieur à l’objectif de 2 % de la BoE, tend à limiter les marges de man??uvre. « Alors que l’inflation devrait rester supérieure à la cible au cours des deux prochaines années, un stimulus monétaire additionnel contribuerait certainement à alimenter l’inflation en l’absence d’amélioration de la productivité », a commenté Martin Weale, membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre. « Plusieurs pressions inflationnistes proviennent de facteurs hors du champ d’intervention de la BoE (hausse des coûts de l'énergie et des prix administrés, à l’instar de l’augmentation significative des droits d’inscription universitaire). « Avec une inflation salariale toujours limitée à 2 %, l’inflation au Royaume-Uni constitue moins un problème que ce qu’il est communément admis », relativise Commerzbank. Lire la suite : cliquez ici
Deutsche Bank doit verser des dommages et intérêts aux représentants légaux du magnat des médias Leo Kirch, a annoncé un tribunal munichois. Le montant des dédommagements sera fixé ultérieurement par un expert indépendant, a ajouté le tribunal, précisant qu’il ne pourrait être fait appel de sa décision. Leo Kirch, décédé l’an dernier, accusait l’ancien président du directoire de Deutsche Bank, Rolf Breuer, d’avoir provoqué la chute de son groupe en mettant en question sa solvabilité lors d’une interview télévisée en 2002. Il réclamait deux milliards d’euros de dommages et intérêts.
Patrick Odier, président de l’Association suisse des banquiers (ASB) Swissbanking, a proposé un code de conduite à la place de l’auto-déclaration. Il serait aussi applicable contre l'évasion fiscale des Suisses. «Le code de conduite doit pouvoir s’appliquer à l’ensemble de la clientèle des banques suisses, contribuables suisses compris, et à l’ensemble des intermédiaires financiers, pas seulement les banques», a-t-il déclaré dans une interview au Temps publiée le 14 décembre. «Nous sommes déterminés à mettre tout en oeuvre pour éviter que la protection de la sphère privée offerte par la place financière soit utilisée à mauvais escient. Nous proposons une mesure d’auto-réglementation basée sur le même modèle que la Convention de diligence en matière de blanchiment d’argent, qui a fait ses preuves dans la pratique et a été l’origine du standard international applicable en la matière», selon Patrick Odier. Concrètement, «ce code de conduite contient des indices négatifs et positifs qui permettent de déterminer dans le cadre d’un dialogue et de questions posées au client si celui-ci cherche à échapper au fisc», a précisé Patrick Odier. Il devra être ancré dans une base légale. L’application doit être vérifiable par des audits et susceptible d'être sanctionnée par les autorités de réglementation si elles estiment qu’une banque n’a pas respecté le code.
PPR envisage d’utiliser le produit de ses cessions d’actifs pour poursuivre son renforcement dans le luxe via des acquisitions ou la création d’une nouvelle griffe, a déclaré François-Henri Pinault lors d’une interview au Financial Times publiée vendredi."Nous n’avons plus de jeunes marques depuis qu’Alexandre McQueen et Stella McCartney ont tous deux franchi la barre des 100 millions d’euros», a indiqué le PDG de PPR.
AG2R-La Mondiale gère une activité retraite supplémentaire, pour l’instant non cantonnée. Le directeur des risques techniques de l’organisme, Benoît Courmont, estime, au travers des nombreux scénarios envisagés par le QIS Pension, que « globalement, les exigences en capital semblent moins lourdes que dans Solvabilité 2, même si les concepts sont assez similaires ». Toutefois, la comparaison est délicate, car la directive devant s’appliquer aux assureurs est encore susceptible d'évoluer. De plus, Omnibus 2, qui fixe les règles de la période transitoire, n’est pas stabilisé ; l’une des règles envisagées prévoit que si l’entrée en vigueur de Solvabilité 2 intervient avant la mise en ??uvre d’IORP 2, les régimes de retraite cantonnés pourraient continuer d’appliquer Solvabilité 1 en attendant IORP 2. Dans ce contexte incertain, AG2R-La Mondiale examine les différentes stratégies envisageables, comme le cantonnement de ses activités retraite. Elles sont aujourd’hui dans l’actif général, mélangées avec des produits d'épargne dont l’horizon est plus court, ce qui permet une mutualisation favorable sous Solvabilité 2. Il s’agit de savoir quelle est la solution la plus intéressante et à quel moment, pendant ou après la période transitoire.
Le nouveau Directeur des investissements d’Axa France a été nommé. Selon nos informations, c’est Pascal Christory, précédemment Responsable des produits structurés Asset and Liability Management & Index chez Axa Investment Managers, qui occupera cette fonction à partir du 1er janvier 2013. Il prend la succession d’Odette Cesari qui est désormais Responsable des assurances collectives au sein de la direction de l'épargne salariale de l’assureur français. Agé de trente-huit ans, Pascal Christory est diplômé de l’Ecole Centrale de Paris et a débuté sa carrière chez Cardif Asset Management, où il opérait dans la gestion des fonds structurés et indiciels. Il rejoint ensuite Axa Investment Managers, où après trois ans d’expérience comme structureur de produits garantis, il prend la direction de l'équipe spécialisé sur les produits structurés.
Un mois après l’entrée de l’activiste Nelson Peltz dans son capital, Danone a annoncé de nouvelles mesures d'économies en Europe pour faire face à une dégradation de la conjoncture économique qu’il juge durable. D’un montant d’environ 200 millions d’euros, ce plan s'étalera sur 2013 et 2014.;Dans un interview accordée à Reuters, Laurent Sacchi, directeur délégué à la présidence du groupe, a précisé que le plan ne prévoyait aucune fermeture d’usine et qu’il s’ajoutait aux économies d’environ 500 millions que le groupe réalise depuis plusieurs années dans le monde.
Barclays a désigné Hector Sants, qui a dirigé par le passé la Financial Service Authority, le gendarme britannique des marchés financiers, à la tête de sa division de surveillance des procédures internes. Cette décision intervient alors que l’image de Barclays est sérieusement écornée par son implication dans le scandale de la manipulation du taux Libor.
Philippe Couvrecelle, fondateur, et ancien Président du Directoire de Edmond de Rothschild Asset Management, annonce le lancement de PTH-Conseil, société de conseil en gestion d’actifs, en collaboration avec Jean Maunoury, précédemment Responsable de la Stratégie et gérant de fonds de fonds chez Edmond de Rothschild Asset Management. PTH-Conseil proposera des solutions stratégiques à des sociétés de gestion d’actifs locales et internationales visant à répondre aux défis et aux évolutions auxquels sont confrontées les maisons de gestion d’actifs. Ils ont la volonté de les accompagner dans leurs réflexions stratégiques et la mise en oeuvre de leurs projets d’adaptation et de transformation. PTH-Conseil interviendra auprès des acteurs de l’industrie de la gestion qui souhaitent améliorer leur positionnement en offrant une approche sur-mesure.
L'Association Française Professionnelle de l'Epargne Retraite (AFPEN) se transforme en think tank et approche les 40 membres. L'association regroupe ses moyens avec l'institut Silverlife dont Lionel Tourtier devient le délégué général.
Francis Weber, directeur financier du groupe de protection sociale Réunica, revient pour Instit Invest sur la gestion d'actifs du n° 3 de la retraite complémentaire. A l'heure où Réunica aborde une période de changement : après avoir initié en 2012 un projet de rapprochement avec l'un des trois groupes suivants, Apicil, AG2R La Mondiale et Malakoff Médéric, le groupe choisira son partenaire en mars 2013.
Selon nos informations, la Société mutuelle d’assurance des collectivités locales (SMACL) a recruté son nouveau responsable Comptabilité et Finances. Arrivé le lundi 3 décembre dernier, Thierry Aynoun, diplômé d’une maîtrise de gestion option Finance à la Sorbonne, succède donc à Vincent Loizeil, qui avait quitté le groupe le 11 août. Le nouvel arrivant, âgé de 36 ans et qui a occupé précédemment les mêmes fonctions chez Altima Assurances (filiale de Macif-Maif-Matmut, de la Mutuelle des Motards et d’AGPM) pendant quatre ans, a reçu pour feuille de route de « cadrer la politique financière, assurer les clôtures comptables et d'établir les états réglementaires et comptables dans le cadre du reporting Solvabilité II et du suivi du risque de contrepartie de marché ». Tout en gérant son équipe, qui compte quinze salariés, il sera partie prenante dans les instances dirigeantes. Pour rappel, la SMACL gère 383 millions d’euros et assure près d’une collectivité territoriale sur trois, dont 90 % des villes de 40 000 à 100 000 habitants et 74 % des villes de 15 000 à 40 000 habitants.
Le groupe français AXA vient de signer les Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations Unies, a indiqué le 4 décembre Laurent Clamagirand, directeur des investissements group chez AXA à l’occasion de la conférence annuelle de Novethic. Laurent Clamagirand a souligné qu’il s’agissait d’une démarche progressive qui s’inscrit dans le long terme. Le groupe AXA a déjà signé en juin dernier les Principes pour l’assurance responsable (PSI ou Principles for Sustainable Insurance).