Arrivé en 2012 chez Malakoff-Médéric en tant que directeur des investissements Private Equity, Jean-Yves Mary était auparavant portfolio manager chez Natixis AM et chargé de la gestion du non coté. Il nous explique la stratégie d'investissement du groupe de protection sociale en private equity et son intérêt naissant pour de nouvelles classes d'actifs non cotés.
La Grèce est en bonne voie pour retrouver sa crédibilité et doit poursuivre les réformes prévues dans le cadre de son plan de sauvetage si elle veut obtenir de nouvelles aides en cas de besoin, a déclaré mardi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble dans le cadre d’une interview au quotidien Ta Nea. «Pour l’instant les indicateurs montrent que la recette porte ses fruits. Mais il faudra plus de temps que beaucoup de personnes en Grèce ne le souhaiteraient», a-t-il dit.
Derrière le sujet en apparence consensuel se cachent des divergences sur le traitement fiscal. En guise de contribution à la grande conférence sociale de juillet dernier, le Fondact avait clairement désapprouvé le relèvement du forfait social de 8 % à 20 % : « Non seulement le bienfait pour les finances publiques serait de courte durée, mais il provoquerait à brève échéance des effets désastreux. La recette escomptée pourrait en réalité générer un manque à gagner bien supérieur. » Plusieurs grandes entreprises ont reporté ce surcoût sur les salariés, au grand mécontentement des syndicats. Dans la perspective d’une remise à plat du dispositif d'épargne salariale, François Hollande ayant annoncé une réforme « d’ici quelques mois », le club peaufine ses propositions. Il suggère : de privilégier les indicateurs de proximité dans les accords d’intéressement ; de fusionner l’intéressement et la participation dans les entreprises dont l’effectif est compris entre 50 et 250 salariés ; d’instituer un livret d'épargne d’entreprise (Livret E) au bénéfice des employés de TPE. Il préconise aussi d’adapter la fiscalité pour inciter l'épargne longue, tout en orientant la manne vers le financement des petites et moyennes entreprises. Pour couronner le tout, la participation serait calculée différemment. La réserve légale serait égale au tiers du résultat courant net d’impôt, multiplié par le ratio salaire sur valeur ajoutée. « La formule actuelle a été établie à une époque où une grande partie des entreprises étaient industrielles et mobilisaient des capitaux importants. Aujourd’hui, il y a de nombreuses sociétés de services beaucoup moins gourmandes en capitaux et pour lesquelles ce mode de calcul est souvent inadapté », argumente l’organisation. Ces recommandations devraient émailler les débats du 26 mars pour être, au besoin, enrichies. Le casting des intervenants, savamment orchestré, le garantit. Quatre députés socialistes et non des moindres seront à la tribune. Christophe Castaner (Alpes-de-Haute-Provence), rapporteur spécial des budgets du travail et de l’emploi ; Laurent Grandguillaume (Côte-d’Or), signataire avec le précédent de l'« Appel pour la démocratie sociale » ; Valérie Rabault (Tarn-et-Garonne), banquière de profession attentive aux réalités financières, et Pascal Terrasse (Ardèche). À leurs côtés, la sénatrice UMP des Hauts-de-Seine Isabelle Debré, membre du Conseil d’orientation des retraites (COR). Ces rencontres semblent conçues pour souffler des idées aux parlementaires présents et à l’exécutif. Les ministres directement concernés, Pierre Moscovici (Économie et Finances) et Michel Sapin (Travail, Emploi et Dialogue social), les recueilleront en live, puisqu’ils sont conviés.
Le montant global des actifs financiers et immobiliers de CCR, considérés en valeur de marché au 31/12/2012, est de 8 651 M€, en progression de 9,3% par rapport à fin 2011. Ils comprennent : Les placements y compris les dépôts auprès des cédantes (pour 1,4% du total), pour 7 801 M€ contre 7 313 M€ en 2011. Les plus-values latentes nettes pour 850 M€ contre 603 M€ en 2011. L’exposition aux risques souverains grec et portugais est nulle, et la part de dette des autres pays sous tension de l’Union Européenne (Espagne, Italie, Irlande) reste marginale, à moins de 1% des actifs gérés. Les actifs gérés, hors dépôts auprès des cédantes, ont présenté en 2012 un rendement de 4,2% rapporté à l’encours moyen, contre 2,9% en 2011. Cette hausse provient, pour partie, des plus-values nettes réalisées pour un montant supérieur à celui des années précédentes, compte tenu de l’intérêt et de l’opportunité pour l’entreprise de redéployer ses investissements vers des fonds, thèmes et zones géographiques plus diversifiés, ainsi que de la forte proportion de plus-values latentes dans la valeur des actifs gérés. En ramenant le montant des plus-values réalisées à celui de 2011, le taux de rendement serait ressorti à 3,2%. La provision pour dépréciation à caractère durable a fait l’objet d’une reprise nette de 21 M€. Au total, le résultat de la gestion financière, net de l’ensemble des provisions et charges, s'élève à 301,9 M€ contre 191,0 M€ en 2011.
Selon Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, la contribution des détenteurs de dépôts non garantis pourrait à nouveau être exigée dans d'autres banques en difficulté.
P { margin-bottom: 0.08in; } Axa Real Estate will be reducing its exposure to France, due to fears that the country is not in the process of becoming a «middle of the pack» economy, as it is being held back by public spending reforms and the severity of fiscal policies, the Financial Times reports, based on an interview with the firm’s CEO, Pierre Vaquier. The group has EUR42bn under management in real estate properties, about one third of which are in France. It is planning to sell of a part of its portfolio in the next two years, and is already negotiating sales of properties.
AXA annonce que sa filiale de gestion d’actifs, AXA Investment Managers (« AXA IM ») a reçu une offre irrévocable portant sur l’intégralité de sa participation dans AXA Investment Managers Private Equity SA (« AXA Private Equity ») de la part d’un groupe d’investisseurs. La transaction proposée serait structurée de manière à préserver l’expertise d’investissement et la culture de réussite d’AXA Private Equity, afin de maintenir l’excellent niveau de service et de performance dont ses clients bénéficient depuis de nombreuses années. Cette opération permettrait à AXA de monétiser sa participation dans AXA Private Equity, une activité développée avec succès par le Groupe depuis 1996, et établirait une base solide pour la prochaine phase de croissance d’un des leaders du private equity en Europe. Les investisseurs prenant part à l’acquisition seraient l'équipe de direction de AXA Private Equity, dirigée par Dominique Senequier, un groupe d’institutions et de family offices français et le Groupe AXA. Les 298 employés d’AXA Private Equity auraient la possibilité de participer à la transaction au travers d’un véhicule d’investissement dédié. A la suite de cette transaction, AXA continuerait d’investir dans des fonds de private equity gérés par AXA Private Equity. Après la finalisation de la transaction proposée, le capital d’AXA Private Equity portant droit de vote serait détenu comme suit : Equipe de direction et employés d’AXA Private Equity : 40,00% Investisseurs externes : 33,14% Groupe AXA : 26,86% Cette transaction valoriserait AXA Private Equity à 510 millions d’euros à 100%. La vente de l’intégralité de la participation d’AXA IM permettrait à AXA IM de recevoir jusqu'à 488 millions d’euros. Ce montant serait réparti d’une part en un paiement comptant de 348 millions d’euros, et d’autre part en un paiement différé pouvant s'élever jusqu'à 140 millions d’euros, qui serait payé en plusieurs échéances, sous condition d’atteindre certains objectifs et de remplir certaines conditions.
Cette opération portera sur des montants compris entre 3,1 et 3,5 milliards d’euros de bons à 12 semaines qui arriveront à échéance le 20/06/13, entre 1,1 et 1,5 milliard d’euros de bons à 23 semaines à échéance du 05/09/13, et entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros de bons à 49 semaines à échéance du 06/03/14. Cette adjudication intervient en regard d’une tombée de BTF de 3,792 milliards d’euros le 28 mars.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient les résultats de l’enquête mensuelle de mars 2013 sur la trésorerie des grandes entreprises, qui s’est déroulée entre le 5 et 18 mars. Les principaux résultats du mois de mars 2013 sont les suivants : Tendance plate sur les trésoreries d’exploitation, jugées toujours dégradées. La trésorerie globale se détériore à nouveau mais surtout s’avère moins bonne qu’anticipée (à 24 % en raison d’investissements imprévus). Moindre tension confirmée à nouveau sur les délais de paiement des clients. Les délais de paiement vis-à-vis des les fournisseurs s’allongent légèrement. Le solde d’opinion sur les marges bancaires reste orienté à la baisse. La recherche de financements est toujours jugée plutôt difficile. 49 % des trésoriers concernés jugent négative l’influence du taux de change euro-dollar sur la trésorerie alors que 46 % la jugent positive. En moyenne, depuis décembre dernier, 32,2 % des trésoriers déclarent avoir l’intention de mettre en place des lignes de crédit de précaution.
Déposé dans le cadre de la loi de séparation bancaire, un amendement du gouvernement ouvre la voie à cette entité qui aura vocation à émettre des obligations sur les marchés au profit des collectivités, ses actionnaires exclusifs. Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, a introduit le 20 mars via un amendement l’Agence de financement des collectivités territoriales dans le projet de loi de séparation bancaire [cliquez ici pour télécharger l’amendement]. «Le gouvernement a déposé un amendement qui autorise les collectivités et les groupements de communes à mettre en place ce nouvel outil de financement de leurs investissements», a annoncé le ministre en présentant la réforme bancaire au Sénat. «Lors du dernier congrès des maires de France, le président de la République avait fait part de son soutien à la création d’une Agence de financement des collectivités locales pour qu’elles puissent aller chercher, sur les marchés financiers, des ressources complémentaires aux crédits bancaires», a-t-il ajouté. La création d’une telle agence était réclamée par les collectivités, l’ensemble des associations d'élus jugeant qu’il s’agissait d’un «impératif national». Émissions obligataires L’amendement autorise «les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre à créer une société publique dont ils détiennent la totalité du capital et dont l’objet exclusif est de contribuer, par l’intermédiaire d’une filiale, au financement de ses actionnaires». «Pour financer son activité, cette filiale aura recours aux marchés de capitaux français et internationaux, principalement sous forme d'émissions obligataires dont la durée sera adossée à celle des prêts accordés», précise l’amendement. «Ces émissions pourront être souscrites par des investisseurs institutionnels privés et publics», mais «pour éviter toute confusion avec les instruments de financements mis en place par l'État», il est prévu que ces ressources «ne pourront pas provenir directement de l'État» ou de financements «garantis par l'État», ajoute-t-il. Matignon avait annoncé cet amendement aux grands élus locaux lors d’une conférence sur les finances locales le 12 mars. Le projet de loi bancaire qui sépare les activités les plus spéculatives et la banque de détail a déjà été adopté en première lecture, le 19 février, par l’Assemblée nationale.
P { margin-bottom: 0.08in; } The US Federal authorities are considering filing a lawsuit for insider trading against Raj Rajaratnam’s younger brother, nearly two years after the hedge fund manager was sentenced for the same crime, the Wall Street Journal reports, citing sources familiar with the matter. In the past few weeks, Federal prosecutors and the FBI have sought to interview witnesses who cooperated and testified against Raj Rajaratnam, to ask them about the involvement of Rengan Rajaratnam in illegal trading of several stocks.
Le CEO de Credit Suisse, Brady Dougan, admet qu’il existe des structures salariales inadaptées dans le secteur bancaire, rapporte L’Agefi suisse. Il estime qu’il y a, à cet égard, une grande marge d’amélioration. Mais il existe aussi un marché autour des rémunérations des cadres supérieurs dans cette branche, et «Credit Suisse ne peut pas décréter à elle seule à combien doit se chiffrer l’indemnisation d’un top manager», a expliqué Brady Dougan le 20 mars dans une interview à Bloomberg.tv. Pour l’heure, toutes les banques ne peuvent pas jouer selon les mêmes règles, ce qui conduit à des désavantages géographiques.
Olivier Szymkowiak, l’ex responsable des investissements de la Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles, a crée sa propre société : OS Participations et Conseil SAS. Recruté en 2005 chez Sham, il était notamment à l’origine de la diversification des investissements de la société d’assurance-mutuelle, en initiant des prises de participation directes en capital-risque dans des sociétés biotechs et medtechs. En novembre 2012, il quittait Sham pour se consacrer pleinement à ces secteurs d’activité, dans lesquels il a développé une véritable expertise. Encore « en phase de réflexion » sur le rôle qu’il souhaite se donner dans la chaîne de financement des sociétés innovantes biotechs et medtechs (conseil en investissement, société de gestion...), il devrait en dévoiler davantage sur son projet d’ici à la fin du premier semestre 2013.
L’an dernier, Calpers (225 milliards de dollars d’actifs) avait réduit de plus de moitié ses investissements dans les matières premières. Mais, dans une interview au Financial Times, Andrew Karsh, gérant pour l’obligataire et les matières premières au sein du fonds de pension américain, a déclaré que le retrait des matières premières pour se porter sur les obligations indexées sur l’inflation n’allait pas durer et ne reflétait pas un changement de stratégie. Pour lui, les matières premières agissent comme une protection contre l’inflation.
« Connaissez-vous la différence entre un analyste actions et un analyste crédit ?, sourit Eric Pictet, directeur général de la succursale parisienne de Muzinich & Co. Le premier est naturellement optimiste, le second naturellement pessimiste ». La boutade exprime bien le caractère asymétrique de la classe d'actifs.
La compagnie aérienne à bas coûts irlandaise Ryanair a annoncé une commande de 175 avions au constructeur américain Boeing, d’un montant de 15,6 milliards de dollars (12,1 milliards d’euros) sur la base des prix catalogue. Cette commande de Boeing 737-800 de nouvelle génération intervient au lendemain de l’annonce par Airbus d’une commande de 200 appareils par la compagnie indonésienne Lion Air.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Wolfgang Schäuble, ministre fédéral des Finances, indique que le gouvernement allemand accepte le rôle de pionnier en matière de régulation des marchés financiers internationaux et européens comme cela a déjà été le cas pour la séparation des activités bancaires, le négoce à haute fréquence, la rémunération en honoraires du conseil en investissement et la restructuration bancaire. Sur ces dossiers, Berlin n’a pas attendu la conclusion des négociations européennes, comme cela a aussi été le cas pour l’application de la réglementation Bâle III. Dès août 2012, le gouvernement a adopté le projet de transposition de la directive européenne sur les fonds propres prudentiels (CRD IV). «Si nécessaire», poursuit le grand argentier allemand, «nous prendrons à nouveau l’initiative et nous continuerons d’impulser un rythme soutenu à la régulation des marchés financiers».De son côté, dans une contribution publiée à l’occasion du Frankfurt Finance Summit 2013, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, indique être préoccupée par les différences de calcul des actifs à risque qui sert de base à la détermination des besoins en capitaux des banques. Il faudrait que les normes soient mises en œuvre de manière unitaire, homogène, à l’échelon mondial de manière à rétablir la confiance.
Thierry Derez, le PDG de Covéa a proposé aux conseils d’administration de ses mutuelles MMA, Maaf et GMF une refonte de l’organisation avec la création de nouvelles directions intégrées, rapporte L’Agefi. L’idée est avant tout de maîtriser les coûts, mais aussi de s’adapter aux mutations technologiques du secteur et à la concurrence toujours plus vive des bancassureurs. Le groupe veut trouver de nouveaux champs de mutualisation dans les 5 à 7 ans à venir entre ses trois enseignes, et réduire le coût des projets d’investissement, notamment sur l ‘informatique. Car MMA, Maaf et GMF utilisent encore des systèmes différents.
L’Italie ne doit pas compter sur la BCE pour racheter ses obligations souveraines si ses coûts d’emprunt augmentent du fait de propos tenus par ses responsables politiques, avertit le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, dans une interview publiée ce week-end par la presse allemande. Beppe Grillo s’est notamment prononcé pour un référendum sur une sortie de la zone euro.
Les volumes d’appels d’offres en sélection de gérants initiés par des investisseurs institutionnels français (assurances, mutuelles, corporates, fonds de pension...) ont diminué de 22 % en 2012 pour s'établir à 10,5 milliards d’euros. Cette nouvelle contraction des encours, qui succède à une baisse de 55 % en 2011, fait glisser le marché à son plus bas niveau depuis 2003. Le nombre d’opérations initié dans l’année a lui échappé à la tendance baissière qui s'était enclenchée dans le sillon de la crise financière pour se stabiliser à 78, à la faveur d’un recensement plus nombreux d’opérations de recherche en gestionnaires de fonds d'épargne salariale. Lire la suite : cliquez ici
Grégory Molinaro rejoint la Direction des Solutions d’Investissement de Groupama Asset Management en tant que Responsable de la Gestion Dynamique de l’Allocation. Aux côtés de la Gestion Actif/Passif et des Gestions Sigma (gestions convexe et asymétrique), ce pôle constitue le 3ème pilier de l’offre d’allocation d’actifs proposée aux principaux clients de Groupama AM, en France et à l’International, dans le cadre de sa nouvelle organisation centrée sur les solutions d’investissement. Dans ses nouvelles fonctions, Grégory Molinaro sera responsable de la gestion mise en oeuvre dans les fonds et mandats diversifiés, pour un total d’encours sous gestion de près de 6Md€. Il sera également garant de l'évolution de l’offre et des process de gestion diversifiée. Grégory Molinaro a commencé sa carrière en 2000 comme gérant de portefeuilles dans l'équipe de gestion sous mandat de Société Générale Private Banking. En 2005, il a rejoint CPR Asset Management comme gérant de portefeuille. En 2009, il est devenu Responsable de l'équipe Allocations de betas au sein du pôle gestion diversifiée de CPR Asset Management. Grégory Molinaro est diplômé d’EM Lyon Business School (1998). Il est également titulaire des désignations professionnelles CFA (Chartered Financial Analyst) et CAIA (Chartered Alternative Investment Analyst) respectivement de CFA Institute et de CAIA Association.