L’indice Russell Emerging Markets baisse de près de 1 % entre le 1er juillet et le 8 juillet dernier, et, depuis le début de l’année, de plus de 7 %. Cette évolution intervient sur fond d’instabilité politique régionale grandissante et d’une croissance en baisse en Chine, indique un communiqué de Russell Investments. En outre, l’indice a enregistré une performance négative de 8,4 % pour le seul second trimestre.Russell note cependant que si l’indice Russell BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) a baissé depuis le début de l’année (-11,3 %) au 8 juillet, certains marchés affichent aussi de nettes hausses. C’est le cas des Émirats Arabes Unis (EAU) (+46%), des Philippines (+8,1 %) ou de la Malaisie (+8,1 %) - les pays les plus performants de l’indice Russell Emerging Markets depuis le début de l’année au 8 juillet. A contrario, le Brésil (-21%), la Grèce (-16,6 %) et l’Afrique du Sud (-15,1 %) ont réalisé les moins bonnes performances au cours de cette même période.
« Au tout début, nous étions 4 personnes à démarrer l'aventure dans un appartement à Paris, raconte Olivier Cassin, Directeur du Département Conseil en Investissements de bfinance pour les clientèles du Royaume-Uni, des pays nordiques et de l'Italie. Entre 2000 et 2002, nous avons développé l'activité à travers deux axes : un pôle dédié au conseil en sélection de gérants et un pôle Conseil à destination des directeurs financiers ».
Coe-Rexecode et l’AFTE publient les résultats de l’enquête de juillet 2013 sur la trésorerie des grandes entreprises, qui s’est déroulée entre le 3 et 9 juillet. Les trésoreries d’exploitation sont devenues plus difficiles en juillet. Le solde d’opinion sur l'évolution des trésoreries globales reste négatif. Détérioration significative des délais de paiement des clients. Légère hausse du solde d’opinion sur les marges bancaires. 61 % des trésoriers concernés jugent négative l’influence du prix des matières premières sur leur trésorerie. Mais seulement 45% sur le taux de change euro-dollar. 29,5 % des trésoriers ont l’intention de mettre en place des lignes de précaution. Les résultats détaillés sont consultables dans le communiqué de presse en pièce jointe.
Après avoir suivi une prépa HEC puis intégré Sup de Co Bordeaux en 1990, Olivier Cassin décroche un MBA à Aston University avec une spécialisation en finance. Il choisit d'effectuer son stage à la Banque Mondiale, à Washington, pendant un an, et travaille ainsi sur des projets de mise en place d'infrastructures dans les pays du Maghreb.
La Mutuelle nationale des personnels d’Air France (MNPAF) a, selon nos informations, décidé de rejoindre la Sgam Macif. « Nous sommes en contacts avancés pour intégrer une très grosse mutuelle d’entreprise », avait annoncé le président de la Macif, Gérard Andreck, sans vouloir en dire plus, lors de la présentation des résultats du groupe mutualiste d’assurance, en avril dernier. Interrogée ce jour, la Macif précise que l’affiliation se fera d’ici à la fin de l’année sous réserve de l’autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), et qu’elle doit encore être soumise aux instances sociales. La première mutuelle d’entreprise Née en octobre 1990 de la volonté conjointe des organisations syndicales et de la direction d’Air France, la MNPAF couvre les salariés de la compagnie via un contrat collectif obligatoire et les retraités à titre facultatif. Avec un chiffre d’affaires de 105 M€ (assiette 2011 déclarée au fonds CMU), c’est la première mutuelle d’entreprise française. Par cette opération, le groupe Macif, vingtième organisme complémentaire santé français (507,6 M€ de cotisations santé TTC, Top 30 de la santé 2013), se renforcerait donc à nouveau en assurance collective. Outre son partenariat avec AG2R-La Mondiale, le groupe a déjà intégré une importante mutuelle d’entreprise, la Mutuelle IBM. Lire la suite : cliquez ici
Harmonie Mutuelle et MNRA unissent leurs moyens dans une structure appelée l’Union mutualiste pour les artisans et commerçants pour toucher cette cible. La MNRA et Harmonie Mutuelle annoncent la création de l’Union mutualiste pour les artisans et commerçants, une structure dans laquelle les deux mutuelles vont unir leurs moyens pour partir à la conquête de ces deux secteurs d’activité. Dans un communiqué, les deux mutuelles spécialisées pour l’une en retraite Madelin (MNRA) et pour l’autre en santé (Harmonie Mutuelle) expliquent avoir réalisé cet accord «de partenariat croisé et exclusif» pour proposer «une stratégie de développement commune dans les domaines de l’assurance santé, l'épargne, la retraite, les services d’accompagnement». Dans le fonctionnement, les mutuelles précisent les rôles. La MNRA «commercialisera [...] le contrat Harmonie Santé Pro» tandis que Harmonie Mutuelle «indiquera, quant à elle, les garanties retraite de la MNRA auprès de ses adhérents du secteur de l’artisanat et du commerce«. La MNRA restera seule distributrice de son contrat retraite. Enfin, «dans l’optique du développement des garanties collectives en assurance santé, Harmonie Mutuelle s’engage à proposer une option ???épargne retraite’, assurée par la MNRA et à destination des salariés et chefs d’entreprise des secteurs du commerce et de l’artisanat, à l’occasion de toute réponse à des appels d’offres«. Les deux mutuelles travailleront ensemble à «une offre commune et exclusive d’accompagnement et d’assistance» pour ces professionnels. L’exclusivité sera de mise pour le contrat santé distribué par la MNRA et pour les indications retraites données par Harmonie Mutuelle. Enfin, Serge Crouin a été élu président de l’Union par l’assemblée générale constitutive. Le président de la MNRA est rejoint par Joseph Deniaud, président d’Harmonie Mutuelle qui sera vice-président. Les mandats durent trois ans. L’Union sera dirigée à la fois par Jean-Louis Mercier, directeur du développement chez Harmonie Mutuelle et par Daniel Amata, directeur commercial et qualité de la MNRA.
Après avoir sensiblement augmenté en réaction au propos de la Fed, les taux sont attendus globalement stables jusqu'à la fin de l’année. Au deuxième semestre, les gérants anticipent un écartement des spreads sur les indices crédit et une hausse modérée des marchés action Ce semestre pourrait bien être celui de la normalisation des taux d’intérêt. C’est en tout cas le scénario développé par les 34 gérants internationaux ayant répondu fin juin à notre enquête allocations d’actifs. Les taux souverains, poussés à la hausse par la perspective d’un arrêt anticipé de la politique d’assouplissement quantitatif de la Fed, devraient se maintenir, voire même légèrement progresser au second semestre. Aussi, les gérants restent-ils à l'écart de la dette souveraine et des obligations crédit de la catégorie investissement, préférant la dette haut rendement, la dette bancaire et les marchés actions, sans non plus verser dans l’euphorie. Autre enseignement de l’enquête, les marchés émergents voient leur niveau de risque relevé, en particulier la dette pour laquelle les gérants anticipent un écartement continu des spreads jusqu'à la fin de l’année. Rendement de la dette souveraine La remontée des taux d’intérêts à long terme est perçue comme le risque le plus susceptible de se matérialiser dans les douze prochains mois. « Il devient de plus en plus évident que la Fed prépare les marchés à une suppression progressive du QE 3 », estime BayernInvest. « Avec des tendances macroéconomiques orientées à la hausse et des banques centrales moins enclines à fournir des liquidités, nous risquons de voir les obligations d’Etats s'échanger sur de nouvelles bases de prix aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis », prédit ING Investment Management. Après avoir sensiblement augmenté depuis début mai, les rendements des obligations émises par les pays considérés parmi les plus surs (Etats-Unis, Allemagne et Royaume-Uni) sont attendus en légère hausse au cours du second semestre. « Les taux à court terme pourraient encore baisser dans la zone euro, en Australie et dans les économies émergentes où l’inflation ne constitue pas un problème tandis que les rendements des obligations à long terme vont être tirés par les rendements plus élevés des treasuries, conduisant à une pentification de la courbe des taux », analyse Evercore Pan-Asset. « Nous anticipons un mouvement de hausse des taux modérée, une pentification baissière de la courbe des taux, quelques mouvements mineurs sur les maturités courtes avec une nervosité possible sur les maturités les plus courtes », abonde Allianz Global Investors. A l’inverse, Syz Asset Management fait partie des rares à miser sur un aplanissement de la courbe des taux. « Les marchés semblent avoir bien anticipé les risques liés au changement de cap progressif de la Fed à un moment où la croissance mondiale reste modeste et les risques d’inflation limités », justifie la société de gestion. Dans ce contexte, les portefeuilles des gérants sont bien plus nombreux à afficher une sous pondération en obligations souveraines par rapport à leur allocation de référence qu’une sur pondération, un positionnement qui devrait se maintenir au moins jusqu'à la fin de l’année. La tendance à la hausse des taux conduit également les gérants à préserver la duration moyenne de leur portefeuille taux inférieure à celle de leur indice de référence. Lire la suite : cliquez ici
P { margin-bottom: 0.08in; } Didier Saint-Georges, a member of the investment committee at Carmignac Gestion, who had participated in a conference on macroeconomic analysis by his firm in second quarter, when interviewed yesterday about inflows to the Carmignac Patrimoine fund, which a few weeks ago lost all the gains it had made since the beginning of the year, said that he did not have precise figures on the development of net subscriptions to funds over such a short period. However, he did state that net inflows to the asset management firm in 2013 totalled about EUR2bn, of which some came at the beginning of second quarter. The head confirms that assets under management at the group now total over EUR55bn.The decline in gains for the fund have not led to a revision of the management process for the mutual fund, Frédéric Leroux global manager at Carmignac Gestion, explained on Thursday. However, he says that decisions have been taken for the portfolio. The emerging markets portion has been reduced to 24%, due to a decline in liquidity and weaker Chinese growth than previously. “A large part of fixed income on emerging markets has been liquidated,” he says. Exposure to US interest rates is now negative, due to the risks of an increase.
Les investisseurs institutionnels (fonds de pension, fondations, fonds souverains...) sont aujourd’hui les principaux clients des « hedge funds ». Ils représentent près des deux tiers de leurs actifs mondiaux, selon le consultant Preqin. Parmi eux, les fonds de pension ont à peu près 10 % de leurs actifs alternatifs (immobilier, capital-investissement, matières premières...) investis dans des « hedge funds », d’après l'étude annuelle mondiale de Towers Watson. Depuis la crise de 2008, ils recherchent la sécurité et des performances régulières plus que phénoménales. Quand ils investissent directement dans des « hedge funds », ils privilégient nettement les sociétés de grande taille (au moins 10 milliards de dollars) établies de longue date (Bridgewater, BlueCrest, Och-Ziff, Brevan Howard, Baupost, GoldenTree...). Cinq « hedge funds » se partagent une centaine de milliards de dollars sur les 123 que les fonds de pension ont dédiés à ce type de gestionnaires. Approche structurée Les fonds souverains, qui gèrent une masse considérable d’argent, ne peuvent placer leur argent chez ces acteurs de taille modeste. Ils privilégient le plus gros « hedge fund » au monde, Bridgewater et ses 85 milliards de dollars de capitaux. Ils ont investi aujourd’hui une vingtaine de milliards dans le fonds lancé par Ray Dalio en 1975. Il est devenu la coqueluche des institutionnels du fait de ses très bonnes performances depuis la crise de 2008. Ils apprécient notamment son approche globale très structurée et collégiale qui leur garantit que ses rendements ne dépendent pas d’une poignée de gérants stars, susceptibles de partir du jour au lendemain. Bridgewater, qui n’accepte pas l’argent de particuliers, compte un nombre limité de clients, autour de 250 grands investisseurs institutionnels internationaux. Lire la suite : cliquez ici
Luc Frieden, Ministre des Finances du Luxembourg : Il est essentiel de promouvoir davantage la stratégie de diversification et d’internationalisation que le gouvernement poursuit depuis 2009 afin de préserver la réputation du pays et d’assurer son attractivité. L’esprit d’excellence, d’innovation et de compétitivité sont les garants du succès de notre stratégie d’avenir. Dans le débat international actuel, il importe d’assurer la réputation et la compétitivité de notre pays. Ainsi, deux projets de lois ont été votés ce matin à la Chambre des députés qui s’inscrivent parfaitement dans la stratégie de diversification et d’internationalisation du gouvernement et illustrent en outre la réactivité du pays, un de ses importants atouts. Vote de la loi transposant la directive dite AIFMD En premier lieu, le projet de loi relatif à la transposition de la directive 2011/61/UE1 sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs, communément désignée sous l’appellation Directive AIFM, a été voté à la Chambre des députés. Le projet de loi, fruit d’une étroite collaboration entre secteur public et privé, transpose en droit luxembourgeois la directive 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs. Cette directive crée en Europe un cadre légal harmonisé régissant l’agrément et la surveillance des gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs. Comme l’a souligné Luc Frieden lors de son intervention à la Chambre des députés lors du vote, il ne s’agit pas d’une simple transposition de la Directive. Un cadre réglementaire compétitif étant essentiel pour l’attractivité du pays, le gouvernement a ajouté des dispositions fiscales attrayantes. L’un des principaux éléments novateurs de la loi est la création en droit luxembourgeois du statut de «société en commandite spéciale sans personnalité juridique» qui s’inspire étroitement du limited partnership britannique. En ajoutant une commandite modernisée dans son offre de structures, le Luxembourg renforcera sa compétitivité par rapport à d’autres juridictions de l’Union Européenne qui essaient de se positionner pour attirer les fonds d’investissement alternatifsqui viendront on-shore suite à la transposition de la Directive. La nouvelle loi définit enfin un régime d’imposition du carried interest censé attirer les professionnels de la finance au Luxembourg. Actuellement numéro 1 en Europe dans l’administration et la commercialisation d’OPCVM, l’objectif est que le secteur luxembourgeois des fonds d’investissements se diversifie et devienne également un centre d’excellence pour l’administration et la commercialisation de Fonds d’Investissement Alternatifs. Etant après l’Allemagne le deuxième Etat Membre à transposer la directive en droit national, le Luxembourg a une bonne longueur d’avance et de fortes chances pour saisir les opportunités que présente la directive et gagner davantage de parts de marchés. Introduction d’un nouveau statut pour le secteur des assurances Le Parlement a également adopté le Projet de loi 6398 portant modification de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances. Le principal objectif de cette loi est de créer unstatut pour « le professionnel du secteur de l’assurance (PSA) », à l’instar du professionnel du secteur financier (PSF). La loi modifiée est par ailleurs restructurée en vue (1) d’une meilleure lisibilité et d’une cohérence juridique renforcée et (2) d’anticiper l’entrée en vigueur de la directive Solvabilité II. Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans cette même stratégie de diversification de la place, en complétant la liste des PSF surveillés par la CSSF par des catégories de professionnels nécessaires au secteur des assurances, renforçant ainsi un des 5 piliers de la place financière.
Selon nos informations, Valérie Gadaud a été remplacée par Corinne Fortin au poste de Directeur Financier de l’Institut Pasteur en février 2013. Diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce (ESC) de Rouen, Corinne Fortin est également titulaire d’un Executive MBA à HEC. Elle débute sa carrière comme contrôleur de gestion au siège du groupe de grande distribution Promodès, puis en accompagne le développement en Italie à partir de 1995. En 2000, suite à la fusion Promodès-Carrefour, elle est nommée directrice du contrôle de gestion des hypermarchés Italie et membre du comité exécutif de la division. En 2003, elle rejoint le Groupe Générale de Santé où elle devient directrice financière internationale et membre du conseil d’administration de plusieurs filiales et participations. Corinne Fortin était depuis 2009 directrice Finances et Stratégie au sein du Consortium Stade de France, détachée auprès de la filiale de création et production de contenus artistiques Stade France Live Events.
Afin de soutenir la croissance économique et l’emploi en France, le Gouvernement souhaite accompagner le développement des entreprises et appuyer leurs initiatives d’investissement dans de nouvelles capacités productives en leur assurant un accès à des sources de financement pérennes. Cette démarche vise en particulier les entreprises non cotées, qu’elles soient petites, moyennes ou de taille intermédiaire. Les entreprises d’assurance, très investies dans le financement des grandes entreprises, peuvent contribuer à cet objectif, au travers de la diversification de leurs placements vers le financement des PME et des ETI. Lire le communiqué : cliquez ici
P { margin-bottom: 0.08in; }A:link { } The Japanese public pension fund GPIF, whose assets total over USD1.3trn, is revising its allocation. In an interview with Asian Investor, Tokihiko Shimizu, CEO of the research department, gives the major details. Exposure to Japanese bonds has been reduced from 67% to 60%. The fund is now more exposed to Japanese equities (12% compared with 11% previously) .It has also raised its exposure to international bonds (from 8% to 11%) and to international equities (from 9% to 12%). The cash allocation remains at 5%.
Alors que Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), présentera son projet de loi-cadre sur l’ESS le 24 juillet au Conseil des ministres, l’une des questions clés qui anime le secteur est celle de son changement d'échelle et de son financement. Le Pôle de compétitivité Finance Innovation, qui rassemble les acteurs de l'écosystème de l’innovation financière, a souhaité établir des passerelles et tisser des liens avec ceux de l'économie sociale et solidaire. Son Livre blanc est le résultat d’une aventure collective démarrée en novembre 2011 pour fédérer les acteurs de l'économie sociale et solidaire au sein d’une filière dédiée, pour favoriser, avec le soutien des membres du Pôle Finance Innovation, l'émergence et l’accompagnement financier de projets entrepreneuriaux innovants, créateurs de lien social et d’emplois. Fruit d’un travail collaboratif, la filière a progressivement rassemblé de nombreux acteurs de l’ESS comme de l'économie traditionnelle, qui se sont mobilisés, ont échangé, ont partagé leurs expériences dans un esprit d’ouverture et de décloisonnement des idées, des savoir-faire et des compétences.
Alors que la comptabilité des OPCVM est presque systématiquement externalisée par les gérants d'actifs, la comptabilité des placements des institutionnels est, à de rares exceptions près, conservée en interne. Thierry Decourrière, associé fondateur de SAGALINK Consulting, constate que la complexité apportée par Solvabilité II incite les grands investisseurs à remettre en question leur organisation. Baisse des coûts et rationalisation des organisations sont les avantages majeurs de l'externalisation.
En attendant la possible création du contrat d’assurance-vie « euro-croissance », les grandes manoeuvres ont commencé pour davantage orienter l'épargne vers le financement des entreprises. Première étape : le lancement aujourd’hui à Bercy du premier fonds de prêts à l'économie. Baptisé « Novo », il vise à accorder 1 milliard d’euros de prêts aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Il est organisé en deux compartiments (Novo 1 et Novo 2), dont la gestion a été confiée à Tikehau et BNP Paribas IP. Aux côtés de la Caisse des Dépôts, qui investit à la fois en propre et via les fonds d'épargne qu’elle gère (Livret A), dix-sept compagnies d’assurances ont souscrit à ce fonds. Ces investisseurs vont miser jusqu'à 10 % du montant du fonds, au fur et à mesure des prêts accordés. Un engagement mesuré Ainsi, le « ticket » maximal sera de 100 millions d’euros. L’engagement reste donc mesuré à l'échelle d’un acteur institutionnel. On y retrouvera certains des principaux assureurs, dont la CNP, Axa, BNP Paribas Cardif, Crédit Agricole Assurances, Sogecap, Groupama ou AG2R La Mondiale. D’autres acteurs, de dimension plus modeste, participent aussi à l’expérience, comme Neuflize Vie, CCR ou ACM Nord. L’intérêt peut être de bénéficier de l’analyse de risque sur cette classe d’actifs parfois mal connue, assurée par les sociétés de gestion. S’ajoutent enfin le Fonds de réserve pour les retraites, l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp). Rendu possible par une réforme du Code des assurances - elle-même en cours d’examen au Conseil d’Etat -, Novo va permettre aux compagnies d’assurances de prêter plus simplement aux entreprises de taille moyenne, non cotées. Pour les PME, ce nouvel outil permettra de diversifier leurs sources de financement. « Les entreprises européennes, contrairement aux sociétés américaines, se financent massivement - à hauteur de 70 % - auprès des banques. Cette proportion atteint 90 %, dans le cas des PME et des ETI. Aujourd’hui, nous sommes dans l’urgence de chercher des financements au-delà du circuit bancaire traditionnel, ce qui implique une évolution radicale des mentalités de tous les acteurs économiques », explique Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les entreprises visées sont à court terme relativement peu nombreuses. Avec en moyenne 30 millions d’euros par prêt accordé, seules 30 à 35 ETI pourraient finalement bénéficier de ces prêts Novo sur deux ans, les premiers devant être accordés début octobre. L’univers d’investissement est en réalité plus vaste. Sur les 4.300 ETI répertoriées en France, entre 300 et 400 atteindraient les critères de solidité nécessaires pour ce type de prêt. Au-delà de ce premier fonds, Novo fera-t-il des émules ? La réforme du Code des assurances prévoit que les assureurs pourraient prêter aux ETI jusqu'à 5 % de leur bilan, qui est de 1.800 milliards d’euros, soit environ 90 milliards d’euros. Mais certains doutent qu’un tel chiffre soit jamais atteint. « Si les compagnies d’assurances se portent massivement sur cette classe d’actifs, cela signifie mécaniquement qu’elles se seront désinvesties ailleurs », souligne un bon connaisseur du secteur de l’assurance. A moins que ces sommes proviennent pour l’essentiel de la collecte des assureurs-vie. Mais, vu son niveau, elle ne suffirait pas à alimenter de tels volumes. Sur les cinq premiers mois de l’année, la collecte nette s’est élevée à 8,1 milliards d’euros. Lire la suite : cliquez ici
Créée en 1984, PREPAR-VIE, filiale assurance-vie de la BRED Banque Populaire, réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires avec cette dernière, mais elle développe également une stratégie de partenariats en matière d'assurance vie épargne et de prévoyance individuelles.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en ??uvre ; des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps. Pour télécharger le baromètre de juin/juillet : cliquez ici
Même si tout le monde en parle et que certains, comme Allianz, AXA, Crédit Agricole Assurances ou CNP Assurances se sont bel et bien lancés, le fait est que les investissements dans les infrastructures ne représentent encore qu’une part minime des portefeuilles d’investissement des assureurs. Ainsi, sur les 244 Md$ d’actifs de compagnies d’assurance gérés en 2012 par les 25 premiers gérants de fonds « alternatifs » recensés par Towers Watson, les fonds d’infrastructure ne représentent pour l’instant que 2% du total, comme en 2011. L’immobilier capte l’essentiel des investissements dits alternatifs L’essentiel des investissements alternatifs (73%) reste concentré sur l’immobilier, tandis que le capital investissement en représente 19% (15% via des fonds de fonds et 4% via des fonds directs de private equity). Les fonds de hedge funds comptent pour 6% du total. AXA Real Estate, numéro un A noter que, sur les 25 premiers gérants intervenant pour le compte d’assureurs, on compte parmi les français AXA Real Estate (numéro 1 avec 47 Md$ d’actifs immobiliers gérés pour le compte d’assureurs), AXA Private Equity (numéro 4 avec 12,07 Md$ d’actifs en fonds directs de private equity), BNP Paribas Real Estate (numéro 10 avec 6,7 Md$ d’actifs immobiliers gérés), AXA Private Equity (numéro 15 avec 5,01 Md$ de fonds directs de private equity) et Amundi Alternative Investment (numéro 16 avec 4,86 Md$ de fonds de hedge funds). Lire la suite : cliquez ici
P { margin-bottom: 0.08in; }A:link { } Carmignac Gestion today (9th of July) announces that Maxime Carmignac has been promoted CEO of the UK affiliate. Edouard Carmignac’s daughter will be in charge with the long-term strategy of the company in the UK and the implementation of this strategy, according to a press release. This appointment is made at a time when the UK is considerered a strategic prioirity for the group which also has to cope with the changes linked to the RDR. Carmignac wants to be considered a champion of independent distribution.Maxime Carmignac’s promotion doesn’t change the present responsibilites of Matthew Wright, who has been names head of professional cunstomership in the UK in October, 2011. The latter thus remains in charge of the sales drive with the distributors, which materialised with successes like the registration of the company’s range of funds ont the Ascentric, AXA Elevate, Raymond James and Novia platforms. Maxime Carmignac also becomes a member of the strategic development board at the Carmignac Gestion Group Maxime Carmignac, 33, joined Carmignac Gestion in 2006 and has been a member of the board of directors at the group since 2008. She previously worked at various asset management firms, in New York and London. She has also been a consultant at the stategy and consulting firm McKinsey and a financial analyst at Lazard Frères and Morgan Stanley.The fact that the daughter of Edouard Carmignac is acceding to a managerial role in a key market for the asset management firm is expected to renew speculation about the eventual succession of its founder. Recently, in an interview with the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Carmignac, now aged 65, was asked about the future of the asset management firm when he ceases his work. He is rather evasive, and nonetheless insists that the firm will remain in the family. In an interview with Citywire in January 2011, Maxime Carmignac stated that her future as successor to her father at Carmignac Gestion was not a foregone conclusion. “Now, my father has two jobs,” she said: “as CEO, as director of the firm, and as CIO, in which role he directs the managers and analysts. As far as I an concerned, only time will tell if I can serve in one of these roles, or both, or neither.”
Carmignac Gestion annonce ce mardi 9 juillet la nomination de Maxime Carmignac à la fonction de directeur général de la succursale anglaise du groupe Carmignac Gestion.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Gerald Noltsch, qui dirige le pôle Securities Services de BNP Paribas pour l’Allemagne, estime que la croissance va se poursuivre pour sa société, que cette dernière parvienne ou non à acquérir l’activité de conservation de la Commerzbank (92 milliards d’euros).BNPP SS, déjà numéro un en Allemagne, est passé de 187,5 milliards d’euros d’actifs administrés fin 2012 à plus de 192 milliards actuellement, grâce à la clientèle existante mais aussi à de nouveaux clients. BNPP SS vise à creuser l’écart par rapport à ses poursuivants, State Street ayant été deuxième fin décembre avec 177 milliards d’euros.Comparativement aux autres pays européens, la structure de l’activité de conservation en Allemagne est davantage ouverte aux acteurs étrangers, remarque encore Gerald Noltsch.
Transdev compte renouer avec l'équilibre financier d’ici trois ans, déclare le PDG de la société de transport public codétenue par Veolia Environnement et la Caisse des dépôts (CDC) dans une interview au Figaro Economie de mardi. Transdev, dont la CDC a accepté de prendre le contrôle en octobre, a annoncé fin mars son recentrage stratégique sur 17 pays, contre 27 aujourd’hui, afin de réduire son endettement, d’améliorer de 30% son résultat opérationnel d’ici trois ans et de financer son expansion en Asie, en Amérique du Nord et en Australie.
La banque centrale de Turquie a sollicité à hauteur de 2,25 milliards de dollars ses réserves de change, qui se montent à 45 milliards, au travers de sept adjudications, afin de mettre un terme à la chute de la lire. La devise truque a cédé 5% contre dollar depuis le 24 mai, contre une chute de 9% pour le real brésilien, de 8% pour la roupie indienne et de 6% pour le rand sud-africain. Le gouverneur de la banque centrale a également annoncé un «fort resserrement monétaire».