La société de gestion d’actifs suisse Unigestion a obtenu la « Capital Markets Services License », délivrée par les Autorités monétaires de Singapour, et renforce ainsi ses ambitions en Asie, selon un communiqué publié le 14 août."Cette licence, reçue officiellement le 4 juillet 2013, améliore considérablement l’offre commerciale d’Unigestion et sa capacité à proposer ses expertises actions, private equity et hedge funds en Asie. Elle intervient à un moment où l’on note un nombre croissant d’investisseurs institutionnels asiatiques à la recherche de solutions d’investissement sur mesure», souligne le communiqué.La demande de licence d’Unigestion auprès des Autorités Monétaires de Singapour constitue l’étape la plus récente d’une série d’initiatives récemment prises par la société en vue de renforcer son positionnement sur ce marché stratégique. Deux nominations majeures intervenues au cours des deux dernières années – Bill Foo et Aje Saigal, respectivement président et administrateur non-exécutif d’Unigestion Asia Pte Ltd– donnent les moyens à Unigestion de se rapprocher des investisseurs institutionnels de la zone et de mieux comprendre leurs préoccupations. De plus, le transfert de Robert Collan, gérant private equity, de Genève à Singapour en novembre 2012, a permis à la société d’accroître la présence locale de ses professionnels de l’investissement.« Nous sommes ravis d’avoir reçu cette licence des Autorités singapouriennes alors que nous poursuivons le développement de notre présence sur ce marché clé. Il y a des signes clairs qui montrent que les investisseurs institutionnels asiatiques sont activement à la recherche de solutions leur permettant de diversifier leurs allocations d’actifs et qu’ils sont particulièrement enclins à travailler avec des acteurs bénéficiant d’une solide notoriété et capables de leur fournir des solutions spécifiquement conçues pour répondre à leurs besoins individuels. Nous sommes convaincus qu’à travers ses solutions innovantes basées sur la gestion du risque ainsi que sa présence locale grandissante, Unigestion est à même de répondre à cette demande », commente Fiona Frick, CEO d’Unigestion, citée dans le communiqué.
Comme chaque été, les festivals de musique ont dû ravir les plus mélomanes d'entre vous. Amateurs de Rock ou de musique plus classique, certains ont choisi les Francofolies de La Rochelle, d'autres le festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence ou encore n'ont pas pu résister à l'envie de traverser la Manche pour assister au garden opera de Glyndebourne près de Brighton.
The hedge fund billionaire Carl Icahn took a «large» position in Apple Inc. shares and told Reuters on Tuesday that he believes Apple should trade at $700 a share. In a telephone interview, Icahn said he believes «Apple has the ability to do a $150 billion buyback now by borrowing funds at 3%."If Apple does this now and earnings increase at only 10 percent, the stock - even keeping the same multiple currently - should trade at $700 a share.» Apple has «huge borrowing power, little relative debt and trades at a low multiple,» Icahn said.
Global investors have become significantly more confident in the outlook for growth, according to the BofA Merrill Lynch Fund Manager Survey of 229 panelists with USD671 billion of assets under management interviewed from 2 to 8 August. A net 72 percent of respondents now expect the world’s economy to pick up over the next 12 months – the survey’s strongest reading on this measure in nearly four years and a striking rise from July’s net 52 percent. Investors remain concerned over a “hard landing” in China, though this has calmed since last month. More than half of the panel still identifies this threat as the biggest risk for markets and economies. However, a net 32 percent of investors expect China economic growth to be weaker, improvement from net 65 percent expecting the same last month. At the same time, sentiment towards the eurozone has improved notably. No fewer than 88 percent of European fund managers now anticipate the region strengthening in the year ahead, twice the level recorded last month. Respondents increasingly view stronger growth as the likeliest solution to the eurozone debt crisis, rather than interventions by the European Central Bank. The macroeconomic tailwind is reflected in a further overweighting of equities, to a net 56 percent. Equally, the higher inflation and long-term interest rates expectations led to an increase in underweight in bonds (to a net 57 percent). Cash holdings are reduced slightly from July’s year-high level, but remain at an elevated 4.5 percent. This appears to tie in with the widespread expectation among investors (seven out of eight) that recovery will remain below-trend for the time being.
L’activité hexagonale a augmenté deux fois plus vite que prévu par les économistes, selon l'Insee, et contribue avec l'Allemagne à extraire la zone euro de la récession
Les niveaux de dette publique restent toujours insoutenables dans le monde occidental en général et la zone euro en particulier. Il y a trois types de manières et trois « seulement » de s'attaquer au problème de la dette.
L’Espagne va ralentir le rythme de ses émissions lorsqu’elles reprendront le 5 septembre, a déclaré Inigo Fernandez de Mesa, le secrétaire général du Trésor, dans une interview à Expansion. «On réduira le volume mensuel d'émission de 30%», a-t-il précisé. L’Espagne a encore dix adjudications régulières prévues jusqu'à la mi-janvier et elle devra lever 2,9 milliards d’euros à chacune d’entre elles pour atteindre son objectif de fin d’année, contre 4 milliards d’euros en moyenne par opération jusqu’ici. Le pays a déjà réalisé 76% de son programme prévu pour 2013, soit 92,2 milliards d’euros de dette à moyen et long terme sur un objectif de 121,3 milliards.
L’assureur mutualiste Groupama a annoncé lundi qu’il s’apprêtait à céder le solde de sa participation dans la banque Société Générale. Groupama a lancé lundi «la cession, dans le cadre d’un placement privé par voie de construction accélérée d’un livre d’ordres réservé aux investisseurs institutionnels» d’un nombre maximum de 14.881.016 actions représentant environ 1,86% du capital de la société, selon un communiqué. Cette cession «permettra au groupe de renforcer ses marges de man??uvre financières et de réduire son exposition aux risques de marché», explique-t-il. Groupama, qui détenait encore 3,92% du capital et 6,66% des droits de vote de la Société Générale fin 2011, ce qui faisait du groupe le plus grand actionnaire institutionnel de la banque, a réduit progressivement sa participation.
Giuliano D’Acunti a été tout récemment nommé responsable commercial d’Invesco pour l’Italie. Dans une interview à Bluerating, il explique que dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il aura pour mission de définir la stratégie commerciale de la société dans la Péninsule, mais aussi de s’occuper des relations clients et des fonctions support. Dans le même temps, il conserve son poste de responsable distribution retail.Parallèlement à sa nomination, un comité commercial européen a été créé. Cette nouvelle instance, a été voulue par Sergio Trezzi, responsable d’Invesco en Europe et responsable pour l’Italie, et a pour objectif de « partager entre les différents pays les tendances de marché et les projets locaux, mais aussi de travailler à des stratégies de long terme capables de contribuer à renforcer la position d’Invesco sur le marché européen ». En 2012, Invesco a enregistré en Italie des souscriptions nettes de 2,106 milliards d’euros. Sur le seul mois de mai 2013, la société a collecté 440,5 millions d’euros et affiche désormais un encours de 8 milliards d’euros.
Les zinzins sont-ils perchés ? Fausse rumeur. Nous savons de sources sûres qu'ils ont été plusieurs à applaudir le saut de 6,02 m de Renaud Lavillenie réalisé le mois dernier, au meeting de Londres, et à le soutenir également à Moscou. Néanmoins, en dehors de Serge Brichet, Président de la MGEFI dont vous découvrirez le portrait à la rentrée, rares sont ceux à avoir pratiqué l'athlétisme.
Pris en application de l’article L310-7 du Code des assurances, un décret modifie les listes d’actifs par lesquels les entreprises d’assurance peuvent représenter leurs engagements réglementés, en y ajoutant différentes modalités d’investissement dans les prêts aux entreprises non cotées et aux collectivités publiques, à savoir des investissements en direct ou au travers de fonds de prêts. Le texte substitue au cadre prudentiel et comptable actuel, un dispositif mieux adapté aux évolutions du financement de l'économie par les entreprises d’assurance au travers de prêts. L’ensemble de ces valeurs serait pris en compte en représentation des engagements réglementés dans la limite d’un ratio de 5% de la base de dispersion des organismes d’assurance, chaque exposition individuelle ne pouvant représenter plus de 1% de cette même base. Pour chacune de ces modalités, il est en outre prévu des dispositions garantissant une gestion saine et prudente des risques induits par ces placements et un niveau de transparence permettant le suivi des risques par les entreprises d’assurance. Source : Décret (n°2013-717) du 2 août 2013
Lombard Odier Darier Hentsch has recruited its first chief operating officer and its first chief risk officer in Asia, according to Asian Investor, which interviewed the head of Asia Pacific, Alain Duhamel. The Swiss bank did not want to disclose the names of the two new employees, who will be based in Hong Kong, since they will begin only in mid-August. Lombard Odier is also planning to apply for a QFII license.
Robeco is planning to add to its sales team, which already includes 40 people in Hong Kong and Singapore, Asian Investor reports, based on an interview with the the regional CEO for Asia-Pacific, Tony Edwards. Edwards predicts a change in attitude with respect to Robeco on the part of Asian investors, following its acquisition by the Japanese firm Orix. Robeco is also planning to extend its range of funds on sale in Asia.
L’autorité allemande des marchés financiers, le Bafin, mène des investigations sur des soupçons de manipulation de l’indice de référence des swaps de taux d’intérêt, l’ISDAfix, a indiqué le 6 août un porte-parole de la Bafin confirmant ainsi des informations de la presse allemande.Soulignant que l’enquête n'était pas close, elle n’a pas souhaité indiquer quelles banques allemandes étaient concernées par ces recherches, ni si la Bafin coopérait dans ce dossier avec le régulateur américain des marchés dérivés CFTC.Selon l’agence Bloomberg, le CFTC a trouvé des preuves d’une manipulation de cet indice et commencé à enquêter contre 15 banques, dont la première banque allemande Deutsche Bank. Parmi les autres banques citées par Bloomberg figurent Barclays, Citigroup et le courtier interbancaire Icap. En avril, ce dernier avait reconnu coopérer avec le régulateur américain dans l’enquête sur des soupçons de manipulation de l’ISDAfix, soulignant toutefois qu’il ne faisait pas partie des banques soumissionnaires pour sa fixation.L’enquête du CFTC intervient alors que plusieurs banques, dont Barclays, RBS et UBS, ont été condamnées à de lourdes amendes pour leur participation à la manipulation des taux interbancaires, dont le Libor britannique.
Crédit Agricole Assurances poursuit dans la lignée de son exercice 2012. Le pôle assurances de la banque a dévoilé un chiffre d’affaires de 14,1 Md€ au premier semestre 2013, en hausse de 21,9% par rapport au premier semestre 2012. Un bémol cependant : sur la période, le produit net bancaire et le résultat net part du groupe (RNPG) ressortent respectivement à 1,058 Md€ (-1,1%) et 514 M€ (-5,7%), en raison notamment de charges de financement supplémentaires liées à l’opération d’optimisation de la structure du capital du groupe dans l’environnement réglementaire Bâle 3. Une collecte nette positive de 3,2 Md€ au premier semestre Dans le détail, l’assurance vie a continué de profiter d’un regain d’attractivité amorcé depuis le début 2013. Le chiffre d’affaires s'établit à 9,8 Md€ sur les six premiers mois de l’année, soutenu par le marché français (+22,3%) et la croissance de 42,1% à l’international. A l’arrivée, la collecte nette du groupe atteint 3,2 Md€, dont 2,5 Md€ sont détenus en France. Au 30 juin 2013, les encours gérés en assurance vie s'élèvent, quant à eux, à 229,2 Md€, en hausse de 4,9% sur un an. La proportion des encours en euros reste nettement majoritaire à 188,3 Md€ (+5,1%), tandis que la percée des unités de compte (UC) se confirme sur la période, en progression de 4,3% à 40,9 Md€, soit 17,9% des encours totaux. Pacifica surperforme le marché en dommages En France, l’assurance dommages avec Pacifica enregistre un chiffre d’affaires de près de 1,6 Md€, en hausse de 7,4%, dont 1 Md€ sur le seul premier trimestre 2013. Un rythme de croissance plus soutenu que le reste du marché, ce dernier ne progressant que de 2,5% sur la même période, selon les données de la FFSA. A noter que le ratio sinistres/cotisations (tous exercices et net de réassurance) est pratiquement stable à 70,6%, contre 70,7% au premier semestre 2012. Fléchissement en assurance emprunteur En assurance emprunteur, Crédit Agricole Assurances est nettement affecté par le ralentissement du crédit à la consommation. La preuve : le chiffre d’affaires atteint 460 M€ au premier semestre 2013, contre 474 M€ l’an passé. Selon les derniers chiffres de l’Association française des sociétés financières (ASF), la production de crédits à la consommation a continué de reculer pour le neuvième trimestre consécutif. Sur le seul mois de juin 2013, l’activité a reculé de 7% par rapport à juin 2012, tandis que la baisse atteint 2,1% sur l’ensemble du premier semestre 2013.
Doté en 2010 de 120 millions d'euros, issus d'un accord intergouvernemental avec Abou Dabi, le fonds de dotation du Louvre, dont la mission est de perpétuer le rayonnement international du musée en assurant le financement des grands projets du musée pour les prochaines décennies, a connu une croissance régulière de ses actifs depuis sa création fin 2009.
Le processus était en cours depuis la mi-juin, comme l’a précisé Mediapart, qui a révélé l’information. Le groupe pétrolier admet que c’est un projet de longue date, en apportant la nuance que ce ne sera pas avant la fin de l’année. L’idée, c’est de se rapprocher de Londres, qui est la place financière et pétrolière en Europe, pour permettre au groupe d’améliorer sa visibilité internationale, a déclaré un porte-parole du groupe. ??a concerne entre 60 et 70 personnes, maximum 70 personnes, sur un groupe de 100 000. Transfert très ciblé La trésorerie et la communication financière du groupe pétrolier se rapprocheront ainsi de leurs interlocuteurs au quotidien à Londres, la place où il faut être pour parler business, pétrole, finance, a poursuivi le porte-parole. Mediapart affirme également que le gouvernement aurait été informé de ce projet, et que Total a déjà installé son département de trading pétrolier dans la capitale britannique. Total justifie le choix de Londres par le fait qu’il ne s’agit que d’un transfert très ciblé. Lire la suite : cliquez ici
Ces dix prochaines années, le nombre de banques en Suisse pourrait nettement diminuer. Le gouvernement se préoccupe de l’image de la place financière suisse auprès d’autres gouvernements et pas de sa réputation auprès de clients, déplore Thomas Matter, président du conseil d’administration de la Neue Helvetische Bank (NHB) dans une interview à la SonntagsZeitung.L’avenir de la place bancaire suisse dépend selon Thomas Matter de la façon dont des prescriptions comme les mesures renforcées de diligence seront appliquées. Si le Conseil fédéral va jusqu’au bout, il y aura un tiers de banques en moins dans dix ans et 50.000 emplois seront perdus.La suppression de fait du secret bancaire pour les clients étrangers et les menaces de plaintes de la justice américaine contre des banques suisses font que les dommages ont déjà été causés, a relevé le président de la NHB. L’argent quitte la Suisse. Pour les grandes banques, qui peuvent servir leurs clients à partir de Singapour ou de Londres, ce n’est pas un problème. Pour les banques privées qui n’ont pas de filiales à l'étranger, la situation est plus sombre.
A cette époque de l'année, il fond dans les doigts avant de fondre dans la bouche. Il s'invite dans nos vacances comme prétexte à ramener un souvenir, vite englouti en réalité, ou en crème glacé au retour de la plage.... Certains connaisseurs en font même une destination ! Vous avez deviné ? Cette semaine, nous vous proposons de redécouvrir les portraits de trois institutionnels accros au chocolat. Bonne dégustation !
Une santé financière toujours solide Les voyants financiers d’Axa restent au vert malgré un tassement observé à fin juin 2013. Les fonds propres s’allègent de 2,1 Md€, impactés notamment par la baisse des plus-values latentes nettes liées à la hausse des taux d’intérêt. En termes de solvabilité, le groupe affiche des ratios solides que ce soit sous Solvabilité 1 à 218%, en baisse de 15 points, là encore à cause de la hausse du loyer de l’argent, ou sous «solvabilité économique» (modèle interne) à 204%, contre 206% en 2012. Le ratio d’endettement reste, de son côté, stable à 26% à fin juin, Axa ayant pour objectif de l’abaisser à 25% d’ici 2015. Léger retour sur les actions cotées En matière de gestion financière, Axa a relevé au premier semestre sa quote-part en actions cotées de 3% à 4%, signe d’un regain d’intérêt pour les marchés, dans un portefeuille d’investissement qui reste diversifié mais dominé par les obligations d’Etat (45%) et d’entreprises (31%). Le directeur général délégué du groupe a confirmé lors de la présentation des résultats ne «pas aller au-delà de 4% d’actions cotées». Axa indique par ailleurs que sur les 29 Md€ qu’il doit réinvestir cette année, 41% seront placés en obligations d’Etat «avec un retour sur des pays périphériques de la zone euro tels que l’Espagne et l’Italie». Assureur «systémique» : « intérêt et vigilance » Par ailleurs, interrogé sur la désignation récente d’Axa en tant qu’assureur «systémique» par le Conseil de stabilité financière (FSB), Henri de Castries a répondu «qu’intrinsèquement, l’activité d’assurance classique n’est pas systémique». Et d’ajouter : «Nous comprenons le souhait des régulateurs d’avoir plus de transparence sur nos activités. Compte tenu de notre taille et de notre diversité géographique, nous regardons cela avec intérêt et vigilance. Vigilance, car nous ne souhaitons pas que cela se traduise par une avalanche de bureaucratie supplémentaire. Intérêt, car si cela permet de conforter l’idée que les assureurs sont des éléments de stabilité dans le système financier, ceci est une bonne chose.» Vers un nouveau mandat de Castries Sauf surprise, l’actuel PDG d’Axa, qui occupe la fonction depuis 2010, est dans une position favorable pour obtenir le renouvellement de son mandat. Le conseil d’administration de l’assureur a décidé de le proposer à la prochaine assemblée générale d’avril 2014 pour quatre années supplémentaires.
L’assureur mutualiste français Groupama a annoncé vendredi être repassé dans le vert au premier semestre, avec un bénéfice net de 187 millions d’euros, contre une perte nette de 87 millions un an auparavant due à des éléments exceptionnels. « Après deux exercices déficitaires, nous renouons avec les bénéfices. C’est le signe que le groupe a retrouvé le chemin de l’efficacité économique », a commenté à l’AFP le directeur général de Groupama SA, Thierry Martel. Au premier semestre 2012, les résultats avaient été plombés par des éléments exceptionnels, notamment des pertes liées à des cessions d’actifs et à des écarts d’acquisition. Sur les six premiers mois de l’exercice en cours, en l’absence de ces éléments négatifs et grâce à une stabilité de ses activités opérationnelles et financières, l’assureur a pu dégager un bénéfice. En France, où l’assureur historique des agriculteurs réalise plus des trois quarts de son chiffre d’affaires, les revenus sont restés quasi-stables (-0,7%) à 7,7 milliards d’euros. L’assurance biens et responsabilité a progressé de 3,1%, une croissance supérieure à celle du marché (+2,5%), grâce à des hausses de tarifs en automobile, tourisme et habitation et à « un développement sélectif du portefeuille », souligne le groupe. « La priorité est au développement rentable, c’est-à-dire un développement plus mesuré avec des résultats techniques en amélioration malgré les événements climatiques multiples au premier semestre », a indiqué le directeur général délégué de Groupama SA, Christian Collin. Le ratio combiné (coût d’indemnisation des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues) des activités dommages a gagné 2,3 points sur la période pour s'établir à 100,9%. En assurance de personnes, le chiffre d’affaires recule de 4,6% en France et le groupe subit une décollecte nette (retraits supérieurs aux versements) de 500 millions d’euros. « Cette décollecte est voulue, nous avons une politique volontaire et volontariste de limitation de notre production en euros (contrats à capital garanti) et d’augmentation de notre production en unités de comptes (UC, contrats exposés aux marchés) », a précisé M. Collin. Les contrats en UC représentent désormais 25% du chiffre d’affaires, contre 16% pour l’ensemble du marché français, souligne le groupe. L’activité de Groupama à l’international (-6% à 1,4 milliard) a souffert de difficultés sur le marché italien, notamment d’une guerre des prix dans l’assurance automobile. Groupama s’y est également montré plus sélectif sur les souscriptions. Au cours du semestre, l’assureur a encore réduit son exposition aux actions, qui ne représentent plus que 8% des placements, contre 17% il y a 3 ans. Après un point bas à 107% fin 2011, la marge de solvabilité (fonds propres rapportés aux exigences du régulateur) s'établit à 170% fin juin et atteint même « 180% fin juillet », a précisé M. Collin.
Le développement durable est une priorité transversale du groupe Caisse des Dépôts. Elle conduit à intégrer dans l’ensemble des doctrines d’action et des pratiques la prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux, sociétaux et de gouvernance. Les pratiques de reporting du Groupe évoluent pour rendre effectifs, transparents et vérifiables ses engagements. Pour télécharger le rapport : cliquez ici
Dans un environnement toujours marqué par des taux d’intérêt historiquement et durablement faibles dans les principales zones monétaires, mais aussi par de fortes incertitudes macro-économiques, SGI maintient une stratégie d’investissement prudente, en particulier par le biais de la stratégie dite de « rollover ». Cette stratégie d’investissement consiste à maintenir une duration du portefeuille obligataire relativement courte et à générer des cash-flows financiers récurrents, tout en gérant de manière dynamique le portefeuille d’actifs. Au 30 juin 2013, les cash-flows attendus sur le portefeuille obligataire sur les 24 prochains mois s'élèvent à EUR 5,8 milliards (y compris les liquidités et placements à court terme). La qualité du portefeuille obligataire est maintenue avec une notation moyenne stable de AA-, sans exposition à la dette souveraine de l’Espagne, de la Grèce, de l’Irlande, de l’Italie et du Portugal, ni à aucune dette émise par les Etats et municipalités des Etats-Unis. Sa duration demeure toujours relativement courte à 2,9 ans (hors liquidités). Le 29 mai 2013, SCOR a pris le contrôle, à hauteur de 59,9 % du capital de MRM, société foncière cotée soumise au régime des sociétés d’investissements immobiliers cotées (SIIC), dans le cadre d’une augmentation de capital en numéraire. L’opération s’est accompagnée d’une restructuration de la dette bancaire et obligataire du groupe MRM qui permet à SCOR d’investir dans une société au bilan assaini et à la situation de trésorerie rétablie. Compte tenu du taux de conversion de 100 % des obligations émises par le groupe MRM en actions MRM, le montant de l’investissement de SCOR s'élève à EUR 53,3 millions. Cette opération génère un profit d’acquisition (« badwill ») de EUR 27 millions (net des frais d’acquisition). Sur le 1er semestre 2013, le portefeuille d’actifs génère une contribution financière de EUR 171 millions. La politique de gestion active conduite par SGI a permis au Groupe de réaliser EUR 60 millions de plus-values sur le semestre. Le Groupe a strictement appliqué une politique inchangée d’amortissements et de dépréciations sur son portefeuille de placements, pour un montant total de EUR 74 millions sur le premier semestre 2013, dont EUR 62 millions sur les actions sans incidence sur la valeur de l’actif net. Ce trimestre devrait marquer la dernière vague significative de dépréciations sur le portefeuille actions pesant sur le compte de résultat (à conditions de marché actuelles). Hors dépréciations du portefeuille actions, le rendement courant des actifs s'élève à 3,4 % sur le premier semestre 2013 (2,5 % après prise en compte des dépréciations du portefeuille actions). En prenant en compte les fonds détenus par les cédantes, le taux de rendement net des placements atteint 2,2 % sur la période. Les actifs (hors fonds détenus par les cédantes) s'élèvent à EUR 13 587 millions au 30 juin 2013 et sont constitués à 11 % de liquidités, à 76 % d’obligations (dont 5 % de placements à court terme), à 4 % d’actions, à 6 % d’immobilier et à 3 % d’autres placements. Le montant total des placements, y compris les fonds détenus par les cédantes à hauteur de EUR 7 933 millions, s'élève à EUR 21,520 milliards au 30 juin 2013, contre EUR 22,248 milliards au 31 décembre 2012.
La comptabilité de la gestion financière des institutionnels peut être organisée de multiples façons, selon la taille de l'investisseur, sa philosophie, l'importance qu'il accorde à cet aspect du métier. L'éditeur de logiciels SimCorp est en mesure d'intervenir quel que soit le choix de son client. Bernard Fripiat, Vice-Président Market Support de SimCorp Western Europe, évoque l'avenir du marché de l'externalisation, et met l'accent sur les points essentiels à ses yeux : tenue de position centralisée cross actifs, suivi et adaptation réglementaire.