En réponse au Questionnaire des Coupoles Distrib Invest, Mai-Khanh Vo, responsable multigestion chez Amundi Asset Management, met en lumière le niveau de transparence dont fait preuve se équipes envers les clients. Elle fait également le point sur les partenariats noués en 2014 avec Tikehau et Bawag.
Les salaires réels au Japon ont progressé en avril pour la première fois depuis deux ans, selon les statistiques du ministère du Travail. Cette évolution intervient alors que le gouvernement de Shinzo Abe presse les entreprises japonaises d’augmenter les salaires pour enclencher un cercle vertueux de hausse de la consommation et de l’investissement. Les salaires réels ont ainsi progressé de 0,1% en avril, les revenus globaux des salariés ont progressé sur un an en avril, de 0,9%, à 274.577 yens (2.013,35 euros). Les salaires de base ont pour leur part augmenté de 0,6%, la plus forte hausse depuis novembre 2005.
Le 15 juin, participez à la Soirée de Gala du 125ème anniversaire de l’Institut des Actuaires. 125 ans d’existence pour l’Institut des Actuaires, cela se devait d’être fêté dignement.
Le Crédit Mutuel Arkéa renforce sa participation au capital de Nexity. L’opération finalisée le 27 mai porte sur l’acquisition par Crédit Mutuel Arkéa de 5% du capital de Nexity dans le cadre de la cession réalisée par le groupe BPCE de 10,7% du capital du groupe immobilier. Crédit Mutuel Arkéa détient, par ailleurs, via New Port, la société contrôlée par les dirigeants et collaborateurs du groupe, 2,06% de Nexity. Le Crédit Mutuel Arkéa devient ainsi un actionnaire de référence de Nexity et confirme sa stratégie de développement dans le secteur de l’immobilier. L’investissement réalisé en direct par le Crédit Mutuel Arkéa intervient dans le cadre de la cession par le groupe BPCE de 10,7% du capital de Nexity. Crédit Mutuel Arkéa a acquis 5% du capital pour un montant global de 96,2 millions d’euros, sur la base d’un prix de cession par action de 35,5 euros, coupon 2014 détaché. L’opération vient conforter un premier investissement réalisé début 2015 aux côtés des managers de Nexity, regroupés autour du véhicule d’investissement New Port. Elle témoigne de la volonté du Crédit Mutuel Arkéa d’accompagner sur le long terme le management du spécialiste de l’immobilier. Cette opération permet au Crédit Mutuel Arkéa de bâtir un partenariat avec un acteur de référence de l’immobilier, secteur sur lequel le groupe est déjà présent via plusieurs de ses filiales, et entend poursuivre son développement. Jean-Pierre Denis, Président du Crédit Mutuel Arkéa, commente : «Le Crédit Mutuel Arkéa fait le choix, dans le prolongement de la récente prise de participation dans New Port, co-détenue avec les managers, de renforcer sa présence au capital de Nexity. Nous sommes heureux d’accompagner dans une perspective de long terme le développement d’un groupe qui dispose d’un très fort potentiel de croissance sur les marchés de l’immobilier résidentiel, l’immobilier d’entreprise et des services associés.»
Dans une interview accordée à l’Agefi, Matthias Seewald, directeur des investissements d’Allianz France, explique pourquoi l’assureur a augmenté sa réserve de capitalisation au 1er trimestre 2015. «Nous avions d’importantes plus-values latentes sur nos portefeuilles obligataires liées à la baisse des taux, elles le restent même si elles sont revenues en trois semaines au niveau de février, a-t-il indiqué. Au premier trimestre, nous avons aussi augmenté notre « réserve de capitalisation » en figeant les plus-values réalisées sur les obligations cédées avant terme – cette réserve non distribuée aux assurés permet justement d’amortir les mouvements des taux en face de nos engagements. Nous restons d’autant plus calmes que nous sommes encore moins optimistes qu’avant l’annonce du QE : la BCE est claire sur ses objectifs, sur l’inflation, la croissance économique et nos anticipations pour le Bund 10 ans en 2018 sont désormais plutôt de 2 %, contre 3 % en novembre. Partant de là, la meilleure couverture contre une hausse des taux brutale reste la diversification nécessaire de nos portefeuilles (périphériques, crédits, etc.). Nous n’avons pas bougé sur nos stratégies d’ajustement des sensibilités actif/passif via des dérivés optionnels à la suite de ce rebond des taux. Les taux courts n’ont pas beaucoup évolué au contraire des taux longs : cette orientation différente entre taux courts et taux longs crée des opportunités.»
L’investissement « factoriel » suscite un important engouement parmi les investisseurs institutionnels. Il s’agit d’un style d’investissement dont l’objectif est de capturer les primes de risque de long terme dans un portefeuille. Certaines primes de risque très simples, comme la prime de risque action ou la prime de terme sur le marché obligataire, sont déjà captées de manière systématique par les investisseurs, traditionnellement investis en actions et obligations. Mais d’autres facteurs de risque dynamiques, identifiés par de nombreux travaux académiques portant principalement sur les marchés actions, sont plus complexes et exigent de créer des portefeuilles dédiés qui s’éloignent significativement des indices de marché traditionnels. Ainsi, la prime de « taille » joue sur le fait que les petites entreprises ont tendance à surperformer les plus grosses sur le long terme. La prime de risque « value » cherche à capturer la surperformance des entreprises décotées par rapport à leurs fondamentaux. La prime de « momentum » peut être captée en investissant sur les titres ayant eu la performance passée à court terme la plus élevée, etc. L’investissement « factoriel » propose de définir son allocation, non plus en faisant le choix stratégique des classes d’actifs à inclure en portefeuille, mais en calibrant les expositions aux différents facteurs de risque auxquels l’investisseur souhaite s’exposer. Cet engouement pour l’allocation factorielle est né du rapport rédigé par Ang Goetzmann et Schaefer, en 2009, pour évaluer la gestion active du fonds souverain norvégien. L’approche n’a cessé de se développer depuis, avec la création d’indices, d’ETF et de fonds factoriels aujourd’hui très nombreux. L’identification des facteurs de risque reste cependant compliquée. Harvey et ses coauteurs (2015) ne comptent pas moins de 300 facteurs de risque repérés dans la littérature académique sur le marché actions. Lesquels sont de « vrais » facteurs de risque, c’est-à-dire un surcroît de rendement rémunérant une prise de risque sur le marché, et lesquels sont de simples anomalies de marché, qui ne sont pas amenées à perdurer ? La question est loin d’être tranchée. McLean et Pontiff montrent que certaines anomalies ont partiellement disparu avec le temps, sans doute arbitrées par les investisseurs. Article de Marie Brière, Head of Investor Research Center, Amundi
Dans une interview publiée samedi dans le Süddeutsche Zeitung, Angela Merkel s’efforce de convaincre ses compatriotes de l’intérêt pour l’Allemagne d’un accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur la création de la plus grande zone de libre-échange au monde. La chancelière souhaite que les négociations en cours soient conclues avant le départ de Barack Obama de la Maison blanche en janvier 2017. Sans un accord à cette date, qui marquera l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président américain, Angela Merkel craint «une longue interruption» des discussions.
L’ACPR souhaite que dans le cadre de l’exercice européen d’Orsa 2015, les assureurs aillent suffisamment loin dans l’analyse de l’impact d’une situation durable de taux bas ou de remontée des taux, ce après un constat mitigé sur les scénarios appliqués en 2014. Explications de Sandrine Lemery, première secrétaire générale adjointe de l’ACPR, en charge des assurances.
La Maif a augmenté ses parts de marché en auto et habitation entre 2009 et 2014. Avec son nouveau plan stratégique 2015-2018, la Maif part en conquête. «Le plan 2009-2014 était celui de la rénovation de l’entreprise», marqué par une transformation de son réseau, comme l’a rappelé jeudi Dominique Mahé, son PDG. «Cette rénovation constitue un socle solide pour aller plus loin», a-t-il ajouté. D’autant que les signaux sont au vert en ce qui concerne le bilan. En 2014, l’assureur mutualiste a ainsi dégagé un résultat net de 194 millions d’euros, contre 176 millions l’année précédente. Il a aussi doublé ses fonds propres en l’espace de dix ans pour les porter à 2,2 milliards d’euros à fin décembre. Son chiffre d’affaires a lui progressé de 3,5% l’an dernier, à 3,28 milliards d’euros. «Dans notre plan 2009-2014, nous nous étions fixé un objectif de maintien de nos parts de marché. Mais nous avons réussi à les augmenter un peu», souligne Pascal Demurger, le directeur de la Maif. L’assureur niortais revendique une part de marché supérieure à 8% en automobile et à 9% en habitation (MRH). «Cette dynamique de croissance se poursuit sur les quatre premiers mois de l’année», indique Pascal Demurger. Si l’assureur ne cache pas ses ambitions de développement pour les années à venir, il reste en revanche très discret sur ses objectifs chiffrés. Alors que ses deux grands marchés (l’auto et la MRH) sont saturés, la Maif dit vouloir faire la différence grâce "à la qualité de la relation avec ses sociétaires». «La fidélité est au cœur de notre stratégie de développement», insiste Pascal Demurger. L’assureur fait ainsi état d’un taux de satisfaction «record» de 96% et d’un taux d’attrition bien inférieur à 4%. Il peut également s’appuyer sur un ratio combiné (sinistres et frais rapportés aux sinistres) de 98,2% en 2014, bien meilleur que la moyenne. Ce qui, annonce Pascal Demurger, «pourra continuer à se traduire par une grande modération sur les tarifs dans les années à venir». Parmi les vecteurs de croissance possible, la Maif entend «devenir le partenaire de référence» des acteurs de l’économie collaborative, après avoir déjà pris des participations chez Koolicar et GuestToGuest.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } According to the most recent study by the auditing firm PwC, entitled “Bridging the Gap,” seven institutional investors out of ten (70%), from among the 60 who were interviewed by PwC worldwide, say that they would refuse to participate in a private equity fundraising or joint investment if it presented environmental, social or governance risks. As part of the study, PwC analyzed the attitude of investors with respect to socially responsible investment in the private equity sector, and more particularly, of limited partners (LPs), who are generally institutional investors who contribute capital in the form of private equity, in relation to environmental, social and governance (ESG) issues. 97% of respondents say that socially responsible investment is expected to gain significance in the next few years. Fiduciary obigations, risks in terms of image, and the values of the investor as a business are cited at the three main reasons for choosing responsible investment. Another finding of the study is that 88% of LPs estimate that taking ESG questions into account helps to increase the financial value of investments. The study also finds that 71% of respondents say their fund allocation is now tied ESG conditions being satisfied. 82% have created a socially responsible investment policy for their private equity investments. However, in general, LPs do not always know what precise and relevant information to ask for, and are apprehensive about the high cost associated with reporting. Some even say they would be hard put to analyze the large volumes of ESG information, implying that they would know which information to ask for and that they are able to obtain it. But the trend is in the direction of responsible investment and it is expected to accentuate.
McDonald’s arrêtera de publier son chiffre d’affaires mensuel à magasins constants à partir du mois prochain, d’après Bloomberg qui cite une porte-parole du groupe contactée par e-mail. Les chiffres du mois de mai seront divulgués en juin à l’occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. Cette décision intervient quelques mois après la nomination de Steve Easterbrook à la tête du géant américain de la restauration rapide, qui connaît une érosion continue de ses ventes depuis onze mois.
BNP Paribas et le Boston Consulting Group (BCG) annoncent aujourd’hui la publication d’un rapport commun intitulé Corporate Treasury Insights 2015. Sur la base d’une enquête réalisée auprès de 500 trésoriers et Directeurs Financiers d’organisations multinationales, ce rapport aboutit à deux principaux constats qui feront évoluer le secteur bancaire dans les années à venir : d’une part, le rôle des trésoriers d’entreprise s’est développé pour devenir plus stratégique depuis la crise financière, d’autre part, les banques transactionnelles doivent adapter leurs modèles pour mieux répondre aux nouveaux besoins des trésoriers.
Dans une interview accordée à NewsManagers, Marie Lemarié, directrice des investissements de Groupama, a indiqué son souhait de réduire les expositions en immobilier résidentiel de l’assureur.
McDonald’s arrêtera de publier son chiffre d’affaires mensuel à magasins constant à partir de juin, d’après Bloomberg qui cite une porte-parole du groupe contactée par e-mail. Les chiffres du mois de mai seront publiés en juin à l’occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. Cette décision intervient quelques mois après la nomination de Steve Easterbrook à la tête du géant américain de la restauration rapide, qui connaît une érosion continue de ses ventes depuis onze mois.
Dans une interview au site suédois Realtid.se, Lars Hamich, responsable Europe de Van Eck Global, annonce l’introduction prochaine sur les Bourses de Francfort et Zurich de ses deux ETF déjà cotés à Londres : Market Vectors Gold Miners UCITS ETF et Market Vectors Junior Gold Miners UCITS ETF. Ces fonds sont les premiers à avoir été lancés en Europe par la société de gestion américaine. Mais Lars Hamich promet qu’il y en aura d’autres. Les ETF de Van Eck Global ont notamment été enregistrés à la vente en Suède, en Finlande et en Norvège.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } In an interview with the Swedish website Realtid.se, Lars Hamich, head for Europe at Van Eck Global, has announced the forthcoming introduction of its two ETFs already listed in London on the Frankfurt and London stock markets: Market Vectors Gold Miners UCITS ETF and Market Vectors Junior Gold Miners UCITS ETF. The funds were the first to be launched in Europe by the US asset management firm, but Hamich promises that there will be others. The ETFs from Van Eck Global have been registered for sale in Sweden, Finland and Norway.
Le monde est en train de changer sous nos yeux et les structures en place ont bien du mal à s’adapter. La mondialisation et les technologies de l’information sont en train de bouleverser l’ordre établi. Tous les secteurs sont touchés : le marché du travail, la fiscalité, la protection sociale, l’organisation de la Société. Un billet de Jean-Claude Guimiot.
L’ACPR compte profiter de l’exercice européen d’ORSA 2015 pour mener ses propres tests de résistance face à la double menace d’un environnement prolongé de taux très bas et de leur remontée brutale lorsque la BCE mettra un terme à son assouplissement quantitatif. L'annonce a été faite lors de la présentation, par l'ACPR, de son rapport annuel 2014.
Avec 1,7 Md€ investis en dettes obligataires en 2014, le marché du placement privé pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises a fait un bond spectaculaire de +50% en 2014.
Arié Assayag va quitter l’Union Bancaire Privée (UBP) à la fin du mois, selon les informations de Bloomberg. Il occupait au sein de la banque spécialisée dans le private banking le poste de head of alternative investments. Arié Assayag avait rejoint UBP lors de l’acquisition par la banque suisse de sa société de gestion alternative Nexar Capital Group en 2012.Selon une source proche du dossier, son départ d’UBP intervient alors que la banque a pour projet d’intégrer l’activité alternative, qui pèse environ 8 milliards de francs suisses, au sein de la gestion d’actifs, afin de réaliser des économies. La banque continuera de proposer ses produits alternatifs à une clientèle d’investisseurs, précise la source.
Les dernières propositions du gouvernement grec sont «assez loin» de ce qu’il faut pour assurer l’excédent budgétaire nécessaire cette année, estime Olivier Blanchard, chef économiste du Fonds monétaire international. Dans une interview, il souligne que l’excédent budgétaire de 3% prévu pour cette année dans le programme d’assistance à Athènes est «probablement irréaliste pour des questions économiques et politiques». «Réviser ce surplus à la baisse est possible, mais il faut être clair : cela implique un nouveau besoin de financement à combler avec l’aide des Européens», déclare Olivier Blanchard qui ajoute que «cela ne fonctionnera que si, en contrepartie, il y a un programme cohérent».