Monceau Assurances, le groupe mutualiste d’assurance français, et KBL European Private Bankers (KBL epb), groupe européen de banques privées basé à Luxembourg, ont signé un accord pour le rachat par le groupe français de la filiale d’assurance vie luxembourgeoise de KBL epb, Vitis Life. Avec l’acquisition de Vitis Life, qui opère en Belgique, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne ainsi qu’au Grand-Duché, le groupe Monceau Assurances, présent en France sur les marchés de l’assurance vie et retraite, des assurances de dommages et responsabilité, et la réassurance, réalise un pas important dans le développement de ses activités vie en France et hors de France, depuis le Grand-Duché. En retour, la cession de Vitis Life témoigne de la volonté de KBL epb à se recentrer sur son cœur de métier, la banque privée, en cohérence avec la stratégie de croissance à long terme du Groupe, qui comprend des initiatives organiques, semi-organiques et externes. À travers ces initiatives, KBL epb continue de renforcer sa position de leader des groupes de banques privées paneuropéens basés à Luxembourg. De plus, étant donné la complémentarité de la clientèle française de Monceau Assurances, cette transaction permettra à KBL epb de renforcer ses opérations de banque privée dans ce pays. Monceau Assurances souligne que Vitis Life poursuivra ses activités sous la conduite de l’équipe de direction en place actuellement, de sorte que l’opération sera sans conséquence sur la qualité des relations et des services offerts aux clients de Vitis Life. Selon Gilles Dupin, président et directeur général de Monceau Assurances, «l’acquisition de Vitis Life constitue une formidable opportunité pour notre groupe, de partager avec les clients et partenaires de Vitis Life notre expérience et notre savoir-faire en assurance vie et en retraite. Le partenariat avec KBL epb permettra en outre d’offrir aux sociétaires et clients des sociétés du groupe l’accès à des produits de gestion privée et à une structure capable de proposer des contrats d’assurance dédiés, enrichissant ainsi la gamme proposée à la clientèle la plus aisée du groupe». À propos des équipes en place chez Vitis Life, il ajoute: «Nous sommes impatients d’accueillir nos nouveaux collègues, qui continueront de servir leurs clients et développer leurs activités, tout en profitant d’une gamme élargie de solutions.» «Alors que nous nous concentrons sur le développement de notre métier de base, la banque privée, nous avons trouvé en Monceau Assurances un solide nouvel actionnaire pour Vitis Life», souligne Yves Stein, Group CEO de KBL epb, avant d’ajouter qu’ainsi «Vitis Life restera, pour le développement de la banque, un partenaire de confiance». «Parallèlement, KBL epb reste fermement attaché à regarder toujours plus loin et ses progrès sont clairement mesurables», dit-il. «Durant les six premiers mois de cette année, notre groupe a recruté plus de 100 nouveaux collaborateurs, développé une ligne de nouveaux produits et services, conclu deux acquisitions importantes et continue de rechercher de nouvelles opportunités. Nous continuerons de nous appuyer sur cette dynamique pour nous renforcer.» Nicolas Limbourg, CEO, Vitis Life, a ajouté: «Nous accueillons cette nouvelle avec enthousiasme de même que les opportunités qu’elle représente, en tant que membre du groupe Monceau Assurances et partenaire de KBL epb.» «Poussés par une régulation croissante d’une part, la révolution numérique d’autre part, le marché européen de l’assurance se développe à une allure record. Nous devons continuer de nous adapter, en créant toujours plus de valeur pour nos clients et partenaires.» Il conclut: «Cet accord avec Monceau Assurances intervient au meilleur moment. Avec le soutien de notre nouvel actionnaire et l’engagement total de nos équipes expertes, Vitis Life poursuivra ses efforts pour répondre aux attentes de ses clients avec des services de qualité, étendus et toujours plus innovants.» L’accord, dont les termes n’ont pas été divulgués, est soumis à l’approbation du Commissariat aux assurances de Luxembourg.
Le courtier grossiste devrait annoncer dans les jours à venir l’accélération de sa démarche de partenariats (institutions de prévoyance, mutuelles, banques et compagnies d’assurance), avec des offres sur-mesure et le développement de la gestion pour compte de tiers. Explications avec Emmanuel Morandini, directeur général délégué du groupe April.
Depuis sa création, Apicil finance l’économie locale à travers ses investissements et ne compte pas s’arrêter là. Le groupe de protection sociale est présent aux côtés des PME, 100% françaises, que cela soit par le biais du private equity que par des fonds de proximité. Après avoir investi 5 millions d’euros dans les fonds de prêts aux PME l’an dernier, Apicil va renouveler l’expérience cette année. Bertrand Jounin, son directeur financier,nous en dit plus à l’occasion d’une interview consacrée aux Couronnes Instit Invest 2015.
Trusteam Finance vient de recruter Jérôme Blanc en tant directeur commercial. Il aura pour mission de structurer, organiser et mener le développement de la société de gestion tant en France qu’à l’international en s’appuyant sur l’équipe existante composée de Christophe Jacomino, Antoine Dumont, Camille Potier et Stéphanie Pereira, indique un communiqué. Son arrivée est fixée le 17 août 2015. Jérôme Blanc a passé 11 ans à La Financière de L’Echiquier en tant que directeur du développement International. Ce recrutement intervient quelques mois après l’entrée de TTLX au capital de la société de gestion Trusteam Finance à hauteur de 5 %. Stéphane Toullieux, qui dirige TTLX, était précédemment directeur général la Financière de l’Echiquier.
Dans le cadre d’une opération de refinancement, Société Générale Capital Partenaires (SGCP) et Equitis Gestion ont pris une participation minoritaire au capital de Groupe Louis Tellier qui intervient sur le marché des ustensiles de cuisine à l’usage des professionnels et gourmets. UI Gestion se présente comme l’actionnaire historique du groupe et reste majoritaire. En 2010, afin d’assurer la transmission de l’entreprise dirigée par le petit-fils de son fondateur, Pierre Tellier, UI Gestion s’était rapproché d’Anne-Laure Nabat, ancienne co-fondatrice et directrice générale du Groupe Mastrad, pour réaliser une opération de LBO, rappelle un communiqué.
Le 3 juillet, Philippe Maso y Guell Rivet a rejoint Covéa en qualité de conseiller de Thierry Derez, PDG du groupe d’assurance. Depuis 2014, le nouvel arrivant était senior adviser du secteur assurance en Europe au sein du cabinet de conseil McKinsey. En 2011, Philippe Maso y Guell Rivet avait rejoint le groupe Aviva comme directeur général d’Aviva France et membre du comité exécutif du groupe, après 17 ans passé chez Axa, notamment comme directeur général IARD de la filiale britannique du groupe.
Oddo Asset Management doit annoncer dans les prochains mois au moins trois nouveaux accords avec des acteurs importants de la distribution en Italie, a anticipé Jurgen Mahler, responsable pour l’Italie de la société de gestion française, dans une interview à Bluerating. Oddo AM peut compter sur une équipe de cinq personnes dans la Péninsule.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } As soon as the integration of the Indian wealth management activities of Merrill Lynch is completed, Julius Baer will be once again in a position to undertake external growth operations. “We do not have explicit objectives in thi area and we have achieved critical mass. But if a good partner comes along, we are prepared to integrate. We are an attractive buyer,” says thomas Meier, head for the Asian region at Julius Baer, in an interview with the specialist website finews.
Standard Life Investments will launch the 27 funds of its Luxembourg Sicav in continental Europe. The menu includes a variety of bond funds (credit, European and global high yield, SRI credit), unconstrained equity funds, core, Indian and Japanese equities, multi-asset class management, absolute return, and others.The massive launch shows the will on the part of Standard Life Investments to accelerate its growth in continental Europe: France, Italy, Spain, Germany, Switzerland, Belgium, the Netherlands, and northern Europe. So far, the asset management firm has entered these markets in an opportunistic manner, with a team based in Edinburgh and Dublin. But the acquisition of Ignis Asset Management a year ago changed all that. The company has been covering Europe with a sales network which Standard Life Investments has retained and intends to take advantage of.“With the acquisition of Ignis AM, Standard Life InVestments has killed two birds with one stone. The company benefits from the local presence of Ignis AM, which had an opposite model to that of Standard Life Investments. In addition, Ignis was more developed in the retail client segment, while Standard Life Investments has always been more institutional. It has thus benefited from an enlargement of its client base,” Roger de Passe, investment director, Benelux, France, explains in an interview with NewsManagers.With this offensive drive in Europe, Standard Life Investments hopes to increase its assets under management for clients in continental Europe, which currently total EUR30.8bn, of which EUR14.6bn are for third parties, out of a total of EUR316.8bn under management by the firm.
Rolls-Royce a réduit lundi ses prévisions de résultats pour cette année et la suivante, évoquant la faiblesse persistante des marchés du pétrole et du gaz, ainsi qu’une baisse de la demande pour certains de ses moteurs d’avions. Le groupe britannique de construction mécanique table désormais sur un bénéfice 2015 situé entre 1,325 milliard et 1,475 milliard de livres, en retrait de 5%. Pour l’année 2016, Rolls-Royce ajoute que le bénéfice sera affecté de 300 millions de livres. Cet avertissement intervient quatre jours seulement après la prise de fonctions du nouveau directeur général de Rolls-Royce, Warren East.
Le groupe de private equity va regrouper d’ici fin la fin de ce mois 89 hôtels au Royaume-Uni, provenant notamment des enseignes Mercure, Hilton et Thistle, pour former une nouvelle entité nommée Amaris destinée à être introduite en Bourse à moyen terme, déclare son futur directeur général John Brennan dans une interview au journal. Il précise que le nouveau groupe aura environ 8.000 employés.
Olivier de la Guéronnière a été nommé directeur général d’Amana Assurances, société basée à Alger. Amana est une compagnie d’assurances de personnes créée en 2011, filiale commune du groupe MACIF, de la SAA (première compagnie d’assurances du pays), et des groupes bancaires algériens BADR et BD. Avant sa nomination au sein d’Amana, Olivier de la Guéronnière était chargé de mission à la Macif. «J’ai rejoint le Groupe MACIF en vue de prendre la direction générale d’AMANA à Alger, au cours de l’année 2015", explique-t-il sur son LinkedIn. Il a passé plus de vingt ans de sa carrière chez Barclays Vie, respectivement en tant que cadre responsable du développement en 1992, directeur général adjoint, puis directeur général délégué à partir de 2007. Olivier de la Guéronnière est diplômé de l’IEP Bordeaux et titulaire d’un DEA de Droit Public Interne (Paris I Panthéon Sorbonne)).
Le paradigme de taux négatifs La composition de la trésorerie des entreprises et des investisseurs institutionnels français a significativement évolué ces cinq dernières années. Principaux supports historiques, les OPCVM monétaires ont pâti de la chute de l’EONIA et de la concurrence des offres de comptes à terme/dépôts à terme opportunément développées par les banques dans l’objectif de renforcer les ratios de liquidités inscrits au cadre prudentiel Bâle III. Le basculement des taux courts européens en territoire négatif, à l’automne 2014, soutient la dynamique d’arbitrage en faveur des produits bancaires. Sur un horizon d’un, deux ou trois mois, une part non négligeable de fonds monétaires affiche une performance annualisée inférieure à zéro. Cependant, quelques banques ont révisé leur politique commerciale sur les supports de placements à court terme. En Allemagne, des institutions de premier plan ont explicitement reconnu le coût d’opportunité que représente la rémunération des dépôts dans un contexte d’EONIA négatif. Celles-ci ont choisi de faire payer les grandes entreprises pour abriter leurs dépôts. La menace est moins prégnante mais ne saurait être écartée en France. Pourtant, la vision stratégique exprimée par les entreprises et les investisseurs institutionnels français dans cette première enquête sur les placements de trésorerie continue de faire la part belle aux supports bancaires. « Tant que la musique joue, vous devez vous lever et danser. » C’est ce qu’avait déclaré l’ancien président de Citigroup, Chuck Prince, quelques semaines avant l’éclatement de la crise financière de 2007. À notre sens, le principe de prudence invite aujourd’hui chaque trésorier à connaître a minima la valeur du side-business confié à chacune de ses banques, afin d’évaluer les risques d’une révision à la baisse des conditions de rémunération des dépôts. Mais c’est surtout une réflexion sur la nature même du mandat de trésorier qui doit être engagée. Alors que les conditions s’améliorent sur le front des financements, les encours de trésorerie des entreprises n’ont jamais été aussi élevés. Sauf à accepter comme phénomène naturel l’évaporation d’une partie des réserves de l’entreprise, adopter une stratégie de placement alternative pour la partie du portefeuille considérée comme structurelle n’aurait, dans ce nouveau paradigme de taux négatifs, finalement rien d’incongru.
Un tiers de l'épargne salariale est investie en fonds monétaire. Mais, mauvaise nouvelle pour les salariés, 85% de ces Fonds commun de placement d'entreprise (FCPE) monétaires affichent actuellement un rendement nul ou négatif.
BMO Global Asset Management, la maison-mère de F&C Investments, a nommé James Tomlinson au poste de directeur commercial pour son équipe «wholesale» au Royaume-Uni. L’intéressé arrive en provenance de Muzinich & Co où il était «associate director» pendant plus d’un an, en charge de commercialiser leurs expertises sur le marché «wholesale» britannique. Avant cela, il avait travaillé pendant huit ans chez Schroders en tant que commercial au sein de son équipe «wholesale».Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez BMO Global Asset Management, James Tomlinson sera chargé de poursuivre les efforts commerciaux de la société sur le marché «wholesale» britannique, en se concentrant sur les gestionnaires d’actifs, les gestionnaires de fortune et les family offices. Il sera rattaché à John Bennett, responsable de l’activité «wholesale» au Royaume-Uni.La nomination de James Tomlinson intervient après trois recrutements récents au sein de son équipe commerciale dédiée aux clients institutionnels : Andrew Jones, Richard Ferris et Laura Gray.
Le capital investisseur Industries & Finances Partenaires a annoncé le 1er juillet l’acquisition de l’agence digitale Equinoa. Lancée il y a une dizaine d’années sur les bancs de l’Essec par ses dirigeants actuels Timothée Raymond et Amaury Mascré (qui conservent une part minoritaire au capital), Equinoa se positionne au coeur des trois métiers de la transformation numérique : la stratégie, la technologie et le design. Enregistrant 25% à 30% de croissance organique annuelle, Equinoa bénéficie d’un positionnement qui lui permet de s’inscrire dans une stratégie de consolidation sectorielle via des build up (croissances externes). Cette opération est le troisième investissement du fonds Industries & Finances Investissements 3, clos en 2014 à hauteur de 135 millions d’euros, et intervient quelques semaines après la reprise du groupe Chaudronnerie de l’Est.
Le capital investissement a repris des couleurs au cours des derniers mois mais peine encore à s'imposer dans l'allocation des investisseurs institutionnels. C'est ce qui ressort du Forum des investisseurs institutionnels français organisé par l'Association Française des Investisseurs pour la Croissance (Afic) ce mercredi 1er juillet à Paris. Les acteurs du capital investissement ont investi en 2014 au total 8,7 milliards d'euros dans des sociétés, rappelle Michel Chabanel, président de l'Afic.
Francis Weber, directeur financier du pôle Reunica dans le cadre d’une interview sur Newsmanagers TV : « Nos investissements sur l’obligataire portent sur des obligations d’Etat, bien notées, et investment grade. » Certes, le risque pour un investisseur de devoir liquider une part importante de son portefeuille ne peut être écartée mais, compte tenu du fait que les détentions de ces actifs sont réalisées dans une optique de moyen-long terme, le souci de liquidité est, dans l’immédiat, limité, a insisté Francis Weber. Quant à la remontée des taux, le responsable la voit comme une source opportunité. A ce titre, fin 2014, sa maison disposait d’un volant de liquidités qui ont été récemment investis dans des titres obligataires offrant des niveaux de taux beaucoup plus satisfaisants qu’en début d’année. Dans ce cadre, si une hausse des taux intervient en septembre, a-t-il noté, nous en profiterons également. Côté allocation d’actifs maintenant, celle de Reunica est plutôt active et la gestion ne devrait pas réduire la voilure dans l’immédiat. Il faut cependant distinguer la partie retraite – Arrco principalement – et la partie prévoyance. Sur la première, l’horizon de gestion est à 10 ans, ce qui permet à la poche actions de représenter 27 % de l’ensemble auxquels s’ajoutent 7 % de produits diversifiés, comprenant notamment des obligations convertibles et des produits structurés. Plus précisément, le trou d’air des marchés d’actions en avril-mai n’a pas généré de mouvements particuliers dans l’allocation d’actifs. Pas de réallocations en particulier et ce d’autant que les marchés d’actions européens peuvent être encore qualifiés de « bon marché » pour Francis Weber. A noter toutefois en matière de gestion un changement d’ordre interne qui concerne l’ISR, dans lequel l’investisseur est nettement impliqué. « Jusqu’ici, le groupe Reunica n’avait pas de process de gestion ISR en tant que tel mais faisait auditer son portefeuille chaque année, en cherchant à faire progresser sa note régulièrement, a indiqué Francis Weber. Cela dit, le responsable s’attend à tirer profit prochainement des synergies avec le groupe AG2R qui dispose déjà d’une démarche ESG dans sa gestion.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié mardi soir une instruction qui définit les règles des prospectus de vente des certificats mutualistes, indique L’Agefi. Ces nouveaux titres, qui seront émis et vendus par des assureurs mutualistes et institutions paritaires, ne rentraient pas dans le champ de l’actuelle directive européenne sur les prospectus des instruments financiers. Ce type de placement doit permettre aux assureurs mutualistes de renforcer leurs fonds propres, sans pour autant ouvrir leur capital à des actionnaires extérieurs. Selon L’Agefi, le prospectus des certificats mutualistes devra présenter un résumé de l’opération, ses facteurs de risques, des informations sur l'émetteur et les caractéristiques de l'émission et du produit. Le document devra notamment «fournir un organigramme ou décrire sommairement ce groupe et la place qu’y occupe l'émetteur», précise l’instruction de l’AMF. Le prospectus devra aussi préciser le fonctionnement des certificats mutualistes qui n’offrent ni droit de vote ni de droit sur l’actif de la société émettrice. Télécharger le prospectus
L’appétit des investisseurs individuels américain pour les fonds actions et obligations ralentit, après des années fastes rapporte le Wall Street Journal. Les encours des fonds actions et obligataires ont doublé à 13.700 milliards de dollars cette année à fin juin, contre 6.900 milliards de dollars à fin 2009, selon Lipper. Mais au premier trimestre, les souscriptions ont chuté de 36 % à 143 milliards de dollars au premier semestre 2015 par rapport à la période correspondante de 2014. La tendance s’est intensifiée au deuxième trimestre, avec une baisse des flux à 41 milliards de dollars au 17 juin contre 102 milliards de dollars au premier trimestre, selon Lipper. Cela intervient après que les investisseurs ont placé environ 200 milliards de dollars dans des fonds actions et obligations aux premiers semestres de chaque année de 2010 et 2014.
Le rapprochement de Reunica avec le groupe AG2R La Mondiale, la situation sur les marchés obligataires, la stratégie de l’investisseur institutionnel menée sur les marchés actions en proie récemment à une plus forte volatilité… Interrogé sur Newsmanagers TV dans le cadre du Club amLeague dont il fait partie, Francis Weber, directeur financier du pôle Reunica, a fait un large tour de l’actualité. Concernant tout d’abord le rapprochement de son institution avec le groupe AG2R, le responsable, après avoir rappelé les grandes étapes déjà réalisées, a annoncé que, dans le courant de cette année, un projet d’organisation cible serait mis en oeuvre, y compris pour la direction financière. « Au mois de septembre, nous présenterons aux instances représentatives du personnel notre projet d’organisation pour notre direction », a-t-il confirmé. A propos de la liquidité sur les marchés obligataires, le responsable a indiqué que celle-ci n’était pas un motif d’inquiétude particulier pour sa maison. « Nos investissements dans cette classe d’actifs portent sur des obligations d’Etat, bien notées, et investment grade. » Certes, le risque pour un investisseur de devoir liquider une part importante de son portefeuille ne peut être écartée mais, compte tenu du fait que les détentions de ces actifs sont réalisées dans une optique de moyen-long terme, le souci de liquidité est, dans l’immédiat, limité, a insisté Francis Weber. Quant à la remontée des taux, le responsable la voit comme une source opportunité. A ce titre, fin 2014, sa maison disposait d’un volant de liquidités qui ont été récemment investis dans des titres obligataires offrant des niveaux de taux beaucoup plus satisfaisants qu’en début d’année. Dans ce cadre, si une hausse des taux intervient en septembre, a-t-il noté, nous en profiterons également. Côté allocation d’actifs maintenant, celle de Reunica est plutôt active et la gestion ne devrait pas réduire la voilure dans l’immédiat. Il faut cependant distinguer la partie retraite – Arrco principalement – et la partie prévoyance. Sur la première, l’horizon de gestion est à 10 ans, ce qui permet à la poche actions de représenter 27 % de l’ensemble auxquels s’ajoutent 7 % de produits diversifiés, comprenant notamment des obligations convertibles et des produits structurés. Plus précisément, le trou d’air des marchés d’actions en avril-mai n’a pas généré de mouvements particuliers dans l’allocation d’actifs. Pas de réallocations en particulier et ce d’autant que les marchés d’actions européens peuvent être encore qualifiés de « bon marché » pour Francis Weber.A noter toutefois en matière de gestion un changement d’ordre interne qui concerne l’ISR, dans lequel l’investisseur est nettement impliqué. « Jusqu’ici,le groupe Reunica n’avait pas de process de gestion ISR en tant que tel mais faisait auditer son portefeuille chaque année, en cherchant à faire progresser sa note régulièrement, a indiqué Francis Weber. Cela dit, le responsable s’attend à tirer profit prochainement des synergies avec le groupe AG2R qui dispose déjà d’une démarche ESG dans sa gestion. Pour visualiser la vidéo, cliquer sur le lien : http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/regardsdinstitutionnels.aspx?id=1208
A l’occasion d’une interview accordée à l’Agefi, Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France, explique l’impact de Solvabilité II sur la gestion des risques de son portefeuille financier. Quel est l’impact de l’arrivée imminente de Solvabilité II sur vos stratégies d’investissement ? Aviva France, en tant que filiale d’Aviva Plc, est déjà soumis à la réglementation britannique ICA : un cadre qui, dans ses grands principes, est assez proche de Solvabilité II, notamment en ce qui concerne les niveaux de stress appliqués aux différents actifs. Nous intégrons donc déjà l’environnement Solvabilité II dans notre stratégie d’investissement au travers de budgets de risque définis par entités et par facteurs. Nous sommes, d’ores et déjà, habitués à délivrer périodiquement un reporting sur le niveau de couverture de fonds propres économiques. Environ deux tiers du risque économique proviennent des décisions d’investissement. Il est donc crucial de les optimiser autant que possible. Nous avons par exemple cherché sur les actions, actif particulièrement coûteux en capital mais sur lequel nous avons une vue positive, des solutions pour investir avec un contrôle du risque baissier et de la volatilité. Quelles solutions avez-vous envisagées ? Nous avons comparés des offres issues de banques d’investissement et de gestionnaires d’actifs. Nous avons retenu la deuxième approche, qui s’inscrit dans un processus de gestion OPCVM, avec une couverture en overlay peu consommatrice de cash et adaptée au sous-jacent ; nous sommes aussi sensibles à la transparence des décisions d’investissement et à l’évolutivité de la solution dans la durée. Il fallait enfin trouver un acteur justifiant d’une expérience forte de ces stratégies assez techniques, ce qui a fait pencher notre choix en faveur de CPR AM. Comment évoluent vos relations avec les sociétés de gestion ? Qu’attendez-vous d’elles en matière de produits, de services, sous Solvabilité II ? Fondamentalement, la relation n’est pas modifiée, mais Solvabilité II réoriente notre attention sur la contrainte de SCR, critère qui commence à être intégré dans certains appels d’offres récents. Cela pourra nous amener à demander à nos assets managers de mettre en œuvre des modes de gestion du risque plus adaptés à la réduction du risque baissier. Nous sommes aussi en recherche de solutions sur d’autres classes d’actifs que les actions, comme le high yield ou les dettes émergentes par exemple. L’autre élément est évidemment le reporting, enjeu important pour lequel nous attendons de nos partenaires la « transparisation » la plus fine possible et conforme à nos exigences spécificiques. Face aux besoins des organismes d’assurances, on peut s’attendre à ce que les sociétés de gestion conçoivent des gammes de produits plus adaptés aux exigences de Solvabilité II ; mais il faut avouer que peu d’acteurs sont déjà en ordre de bataille aujourd’hui.
Compagnies d’assurances, caisses de retraite, fonds de pensions, mutuelles, fondations ou encore associations (publiques et privées) devront publier pour l’exercice clos au 31 décembre 2016 une évaluation quantitative de leur contribution, via les actifs qu’ils détiennent, au financement de la transition énergétique et de l’économie verte. Contribution rédigée par Joanna Tirbakh, Consultante ISR chez EthiFinance, agence d’analyse et de conseil extra-financiers.
A l'inverse des années 2010-2012, la perspective d'un défaut de la Grèce n'est plus un souci pour les assureurs français, qui ont totalement réduit leur exposition à la dette souveraine du pays.
La Grèce a soumis à ses créanciers une nouvelle demande d’aide, envoyée au Mécanisme européen de stabilité financière (MES). L’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro tiendra une réunion par téléconférence ce mardi à 19h00 pour discuter de la dernière proposition grecque, a confirmé sur Twitter son président Jeroen Dijsselbloem. Cette démarche intervient quelques heures avant un défaut attendu de la Grèce sur un remboursement dû au FMI et avant la fin du programme d’aide au pays.