Invesco lance des ETF sur la dette américaine à plus bas coût en Europe. La société propose aux investisseurs une gamme de fonds indiciels cotés spécialisés dans les obligations d'État américaines assorties de maturités 1-3 ans, 3-7 ans et 7-10 ans ou offrant une exposition diversifiée (« broad ») à l’ensemble des maturités. Les quatre fonds affichent des frais courants de 0,06 % par an.Invesco proposait déjà parmi des ETF les moins coûteux d’Europe pour les principaux indices actions et matières premièreset étoffe désormais sa gamme d’ETF obligataires. Le lancement des nouveaux ETF exposés à la dette US intervient après le lancement récent de fonds offrant une exposition simple et à bas coût aux obligations d’entreprise et aux obligations à taux variable Les bons du Trésor offrent parmi les rendements les plus élevés de l’univers des obligations d'État du G7 (au 31/12/2018). Le rendement de l’indice de référence 10-year US Treasury Bond a plus que doublé depuis le point bas touché mi-2016, à la faveur d’un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Toutefois, la Réserve Fédérale projette désormais de relever ses taux à deux reprises seulement en 2019, contre trois hausses prévues initialement. Chacun des nouveaux ETF Invesco investira en physique dans les composantes de l’indice Bloomberg Barclays US Treasury Index correspondant. Ces indices sont composés de titres de dette à taux fixe libellés en dollars émis par le Trésor américain.Le fonds Invesco US Treasury Bond Year UCITS ETF (resp. 1-3y, 3-7y et 7-10y) vise à répliquer la performance de l’indice Bloomberg Barclays US Treasury Total Return Index (resp. 1-3y, 3-7y et 7-10y). Pour atteindre cet objectif, le fonds pourra utiliser des techniques d'échantillonnage pour sélectionner les titres de l’indice. Le fonds adoptera également une approche pragmatique quant à la façon dont le portefeuille sera rebalancé au cours du mois.
Confrontés ce mercredi à la commission des finances de l'Assemblée nationale, le directeur général de la Caisse des Dépôts, Eric Lombard, et la présidente du conseil de surveillance, Sophie Errante, ont fait face à de nombreuses inquiétudes notamment liées au rapprochement imminent avec La Poste.
Volkswagen et Ford Motor ont dévoilé mardi, lors du salon automobile de Detroit, une alliance stratégique dans l’automobile destinée à leur faire économiser des milliards de dollars en combinant leurs forces. Cela commencera par un partenariat en 2022 dans la commercialisation de vans et de pickups de taille moyenne. Le groupe américain prendra également en charge le développement et la production des grands véhicules utilitaires pour l’Europe, tandis que Volkswagen se focalisera sur les utilitaires compacts. L’opération ne comporte aucun volet lié à une fusion ou une prise de participation capitalistique.
Lundi 14 janvier, la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) a dressé le bilan de sonannée 2018. Une année marquée par une augmentation de plus de 5 % des cabinets en gestion de patrimoine adhérents, soit 82 nouveaux cabinets, contre 79 en 2017. Pour les conseillers, personnes physiques, la progression de 8 % est également significative. L’association compte désormais dans ses rangs 201 membres supplémentaires, contre 165 l’année précédente. Au 31 décembre, la Chambre a dépassé le cap des 2.500 CGP représentés dans près de 1.500 entreprises. Cette évolution est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte particulier: en 2018, le régulateur a restreint le périmètre de l’activité de conseils en investissement financier (CIF) en excluant les conseils en haut de bilan. Dans le détail,ce sont surtout des CGP multi-accrédités qui ont rejoint la Chambre. En effet, le statut de CIF est seulement l’une des composantes de l’activité de ces experts du conseil en gestion privée. Ces derniers disposent de la compétence juridique appropriée (CJA) mais aussi d’une pluralité de statuts d’intermédiaires, en courtage d’assurance (IAS), en immobilier, et en opérations de banque et en services de paiement(IOBSP). Ainsi, 70 % des adhérents de la CNCGP cumulent le statut deCIF, d’IAS et d’IOBSP, selon le dernier rapport de l’ORIAS. Rappelons que 2019 sera marquée par un changement de directionà la tête de l’association. Des élections seront organisées lors de l’Assemblée générale qui se tiendra le 27 mars 2019 à Paris.
A compter du 22 janvier, Vanguard Group ne permettra plus aux investisseurs individuels d’acheter des produits à effet de levier ou inversé sur sa plate-forme de courtage. Cela concerne environ 400 titres et fonds proposés sur cette plate-forme. Cette décision intervient alors que ces produits complexes gagnent en popularité auprès des investisseurs et alors qu’ils sont regardés de plus près par les régulateurs. Vanguard a pris cette décision car les produits «sont généralement incompatibles avec une stratégie de détention sur le long terme». La société ne gère pas elle-même de tels produits.
Le conseil d’administration de Renault, lorsqu’il aura accès au dossier complet sur Carlos Ghosn, tirera les mêmes conclusions que Nissan quand celui-ci a mis fin à ses fonctions de président, a déclaré Hiroto Saikawa, directeur général du constructeur automobile japonais, aux Echos. Contrairement à Nissan et Mitsubishi, Renault a choisi de maintenir Carlos Ghosn dans ses fonctions de PDG, depuis son arrestation au Japon le 19 novembre sur des accusations de malversations financières chez Nissan. Si l’affaire Ghosn a fragilisé le partenariat Renault-Nissan-Mitsubishi, Hiroto Saikawa a qualifié dans l’interview l’alliance franco-japonaise de «cruciale», la priorité était de «stabiliser les choses (...), pas de savoir si Nissan doit pouvoir exercer des droits de vote chez Renault».
C’est un véritable jeu de chaises musicales auquel a donné lieu la nomination de Pierre Cordier à la tête de Groupama Assicurazioni annoncée la semaine dernière. Pour le remplacer à la direction générale de Groupama Centre Atlantique, le conseil d’administration de la caisse régionale a nommé Sylvain Merlus, qui prendra ses fonctions le 21 janvier prochain, rapporte News Assurances Pro. En parallèle, Olivier Larcher est nommé directeur général de Groupama d’Oc et Didier Guillaume, directeur général de Groupama Grand Est. Ces deux derniers prendront leurs fonctions le 1er février 2019. Sylvain Merlus, 43 ans, est diplômé de l’École polytechnique, de l’ENSAE, membre de l’Institut des actuaires français, et ingénieur du corps des Mines. Il a débuté sa carrière au ministère de l’Économie et des Finances au sein de l’inspection générale des Finances, puis à la Commission de contrôle des assurances (devenue depuis l’ACPR) comme commissaire contrôleur. C’est en 2003 qu’il a rejoint Groupama, à la direction Audit & actuariat groupe. En 2005, il prend la direction du Contrôle de gestion groupe au sein de la direction financière. Début 2008, il a été nommé directeur métiers Assurances collectives, puis, fin 2011, directeur Assurance vie & épargne au sein de Groupama SA. En 2013, il devient, directeur Collectives au sein de Groupama Gan Vie. Il était, depuis février 2015, directeur général délégué de Groupama Centre Atlantique. Didier Guillaume est quant à lui diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, de l’ICG (Nantes) et du CHEA . Il a commencé sa carrière dans l’Armée de terre avant de rejoindre le Groupe Azur comme inspecteur commercial puis directeur régional. C’est en 2006 qu’il rejoint Groupama Loire Bretagne comme responsable commercial régional puis comme directeur commercial. En mars 2014, il est nommé directeur général adjoint de la structure avant d’en devenir le directeur développement et services groupe en 2018, en charge de la direction marketing et distribution clients ainsi que des filiales de services (Mutuaide, Amaline, Groupama Assurance Crédit, Cofintex / Présence Verte SA et SFPJ). Enfin, Olivier Larcher est diplômé de l’INSEEC et de la Formation Supérieure des Managers Groupama. Depuis 1990, date à laquelle il a rejoint le groupe mutualiste, il a exercé successivement les fonctions de responsable commercial départemental de la Drome, responsable marketing, communication et institutionnel, directeur adjoint assurances et directeur entreprises et collectivités de Groupama Sud. En 2003, il devient directeur de l’établissement d’Avignon avant d’être nommé en 2004, directeur commercial puis, en 2009, directeur général adjoint de Groupama Sud. En 2010, il rejoint Groupama Seguros en Espagne comme directeur général assurances puis, en 2012, il est nommé directeur général de Gan Prévoyance. Depuis juillet 2013, Olivier Larcher était directeur général de Groupama Grand Est.
Ampère Gestion, filiale de CDC Habitat, et Swiss Life Asset Managers, Real Estate France, ont annoncé avoir sécurisé pour Foncière Vesta un financement de 650 millions d’euros. Selon un communiqué, ce financement vient conclure l’opération Vesta qui porte sur un portefeuille de 128 immeubles représentant environ 4.000 logements. Les deux protagonistes agissaient pour le compte d’un consortium de 5 investisseurs institutionnels: l’Erafp, l’Ircantec, CDC Habitat, Swiss Life et Vonovia. Natixis et le Crédit Foncier de France, deux filiales du groupe BPCE, ont arrangé l’opération. Pour rappel, ICF Habitat, la filiale logement de la SNCF, a signé en octobre dernier un acte de promesse de vente de 4.000 logements privés pour 1,4 milliard d’euros au consortium. La société foncière Vesta a été créée à cette occasion et son capital ouvert à 80%. « Il s’agit d’une transaction inédite sur le secteur du logement en France et nous nous félicitons de cette acquisition. Nous sommes très heureux d’avoir pu finaliser ce financement dans un calendrier contraint avec des partenaires bancaires de premier plan », commente Frédéric Bôl, Head Real Estate France de Swiss Life Asset Managers. « Il y a un nouvel intérêt des investisseurs institutionnels pour la classe d’actifs résidentiels. Natixis a pour ambition de devenir un acteur majeur sur ces financements et ainsi d’accompagner des partenaires clés tels que CDC Habitat et Swiss Life Asset Managers sur cette classe d’actifs », ajoute Thierry Bernard, directeur des Financements immobiliers Europe à la Banque de Grande Clientèle de Natixis. Ce financement porte une maturité moyenne à plus de 12 ans. Il se répartit entre 360 millions d’euros de dette hypothécaire et 290 millions d’euros de dette sans prise de garantie sur les actifs. «Cet équilibre conforte la capacité de Foncière Vesta à déployer une stratégie de gestion d’actifs dynamique», assure le communiqué. Il a mobilisé 17 banques dont 12 du groupe BPCE (Banques populaires et Caisses d’Epargne notamment).
Changement de propriétaire pour le Château Dauzac. La MAIF, qui avait racheté le domaine en 1988, a annoncé être entrée «en négociation exclusive» avec le family office Roulleau pour lui céder le domaine. 5ème Grand Cru Classé de Margaux, le Château Dauzac est un domaine de 120 hectares articulé autour d’un vignoble de 49 hectares d’un seul tenant, sur une croupe de graves à proximité immédiate de la Gironde. Aujourd’hui, il compte parmi les propriétés de Margaux les plus impliquées dans la biodiversité, et continue de renforcer son statut de pionnier à la faveur d’avancées techniques et agronomiques. Attachée à pérenniser l’identité de Dauzac et les projets mis en œuvre, la MAIF a été séduite par le profil de Christian Roulleau, entrepreneur français fondateur de Samsic, société spécialisée dans le service aux entreprises. L’assureur a par ailleurs indiqué avoir apprécié le fait que «cette proposition d’acquisition s’inscri[ve] dans un objectif patrimonial de long terme». Avant d’appartenir à la MAIF, Dauzac a été la propriété de plusieurs grandes familles à forte influence politique et économique. A l'époque, la société d’assurance mutuelle avait fait l’acquisition du château poussée par les pouvoirs publics, lesquels souhaitaient éviter une acquisition étrangère. AB.
Après la démission surprise de l’administrateur délégué Sergio Albarelli, Azimut va révolutionner sa gouvernance. Dans une interview à Milano Finanza, le président de la société italienne Pietro Giuliani annonce que pour son remplacement, plus que le nom d’un seul dirigeant d’entreprise, une équipe managériale sera nommée en avril. Elle fera partie du conseil d’administration et sera élue par le pacte d’actionnaires. Cette nouvelle équipe sera présentée lors d’une journée dédiée aux investisseurs qui se tiendra à Londres et New York.
Following the shock resignation of deputy director Sergio Albarelli, Azimut will be revolutionising its governance. In an interview with Milano Finanza, the chairman of the Italian firm, Pietro Giuliani, has announced that in order to replace him, rather than naming a single director for the firm, a managerial team will be appointed in April. The team will be part of the board of directors, and will be elected under the shareholder pact. The new team will be presented at an investor day to be held in London and New York.
Le Reinsurance Advisory Board (RAB) d’Insurance Europe, réunissant les plus grands réassureurs européens, a compilé les avantages de l’utilisation d’un modèle interne par les assureurs au sein d’une publication intitulée Modèles internes : la perspective des réassureurs. Selon le document, les modèles internes permettent d’abord de rendre le profil de risque des compagnies d’assurance plus transparent et d’enrichir le dialogue entre le superviseur et les assureurs. Les modèles internes analysent en outre les risques de manière plus détaillée, «de sorte que les résultats du modèle reflètent plus fidèlement le profil de risque d’une compagnie», indiquent les auteurs. A l’inverse, ces derniers estiment qu’imposer l’utilisation de formules standard menacerait les progrès réalisés en matière de gestion des risques dans le secteur des assurances. «Cette publication répond aux critiques formulées par les superviseurs contre les modèles internes et explique pourquoi, pour les assureurs, les modèles internes restent la mesure la plus précise de leurs risques, le meilleur facteur de bonne gestion des risques et la base la plus appropriée pour comparer les risques entre compagnies», a indiqué Ulrich Wallin, président du RAB. AB.
En ce début d’année, Pascal Christory, directeur des investissements d’Axa France a été promu directeur des investissements du groupe Axa, a appris Instit Invest. Il a remplacé Laurent Clamagirand qui occupait ce poste depuis novembre 2011. Contacté par Instit Invest, Laurent Clamagirand a indiqué qu’il souhaitait faire un «break» de quelques mois mais vouloir poursuivre sa carrière dans la gestion d’actifs. Pascal Christory est entré chez Axa Investment Managers en 2001 en tant que gérant de portefeuille structuré. Il est rapidement devenu responsable des activités de gestion structurée et indicielle d’Axa IM. En 2008, il a été promu responsable mondial de l’ingénierie, de la structuration et du développement de solutions. Il a ensuite dirigé les équipes mondiales d’allocation d’actifs d’Axa IM ainsi que les équipes de gestion des produits dérivés et quantitatifs du groupe Multi Asset Client Solutions. Il a été promu directeur des investissements d’Axa France fin 2012. Avant de rejoindre Axa, Pascal Christory a travaillé pendant deux ans chez Cardif Asset Management, devenu CamGestion, le spécialiste en gestion patrimoniale de BNP Paribas Investment Partners. Il est diplômé de l’École Centrale de Paris et de l’Université Paris-Dauphine et de l’ENSAE. Thibaud Vadjoux
Quelles ont été les opérations immobilières emblématiques réalisées par les institutionnels en 2018 ? Revue en images des investissements réalisés en France et à l'étranger qui ont transformé le paysage immobilier.
L’agence de notation Scope, basée à Berlin, vient de franchir une étape importante pour son projet de développement. Plusieurs investisseurs institutionnels viennent en effet d’entrer au capital de l’agence de notation qui a pour ambition de s’imposer en Europe comme une source alternative de notation aux poids lourds du secteur Moody’s, S&P et Fitch. Selon l’édition dominicale du quotidien Die Welt, le nouveau groupe d’institutionnels comprend trois assureurs allemands, HDI, la société mère de Talanx, du groupe Signal Iduna et SV SparkassenVersicherung, un assureur suisse, Mobiliar, un assureur luxembourgeois Foyer, ainsi que la société autrichienne B&C Beteiligungsmanagement. Au total, les nouveaux actionnaires apportent 35 millions d’euros d’argent frais. « L’établissement d’une agence de notation alternative est, à côté des attentes sur le développement de la valeur d’entreprise de Scope, la principale motivation à l’origine de l’entrée au capital des investisseurs institutionnels », a déclaré au quotidien Florian Schoeller, fondateur et membre du directoire de Scope. Les trois grandes agences continuent de dominer le marché de la notation avec une part de marché de plus de 90%. Mais Scope a plus que doublé son chiffre d’affaires l’an dernier, selon les données de l’agence qui compte environ 200 collaborateurs installés sur sept sites, Berlin, Francfort, Paris, Milan, Madrid, Oslo et Londres. EJ
Directeur financier du Diocèse de Paris depuis juin 2017, Laurent Le Chevalier a quitté l’institution en septembre 2018 en raison d’un «choix différent de carrière», a appris la rédaction d’Instit Invest. Il a été remplacé par Bruno Cousin à la fin de l’année dernière. Âgé de 61 ans, Bruno Cousin est ingénieur agronome et titulaire d’un MBA de l’Insead de Fontainebleau. En début de carrière, il a intégré la société Hewlett Packard, comme trésorier européen, puis responsable financier régional. Il rejoint ensuite le groupe Expansion en 1990 au poste de directeur financier, avant d’en devenir directeur général adjoint. Bruno Cousin a également travaillé au sein d’une entreprise spécialisée dans la construction et l’immobilier, Geoxia, en tant que directeur administratif et financier, poste qu’il a également occupé chez Unigrains entre 2013 et 2017. Depuis 2018, il œuvrait comme conseil indépendant auprès de fonds d’investissement. AB.
Quinze investisseurs institutionnels ont participé à la levée de fonds de 900 millions d’euros du nouveau fonds de logement intermédiaire, le FLI2, d’AMPERE Gestion, filiale de CDC Habitat. Cette première levée de fonds sera suivie d’un second closing en 2019, qui doit permettre au FLI de financer la production de plus de 11.000 logements (80% de logements intermédiaires et 20% de de résidences seniors ou étudiantes) dans les grandes villes françaises. Le deuxième closing doit porter la taille du fonds de 900 millions à 1,2 milliard d’euros et accueillir de nouveaux investisseurs avec une taille cible de 2 milliards d’euros. Lancé en 2014 à l’initiative de CDC Habitat et de sa filiale AMPERE Gestion, le premier FLI disposait d’une capacité d’investissement de 1,7 milliard d’euros, pour une production de 10.000 logements intermédiaires. Il est aujourd’hui totalement investi. Le FLI 2 qui prend sa suite, regroupe 15 investisseurs institutionnels de premier plan, dont la moitié avait déjà investi dans le FLI. Cette nouvelle levée de fonds accueille également dans le tour de table de grands investisseurs étrangers.
A l'occasion de la présentation des résultats de la MACSF (Mutuelle d'assurance des professionnels de la santé) pour l'année 2018, les directeurs financiers de l'institution, Roger Caniard et Eric Dubos ont exposé les grands axes de gestion du portefeuille d'investissement.
Partenariat avec un centre de recherche biomédicale, collaboration avec une Chaire, rédaction d'ouvrages de recherche... Les initiatives d'AG2R La Mondiale en faveur de la recherche académique ne manquent pas. Philippe Dutertre, directeur au sein de la direction des investissements et François-Marie Geslin, membre du comité exécutif en charge des activités sociales et de l’engagement sociétal, détaillent les initiatives du groupe, lauréat du Prix de la meilleure initiative en matière de soutien à la recherche académique des Couronnes Instit Invest 2018.
Le conseil d’administration de la Mutuelle Centrale de Réassurance (MCR, groupe Monceau Assurances) a ratifié mi-décembre les termes de la convention de réassurance de durée signée avec la Mutuelle d’Assurance des Professions Alimentaires (MAPA) et la Mutuelle d’Assurance de la Boulangerie, conférant le statut d’associé à ces deux mutuelles d’assurance.
Groupama Paris Val de Loire, Bpifrance, BDR IT et BFC Croissance & Innovation, ont participé à une levée de fonds de 1,5 millions d’euros menée par Papyhappy. Il s’agit de la seconde levée de fonds pour la société, la première ayant été réalisée en 2017 pour un montant de 100 000 euros avec le concours de Bpifrance et Groupama. Cette nouvelle étape permettra à la start up de poursuivre son développement en France, avec notamment l’intégration de services d’accompagnement auprès d’entreprises partageant les mêmes valeurs, à l’instar du partenariat établi avec Groupama Paris Val de Loire en 2018. Papyhappy entend également initier le déploiement de son activité en Europe, en commençant par l’Espagne début 2019. Fondée en 2016 par Joachim Tavares, Papyhappy propose des services visant à faciliter la recherche de logements seniors adaptés aux besoins des personnes âgées. La start-up intervient sur un accompagnement global auprès des personnes âgées grâce à sa plateforme collaborative en ligne et ses équipes sur le terrain. «Nous sommes heureux et fiers de poursuivre l’aventure aux côtés de Papyhappy. Ce partenariat, au service des séniors et de leur famille, incarne parfaitement ce que nous sommes, un assureur mutualiste, comme l’exprime notre raison d’être: ‘permettre au plus grand nombre de construire leur vie en confiance en s’appuyant sur des communautés d’entraide humaines, proches et responsables’, témoigne Vincent Cousin, directeur Finance et Risques de Groupama Paris Val de Loire. AB.
Le conseil d’administration de Groupama Assicurazioni, réuni ce lundi 7 janvier, a nommé Pierre Cordier, directeur général et administrateur délégué de Groupama Assicurazioni, filiale italienne du groupe Groupama.
Alors qu’elle était installée depuis plusieurs décennies dans ce bâtiment, l’association des Petits Frères des Pauvres a cédé son siège social situé rue de Parmentier, nous apprend Business Immo. Acquis par le groupe Terrot, structure indépendante d’investissement immobilier, l’immeuble, dont la façade est classée, sera entièrement réhabilité. «Afin d’aider l’association dans cette transition, le groupe Terrot a permis à celle-ci de rester dans ses locaux actuels à des conditions financières très favorables jusqu’à ce qu’elle finalise le déménagement», précise le groupe Terrot dans un communiqué de presse. A terme, l’association prévoit de déménager dans un nouvel immeuble situé près de Nation.
The opening days of 2019 have brought further massive outflows, but analysts at Merrill Lynch have reported the first signs of return to high-risk asset markets.
Sanofi a annoncé vendredi un investissement de 80 millions d’euros dans la société de biotechnologies allemande BioNTech. Ils n’ont pas précisé la part que le second détiendrait dans le premier à la suite de cet investissement. Ils ont signé un accord pour développer ensemble la première immunothérapie contre le cancer née de cette collaboration via des tests cliniques . Cette annonce intervient au lendemain de la présentation du projet de rachat de la biotech Celgene par Bristol-Myers Squibb , un des pionniers de l’immunothérapie du cancer.
Sylvain Rivet a été nommé directeur général de CGPA, la société d’assurance spécialisée dans la responsabilité civile professionnelle et la garantie financière des intermédiaires en assurances et en finance. Il succède depuis le mois de décembre à Hervé Lancelot, qui a fait valoir ses droits de retraite après avoir occupé cette fonction depuis 2011. Diplômé de l’ESSEC, Sylvain Rivet a une grande expérience dans le domaine de l’assurance. Il a occupé de nombreux postes à responsabilité au sein de différentes filiales d’Aviva, comme par exemple directeur du plan et du pilotage actuariel Dommage chez Abeille Assurances, ou encore directeur des partenariat pour Aviva France (2005-2010). Il a également assumé les fonctions de directeur des opérations Vie chez Monceau Assurances entre 2011 et 2017. Il a rejoint les rangs de CGPA au mois d’avril 2018, en tant que conseiller du président. AB.
L’assureur belge AG Insurance, qui gère un portefeuille d’investissement de 70 milliards d’euros, a annoncé qu’il n’investira plus, «de quelque manière que ce soit», dans le tabac, le charbon ou les armes. «Les quelques investissements dans des actions de mines et de centrales au charbon seront vendus cette année, et nos positions existantes en obligations d’entreprises liées au charbon et au tabac ne seront systématiquement plus renouvelées à terme», détaille Wim Vermeir, directeur des investissements d’AG Insurance. Son portefeuille d’investissement ne contient plus de placements dans la production d’armes controversées depuis des années. Par ailleurs, tous les autres investissements font l’objet d’une analyse individuelle au sein des services Invest et Compliance d’AG Insurance. Ces contrôles portent sur des critères écologiques et sociaux et sur les règles de bonne gouvernance (les ‘critères ESG’). L’institution prévoit en outre dans un futur proche de signer les Principles of Responsible Investment (PRI) des Nations Unies. Dans ce cadre, la compagnie respectera 6 principes de base en matière d’investissement responsable. Elle sera également soumise à une analyse approfondie de sa politique d’investissement et s’engagera à effectuer un reporting régulier sur leur politique et sur leur avancement en matière d’application des principes PRI. AB.