Depuis lundi, les chargés de clientèle au guichet de La Banque Postale doivent demander au client souhaitant déposer des billets sur son compte courant ou sur son Livret A de préciser l’origine des fonds (vente de biens, don familial, épargne, etc.), selon le site MoneyBox et le quotidien Le Parisien. Jusqu’à présent, présenter une pièce d’identité suffisait. En cas de dépôts dépassant 1.500 euros en l’espace d’un mois, la banque va désormais réclamer de fournir un «justificatif de l’origine des fonds» (facture, etc), poursuit le site. Ce renforcement des contrôles à La Banque Postale fait aussi suite à l’amende de 50 millions d’euros qui lui a été infligée fin 2018 par le régulateur bancaire, l’ACPR, pour cause de «carences graves du dispositif de détection».
UBS vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle série thématique baptisée « L’Avenir de... ». Dédié à sa clientèle privée, ce programme prévoit la publication régulière de livres blancs dans le domaine de l’investissement durable et thématique dans lesquels la banque propose des solutions d’investissement adaptées. Les thématiques traitées seront étroitement liées à la durabilité, sans toutefois s’y cantonner, précise un communiqué.
La banque californienne Wells Fargo et l’une de ses filiales, la North American, devront s’acquitter d’une amende de 3 milliards de dollars (2,77 milliards d’euros) dans l’affaire des comptes fictifs qui plombent ses comptes depuis 2016, ont annoncé vendredi les autorités américaines de régulation. Elles la régleront auprès du département américain de la Justice et à la Securities and Exchange Commission, l’autorité américaine des marchés financiers. La banque californienne a reconnu avoir soumis ses salariés à «des objectifs de vente irréalistes qui ont conduit des milliers d’employés à ouvrir des millions de comptes sous de faux prétextes et sans le consentement de leurs clients, souvent en détournant leur identité» entre 2002 et 2016, a déclaré un haut responsable du département de la Justice. Depuis 2016, Wells Fargo a déjà versé plus de 4 milliards de dollars d’amendes et de pénalités.
Les clients les plus riches de Danske Bank vont commencer à payer des taux d’intérêt négatifs sur leurs comptes épargne. La principale banque danoise va imposer un taux de moins de 0,75% aux clients privés avec plus de 1,5 million de couronnes danoises (200.000 euros), s’ils ont un compte épargne au sein de la banque. Ces changements seront effectifs en juin.
Annabelle Azoulay, responsable de J.P. Morgan Banque Privée France dévoile les ambitions de la société dans l'Hexagone auprès d'une clientèle de plus en plus fortunée, La dirigeante livre également sa vision à moyen terme sur l'évolution du marché de la banque privée et de l'épargne
UBS n’aura pas tardé à trouver le remplaçant de son directeur général alors que des rumeurs de presse indiquaient il y a quelques jours que Sergio Ermotti, son directeur général depuis moins de 10 ans souhaitait quitter le groupe. La banque suisse a annoncé la nomination de Ralph Hamers en tant que directeur général pour le remplacer. Ralph Hamers est l’actuel patron d’ING. Sa nomination sera effective au 1er novembre 2020.
Croissance. « Nous avons remis Credit Suisse sur de bons rails et nos résultats 2019 montrent que nous pouvons être durablement rentables », a déclaré Tidjane Thiam (photo), patron sortant de la banque helvétique, éclaboussée par un scandale d’espionnage. Credit Suisse a annoncé une hausse de 40 % de son résultat net avant impôts, à 4,7 milliards de francs suisses (4,4 milliards d’euros), soit le plus important bénéfice enregistré depuis 2010. « La bonne performance affichée en 2019 reflète (...) de solides résultats en banque d’investissement, avec des revenus issus du trading supérieurs à ceux de ses pairs », perçoit CreditSights, pour qui le départ de Tidjane Thiam ne devrait pas engendrer de « changement stratégique ». Le fait est que le retour annoncé à la production d’ETF, une division vendue il y a 6 ans à BlackRock, a été décidé par le dirigeant sortant.
Barclays a accepté de travailler avec la plateforme de trading électronique Trumid, pour aider les commerciaux à générer plus de ventes. La banque travaille avec Trumid sur plusieurs applications en ligne qui permettraient aux vendeurs de mieux suivre l’activité de leurs clients, et de recommander des transactions basées sur leurs transactions précédentes, selon un communiqué. Mercredi, Barclays rejoignait le comité consultatif de la start-up. Trumid avait annoncé en novembre dernier qu’il travaillait avec Citigroup.
La filiale française de HSBC dispose d'une belle clientèle patrimoniale mais n’est pas rentable car ne disposant pas de la masse critique pour absorber les coûts fixes et informatiques. Des établissements bancaires ont d'ores et déjà fait part de leur intérêt...
La Société Générale serait en concurrence avec la Banque Postale pour prendre le contrôle des activités de banque de détail de HSBC en France, selon Bloomberg, qui cite des sources proches. Les deux banques ont toutes deux soumis des offres pour le premier tour d’enchères, qui avait lieu le 14 février, selon les sources citées par l’agence de presse. D’autres sont sortis du process, dont le Crédit Agricole, qui a déclaré ne pas être intéressé par les activités de HSBC. HSBC avait initialement attiré de nombreux acheteurs potentiels, dont le Crédit Mutuel, Milleis Banque, BNP Paribas, ainsi que les fonds de capital-investissement Apollo Global Management et Cerberus Capital Management. Entre 4.000 et 8.000 emplois pourraient être touchés par cette cession de HSBC.
Metro Bank va probablement recruter son patron actuel, Daniel Frumkin, comme prochain PDG, rapportait lundi Sky News, citant une source interne. La confirmation formelle du recrutement pourrait être faite dès mardi, ou lors de la présentaiton des résultats annuels de la banque la semaine prochaine, selon la chaîne britannique. L’ancien PDG de la banque britannique, Craig Donaldson, en accord avec le conseil d’administration, a accepté de démissionner fin 2019, et le CTO Daniel Frumkin l’a remplacé à titre intérimaire depuis le 1er janvier. Metro Bank n’a pas souhaité commenter.
Le spécialiste de la gestion de fortune affiche des résultats 2019 en hausse mais doit faire ses preuves en matière de rentabilité et dans la banque d’investissement et de marchés.
Les dirigeants de HSBC envisagent une réorganisation radicale de la banque britannique afin de pallier les mauvaises performances de plusieurs de ses principales divisions. Cela pourrait passer par une fusion des deux principales divisions du groupe, et la création d’une structure de défaisance («bad bank»), pour regrouper 150 à 250 milliards de dollars d’actifs et d’activités non stratégiques, selon le Financial News, qui cite des sources proches. Aucune décision définitive n’a été prise. La structure de défaisance pourrait notamment inclure les activités de banque de détail en France, que HSBC a mises en vente et pour lesquelles elle attend de premières offres le 14 février. La banque britannique doit dévoiler une réorganisation stratégique le 18 février. Elle présenterait une nouvelle division réunissant sa division «Global Banking» et une partie de ses activités de banque commerciale.
Le ministère russe des Finances s’apprête à prendre une participation majoritaire dans la première banque du pays, Sberbank, actuellement détenue par la Banque centrale. Mikhaïl Michoustine a précisé que les ressources numériques de Sberbank seraient utilisées pour «construire une plate-forme numérique» d’Etat. Le ministère des Finances et la Banque centrale avaient annoncé mardi le début de cette opération, qui prévoit la vente de 50% plus une action de Sberbank au gouvernement «au prix du marché», soit l'équivalent d’environ 42 milliards d’euros au taux actuel. L’opération est financée par le fonds souverain russe.
Les dirigeants de HSBC envisagent une réorganisation radicale de la banque britannique afin de pallier les mauvaises performances de plusieurs de ses principales divisions. Ils étudient notamment la possibilité de fusionner deux des principales divisions du groupe et de créer une structure de défaisance («bad bank»), pour regrouper 150 à 250 milliards de dollars d’actifs et d’activités non stratégiques, selon le Financial News, qui cite des personnes au courant des propositions de la direction. Aucune décision définitive n’a été prise.
Les banques membres du Groupement des Cartes Bancaires (GIE CB) ont obtenu fin 2019 le feu vert de l’Autorité de la concurrence pour augmenter le prix de la commission qu’elles se prélèvent mutuellement sur chaque retrait. La commission interbancaire de retrait (CIR) est passée le 1er janvier de 57 centimes à 89 centimes d’euros sur chaque opération, selon Les Echos, ce qui représente une hausse de 56%. Cette hausse était demandée depuis plusieurs mois par les banques historiques, poursuit le quotidien.
Deutsche Bank a dévissé lundi en Bourse, après avoir annoncé qu’elle prévoyait de lever au moins un milliard de dollars (920 millions d’euros) via une émission tier 1 supplémentaire. Le capital fera l’objet d’une provision pour dépréciation si le ratio tier 1 tombe en-dessous d’un certain seuil, a indiqué Deutsche Bank dans un communiqué lundi. Son cours a chuté de 2,8% sur le trading intraday lundi à la Bourse de New York, avant de clôturer à -0,91%, à 10,31 dollars. Le prix de l’assurance crédit sur les dettes les plus risquées a en revanche grimpé: les swaps ont bondi de 6 points de base, selon ICE Data Services, cité par Bloomberg.
Affaibli par les scandales d'espionnage, le dirigeant franco-ivoirien laisse sa place à Thomas Gottstein, un pur produit maison. Confirmé, le président Urs Rohner ne fait pas l'unanimité.
Deux des plus grands actionnaires de Credit Suisse réclament que le président du groupe bancaire exprime publiquement son soutien au directeur général, Tidjane Thiam, ou bien remette sa démission, alors que l’affaire d’espionnage de responsables de la banque menace de provoquer une scission au sein de la direction, selon le Wall Street Journal. Il s’agit de David Herro, vice-président de Harris Associates, le premier actionnaire de Credit Suisse avec une participation de 8,42%, et de Silchester International Investors, qui détient 3,26% de Credit Suisse. David Herro a ajouté que Harris Associates étudiait toutes les possibilités pour faire partir Urs Rohner, qui siège au conseil de Credit Suisse depuis 2009, après en avoir été le directeur des affaires juridiques et directeur des opérations. Tidjane Thiam a été nommé directeur général en 2015.
Le Crédit Agricole Ile de France affiche un PNB de 1,038 milliard d’euros, en progression de +1,8% sur un an, indique-t-il dans un communiqué, mardi soir. Le résultat net consolidé s'établit à 295,9 millions d’euros, en progression de +5,5%. Grâce à la stabilité des charges, le coefficient d’exploitation s’améliore de 0,9 point pour atteindre 55,7%. Le coût du risque rapporté aux encours s'établit à 11 points de base. Le taux de créances dépréciées sur encours brut demeure à un niveau toujours très faible de 1,0%. Il affiche un ratio de solvabilité estimé de 20,3% en progression de +0,7 point sur un an, et un ratio crédit collecte maîtrisé de 115,4%. Le conseil d’administration proposera à la prochaine assemblée générale de verser un dividende de 3,7 euros par CCI (certificats coopératifs d’investissement), représentant un rendement de 3,7% par rapport au dernier cours de l’année.
Kinéis a annoncé avoir levé 100 millions d’euros auprès de divers industriels et investisseurs institutionnels comme le CLS (Collecte Localisation Satellites, filiale du Centre national d'études spatiales, d’Ardian et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), le CNES, Bpifrance via le fonds pour les sociétés de projets industriels (SPI), financé par le programme «Investissements pour le futur» et la Banque européenne d’investissement, l’Ifremer, Thales, CELAD, BNP Paribas Développement, HEMERIA et d’autres partenaires industriels et financiers pour soutenir Kinéis dans son activité satellitaire. Grâce à cette levée de fonds, 25 nanosatellites seront lancés d’ici 2022 pour compléter le service fourni par le système Argos aux communautés scientifiques et environnementales depuis plus de 40 ans. Kinéis va également développer son activité sur les nouveaux marchés ouverts par l’IdO. Kinéis, qui se présente comme un fournisseur français de connectivité mondiale, dispose déjà de 8 satellites opérationnels.
Credit Suisse, qui a été confronté à un scandale d’espionnage visant ses dirigeants, a aussi espionné l’ONG Greenpeace, rapporte le quotidien suisse SonntagsZeitung. Son directeur opérationnel (COO) de l'époque, Pierre-Oliver Bouée, a ordonné à son chef de la sécurité d’infiltrer l’association de défense de l’environnement après que Greenpeace a interrompu l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la banque en 2017, selon le quotidien publié dimanche. Credit Suisse a été critiqué par Greenpeace pour avoir investi dans les énergies fossiles. La banque a eu accès à ses courriels, ce qui l’a avertie sur les manifestations prévues contre elle. Pierre-Oliver Bouée a été licencié en décembre dernier, après avoir fait surveiller les anciens membres de son conseil d’administration Iqbal Khan et Peter Goerke.
Le Groupe BPCE se situe «très au-delà des exigences en matière de fonds propres et de passif éligible» pour l’absorption des pertes («Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities» ou MREL), indique-t-il dans un communiqué jeudi. L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), mettant en œuvre la décision du Conseil de Résolution Unique, vient de notifier les exigences actualisées. L’exigence actualisée de MREL total a été fixée à un niveau équivalent à 24,2% des actifs pondérés du groupe en fonction des risques («Risk-Weighted Assets» ou RWA) à fin décembre 2017, en légère baisse par rapport à l’exigence initiale qui avait été notifiée en avril 2018. Le Groupe BPCE a également reçu pour la première fois la notification de son exigence de MREL subordonné: elle a été fixée à un niveau équivalent à 19,5% des RWA à fin décembre 2017.
La banque va proposer à ses clients privés des supports d’investissement «actifs» dans la lutte contre le réchauffement climatique, en partenariat avec CPR AM, Amundi et Omnes Capital.
Les banques américaines CenterState Bank et South State Bank ont annoncé lundi avoir conclu un accord en vue d’une fusion entre égaux. La capitalisation boursière de l’entité issue de la transaction, libellée en actions, devrait s'établir à 6 milliards de dollars (5,45 milliards d’euros) environ. Les actionnaires de CenterState recevront 0,3001 action ordinaire de South State par action en leur possession. Les actionnaires de CenterState détiendront environ 53% de l’entité combinée et les actionnaires du South State, les 47% restants. La société issue de la fusion opérera sous le nom de South State Bank. Son siège social sera situé à Winter Haven, en Floride. Le directeur général de South State, Robert R. Hill Jr., sera président exécutif de l’entité issue de la fusion. Le directeur général de CenterState, John C. Corbett, en sera le directeur général. L’opération devrait être bouclée au troisième trimestre de 2020.
La plateforme d’open banking Tink et BNP Paribas annoncent le déploiement de leur partenariat en Europe. Tink devient ainsi le partenaire privilégié de BNP Paribas en Europe pour les technologies d’agrégation de comptes, d’initiation de paiements et de gestion des finances personnelles. Au-delà du partenariat existant entre Tink et BNP Paribas Fortis, le réseau de banque de détail de BNP Paribas en Belgique, Tink s’associe désormais avec le réseau de banque de détail italien de BNP Paribas, Banca Nazionale del Lavoro (BNL). Ce partenariat intervient quelques jours après la levée de fonds de 90 millions d’euros effectuée par Tink, à laquelle a participé BNP Paribas.
La plateforme d’open banking Tink et BNP Paribas annoncent le déploiement de leur partenariat en Europe. Tink devient ainsi le partenaire privilégié de BNP Paribas en Europe pour les technologies d’agrégation de comptes, d’initiation de paiements et de gestion des finances personnelles.