BNP Paribas, qui a encore dépassé les attentes au premier trimestre, estime être capable de dégager de solides performances dans les prochains trimestres et d’absorber d'éventuelles décotes sur la dette souveraine des pays périphériques de la zone euro. La deuxième banque de la zone euro par la capitalisation boursière, après l’espagnole Santander, estime qu’une restructuration de la dette grecque, qui ramènerait la valeur des obligations du pays sur leur prix de marché à fin mars, coûterait environ 1,2 milliard d’euros à BNP Paribas. Selon le directeur général Baudouin Prot une décote éventuelle de la dette souveraine ne coûterait donc à la banque qu’un euro environ sur la valeur comptable de l’action. A la Bourse de Paris, l’action BNP Paribas était en hausse de 2,69% à 54,89 euros vers 12h30. Pour le premier trimestre de l’année, BNP Paribas a vu son bénéfice net progresser de 14,6% à 2,6 milliards d’euros. «La BFI a bien résisté parce que le premier trimestre de l’an dernier avait été exceptionnel», a expliqué Baudouin Prot, confirmant au passage l’objectif de 15% de rendement des fonds que la banque s’est fixé à moyen terme.