Amundi a fait état jeudi lors de la présentation de ses résultats trimestriel d’un résultat net ajusté de 309 millions d’euros, en hausse de 50,1% sur un an et de 7,1% par rapport au dernier trimestre 2020. C’est le meilleur résultat trimestriel jamais atteint depuis la cotation de la société en 2015. Le gestionnaire affiche des encours de 1.755 milliards d’euros fin mars 2021, en hausse de 14,9% sur un an et de 1,5% sur le trimestre. Les revenus nets de gestion du groupe se sont élevés à 775 millions d’euros, en hausse de 15,1% par rapport au premier trimestre 2020. Ces revenus comprennent les commissions nettes de gestion, qui ont progressé de 5,1% à 664 millions d’euros, et les commissions de surperformance qui ont été multipliées par 2,6, à 111 millions d’euros. Les charges d’exploitation ont quant à elles augmenté de 13,6% sur un an, à 376 millions d’euros. Cette augmentation s’explique par la hausse des rémunérations variables provisionnées, en lien avec la progression du résultat. Elle s’explique également, pour 12 millions d’euros, par l’effet périmètre par rapport au premier trimestre de 2020, avec l’acquisition de Sabadell et la création d’une nouvelle joint-venture (JV) en Chine avec Bank of China. La collecte nette d’Amundi a été négative sur ce trimestre, à -12,7 milliards d’euros. Cette décollecte est la conséquence de sorties sur le monétaire de 18,6 milliards d’euros. Ces flux sortants ont été en partie compensés par une collecte positive de 9,8 milliards d ‘euros sur les actifs de moyen et de long terme. Amundi affiche aussi 3 milliards d’euros de collecte positive via ses coentreprises, mais elle attend, sur ce segment, une décollecte à venir de 7 milliards d’euros sur des produits à faible marge en Chine pour des raisons réglementaires. «Les initiatives stratégiques lancées en 2020 (partenariat avec Banco Sabadell, joint-venture avec Bank of China, Amundi Technology) commencent à porter leurs fruits. L’acquisition de Lyxor sera un nouveau relais de croissance», a commenté Yves Perrier, le directeur général d’Amundi, dans un communiqué.
L’ex-président et fondateur de la société Amiral Gestion, François Badelon, a rejoint le gestionnaire d’actifs Lonvia Capital, lancé en octobre 2020 par des anciens de Groupama Asset Management et d’Amiral Gestion, rapporte Funds People. François Badelon, qui avait quitté Amiral Gestion en janvier dernieraprès une aventure de 18 ans, intègre la jeune structure en tant que président du comité stratégique et associé. Funds People indique que l’ancien président d’Amiral Gestion a pris une part significative dans le capital de Lonvia Capital et que son rôle se focalisera principalement sur la stratégie de la société, le développement de l’activité et la génération d’idées.
Depuis son départ de l’Union européenne fin décembre 2020, le Royaume-Uni passe en revue les règles européennes appliquées à son marché de capitaux pour les réadapter dans le courant du deuxième semestre 2021 en droit local. Le régulateur Financial Conduct Authority (FCA), qui conduit cette révision avec le Trésor britannique, a ainsi lancé, mercredi 28 avril, une consultation publique sur la version britannique de la directive européenne MiFID, couvrant les aspects de la recherche et des pratiques de meilleure exécution. En guise de mesure phare, la FCA propose que les règles de découplage des frais de recherche et des frais d’exécution ne s’appliquent pas à la recherche sur les PME britanniques dont la capitalisation boursière ne dépasse pas 200 millions de livres sterling (230M€). Le gendarme financier britannique estime que les budgets pour l’achat de recherche actions externe ont décliné de 20 à 30% après l’entrée en vigueur de MiFID II. S’il observe que cette réglementation n’a pas impacté de manière significative la couverture des petites sociétés cotées britanniques, le régulateur dresse un constat alarmant. Quelques 78% des sociétés avec une capitalisation boursière inférieure à 250 millions de livres sterling ne sont pas suivies ou le sont seulement par un analyste. Au total, environ 28% de l’ensemble de la cote britannique (547 titres) ne bénéficie d’aucune couverture de recherche par un analyste. Parmi ces 547 sociétés, 98% d’entre elles présentent une capitalisation boursière de moins de 250 millions de livres sterling. Le volume quotidien d’échanges sur ces titres étant très réduit, il devient difficile pour un fournisseur de recherche de justifier le coût d’un analyste pour s’y intéresser. Une autre alternative considérée par la FCA pour s’attaquer à cette absence de couverture est d’établir une initiative de marché visant à créer un pôle de recherche. Celui-ci serait financé par des contributions des firmes concernées (fournisseurs de recherche, etc) et la recherche serait exécutée avec les fonds récoltés puis partagée entre contributeurs. Obligations, devises et matières premières exemptées aussi La FCA propose également que la version britannique de MiFID ne s’applique pas à la recherche sur les obligations, les devises et les matières premières. Elle rappelle que les transactions sur ces instruments ne sont pas payées via une commission au broker mais que le broker tire son profit des écarts de marché entre l’offre et la demande sur ces actifs (spreads). «L’exemption proposée ne crée pas les mêmes risques d’opacité entre les frais d’exécution et de recherche qui émergent de la recherche actions », précise le régulateur. La FCA reconnaît néanmoins que l’exemption n’augmentera pas nécessairement l’offre et la demande pour ce type de recherche. Cependant, elle permettra au moins à ses fournisseurs et récipiendaires de réaliser quelques économies puisqu’ils ne paieront pas les coûts liés à la réglementation MiFID. Suppression des rapports RTS 27 et 28 Concernant l’exécution des transactions, la FCA propose de supprimer deux éléments de la directive MiFID européenne. Elle vise d’abord l’obligation pour les plateformes de négociation de publier un rapport sur la qualité d’exécution. Ces rapports dits RTS 27 doivent fournir au public et aux entreprises d’investissement des données pertinentes sur la qualité d’exécution qui les aident à définir le meilleur mode d’exécution d’ordres de clients. En outre, le régulateur britannique veut supprimer l’obligation pour les sociétés d’investissement de publier des rapports dits RTS 28. Ces rapports annuels doivent permettre aux clientsd'évaluer la qualité de la politique d’exécution des entreprises d’investissement et d’identifier les cinq premières plates-formes d’exécution en termes de volumes de transactions sur lesquelles elles ont exécuté les ordres de leurs clients au cours de l’année précédente.
La société de gestion allemande DWS a présenté ce 28 avril des résultats financiers en hausse pour le premier trimestre 2020. Le produit bancaire à fin mars s'élève à 634 millions d’euros, en progression de 21% par rapport au premier trimestre de l’année précédente. Le résultat net est lui en hausse de 39%, à 164 millions d’euros. Les encours ont progressé de 28 milliards d’euros, quasi-uniquement portés par l’effet marché, pour atteindre 820 milliards sous gestion. La collecte nette trimestrielle se limite en effet à un petit milliard d’euros. La filiale cotée de Deutsche Bank a profité de l’intérêt des investisseurs pour ses produits passifs (+7,4 milliards), ses fonds actifs (+1,2 milliard), et ses fonds alternatifs (+1 milliard). Mais ces bons chiffres ont été presque complètement effacés par la décollecte sur les produits monétaires, qui ont rendu 8,6 milliards d’euros à leurs porteurs de parts. La société note que les produits ESG ont représenté, à eux seuls, 4 milliards d’euros de collecte nette ces trois derniers mois. Dans le détail, la gestion active a profité du dynamisme des stratégies obligataires, qui ont reçu 971 millions d’euros nets, principalement de la part d’investisseurs institutionnels, et des fonds systématiques, qui ont collecté 647 millions d’euros. La gestion multi-classes d’actifs a, pour sa part, décollecté de 510 millions d’euros, en raison de pertes de mandats institutionnels. La gestion actions est elle quasi-stable, à +94 millions d’euros. La gestion active représente désormais 1,2 milliard d’euros d’encours, hors monétaire, soit une hausse de 56,5% des encours par rapport à fin 2020. Sur la gestion alternative, la collecte s’est principalement orientée sur les stratégies liquides (+651 millions d’euros), tandis que les fonds immobiliers et infrastructures ont reçu 386 millions d’euros. Un mandat de 900 millions d’euros en Suisse La société a par ailleurs annoncé avoir gagné ce trimestre un mandat en gestion passive auprès d’une importante fondation suisse, pour un montant sous gestion d’un milliard de francs suisses (900 millions d’euros). De même, elle a indiqué que le contrat de son directeur général Asoka Woehrmann avait été prolongé jusqu’en 2024, avec une extension de ses responsabilités à la conduite de «l’effort ESG» de la firme.
La société de services d’information et de réglementation aux fonds Fundsquare a annoncé cette semaine avoir noué un partenariat avec la fintech brésilienne Quantum. La filiale de la Bourse du Luxembourg fournira des données financières, qui seront ensuite analysées par la société brésilienne, qui les distribuera ensuite à sa clientèle latino-américaine, composée de gérants d’actifs, de banques, de courtiers, de fonds de pension et de sociétés de capital-investissement.
Prononcez « Aberdeen ». Le gérant d’actifs écossais vient de changer son nom en Abrdn, dans un effort déconcertant pour devenir une « marque moderne, agile, et prête pour le numérique ». C’est que, bien sûr, les noms de domaines liés à Aberdeen sont déjà tous pris, par la ville ou le club de foot éponyme. Mais encore faudra-t-il pouvoir entrer sans se tromper le nouveau nom dans un moteur de recherche. Sur Twitter, de petits malins ont aussi suggéré qu’Abrdn se prononce « a burden », un fardeau en anglais. A moins que cet amaigrissement ne fasse référence au cours de l’action, presque divisé par deux en quatre ans.
Amaigrissement. State Street Global Advisors (SSGA) va connaître une sérieuse réduction de ses effectifs en France. Le gestionnaire américain qui vient de perdre un important mandat auprès du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) devrait supprimer les postes de ses huit collaborateurs dédiés à la gestion institutionnelle (source Les Echos). Seule l’équipe commerciale responsable de la vente
Dynamisme. Les actifs des hedge funds ont atteint un niveau record de 3.800 milliards de dollars (3.147 milliards d’euros) au premier trimestre 2021, selon les estimations de Hedge Fund Research (HFR). Cela représente une croissance de 201 milliards de dollars depuis le début de l’année. La collecte nette, qui s’est établie à 6,1 milliards de dollars, a essentiellement été réalisée par les plus grands gérants, ceux disposant de plus de 5 milliards de dollars d’encours ayant rassemblé 5,3 milliards de dollars. Le secteur a affiché une performance de près de 6 %, soit la plus forte croissance enregistrée au cours d’un premier trimestre depuis 2000. Cette progression a été portée par les stratégies event driven, dont la croissance a atteint 8,2 %, et celles dites equity hedge (+7,1 %).
Mario Draghi, le Premier ministre italien, a dévoilé au Parlement son plan de relance, avant sa transmission à la Commission européenne, qui a fixé les dates butoirs au 30 avril. Un paquet à 222 milliards d’euros dont 191 milliards de prêts et subventions accordés par l’UE dans le cadre de Next Generation EU. En y intégrant d’autres enveloppes, dont celles des fonds de cohésion, l’ancien président de la BCE a promis que le pays disposerait en tout de 248 milliards. Six axes de dépenses seront privilégiés : 68,5 milliards d’euros pour la « révolution verte », 49 pour la numérisation, 32 à l’éducation et la recherche, 31 pour les infrastructures, 22 pour la cohésion sociale et 18,5 pour la santé. Un plan essentiel pour relever le potentiel de croissance de l’Italie.
La Commission électorale britannique a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête formelle au sujet des modalités de financement de la rénovation de l’appartement de Boris Johnson à Downing Street, après que son ancien bras droit a suggéré qu’il aurait pu avoir eu recours à un financement illégal. Devant la Chambre des communes, Boris Johnson a assuré avoir «pleinement respecté le code de conduite et le code ministériel», l’ensemble des règles auxquelles doivent se conformer les membres du gouvernement. Le Premier ministre britannique dispose d’une allocation annuelle de 30.000 livres (environ 35.000 euros) payée par le contribuable pour l’entretien et l’ameublement de sa résidence officielle.
La Grande-Bretagne va se procurer 60 millions de doses supplémentaires du vaccin contre le coronavirus développé par Pfizer avec BioNTech , un accord qui va permettre au pays de plus que doubler son stock du vaccins. Au total, avec le contrat annoncé mercredi, la Grande-Bretagne a commandé 100 millions de doses du vaccin Pfizer, l’un des trois contre le Covid autorisés dans le pays par le régulateur de la santé. L’objectif de Londres est de garantir qu’il y aura suffisamment de vaccins pour administrer à l’automne une seconde dose aux Britanniques, a dit le ministre de la Santé Matt Hancock dans un communiqué. Jusqu'à présent, la Grande-Bretagne a administré 47,5 millions de doses de vaccin contre le Covid. Londres a scellé des accords pour 517 millions de doses de huit vaccins différents.
La Première ministre nord-irlandaise Arlene Foster a annoncé mercredi qu’elle quitterait fin juin ses fonctions à la tête du gouvernement semi-autonome de la province britannique, cédant à la pression de membres de son parti, le DUP (Parti unioniste démocrate), mécontents de sa gestion du Brexit notamment. Arlene Foster démissionnera le 28 mai de ses fonctions à la tête du DUP, le principal parti soutenant Londres. Arlene Foster avait appelé l’Union européenne et la Grande-Bretagne à supprimer le Protocole nord-irlandais, lequel a instauré des barrières commerciales entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni. Bruxelles ayant fait savoir qu’il n’envisagerait pas de revoir le protocole.
La prime défiscalisée d’un montant maximum de 1.000 euros, que les entreprises pourront verser à leurs salariés, sera possible, comme en 2019 et 2020, jusqu'à un salaire de 3 Smic, selon Le Figaro, qui cite le ministère du Travail. Le principe avait été annoncé mi-mars par Jean Castex, mais le niveau de salaire restait à préciser. Le plafond de 2.000 euros pourra bénéficier aux travailleurs dits « de la deuxième ligne », et aux salariés dont l’entreprise est couverte par un accord d’intéressement en vigueur. Pour donner un délai de négociation suffisant au sein des entreprises, la prime pourra être versée jusqu'à début 2022.
La société de multigestion immobilière Theoreim lance FPS Newton, un fonds d’investissement alternatif (FIA) à destination d’une clientèle haut-de-gamme. Il s’agit du deuxième produit de cette nouvelle société, créée par des anciens de BNP Paribas Reim. Ce fonds de capitalisation sera investi sur le long terme et sera diversifié en termes de classes d’actifs, géographies et stratégies d’investissements. Multigéré, il sera investi dans des immeubles, des fonds d’investissement immobiliers, des clubs deals ou encore des OPCVM immobiliers. Sa stratégie d’investissement vise à constituer un portefeuille immobilier au travers de trois stratégies principales : une poche «actifs core» avec un objectif de revenu régulier, une poche «haut rendement» avec un objectif de valorisation, une poche «value add» avec un objectif de développement et de création de valeur. FPS Newton cible des actifs diversifiés (bureau, logistique, santé et résidentiel principalement) majoritairement basés en Europe, même si aucune zone géographique n’est exclue, et toujours sélectionnée par la société de gestion via une approche de multigestion. L’objectif de taux de rendement interne (TRI) est compris entre 5% et 7% par an sur la durée minimum de placement recommandée de 8 ans. FPS Newton est accessible à partir de 100.000 euros, en direct ou au sein de contrats d’assurance-vie de droit luxembourgeois (cela est déjà possible dans deux compagnies).
La société de gestion norvégienne Storebrand Asset Management a enregistré au premier trimestre 2021 des souscriptions nettes de 24 milliards de couronnes norvégiennes, soit 2,4 milliards d’euros. Ses encours totaux atteignent ainsi 987 milliards de couronnes, soit 99 milliards d’euros. Cela représente une hausse de 19 % sur un an. Les revenus du premier trimestre sont ressortis à 446 millions de couronnes, en augmentation de 12 % sur un an.
Le président américain Joe Biden devrait dévoiler ce mercredi soir un nouveau plan de 1.800 milliards de dollars (1.491 milliards d’euros) en faveur des familles et l'éducation à l’occasion de son premier discours devant le Congrès. Il comprend 1.000 milliards de dollars de dépenses nouvelles sur dix ans pour l'éducation et la garde d’enfants et 800 milliards de dollars de crédits d’impôt destinés aux familles à revenus moyens et faibles, selon des responsable de la Maison Blanche, cités par le Wall Street Journal.
La Commission électorale britannique a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête formelle au sujet des modalités de financement de la rénovation de l’appartement de Boris Johnson à Downing Street, après que son ancien bras droit a suggéré qu’il aurait pu avoir eu recours à un financement illégal.
Les fonds et Sicav de sociétés de gestion étrangères commercialisées en Espagne ont collecté 11 milliards d’euros nets auprès des clients locaux au premier trimestre 2021, rapporte l’agence Europa Press, qui s’appuie sur les données d’Inverco. Sur les trois premiers mois de 2021, les 42 gestionnaires internationaux sondés ont vu leurs encours sur le territoire hispaniqueaugmenter de 20 milliards d’euros pour s'établir à 227 milliards d’euros au total fin mars. Inverco estime toutefois que ce chiffre se rapproche davantage des 240 milliards d’euros. Les dix principalessociétés de gestion étrangères actives en Espagne restent BlackRock, Amundi, JP Morgan AM, DWS, Fidelity, Morgan Stanley, Pictet, Robeco, Invesco et Schroders.
BBVA Asset Management, filiale de gestion d’actifs du groupe espagnol BBVA, a complété sa gamme de fonds actions thématiques consacrés aux mégatendances. Le gestionnaire vient de lancer les fonds BBVA Megatendencia Demografia et BBVA Megatendencia Planeta Terra, indique Funds People. Le premier fonds s’appuie sur l'évolution destendances démographiques à l’international, notamment le vieillissement de la population. Le second est investi dans les domaines ayant trait à la durabilité (énergies renouvelables, voitures électriques, ...). Ils viennent s’ajouter aufonds regroupant les meilleures idées de BBVA et celui sur la technologie et les télécommunications. BBVA AM a établi un comité multi-disciplinaire pour la gestion de ces fonds, composé d’employés des équipes de stratégie, d’allocation d’actifs et gestion actions de la société de gestion espagnole.
La banque suédoise SEB vient de créer un nouveau département appelé Private Wealth Management & Family Office, pour couvrir la clientèle des entrepreneurs, des individus et familles fortunées et leurs entreprises sur ses marchés domestiques. William Paus, actuel co-responsable du département Large Corporates & Financial Institutions, va diriger ce nouveau pôle qui réunit l’ensemble des activités de banque privée de la banque nordique. Ce département comptera initialement 500 employés répartis entre la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et Singapour. SEB note que la banque privée a vu ses encours grimper ces dernières années à plus de 1.000 milliards de couronnes suédoises, soit environ 50 % de ses encours totaux. «Notre objectif est de devenir leader dans ce segment de plus en plus important en offrant un conseil en investissement de haut niveau basé sur la gamme complète des produits d’analyse, d’introduction en bourse et d’investissements alternatifs de SEB», commente Johan Torgeby, le président-directeur général de SEB.
La banque suisse UBS a annoncé ce 27 avril deux changements importants au sein de son top management. Le directeur juridique Markus Diethelm a décidé de se mettre en retrait, et va être remplacé dès novembre par l’actuelle directrice juridique de Rio Tinto, Barbara Levi. Il va toutefois conserver un rôle de conseiller, sur un nombre restreint de dossiers en cours. Mike Dargan va lui intégrer le comité de direction comme directeur du digital et de l’information. Ce poste remplace celui de directrice des opérations, qui était occupé jusqu’ici Sabine Keller-Busse, désormais directrice d’UBS en Suisse. Le poste de M. Dargan couvre autant les équipes technologiques, qu’il dirige depuis 2016, que celles des services internes.
Le conseil de surveillance d’Eurazeo a nommé Marc Frappier membre du directoire d’Eurazeo pour la durée restant du mandat jusqu’en mars 2022 le 27 avril. Collaborateur et dirigeant du groupe depuis 15 ans, Marc Frappier est à la tête d’une équipe composée de près de30 professionnels, basés en Europe et aux Etats-Unis, investissant pourle bilanet desinvestisseurs tiers sur le segment du mid-large buyout. Avec eux, il a bâti un portefeuille diversifié de 4 milliards d’actifs sous gestion dans les secteurs des logiciels et services aux entreprises, des services financiers, de lasanté etdes biens et services de consommation. Il a activement contribué au développement internationald’Eurazeo au cours des dernières années notamment l’implantationd’Eurazeo en Chine, au Brésil et aux Etats-Unis.
Solactive et BBVA ont lancé l’indice Solactive BBVA Next Generation Networks EUR sur les futurs réseaux comme la 5G. Il servira de base au premier produit de la nouvelle gamme thématique BBVA Quantitative Thematic Series. L’indice Solactive BBVA Next Generation Networks EUR Index sélectionne des entreprises à l’avant-garde du déploiement des technologies de télécommunications, c’est-à-dire qui construisent des infrastructures de base et des logiciels de cloud computing, assurent la convergence filaire-sans fil et développent des applications et des équipements pour les utilisateurs finaux. L’indice sélectionne ses composants dans les marchés développés, en Chine, à Taïwan et en Corée du Sud et comprend des entreprises actives dans des secteurs liés à la technologie 5G et la prochaine génération.
La décision de BlackRock de réduire les frais de son ETF en actions chinoises A à Hong Kong laisse penser que le marché devient plus concurrentiel et pourrait déclencher une guerre des prix, selon Ignites Asia. BlackRock a annoncé le mois dernier que les frais de gestion de son iShares FTSE A50 China ETF seraient réduits de plus de moitié à 0,35 % contre 0,99 % par an, à compter du 22 mars. Lancé en 2004, cet ETF a longtemps été le plus gros ETF à Hong Kong.
Amundi lance l’ETF obligataire Amundi iCPR Euro Corp Climate Paris Aligned PAB - UCITS ETF DR au sein de sa gamme climat. Coté sur Xetra, l’ETF est proposé aux investisseurs avec des frais courants de 0,16 %. Amundi iCPR Euro Corp Climate Paris Aligned PAB - UCITS ETF DR propose aux investisseurs une exposition au crédit investment grade en euros alignée sur l’Accord de Paris. La solution d’investissement est conçue pour réduire de 50 % les émissions moyennes de gaz à effet de serre par rapport à son univers d’investissement avec une auto-décarbonisation supplémentaire en glissement annuel de -7 %. Elle inclut des exclusions sur la base de critères normatifs et sectoriels.
Le groupe financier espagnol Banca March a annoncé la nomination de Juan Manuel Soto en qualité de président de sa filiale de gestion de private equity, March Private Equity, lancée l’an dernier. Juan Manuel Soto évolue chez Banca March depuis 2019 en tant que directeur indépendant de la gestion d’actifs du groupe, March AM. Auparavant, il a travaillé plus de 20 ans au sein de la banque privée deJP Morgan en Espagne.