La Matmut a annoncé ce 27 avril le lancement de son plan d’épargne retraite individuel, en partenariat avec BNP Paribas Cardif. Dénommé « Complice Retraite », le plan a été construit parAEP, la marque commerciale BtoB de BNP Paribas Cardif. Il sera dans un premier temps distribué par les conseillers patrimoniaux du groupe Matmut, avant une généralisation à l’ensemble des agences, dans le courant de l’année 2022. Le produit proposera trois profils de risque dans le cadre d’une gestion à horizon. Il sera accessible avec des versements programmés à partir de 50 euros mensuels ou un versement initial de 500 euros, et permettra de personnaliser certains éléments du contrat, comme la définition d’un profil de gestion, une garantie plancher incluse en cas de décès, une option table de mortalité et une option exonération des cotisations en cas d’incapacité pour les travailleurs non salariés.
Les pays producteurs de l’Opep+ ont décidé mardi de ne pas amender les quotas de production d’or noir fixés début avril pour les trois mois à venir, devant la stabilité du marché, à l’occasion d’un sommet ministériel avancé d’une journée. Les membres de l’alliance «ont décidé de la poursuite de la mise en oeuvre» de l’ouverture progressive de leur robinet d’or noir, a annoncé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans un communiqué. Lors du précédent sommet, le cartel élargi avait annoncé augmenter son niveau actuel de production de 350.000 barils par jour en mai, puis d’autant en juin et enfin de 450.000 barils supplémentaires par jour en juillet. Cette décision était attendue par le marché. L’Opep+ a par ailleurs annoncé que le prochain sommet se tiendrait le 1er juin.
L’Italie a émis mardi 3,5 milliards de dollars d’obligations à 3 ans et à 30 ans, complétant ainsi sa courbe de financement en dollars. La demande a atteint 4,8 milliards de dollars pour l’emprunt à 3 ans, et 6,2 milliards pour celui à 30 ans. Il s’agit de la deuxième incursion en deux ans de Rome sur le marché en dollars: en octobre 2019, le pays avait émis des obligations sur des maturités de 5 ans, 10 ans, et 30 ans, pour diversifier ses devises de financement. L’opération syndiquée par des banques est intervenue au lendemain de la présentation par Mario Draghi du plan de relance du pays.
Rome espère lancer le 1er juillet une nouvelle compagnie aérienne nationale en remplacement d’Alitalia, selon Reuters, qui cite l’administrateur délégué du transporteur. Le gouvernement italien a entamé l’année dernière un nouveau plan de restructuration d’Alitalia, qui a abouti au projet ITA. Le lancement d’ITA a toutefois été retardé par les longues négociations ouvertes avec Bruxelles et la viabilité du projet pourrait même être totalement remise en question si la nouvelle compagnie aérienne n’est pas prête d’ici la saison estivale, a prévenu Fabio Lazzerini, l’administrateur délégué du groupe. Or Ryanair a prévu de proposer 100 liaisons en Italie au cours de l'été.
La France a reçu mardi la première partie des 7,5 millions de doses supplémentaires de vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 dont elle va bénéficier au cours du deuxième trimestre, a déclaré Jean Castex. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé le 14 avril dernier que l’UE recevrait au total 50 millions de doses supplémentaires de ce vaccin au cours du deuxième trimestre grâce à une accélération des livraisons par le groupe pharmaceutique américain.
Les autorités sanitaires américaines ont assoupli mardi les règles de port du masque pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre le Covid. Il reste cependant obligatoire dans les espaces publics. Selon les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC), 96,7 millions de personnes ont reçu deux injections aux Etats-Unis et 141,7 millions ont reçu au moins une dose, soit plus de la moitié de la population.
La banque suisse UBS a dévoilé ce 27 avril des résultats du premier trimestre 2021 de bonne facture, malgré sa perte liée à la faillite de sa contrepartie Archegos. Le produit net bancaire atteint 8,7 milliards de dollars, en hausse de 9,7% par rapport au premier trimestre 2020. Le résultat net est lui aussi en hausse, de 14%, à 1,8 milliard. La facture liée à la faillite d’Archegos, qu’UBS désigne pudiquement dans sa communication comme un «client américain», s'élève à 774 millions de dollars dans le résultat opérationnel, mais son effet sur le résultat net se limite à 434 millions après impôts. La firme a déclaré avoir coupé les dernières expositions à ce dossier en avril, ce qui se traduira par des pertes supplémentaires sans conséquences pour ses finances. «Nous sommes tous clairement déçus et prenons cette affaire très au sérieux», a indiqué le directeur général, Ralph Hamers. «Un examen détaillé de nos procédures de gestion des risques est en cours et des mesures appropriées sont mises en place pour éviter qu’une telle situation se reproduise à l’avenir», a-t-il ajouté. La gestion de fortune a enregistré, fin mars, un produit net de 4,8 milliards de dollars (+6,7%), pour un résultat avant impôt de 1,4 milliard (+16,7%). La gestion d’actifs a, elle, enregistré un produit net de 637 milliards de dollars (+23,9%) pour un résultat avant impôt de 227 milliards (+44,6%). Cette dernière a enregistré une collecte nette de 26,2 milliards de dollars, dont 4,3 milliards rien que sur les produits monétaires. Les encours sous gestion de la maison s'élèvent désormais à 4.200 milliards de dollars, répartis aux trois-quarts en gestion de fortune, et un quart en gestion d’actifs.
La société de gestion canadienne CI Global Asset Management a annoncé, lundi 26 avril, le lancement du premier fonds exposé à la crypto-monnaie Ether, produite sur la plateforme Ethereum. Ce,après avoir lancé le premier ETF au monde à investir directement en Ether la semaine passée. Concrètement, le fonds CI Ethereum investit tout ou une grande partie de ses encours dans l’ETF CI Galaxy Ethereum. Il est pour l’instant seulement disponible aux investisseurs canadiens. CI Global Asset Management gérait 240,6 milliards de dollars canadiens (160,7Md€) d’encours fin mars.
Auris Gestion a annoncé ce 26 avril le lancement de deux nouveaux OPCVM, dont les stratégies, dites de «beta matching», répliqueront la performance moyenne du capital-investissement américain tout en étant investies dans des actions cotées. Les deux fonds Ucits, dénommés American Eagle - Liquid & Listed Private Equity Sector et American Eagle - Liquid & Listed Venture Capital Sector, visent à reproduire la performance moyenne générée par les participations non cotées prises par les acteurs du capital investissement aux Etats-Unis, le premier dans le private equity, et le second dans le capital-risque. Les deux fonds seront investis dans des titres de grandes capitalisations cotées américaines, et exposés à des facteurs et secteurs permettant de répliquer les sources de rendement des transactions du non coté. Auris va, pour ce faire, travailler avec la société de recherche quantitative DSC Quantitative Group, basée à Chicago, pour gérer les expositions souhaitées. «Ces stratégies reposent sur des recherches académiques poussées (notamment celles des trois économistes, Ravi Jagannathan, Robert A. Korajczyk et Grant Farnsworth, collaborant avec DSC Quantitative Group) qui ont réussi à démontrer qu’une grande partie de la performance de l’industrie du capital investissement peut être reproduite en investissant sur les marchés cotés liquides et qu’en moyenne, l’alpha dégagé au sein de ces industries, une fois ajusté du beta et du market timing est relativement faible », explique la société dans un communiqué. L'équipe de gestion utilisera également des dérivés actions, comme des swaps sur paniers d’actions et swaps sur paniers d’indices, conclus avec une contrepartie bancaire française de premier plan, afin de modifier l’allocation. « Notre approche est totalement transparente et, grâce à notre structuration au format UCITS, nous avons une vue quotidienne du comportement des swaps mis en place par notre équipe de gestion sur paniers d’actions et sur indices actions. Nous n’appliquons pas strictement ce qui a déjà été fait en la matière aux Etats-Unis, où des fonds existent et recourent à des Total Return Swaps sur indices dans une approche de pure réplication. Au contraire, nous avons préféré une structuration différente nous permettant de garder un contrôle total sur les stratégies déployées », a déclaré Sébastien Grasset, le directeur général adjoint. Les deux fonds sont éligibles aux contrats d’assurance-vie de droit français et luxembourgeois ainsi qu’en multigestion, et offrent une liquidité hebdomadaire.
La start-up française ResearchPool, plateforme spécialisée dans la commercialisation de rapports de recherche financiers, a noué un partenariat commercial avec la société anglaise IHS Markit (cotée à New-York et en cours de rachat par S&P Global). L’accord consiste à ouvrir aux utilisateurs de la plateforme d’agrégation de recherche de Markit de nouvelles fonctionnalités présentes chez ResearchPool. IHS Markit compte environ 22.000 utilisateurs sur cette plateforme présents dans 5.000 institutions financières. Ses contributeurs en matière de recherche sont en outre de grandes banques américaines qui s'étaient associées à Markit pour lancer cette plateforme aux Etats-Unis. Leurs recherches seront désormais disponibles sur la plateforme de ResearchPool. Ce dernier revendique 20.000 utilisateurs et 400 fournisseurs de recherche financière, essentiellement européens.
La cotationde « sociétés chèques en blanc » (special purpose acquisition company ou Spac en anglais)devrait s'étendre à l’Espagne au cours des prochains mois. Dans un entretien au quotidien espagnol Cinco Días,Mariano Colmenar-Gotor, responsable des marchés de capitaux actions de JPMorganen Espagne, Portugal, Russie et aux Pays-Bas, a déclaré que l’Espagne était un marché intéressant pour les Spac. « Il y a autant de sponsors intéressés par la construction d’un Spacque de promoteurs que de sponsors internationaux qui ont identifié des entreprises espagnoles qui sont des cibles attractives pour leur Spac. Traditionnellement, toute la région du sud de l’Europe (Espagne, Italie et Portugal) dispose d’un réseau d’entreprises familiales qui, bien qu’elles aient déjà une taille importante, présentent également un potentiel d’internationalisation et de croissance très attractif pour unSpac », a-t-il expliqué à Cinco Días. Mariano Colmenar-Gotor estime cependant qu’il reste plusieurs éléments à définir avant que ne soit lancé le premier Spac espagnol. Selon lui, il faudra entre autres confirmer que le traitement fiscal en Espagne de la fusion d’une sociétéavec unSpac équivaut à la fusion avec toute autre société.« D’un autre côté, nous pourrions également voir des Spacs avec des équipes espagnols et une perspective plus paneuropéenne listés aux Pays-Bas ou en Allemagne ou même aux États-Unis », indique-t-il. Le responsable des marchés de capitaux actions de JPMorgan dans la péninsule ibérique ainsi qu’aux Pays-Bas souligne qu’un groupe important de sponsors espagnols « considère que la cotation du Spac en Espagne sera un élément différentiel dans un éventuel rapprochement avec des entreprises espagnoles ». SelonMariano Colmenar-Gotor, la majorité des Spac sur lesquels son équipe se concentre actuellement ont des équipes à vocation paneuropéenne qui visentdes marchés comme les Pays-Bas ou l’Allemagne pour leur future cotation. Son équipes’attend ainsià voir la cotation d’environ 40 Spacsà la Bourse d’Amsterdam cette année.
Lazard Fund Managers, la marque internationale du groupe Lazard qui distribue en Italie les stratégies de Lazard Asset Management et Lazard Frères Gestion, vient de signer un partenariat avec Banca Generali Private. L’accord prévoit la commercialisation des fonds de Lazard FM enregistrés en Italie via les conseillers financiers et les banquiers privés de Banca Generali Private. De plus, une sélection de fonds de Lazard Fund Managers sera intégrée à BG Stile Libero, le contrat d’assurance vie de GenertelLife distribué par Banca Generali, et sera incorporée aux gestions sous mandat BG Solution et BG Solution Top Client.
Le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) vient de recruter Marie Marchais au poste de responsable de la plateforme d’engagement. L’intéressée arrive de l’Établissement de la Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (Erafp), où était chargée de mission ISR. «Elle y a notamment mené des campagnes de dialogue et de vote en assemblées générales en relation avec des institutions internationales comme the Institutionnal Investor Group on Climate Change (IIGCC), les Principles for Responsible Investment (PRI) ou encore l’initiative Climate Action 100+", précise le FIR dans un communiqué. Auparavant, elle a travaillé chez Novethic comme analyste ISR, et chez Ardian comme CSR (Corporate social responsibility) Officer chez Ardian.
Sur la base d’une enquête réalisée auprès de 25 prestataires de paiement, la Banque de France et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) jugent que certains remboursent trop lentement voire pas du tout les paiements contestés par leurs clients. Les autorités appellent ces acteurs à corriger leurs pratiques. Les superviseurs rappellent qu’un porteur de carte estimant avoir fait l’objet d’une fraude doit être remboursé «dans le délai légal d’un jour ouvrable au plus tard suivant la contestation», sauf si le PSP soupçonne une fraude du client. Elles ont également constaté que les remboursements n’incluent pas forcément les frais appliqués lors du paiement alors qu’ils devraient.
Des représentants des 27 pays de l’Union européenne vont débattre cette semaine d’un projet visant à obliger les secteurs des transports et de la construction à payer pour leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2), montre un document interne que l’agence Reuters a consulté. L’UE a annoncé la semaine dernière son intention de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Pour l’automobile et la construction, elle pourrait mettre en place un mécanisme d'échanges de quotas d'émission (ETS), qui repose sur l’obligation faite aux entreprises polluantes d’acheter des «droits à polluer» pour couvrir leurs émissions.
La Commission européenne (CE) a annoncé lundi qu’elle avait lancé une action en justice contre AstraZeneca, le laboratoire anglo-suédois n’ayant pas respecté son contrat pour la livraison des doses de vaccins anti-Covid-19. L’exécutif européen estime également que le groupe pharmaceutique ne disposait pas d’un plan suffisamment fiable pour garantir des livraisons dans les temps. AstraZeneca estime ces poursuites «sans fondement», et a déclaré qu’il livrera presque 50 millions de doses de son vaccin à l’UE en avril, conformément à ses prévisions.
Le groupe néerlandais NN Group a annoncé lundi 26 avril qu’il étudie diverses «options stratégiques» pour sa société de gestion d’actifs, NN Investment Partners. Parmi les options étudiées, NN évoque dans son communiqué une fusion, une joint-venture ou une cession partielle. NN IP gère 300 milliards d’euros d’encours dont un peu plus de 50% pour le compte de sa maison mère, qui le détient à 100%. L’an dernier, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 13 milliards d’euros.
Generali Global Infrastructure (GGI), société de gestion d’actifs indépendante spécialisée dans l’investissement en infrastructures, a recruté Jonathan Aiach au poste de directeur spécialisé des relations investisseurs. L’intéressé vient de DWS où il était senior vice-president à Londres, en charge du développement de la plateforme infrastructure equity et dette. De 2013 à 2018, il a contribué au développement des stratégies de gestion alternative de Blackrock à Londres et à Genève, avec une spécialisation sur les hedge funds et les actifs réels. Il a également travaillé pour Cheyne Capital et BNP Paribas. Jonathan Aiach sera rattaché à Philippe Benaroya, associé fondateur et président de Generali Global Infrastructure. Il travaillera notamment aux côtés de Stefania Pisu, directrice au sein de ce même pôle. Generali Global Infrastructure (GGI) gère plus de 3 milliards d’euros d’actifs sur des thèmes comme la transition énergétique, la mobilité verte, la transition numérique et les infrastructures sociales dans les secteurs de la santé et de l'éducation.
Standard Life Aberdeen dit adieu aux «e» et au nom de Standard Life. La société de gestion écossaise a annoncé lundi 26 avril son intention de changer de marque pour devenir «Abrdn». Cette succession de consonnes se prononce «Aberdeen», a tout de même dû préciser le groupe. «Ce nouveau nom fera partie d’une marque moderne, agile et numérique qui sera également utilisée pour toutes les activités de la société en contact avec la clientèle dans le monde entier», indique-t-il. Le futur logo AbrdnLes deux sociétés écossaises Aberdeen Asset Management et Standard Life avaient fusionné en 2017 pour donner naissance à Standard Life Aberdeen (SLA). L’année suivante, le groupe Phoenix s'était porté acquéreur des activités d’assurances européennes et britanniques de SLA Témoignant d’une fusion ratée entre les deux groupes, ils ont cédé le nom de Standard Life à Phoenix en février dernier.Phoenix a en outre revendu certaines des activités qu’il avait achetées en 2018, les deux entreprises ayant simplifié leur partenariat. La nouvelle identité d’Aberdeen doit marquer une nouvelle étape dans la redéfinition de la société et de sa stratégie de croissance, selon le communiqué. Elle se focalise sur trois vecteurs de croissance: la gestion d’actifs, les plates-formes technologiques pour les conseillers financiers britanniques et leurs clients, et l’épargne et la gestion de fortune au Royaume-Uni. La campagne de lancement du nouveau nom commencera cet été et se poursuivra en 2021. Elle a rapidement suscité quelques sarcasmes sur les réseaux sociaux...
Le groupe néerlandais NN Group a annoncé lundi 26 avril qu’il étudie diverses « options stratégiques » pour sa société de gestion d’actifs, NN Investment Partners. Parmi les options étudiées, NN évoque dans son communiqué une fusion, une joint-venture ou une cession partielle.
Les gestionnaires d’actifs Jupiter Fund Management et Invesco Asset Management sont sur le point de prendre le contrôle de Codere, une société espagnole active dans le domaine des jeux vidéos pour casinos, maisons de paris sportifs et hippodromes selon Bloomberg. Cette prise de contrôle ferait partie d’un deal sur la restructuration de la dette de la firme madrilène, qui compte aussi PGIM et Davidson Kempner Capital Management parmi ses créanciers. Près de 350 millions d’euros de dette de Codere seraient ainsi convertis en actions. En échange,les détenteurs d’obligations de la firmeespagnole pourvoiraient 225 millions d’euros pour renforcer la liquidité de Codere. L’entreprise a affiché des pertes de 237 millions d’euros en 2020 contre 67 millions d’euros un an plus tôt.
La banque Quintet (ex-KBL) a présenté ce 23 avril des résultats financiers annuels dans le rouge, avec un résultat net négatif de 20,3 millions d’euros. Il s’agit néanmoins d’une perte moindre qu’en 2019, où elle fut de 42,7 millions d’euros. L’entité, désormais détenue par la famille princière qatarie, a pourtant vu son produit net bancaire augmenter de 16%, à 513millions d’euros. Mais les dépenses opérationnelles ont grimpé 13%, à 534millions, en raison des coûts de développement de son plan quinquennal engagé en 2019, avec notamment le recrutement d’une cinquantaine de banquiers privés. La banque privée a vu ses encours progresser de 3,5 milliards d’euros, pourtant le total sous gestion à 85 milliards. La collecte nette représente la grande majorité de cette hausse, avec 3,1 milliards d’euros d’argent frais. Les actifs administrés par Quintet sont eux stables, à 17,3 milliards d’euros, et les actifs pour les clients tiers en baisse de 10%, à 10 milliards.
Les souscriptions dans les ETF se proclamant «durables» ont dépassé celles dans les autres ETF pour la première fois en Europe au premier trimestre de l’année, écrit le Financial Times. Les ETF ESG en Europe ont drainé 25,8 milliards de dollars sur les trois premiers mois de 2021, surpassant les 22,3 milliards de dollars collectés par les ETF traditionnels, selon Morningstar. En 2019, les ETF ESG ne représentaient qu’un sixième de la collecte. Résultat, les actifs des ETF ESG ont franchi la barre des 10 % du marché total des ETF en Europe pour la première fois, selon Morningstar.
Plusieurs actionnaires de Credit Suisse vont tenter de limoger Andreas Gottschling, l’administrateur en charge des risques, pour protester contre le double scandale qui a coûté des milliards à la banque et à ses clients et terni sa réputation, rapporte le Financial Times. Andreas Gottschling est un Allemand de 53 ans qui préside le comité des risques depuis 2018 et gagne pour cela 1 million de dollars par an. David Herro, vice-président d’Harris Associates, qui détient 10,25 % de Credit Suisse, fait partie de ceux qui vont voter contre cet homme. La Fondation Ethos, qui représente 200 fonds de pension détenant entre 3 % et 5 % de la banque, va faire de même. Le fonds pétrolier norvégien a aussi annoncé dimanche qu’il voterait contre la réélection d’Andreas Gottschling. Il détenait 3,43 % du capital à la fin de l’an dernier. La semaine dernière, Glass Lewis a conseillé aux actionnaires de voter contre le patron des risques. Mais ISS ne l’a pas suivi.
La société de gestion alternative américaine Blackstone a annoncé, dimanche 25 avril, l’ouverture d’un bureau à Tel Aviv afin d’y développer son activité d’investissements de croissance Blackstone Growth. Yifat Oron, précédemment directrice générale de la plateforme bancaire LeumiTech, dirigera cette nouvelle unité qui s’ajoute à celles de New York, San Francisco et Londres pour l’activité de Blackstone Growth supervisée par Jon Korngold. Le groupe espère avoir accès aux entrepreneurs spécialisés dans la cyber-sécurité, le cloud, les technologies de paiement et dans l’agro-alimentaire. Par ailleurs, l’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Dan Gillerman, sera nommé président de Blackstone Israel et poursuivra ses fonctions de conseiller de Blackstone sur le territoire israélien. Il occupe cette mission depuis 2013.
BNY Mellon Investment Management et Insight Investment viennent de lancer une nouvelle gamme de fonds durables, appelée «Responsible Horizons». Un premier fonds obligataire, Insight Sustainable Euro Corporate Bond Fund, a été transféré dans cette gamme et renommé Responsible Horizons Euro Corporate Bond Fund. Lancé en 2017 et géré par Insight, il est commercialisé auprès d’investisseurs institutionnels et intermédiaires européens, et compte 845,6 millions d’euros d’encours. Sa stratégie vise à tirer parti des opportunités présentes sur les marchés obligataires et de dérivés tout en tenant compte des facteurs ESG. De nouvelles stratégies au sein de cette gamme de fonds seront annoncées au cours de l’année. Ces solutions d’investissements seront «basées sur une approche qui met en évidence les meilleurs élèves et écarte les plus mauvais en matière d’enjeux ESG, évite les investissements dans les secteurs ayant un impact négatif, durcit les critères lors de l’examen d'éventuels investissements dans des secteurs sensibles à l’environnement et reflète des thèmes de long terme tels que le changement climatique», a indiqué Lucy Speake, responsable du crédit européen chez Insight.
HSBC Asset Management a annoncé cette semaine la nomination de Paul Griffiths comme directeur mondial des clients investisseurs institutionnels. Basé à Londres, il est rattaché au directeur général, Nicolas Moreau, qui vient de s’installer à Hong Kong. Paul Griffiths arrive de First Sentier Investors, où il était directeur des investissements, de la gestion obligataire, et des solutions multi-classes d’actifs. Auparavant, il a également travaillé chez Aberdeen Asset Management, Credit Suisse, Axa et lnvestec.