La chute du family office Archegos ne reflète pas le comportement de la totalité de ces structures. L’enquête réalisée auprès des mono et multi-family offices ainsi qu’auprès des partenaires de l’Affo en début d’année, qui porte sur 2020, montre que l’investissement des familles en France et à l’étranger s’est stabilisé. Le bas niveau des taux d’intérêt et la politique des banques centrales sont en tête des événements jugés marquants pour 71% des sondés. La pandémie a beaucoup influencé le choix d’investissement des familles. D’autres changements ont pesé, comme la forte valorisation des actifs non cotés, les enjeux climatiques ou les tensions politiques dans le monde.
Cette semaine promet d'être chargée pour les investisseurs, avec de nombreux résultats d’entreprises et indicateurs économiques, et le comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale (Fed), mardi et mercredi. Les opérateurs de marché n’attendent pas d’inflexion de politique monétaire de la part de la banque centrale américaine. Les investisseurs guetteront néanmoins tout indice laissant entrevoir un horizon où la Fed commencerait à réduire progressivement ses achats d’actifs. En Europe, l’agenda sera dominé par les groupes bancaires et pharmaceutiques, avec la publication des comptes trimestriels de HSBC, UBS, Deutsche Bank, Barclays, NatWest, Santander, GlaxoSmithKline et Novartis.
L’opposition travailliste a appelé dimanche à une enquête indépendante «approfondie» sur la façon dont le gouvernement conservateur du premier ministre Boris Johnson a dépensé l’argent des contribuables britanniques. La BBC a en outre récemment révélé un échange de SMS dans lequel l’industriel James Dyson demandait à Boris Johnson, au début de la pandémie, de «régler» le statut fiscal de ses salariés qui devaient venir au Royaume-Uni pour fabriquer des respirateurs, comme demandé par le gouvernement. Boris Johnson aurait répondu, en mars 2020: «Je vais régler ça demain! Nous avons besoin de vous.» Le gouvernement conservateur a nié dimanche ces allégations.
Le créateur de mode israélo-américain Alber Elbaz, qui fut pendant 14 ans à la tête de la maison Lanvin avant d’en être évincé en 2015, est décédé à l'âge de 59 ans, a annoncé dimanche le groupe de luxe Richemont dans un communiqué. Né au Maroc en 1961, Alber Elbaz avait pris la direction artistique de Lanvin en 2001 puis s'était associé avec le groupe suisse en 2019 pour lancer sa propre marque, AZ Factory.
La France soumettra mercredi son plan national de relance à Bruxelles, indiquait vendredi le ministère de l'Économie. La veille, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et son ministre délégué aux comptes publics Olivier Dussopt seront auditionnés à l’Assemblée nationale pour présenter le plan français. L’enjeu est important pour la France, car cette somme représente 40% du financement de son plan de relance de 100 milliards d’euros, qui a commencé à être déployé à la fin 2020.
Le projet de loi ratifiant deux ordonnances relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) a été déposé par le gouvernement devant le Sénat le 21 avril, après avoir été discuté en Conseil des ministres le mercredi précédent. L’ordonnance renforçant le dispositif de gel des avoirs et d’interdiction de mise à disposition a été prise sur le fondement de la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et à la transformation des entreprise (Pacte). Elle vise à lutter plus efficacement contre le terrorisme et son financement. Elle étend l’obligation d’appliquer les mesures nationales de gel des avoirs à toute personne physique ou morale, précise les obligations des groupes du secteur bancaire et financier et étend le mandat de contrôle des autorités de supervision. La deuxième ordonnance met en conformité le cadre réglementaire applicable aux actifs numériques avec les recommandations LCB-FT du Groupe d’action financière (Gafi) et renforce la lutte contre l’anonymat dans les transactions.
Les investisseurs internationaux ont réalisé des investissements diversifiés et modérés dans les fonds mondiaux, entre le 15 et le 21 avril, selon les données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Les fonds actions ont récolté un petit 14,6 milliards de dollars (12,1 milliards d’euros). Cela porte toutefois la collecte cumulée sur les cinq derniers mois à 602 milliards de dollars, un niveau jamais égalé depuis l’existence du rapport. La ventilation géographique des flux nets se concentre, comme à l’accoutumée, sur les Etats-Unis (3,9 milliards de dollars). L’Europe a, elle, reçu un flux plus élevé que d’habitude, avec +1,4 milliard de dollars, et le Japon 0,9 milliard. Les pays émergents ont eux rendu 1,9 milliard de dollars. Sur le marché américain, les fonds de grandes capitalisations ont connu la plus importante collecte, avec 1,9 milliard de dollars, suivis par les fonds value (0,9 milliard), le secteur santé (1,1 milliard) et la tech (1,0 milliard). A l’inverse, les fonds croissance ont décollecté de 2,4 milliards de dollars. Le segment obligataire a reçu, pour sa part, 13,7 milliards de dollars. Les flux se sont principalement dirigés vers les fonds de titres d’entreprises investment grade, avec +9 milliards de dollars. Les autres catégories ayant connu une bonne collecte se limitent aux souveraines et quasi-souveraines : +2 milliards pour les fonds d’obligations souveraines au nominal, +1,4 milliards pour celles indexées à l’inflation, et +1,5 milliard pour les obligations municipales. Les fonds monétaires, qui ont connu ces dernières semaines d’importantes variations de collecte, à la hausse comme à la baisse, ont reçu cette fois-ci 8,7 milliards de dollars. Les fonds or ont, eux, enregistré un petit 0,1 milliard de dollars de flux entrants.
Schroders a annoncé son intention d’acquérir une participation de 50,1 % dans RF Eclipse, une société basée en Australie et spécialisée dans les prêts immobiliers commerciaux. RF Eclipse a été créée en 1999 et fonctionne comme une plateforme intégrée avec des capacités de montage de prêts, de gestion de prêts et de gestion de fonds, explique Schroders. Elle est actuellement détenue à 100 % par RF Group, le family office d’Andrew Roberts, ancien actionnaire majoritaire de Multiplex Property Group. En vertu de cet accord, RF Group conservera une participation de 49,9 % et Schroders et RF Group auront une représentation et un contrôle égaux au sein du conseil d’administration. Une fois la transaction achevée, RF Eclipse sera rebaptisée «Schroder RF». Schroder RF offrira aux investisseurs australiens, y compris aux clients des fonds privés et des family offices, un accès plus large aux marchés de la dette immobilière privée.
La semaine prochaine promet d'être chargée pour les investisseurs. Outre de nombreux résultats d’entreprises et indicateurs économiques, ils ont rendez-vous avec la Réserve fédérale (Fed) dont le comité de politique monétaire (FOMC) aura lieu mardi et mercredi.
La banque suisse UBS a annoncé ce 22 avril son intention de réduire à zéro d’ici 2050 ses émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de ses activités. Une feuille de route, avec des critères scientifiques, devra être présentée dans le courant de l’année. Pour ce faire, la présidente d’UBS AM, Suni Harford, qui est par ailleurs co-présidente du World Economic Forum Global Future Council on Investing, a été nommée responsable de ce projet. Parmi les principaux objectifs déjà indiqués, la firme zurichoise s’est engagée à produire et consommer 100% d'électricité renouvelable et à mettre en place des mesures de compensation d’émission de CO² d’ici 2025. La banque va également investir dans des fonds et des placements durables et émettre une obligation «verte». Elle va aussi reverser un milliard de dollars de dons à des fondations et des fonds philanthropiques.
John Hollyer, le directeur mondial du fixed income chez Vanguard Fixed Income Group, va faire valoir ses droits à la retraite fin juin, après 32 années de services, a annoncé la société de gestion. Il va être remplacé par Sara Devereux, la directrice de la gestion de taux. John Hollyer avait rejoint Vanguard en 1989, et était directeur du fixed income depuis 2017. Son département représente 2.000 milliards de dollars d’encours, répartis au sein de 115 fonds actifs et passifs. Sara Devereux est directrice de la gestion de taux depuis 2019. Elle est arrivée cette année-là de Goldman Sachs, où elle avait travaillé pendant deux décennies dans le département des produits structurés et des titres adossés à des crédits hypothécaires.
FundRock, société de gestion d’OPCVM pour compte de tiers (ManCo) a lancé hier une nouvelle activité au Luxembourg pour fournir des solutions de distribution de fonds aux gestionnaires d’actifs non européens. " Nous sommes (...) une des premières super ManCo à offrir des services de distribution ", commente Xavier Parain, responsable de FundRock La société vient d’obtenir au Luxembourg l’agrément pour une structure baptisée FundRock Distribution S.A. Cette structure vise les gestionnaires d’actifs des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Asie et d’autres pays tiers qui veulent distribuer des fonds dans l’UE. Elle est dirigée par Arnaud Gérard, CFA.
Le projet de loi ratifiant deux ordonnances (1) relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) a été déposé par le gouvernement devant le Sénat le 21 avril 2021, après avoir été discuté en Conseil des ministres le mercredi précédent.
La chute du family office Archegos cette année, ayant provoqué une perte de plus de quatre milliards d’euros pour Credit Suisse, ne reflète pas le comportement de la totalité de ces structures. L’enquête réalisée auprès des mono et multi-family offices ainsi qu’auprès des partenaires de l’Affo en début d’année porte sur 2020 et l’impact de la crise. Elle montre que l’investissement des familles en France et à l’étranger s’est stabilisé. Le bas niveau des taux d’intérêt et la politique des banques centrales sont en tête des événements jugés marquant pour 71 % des sondés. Evidemment, la pandémie a beaucoup influencé le choix d’investissement des familles, et constitue l’événement impactant cité en premier lieu par les interrogés.
La plateforme de distribution de fonds espagnole Allfunds a réussi ses premiers pas à la Bourse d’Amsterdam, vendredi 23 avril. Peu après l’ouverture ce vendredi, le cours du titre progressait de 18%, à 13,6 euros.
Blackstone a fait état ce 22 avril d’actifs sous gestion record pour le premier trimestre 2021. Ils ont progressé de 21% à 648,8 milliards de dollars sur la période. Le bénéfice net trimestriel a atteint 1,75 milliard de dollars, ce qui contraste fortement avec la perte d’un milliard enregistrée un an plus tôt, alors que la pandémie éclatait partout dans le monde. Le bénéfice par action distribuable s'établit à 96 cents contre 46 cents un an auparavant. Le plus grand gérant alternatif du monde a collecté près de 32 milliards de dollars au premier trimestre. «Notre marque est un moteur d’une croissance robuste, de plus en plus dans les stratégies de capital perpétuel, et le moteur d’un changement important vers des revenus plus récurrents», commente Stephen Schwarzman, le PDG du groupe. Ces véhicules «perpétuels» représentent désormais près d’un quart de son capital.
Le fonds d’investissement américain King Street a initié, jeudi 22 avril,son désengagement du club de football de Ligue 1 (la première division française) des Girondins de Bordeaux.King Street, qui a racheté le club à l’automne 2018 avec un autre fonds américain GACP, aannoncé dans un communiqué qu’après avoir investi 46 millions d’euros,il« ne souhaite plus soutenir le Club et financer ses besoins actuels et futurs. » Le fonds d’investissement évoque un impactfort du contexte économiquelié à la pandémie de la Covid-19 et au retrait du précédent diffuseur de la Ligue 1,Mediapro, sur les finances des Girondins de Bordeaux. Le club a été placé sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux et un mandataire a été nommé pour l’assister dans sa recherche d’une solution pérenne. L’annonce tombe au plus mal pour le club quitraverse une mauvaise passe en championnat. Il est actuellement seizième et compte seulementcinq points d’avancela place de barrages pour la relégation en Ligue 2 à cinq journées de la fin du championnat.
La plateforme de distribution de fonds espagnole Allfunds fait ses débuts à la bourse d’Amsterdam, vendredi 23 avril. Le groupe a finalement retenu la fourchette haute concernant sa valorisation, à savoir 7,25 milliards d’euros au prix initial de 11,5 euros par action. Les actionnaires actuels d’Allfunds devraient tirer 1,9 milliard d’euros de la vente de 26% de soncapital, relève le journal Cinco Dias. Unmontant qui pourrait avoisiner les 2,1 milliards d’euros si davantage d’actions sont vendues. La cotation d’Allfunds deviendrait de fait la plus grosse introduction en bourse d’une société espagnole depuis celle d’Aena en février 2015.
Le fondateur et directeur général d’une société de gestion américaine, Bellatorum Resources, a admis auprès du FBI avoir dilapidé presque tout l’argentque des investisseurs lui avaient confié, rapporte Bloomberg. Le responsable de la firme texane était parvenu à lever jusqu'à31 millions de dollars pour ses fonds actifs depuis sa création. Il avait déjà écrit un mail aux investisseursdébut avril pour leur expliquer que l’essentiel des encours s'était évaporé et qu’il était le seul responsable de la situation. L’individu leur a avoué avoir maquillé les comptes et utilisé l’argent pour couvrir ses dépenses opérationnelles. Bellatorum investissaitdans les droits miniers dans des gisements de schiste du Texas. S’il était parvenu à lever des fonds en 2017 et 2018, le directeur général affirme que les déboires ont commencéen 2019 lorsqu’il a négligé l’aspect marketing de son activité.Cela l’aurait entraîné selon lui dans une spirale négative (paiement excessif pour des actifs, détérioration de la performance de ses fonds). En 2020, il était parvenu à lever 2,6 millions de dollars.
L’année 2020 fut, sans conteste, celle de l’investissement ESG. La collecte nette dans le monde a atteint 152 milliards de dollars, et les encours sous gestion ont grimpé à 1.600 milliards. Et cette tendance devrait s’accélérer, avec une adoption croissante des différents standards verts par les investisseurs professionnels. Natixis IM vient de publier une étude récapitulant les résultats d’une série d’enquêtes menées auprès de professionnels de la gestion sur la manière dont ils appliquent l’ESG. Les enquêteurs ont, pour ce faire, interrogé 500 investisseurs institutionnels, 400 sélectionneurs de fonds, et 2.700 professionnels de la finance. Il en ressort que 86% des sélectionneurs de fonds envisagent d’accroître la part de fonds ESG dans leur offre. Ils expliquent avant tout cette hausse par la pression des clients (61% des répondants). L’alignement des stratégies de gestion avec les valeurs de la société se trouve en deuxième position, pour 55% des sélectionneurs de fonds. Les éléments traditionnels de l’analyse financière, comme obtenir un meilleur couple rendement-risque, ou une meilleure diversification, ont été cités par à peine moins du quart des sondés. Chez les investisseurs institutionnels, les raisons des choix de gestion ESG sont légèrement différentes. Ceux-ci cherchent avant tout à aligner les valeurs de l’entreprise avec la gestion (57%), et à influencer le comportement des entreprises (35%). Seul un quart des répondants appliquent une gestion ESG en raison de la politique d’investissement. Ils sont tout de même 62% à penser que l’on peut trouver de l’alpha dans l’ESG, contre 50% il y a six ans. L’investissement thématique a explosé en deux ans L’adoption des normes durables se répand finalement à grande vitesse chez les investisseurs professionnels, puisque 72 % des investisseurs institutionnels et 77 % des sélectionneurs de fonds professionnels appliquent désormais des stratégies ESG, contre respectivement 61% et 65% il y a trois ans. Les méthodes de gestion ESG sont variées, tant chez les investisseurs institutionnels que les sélectionneurs de fonds (voir graphique). Toutefois, l’intégration de critères ESG reste prédominante, et l’engagement actionnarial un peu moins utilisé. Au global, on note surtout une forte hausse générale de l’adoption des différentes méthodes, avec une explosion de l’investissement thématique, passée de 6% des sélectionneurs de fonds en 2019 à 43% en 2021. Dans leurs analyses non-financières, les investisseurs se basent avant tout sur les fournisseurs de données externes, comme Sustainalytics et MSCI ESG ratings (60% des institutionnels et 63% des sélectionneurs de fonds). Les autres sources d’informations, comme les médias, les ONG, ou les consultants externes, sont globalement utilisés respectivement par un quart des sondés.
La société de gestion Catella vient d’annoncer la fermeture de sa filiale de gestion quantitative, Informed Portfolio Management. Cela fait suite à de mauvais résultats et de forts retraits sur l’année 2020. La décision doit encore être approuvée en assemblée générale extraordinaire.
Le directeur du gérant d’actifs danois Nykredit AM, Morten Therkildsen, vient d’annoncer sur LinkedIn son intention de faire une pause dans sa carrière, afin de se recentrer sur sa vie familiale. Les modalités de son remplacement n’ont pas été expliquées pour le moment. Morten Therkildsen occupait ce poste depuis près de sept ans. La société compte désormais 440 milliards de couronnes danoises (53 milliards d’euros) sous gestion.
La société d’impact investing Trillium Asset Management vient de recruter Ian Warmerdam, l’ancien directeur de la gestion actions monde de Janus Henderson, a appris Citywire Selector. Basé à Edimbourg, il sera chargé de lancer de nouvelles stratégies actions ESG, en tandem avec Jamie Mariani, l’ancien directeur de la recherche actions de Martin Currie. La société de gestion, qui compte 5,1 milliards de dollars d’encours (4,2 milliards d’euros), vient d’installer une branche au Royaume-Uni, avec comme présidentGraham Kitchen, un ex-gérant de chez Janus Henderson.
Candriam a annoncé ce 22 avril le lancement du fonds obligataire Candriam Bonds Credit Alpha. Ce véhicule combine approche flexible long/short fondamentale et quantitative afin de générer des performances non corrélées aux marchés obligataires. Sur la partie fondamentale, l'équipe de gestion va chercher à capitaliser sur la dispersion du marché, « conséquence de tendances et de thématiques de marché disruptives, telles que le changement climatique, la digitalisation et les fusions-acquisitions.» Sur le quantitatif, elle va essayer de saisir des « opportunités d’investissement peu sensibles aux évolutions du marché au sein des structures du capital, créées par les importants flux de capitaux issus de la gestion passive et des politiques monétaires.» Elle appliquera également une gestion tactique overlay afin de gérer l’exposition globale au crédit, et d’atténuer la volatilité et les corrélations avec les marchés obligataires. La gestion a été confiée à Nicolas Jullien, le directeur de la gestion à haut rendement et directeur adjoint de la gestion crédit. Il est épaulé par Philippe Noyard, directeur de la gestion crédit, et Thomas Joret, gérant senior. Les trois gérants du fonds s’appuient sur une équipe complémentaire de cinq analystes, avec une spécialisation high yield et sectorielle. Le fonds sera enregistré pour distribution dans plusieurs pays européens: France, Luxembourg, Autriche, Suisse, Espagne et en Italie.
Credit Suisse a publié ce 22 avril une perte nette de 252 millions de francs suisses au titre du premier trimestre 2021 et un produit net bancaire de 7,57 milliards de francs suisses. Cette perte est en partie due à la charge de 4,4 milliards de francs suisses en lien avec «un hedge fund américain», identifié comme étant Archegos. Dans son communiqué, Thomas Gottstein, directeur général de Credit Suisse, a juge la perte nette du premier trimestre «inacceptable». La facture d’Archegos a continué de grimper depuis la révélation de l’affaire au début du mois. Le groupe évalue l’impact résiduel de son exposition au fonds Archegos à 600 millions de francs au deuxième trimestre. Credit Suisse indique avoir débouclé 97% des positions liées à Archegos. Recapitalisation imposée La banque a par ailleurs dû se recapitaliserà la suite de l’affaire Greensill. Le superviseur financier suisse, la Finma, lui a imposé 1,9 milliard de francs d’exigences en capital supplémentaires en raison de l’exposition du groupe aux fonds montés par Lex Greensill. Pour couvrir cette exigence, la banque a lancé jeudi l'émission de 203 millions de titres convertibles en actions. Cette opération doit porter de 12,2% fin mars à 13% son ratio de solvabilité. Par ailleurs, le groupe a enregistré un afflux net d’argent de la part des clients de 28,4 milliards de francs au T1-21, contre 5,8 milliards de francs au T1-20 et 8,4 milliards de francs au T4-20.Il revendique une «forte collecte d’actifs dans nos activités de gestion de fortune, avec 2,2 milliards de francs pour Swiss Universal Bank (SUB) Private Clients, 7,2 milliards de francs pour International Wealth Management (IWM) Private Banking, et 5,4 milliards de dollars pour APAC (Asie Pacifique)». Les actifs sous gestion ont totalisé 1.600 milliards de francs à la fin du premier trimestre 2021, contre 1 .500 milliards de francs à la fin du quatrième trimestre 2020.
La société de gestion espagnole Renta 4 Gestora a annoncé dans un document transmis au régulateur espagnol CNMV que plusieurs de ses fonds et Sicav allaient prendre part à une action en justice collective enclenchée contre le courtier en matières premières Glencore. Cette procédure judiciaire se déroule devant les tribunaux d’Angleterre et du Pays de Galles. Les investisseurs reprochentà Glencore d’avoir publié des informations publiques au caractère trompeur.
La phase de consolidation actuelle entre groupes financiers espagnols a un impact non négligeable sur les encours gérés pour le compte de fonds d’investissement en gestion d’actifs ou de grandes fortunes en banque privée, explique le journal El Confidencial. Cette profusion de fusions-acquisitions a donné lieu au transfert de 60 milliards d’euros d’encours entre institutions entre 2020 et le début de l’année 2021. Ce chiffrepourrait encore augmenter avec la possible vente des activités d’UBS en Espagne. Le plus gros montant d’encours récemment transféré entre deux institutions espagnoles reste celui de Bankia AM dans CaixaBank. Bankia AM gérait quelque 29,4 milliards d’euros à travers différent véhicules fin décembre 2020 selon les données d’Inverco, l’association de la gestion d’actifs en Espagne.
Invesco est en train de mettre au point ce qu’il pense être le premier ETF au monde qui soit basé sur la construction verte des bâtiments, le Invesco MSCI Green Biulding ETF, coté au NYSE à partir d’aujourd’hui, rapporte le Financial Times. Au moins la moitié des valeurs qui composent cet indice sont censées avoir obtenu un label qui certifie qu’elles ont une politique conservatrice des ressources naturelles, qu’elles construisent des bâtiments avec des matériaux recyclés, qu’elles évitent les émissions toxiques, limitent l’utilisation de l’eau, etc. Selon les Nations unies, le secteur de la construction compte pour 38% des émissions carbone dans le monde.
Suite aux affaires Archegos et Gamestop, le gendarme financier américain Securities and Exchange Commission (SEC) a commencé à étudier un renforcement des critères de transparence pour les obligations de publication de documents par les sociétés de gestion, rapporte Bloomberg. Des officiels de la SEC cherchent notamment à augmenter la transparence sur les investissements dans les dérivésqui ont récemment provoqué la chute du family office Archegos Capital Management. Bloomberg indique également que depuis l’affaire Gamestop, les politiques américains mettent la pression sur le régulateur pour mieux identifier les gestionnaires qui vendent à découvert les compagnies cotées. La réflexion n’en est à qu'à ses prémices et le nouveau président de la SEC, Gary Gensler, décidera de la marche à suivre, selon des sources interrogées par Bloomberg. La SEC se concentre en particulier sur les documents de forme 13F et 13D dans lesquels hedge funds, fonds d’investissement et family offices doivent déclarer leurs plus grosses positions. En pratique, lessociétés de gestion qui détiennent des actions pour au moins 100 millions de dollars doivent publier un document 13F détaillant leurs portefeuilles chaque trimestre. Les fonds détenant plus de 5% du capital d’une même entreprise doivent, eux, publier undocument 13D dès lors que le seuil est dépassé. Or, il se trouve qu’Archegos, de par l’utilisation de swaps et non d’actions pour construire de grosses positions sur certaines sociétés, a échappé à la publication de documents 13F et 13D. Le family office a rendud’une certaine manière invisibles ses paris risqués aux yeux de la SEC et des autres acteurs du marché.Les dérivés et les ventes à découverts sont en effet largementexclus de cette obligation de publication de documents par les sociétés de gestion évoluant sur le marché américain. La SEC étudie ainsi la possibilité d’inclure dérivés et positions à découvert dansla publication dedocuments 13F et 13D. Le régulateur américain s’interroge également sur la périodicité de la publication de documents 13F qui pourrait être plus fréquente qu’une fois par trimestre, relate Bloomberg. Néanmoins, avant de se lancer dans une réforme,la SEC doit évaluer la flexibilité dont elle dispose sur le plan légal, selon certaines sources. De leur côté, les élus démocrates du comité des services financiers du parlement américain étudient un possible renforcement de la réglementation en vigueur, notamment les règles de publication de documents pourles family office comme Archegos. Il est constaté que lorsque les family offices publient des documents 13F, ils évitent souvent de dévoiler leurs investissements publiquement car la SEC leur permet jusqu’alors de lui transmettre une grande partie de ces documentssecrètement. En Europe, fin mars, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, avait estimé que les activités du secteur financier non bancaire devraient être«correctement supervisées et régulées»à partir du moment où elles ont un impact sur les banques par le biais notamment de contreparties.
Près de 15milliards d’euros ont été collectés au premier trimestre sur le Livret A etle Livret de développement durable et solidaire (LDDS).En mars2021, 2,8milliards d’euros sont venus gonfler les montants placés sur le Livret A en collecte nette. En ajoutant la collecte du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), d’un montant de 870millions d’euros, cela porte à 3,67milliards le gain enregistré le mois dernier par ces deux livrets, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts et consignations. En janvier et février, le Livret A avaitengrangé respectivement6,32milliards et 2,86milliards d’euros. En cumulé, 14,63milliards d’eurosont été collectés au premier trimestre 2021 par les deux livrets – 11,98milliards sur le Livret A et 2,65milliards sur le LDDS.