La société de gestion suisse Vontobel a annoncé ce 21 avril avoir enregistré une hausse de 6% de ses encours sous gestion au premier trimestre 2021. Ceux-ci représentent désormais 232 milliards de francs suisses (210 milliards d’euros), «un record», selon l’entreprise. Vontobel a profité principalement des effets de marché et changes, la collecte nette s'élevant pour sa part à un demi-milliard de francs suisses.
BNP Paribas Asset Management annonce la nomination d’Alex Bernhardt en qualité de responsable global de la recherche ESG, au sein de son Sustainability Center. Il est rattaché à Jane Ambachtsheer, responsable globale Sustainability de BNP Paribas AM. La filiale de BNP Paribas précise que le nouveau venu sera responsable de l’équipe d’analystes ESG, du programme global de recherche en matière d’investissement durable et de la plateforme de notation ESG. Il travaillera également avec l’équipe de recherche quantitative (QRG), qui contribue au programme de recherche en matière d’investissement durable et d’ESG de BNPParibas AM. Avant de rejoindre BNP Paribas AM, Alex Bernhardt était directeur de l’innovation chez Marsh & McLennan Companies (MMC). Auparavant, il était Principal & US Responsible Investment Leader aux États-Unis chez Mercer. Il a commencé sa carrière chez Guy Carpenter, un courtier en réassurance, et est titulaire d’un Masters en anglais et philosophie de l’Université de Puget Sound à Tacoma, Washington.
La société de gestion allemande Meag Munich Ergo Asset Management vient de recruter Michael Hünseler au poste de directeur de la gestion obligataire. Il remplace Reiner Back, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Michael Hünseler sera chargé du crédit, des marchés émergents, et de la macro. Michael Hünseler arrive d’Assenagon Asset Management, où il dirigeait la gestion obligataire depuis 2012, et l’ESG depuis 2020. Meag Munich Ergo Asset Management gère 336 milliards d’euros d’encours pour le compte des affiliés de sa maison-mère, le ré-assureur Munich Re.
La structure de gouvernance créée par la loi Pacte permet de pérenniser l’objet social d’une entreprise, mais des obstacles restent à lever avant une large adoption.
Collecte. Les gestionnaires d’actifs ont vécu une année 2020 record, souligne Moody’s, passant au second semestre par une collecte nette de 156 milliards d’euros et des actifs sous gestion à un montant inédit de 11.300 milliards en fin d’exercice. L’agence relève que la marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de son échantillon de gestionnaires indépendants atteint sur le semestre écoulé un point haut à 31,8 % : 0,9 point de mieux qu’au second semestre 2019 et 2,5 points de mieux qu’au premier semestre 2020. Outre des revenus en hausse, Moody’s met en lumière des coûts de distribution relativement stables mais un repli des autres charges opérationnelles « reflétant en partie une baisse des dépenses de voyages et de marketing liée au coronavirus ». Les gérants devraient continuer d’adapter leur structure, notamment au sujet du télétravail, ce qui permet à Moody’s d’anticiper un « maintien des marges d’Ebitda aux niveaux actuels ».
Le Conseil d’Etat a justifié la conservation des données de connexion de la population par les opérateurs télécoms pour les enquêtes relevant de la criminalité organisée et du terrorisme, « par la menace existante pour la sécurité nationale ». Mais contrairement à aujourd’hui, les services de renseignement ne pourront utiliser ces données qu’après le feu vert contraignant d’une autorité indépendante. Il a en revanche écarté la possibilité pour les enquêteurs d’y recourir pour la délinquance du quotidien.
La Commission européenne a présenté, mercredi, son projet de réglementation pour le secteur. L’Europe entend créer un cadre propice au déploiement des technologies de demain, mais en assurant les droits fondamentaux des Européens. Elle distingue les nombreuses applications de l’intelligence artificielle dépourvues de risque, celles présentant des risques faibles, où la réglementation devra garantir la transparence pour les utilisateurs, et enfin les activités présentant des risques élevés, qui nécessiteront des mécanismes de supervision et d’encadrement stricts des entreprises sous peine d’amendes, comme les technologies qui pourraient être amenées à sélectionner des individus, pour un crédit par exemple.
Les ministres Bruno Le Maire et Elisabeth Borne discutent ce jeudi avec les syndicats et le patronat sur les évolutions des mesures de soutien aux entreprises et aux salariés, rapporte Les Echos. Ils vont proposer de repousser de deux mois la bascule de l’activité partielle dans le régime de croisière. Comme annoncé, les entreprises des secteurs non protégés continueront de bénéficier d’un reste à charge de 15% en mai, avant de passer, c’est nouveau, à 25% en juin, les salariés en activité partielle continuant d'être indemnisés à hauteur de 84% de leur salaire net durant ces deux mois, indique le quotidien.
La Cour constitutionnelle allemande a levé son blocage du processus de ratification du plan de relance européen. A l’issue d’un premier examen, la Cour n’a pas observé d’incompatibilité entre la loi fondamentale allemande et l’endettement commun qui financera le plan de relance de l’UE et se refuse donc à empêcher sa ratification par l’Allemagne. Les juges avaient suspendu in extremis fin mars la signature finale du président Frank-Walter Steinmeier, afin d’examiner un recours déposé par l’extrême droite allemande contre ce mécanisme inédit d’emprunt commun. Mais la Cour ne rejette pas le recours et prévoit un examen plus poussé ainsi qu’une décision définitive ultérieure. L’Allemagne devrait en tout cas être le 18ème Etat membre sur 27 à ratifier le plan de relance.
Le trafic aérien se remettra plus lentement que prévu de la pandémie de coronavirus, en raison du retard pris dans les campagnes de vaccination et de l'«aversion au risque» des Etats qui retardent la réouverture des liaisons, a déclaré mercredi l’Association internationale du transport aérien (Iata). L’Iata a dit prévoir un trafic aérien mondial à 43% de son niveau d’avant la crise sanitaire, contre 51% prévu en décembre. Elle chiffre à 47,7 milliards de dollars (39,7 milliards d’euros) les pertes du secteur attendues pour l’ensemble de l’année. Si cette prévision représente une amélioration par rapport au déficit de 126,4 milliards de dollars de 2020, l’organisation a prévenu que les compagnies aériennes continueront à avoir besoin du soutien des gouvernements.
Storebrand Asset Management vient de lancer un nouveau fonds indiciel coté sur les actions nordiques, a appris AMWatch. Le véhicule, dénommé Storebrand Index-Norden, suivra l’indice VINX Nordic Benchmark Cap Net. Les frais de gestion s'élèvent à 0,2%.
Le premier trimestre 2021 n’a pas permis à GAM de confirmer l’embellie de la fin 2020. La société de gestion suisse, en difficulté depuis 2019, a une nouvelle fois connu un épisode de décollecte au sein de sa division de gestion d’actifs, amplifiée par la liquidation d’un fonds lié à Greensill. Le private labelling a lui connu un bon premier trimestre, porté par la collecte et les effets de marché et changes. La division de gestion d’actifs a rendu 989 millions de francs suisses à ses investisseurs sur les trois premiers mois de l’année. Elle a également dû enregistrer la liquidation du fonds GAM Greensill Supply Chain Finance, suite à la faillite retentissante de Greensill, pour un montant de 800 millions de CHF. Sur ce point précis, la société indique que «tous les clients recevront leurs investissements en fonction de l’arrivée à échéance des titres sous-jacents, et ce de manière ordonnée. A ce jour, les investisseurs ont reçu 70% de leurs actifs totaux (au 5 mars 2021), et le solde des paiements sera distribué à mesure de l’arrivée à échéance des titres sous-jacents, au cours des neuf prochains mois.» Elle a par ailleurs renoncé à ses frais de gestion sur ce fonds, d’une valeur d’un million de francs suisses par an. Après la prise en compte d’un effet marché et changes positif de 1,4 milliard de CHF, les encours de la division de gestion d’actifs ont donc, au total, reculé de 400 millions de CHF par rapport à fin 2020, à 35,5milliards. La décollecte hors-Greensill est principalement alimentée par les fonds obligataires, qui ont rendu 0,5 milliard de francs suisses, notamment en raison de changements d’allocation de la part de certains clients dans les fonds GAM StarCreditOpportunities et GAMLocalEmergingBond. La gestion systématique, qui vient d'être réorganisée, a décollecté 0,4 milliard de francs suisses. Cette baisse est due à des retraits des fonds GAM Systematic Core Macro et GAM Systematic Multi Strategy. Enfin, les stratégies actions ont, elles, collecté 0,2 milliard de francs suisses, notamment grâce aux fonds GAM Star Japan Equity, GAM Star European Equity et GAM Star Disruptive Growth. La collecte de la gestion multi-classes d’actifs est, pour sa part, quasi-nulle. La division de private labelling a, pour sa part, collecté 502 millions de CHF, et a profité d’un effet marché et changes de 2,4 milliards, pour voir ses encours atteindre 89 milliards de francs suisses. GAM n’a toutefois pas encore enregistré le retrait de 20 milliards de CHF d’un important client, annoncé en début d’année, qui va transférer ses avoirs chez un autre prestataire. La majeure partie des actifs seront transférés au second semestre2021. Ils représentent environ 5millions de francs suisses de revenus annuels, a précisé la société de gestion suisse.
Swiss Life Asset Managers a annoncé ce 21 avril le lancement d’un fonds obligataire à haut rendement, Swiss Life Funds (Lux) Bond Euro High Yield. La stratégie repose sur une gestion fondamentale de sélection de titres obligataires libellés en euro (hors émissions financières), dont la notation est inférieure à BBB-. L’objectif est de surperformer l’indice Euro Non Financial High Yield Constrained Idx. L’univers de gestion comprend 300 sociétés, pour un portefeuille final d’une centaine de lignes. Le véhicule est domicilié au Luxembourg. Les frais d’entrée peuvent s'élever à 5%. Au 1er mars 2021, l’expertise de gestion obligataire à haut rendement chez Swiss Life Asset Managers représentait près de 900 millions d’euros d’actifs sous gestion auprès d’une clientèle externe. La gamme de fonds ouverts est constituée de quatre OPCVM : SLF (Lux) Bond Global High Yield, SLF (F) Opportunité High Yield 2023, SLF (Lux) Opportunity High Yield 2026 et SLF (Lux) Bond Euro High Yield.
La société de gestion d’actifs genevoise Notz Stucki a annoncé la nomination de Christophe Verbaere en tant que Group Chief Operating Officer. Ce dernier siège au comité exécutif et est notamment responsable des opérations et de l’informatique et sera chargé de poursuivre la transformation numérique du groupe. Il succède à Patrick Hamon qui, après plus de dix passés au sein de Notz Stucki, a souhaité retourner dans sa région d’origine en Bretagne. Avant de rejoindre Notz Stucki, Christophe Verbaere était Chief Technology Officer auprès du gérant obligataire genevois Atlanticomnium. Il a débuté sa vie professionnelle en 1994 au Centre National d’Etudes Spatiales (Paris), en tant qu’expert technique pour la famille des lanceurs spatiaux européens Ariane, indique sa biographie. En 1998, il part à Genève pour entamer une nouvelle carrière dans l’informatique appliquée à la finance et travaille sur l’optimisation des processus et de la digitalisation des banques et des sociétés de gestion. Il continue en parallèle des activités spatiales en participant au développement d’entreprises technologiques dans les domaines des drones hypersoniques, des micro satellites et de l’analyse d’image appliquée à l’intelligence économique. Christophe Verbaere dispose d’un diplôme d’ingénieur aéronautique et astronautique de l’ESTACA (Paris), d’un diplôme de gestion des risques et d’analyse quantitative de HEC (Genève), de plusieurs certificats en finance et gestion de portefeuille de l’ISFB (Genève) et a suivi une formation dans les domaines de la data science et de l’intelligence artificielle à l’ENSAI (Paris). «Dans notre industrie, il ne faut jamais cesser d’investir si l’on veut rester à la pointe. Depuis dix ans, nous avons fortement renforcé et modernisé notre infrastructure sous la direction de Patrick Hamon. Aujourd’hui, c’est la transition numérique qui constitue le nouveau défi à relever. Grâce à son expérience professionnelle particulièrement riche, Christophe Verbaere a toutes les cartes en main pour le relever avec succès », a déclaré Grégoire Notz. Notz Stucki revendique 10 milliards de francs d’actifs sous gestion.
Le trafic aérien se remettra plus lentement que prévu de la pandémie de coronavirus, en raison du retard pris dans les campagnes de vaccination et de l'«aversion au risque» des Etats qui retardent la réouverture des liaisons, a déclaré mercredi l’Association internationale du transport aérien (Iata). L’Iata a dit prévoir un trafic aérien mondial à 43% de son niveau d’avant la crise sanitaire, contre 51% prévu en décembre.
La Cour constitutionnelle allemande vient de lever son blocage du processus de ratification du plan de relance européen. A l’issue d’un premier examen, la Cour pas observé d’incompatibilité entre la loi fondamentale allemande et l’endettement commun qui financera le plan de relance de l’UE et se refuse donc à empêcher sa ratification par l’Allemagne. Les juges avaient suspendu in extremis fin mars la signature finale du président Frank-Walter Steinmeier au bas du texte qui doit autoriser la Commission européenne à emprunter au nom de 27, afin d’examiner au préalable un recours déposé par l’extrême droite allemande contre ce mécanisme inédit d’emprunt commun.
Sandy Rattray, responsable des investissements du hedge fund britannique Man Group, n’a pas caché ses inquiétudes sur les retombées de la chute d’Archegos Capital Managementdans un entretien à Bloomberg Television, mardi 20 avril. L’affaire pourrait conduire certaines banques à abandonner l’activité de services aux hedge funds. Sandy Rattray estime que l’implosion du family office de Bill Hwangva très certainement réduire le nombre de participants parmi les sociétés proposant des services de courtage et de compensation aux fonds spéculatifs. Le responsable des investissements de Man Group a expliqué que d’unebaisse de la concurrence entre courtiers pourrait découler une hausse des frais associés aux services de trading pour les clients de Man Group. « Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un point de non-retour mais nous nous trouvons depuis 10 ou 15 ans dans un mouvement unidirectionnel de réduction de contreparties, notamment pour les courtiers», juge Sandy Rattray.
Selon une étude de Reclaim Finance, moins de la moitié des grands gérants d’actifs ont une politique anti-charbon, relaye Les Echos. L’ONG vient d'étudier le rapport au charbon des 24 plus grandes sociétés de gestion européennes et des cinq plus grandes américaines. Il en ressort que seulement 13 d’entre elles ont une politique publique liée au charbon. Des poids lourds comme Vanguard et Pimco en sont dépourvus, regrette l’organisation. Seul Axa IM obtient une note supérieure à la moyenne dans l'étude de Reclaim Finance, grâce à une politique anti-charbon dans quasiment tout ses portefeuilles. La société est suivie par trois autres Françaises : Ostrum AM, Amundi et BNP Paribas AM. En bas du classement, on retrouve Loomis Sayles, State Street Global Advisors, Generali Investments et Eurizon avec une note de 1/100, Natixis IM fermant la marche avec 0/100, en raison d’une absence de politique cohérente entre ses différentes boutiques.
La présence du gérant d’actifs américain State Street Global Advisors (SSGA) en France se réduit à portion congrue. La société vient de se séparer de son équipe de huit personnes dédiée aux investisseurs institutionnels, suite à la perte d’un mandat auprès du Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR), a appris Les Echos de sources concordantes. Il ne reste plus que quatre commerciaux spécialisés dans les fonds indiciels cotés (ETF) au sein du bureau parisien. Le mandat de gestion overlay auprès du FRR, que la société détenait depuis 16 ans, représentait plus de 50% des encours en France. SSGA a été depuis remplacé par Axa IM. SSGA sera donc passé en cinq ans de 60 à quatre collaborateurs dans l’Hexagone. Une première vague de départ avait notamment fait suite au Brexit en 2016. Interrogé, State Street a fait savoir à NewsManagers que «dans le cadre de notre réorganisation et en vue d’améliorer l’efficacité opérationnelle, nous avons décidé de servir nos clients institutionnels en dehors des ETF SPDR en France à partir du centre européen de Bruxelles.Une équipe dédiée, basée à Bruxelles, assurera le service et l’assistance de ces clients, tandis que les équipes State Street et SPDR ETF en France continueront à fonctionner comme d’habitude et à servir leurs clients localement.Nos collaborateurs sont notre atout le plus précieux, et nous leur apportons tout le soutien possible pendant que nous suivons les procédures nécessaires».
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de prononcer une sanction pécuniaire de 50.000 euros et un blâme sur la société de gestion Gestys et son président de son directoire Jean-Laurent Bruel, pour de multiples griefs relatifs à la gestion des portefeuilles, a-t-elle annoncé par un communiqué en date du 20 avril. La Commission des sanctions a notamment constaté que le niveau des fonds propres de la société de gestion était, à certaines dates, inférieur au niveau exigé par la règlementation et que ces derniers n’avaient pas été placés dans des actifs liquides. Elle a également caractérisé certains des griefs notifiés tirés de l’insuffisance du dispositif de gestion des conflits d’intérêts, de la méconnaissance de l’intérêt des investisseurs et du défaut d’information de ces derniers. A cet égard, elle a notamment considéré que la société de gestion ne s’était pas conformée aux engagements énoncés dans son dossier d’agrément car elle avait dépassé le taux maximal de rotation d’un fonds, déclaré dans son programme d’activité. Elle a également retenu que, s’agissant de ce fonds, la stratégie réellement poursuivie par la société de gestion, qui entrainait un taux de rotation élevé des portefeuilles, n’était ni conforme à la politique de gestion et à la stratégie annoncées aux porteurs de ce fonds, ni cohérente avec la politique et les objectifs de gestion décrits aux clients en gestion sous mandat, de sorte que la société de gestion n’avait pas agi dans l’intérêt de ces investisseurs. Elle a enfin constaté que la société de gestion n’avait pas respecté ses obligations de recueil d’informations des clients dans le cadre du dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et que sa procédure en la matière était insuffisante. La société de gestion gérait, en 2018, 3,9 millions d’encours pour le compte de deux fonds d’investissement alternatifs et 10,3 millions d’encours représentant 115 comptes clients au titre de son activité de gestion sous mandat.
Plus de 140 activistes défendantune justice raciale ont publié, dans le Financial Times et sur leur site mardi 20avril, une lettre ouverte à l’intention des sociétés de gestion. Les signatairesde cette tribune, réunis sous la bannière Majority Action,appellent les gestionnaires d’actifs à utiliser leur votes d’actionnaires pourvoter contre les conseils d’administration d’entreprises américainescotées composés uniquement de personnes de couleur blanche et ceux où les minorités sont représentées de manière «symbolique"par une seule personne de couleur. Les activistes souhaitent également que les sociétés de gestion s’opposent aux directeurs en charge du «financement politique» dans les entreprises qui faillissentà leur rôle en finançant les élus américains impliqués dans l’invasiondu Capitole en janvier ou ceux soutenant les efforts pour la limitation du vote de certaines communautés dans certains états américains. Ils demandent par ailleurs aux sociétés de gestion de soutenir les résolutions portant sur des demandes d’audit sur l'équité raciale ainsi que celles portant sur une transparence complète et la responsabilité des entreprises vis-à-vis de leurs «dépenses politiques» et de leur lobbying. Enfin, les signataires de la tribune veulent que les sociétés de gestion soutiennent les résolutions demandant une action depuis longtemps pour s’attaquer aux pratiques reflétant la suprématie blanche et causant des dommages qui sont liés (discrimination d’employés, abus et discriminations envers les clients, surveillance d’une communauté, biais algorithmique). Les activistes dressent une liste des résolutions qu’ils appellent à soutenir sur leur site. Parmi les financières, Invesco et JP Morgan Chase sontnotamment visées. Les signataires appellent à voter contre la présidence du comité de nomination de ces entreprises car soit elles n’ont pas réussi à nommer deux personnes de couleur en qualité de directeurs soit parce qu’elles n’ont pas dévoilé les origines ethniques et raciales des membres de leurs conseils d’administration. En outre, JP Morgan Chase, Wells Fargo, Citigroup, Bank of America, Berkshire Hathaway, Goldman Sachs etState Street sont visés pour les résolutions demandant des audits d'équité raciale dans ces sociétés. Les pratiques de dépenses politiques et de lobbying de JP Morgan Chase, Citigroup et Charles Schwab sont également ciblées.
Le groupe de conseil aux actionnaires ISS recommande aux investisseurs de voter contre quatre directeurs du groupe Berkshire Hathaway, fondé par le milliardaire Warren Buffett, dans le cadre d’une opposition à la révision des politiques de rémunération des dirigeants, rapporte le Financial Times. Ce refus concerne plus particulièrement la réélection des quatre membres qui composent le comité de rémunération. ISS s’inquiète notamment du fait que les vice-présidents Greg Abel et Ajit Jain vont gagner un salaire de base parmi les plus élevés des sociétés cotées aux Etats-Unis. Les deux personnes visées, citées régulièrement comme les successeurs de Warren Buffet, ont gagné chacune 16 millions de dollars par an depuis trois ans, avec des bonus et autres rémunération qui ont porté ce montant à plus de 19 millions de dollars en 2019 et 2020. Berkshire Hathaway se bat aussi contre la proposition de deux résolutions d’actionnaires en faveur de reporting sur ses efforts pour contrer le changement climatique et ceux pour la diversité et l’inclusion des minorités dans ce groupe de 360.000 salariés. L’assemblée générale doit avoir lieu en mai.
La société de gestion alternative américaine Blackstone veut profiter de l’augmentation de la demande pour desbureaux à Singapour, tirée pardes sociétéstechnologiques (Facebook, Amazon, Alibaba entre autres)souhaitant s'étendre dans la ville-pays, rapporte Bloomberg. Blackstone entend donc investir davantage dans des actifs immobiliers singapouriens de haute qualité. Le gestionnaire américain vient d’annoncer l’achat d’un immeuble de huit étages, le Sandcrawler,pour 132 millions de dollars.
BlackRock vient de promouvoir Anne Valentine Andrews au poste de directrice de BlackRock Real Assets. Elle remplace Jim Barry, qui conserve son poste de directeur des investissements de BlackRock Alternative Investors, et son siège au comité d’investissement de la branche actifs réels.