Beatrice Weder di Mauro a rejoint le conseil d’administration d’Unigestion en tant qu’administratrice non exécutive. Elle est actuellement professeur d'économie internationale à l’Institut universitaire de Genève et présidente du CEPR, le principal réseau européen d'économistes. Elle est également professeur de recherche et distinguished fellow à l’Institut des marchés émergents de l’INSEAD. De 2001 à 2018, Beatrice Weder di Mauro a occupé la chaire de macroéconomie internationale à l’université Johannes Gutenberg de Mayence et, de 2004 à 2012, a été membre du Conseil allemand des experts économiques. Elle a travaillé auparavant à l’université de Bâle et au Fonds monétaire international et a occupé des postes de visite à l’université de Harvard et à l’université des Nations unies à Tokyo. Elle est actuellement administratrice indépendante du conseil d’administration de Bosch et a siégé au conseil d’administration d’UBS pendant 10 ans.
Une «enquête» coordonnée par l’Esma au niveau européen et un questionnaire adressé à 220 sociétés de gestion en France. C’est ainsi que s’est déroulé pour le cas français l’exercice de supervision européen des pratiques de gestion de la liquidité au sein des fonds OPCVM. Après la publication par l’Esma des principales observations au niveau européen, l’AMF publie la synthèse de ses constats concernant les acteurs français de la gestion d’actifs.Le premier exercice d’envoi de questionnaires lui a permis de sélectionner un échantillon plus restreint de 55 sociétés de gestion pour une phase d’analyse plus approfondie avec l’envoi d’un second questionnaire. L’AMF a complété ces questionnaires par des contrôles SPOT (Supervision des Pratiques Opérationnelle et Thématique) auprès de quatre établissements et des entretiens approfondis avec une douzaine d’acteurs.L’AMF a porté plus particulièrement son attention sur les thèmes suivants :les contrôles préinvestissement sur la liquidité des fonds (contrôles de la liquidité intrinsèque des investissements envisagés et contrôles de l’impact de ces investissements envisagés sur le profil de liquidité des fonds) ;le dispositif global de suivi du risque de liquidité de l’OPCVM et la gouvernance de ce suivi ;les données de marché et hypothèses de liquidation des actifs de l’OPCVM ;la prise en compte du risque de besoin de liquidité du fonds en lien avec le recours à des instruments dérivés ;la prise en compte dans la gestion de la liquidité des besoins de liquidité des fonds liés aux rachats de parts ;l’utilisation des outils de gestion de la liquidité.Évaluation préalable à l’investissementUn nombre significatif des sociétés de gestion qui effectuent bien une évaluation préalable de l’impact de leurs investissements sur la liquidité des OPCVM gérés, ne la formalise pas. L’absence de diligences ou de leur bonne formalisation est expliquée par les acteurs par une présomption de liquidité permise pour certains instruments financiers et sous certaines conditions par la réglementation, et par l’application de plusieurs limites de risques prédéfinies et calibrées afin de maitriser le risque de liquidité au niveau des OPCVM gérés. Pour l’AMF, le recours à cette présomption devrait être plus systématiquement documenté et justifié. Parmi les bonnes pratiques observées, le régulateur a relevé l’existence de systèmes permettant d’identifier les titres dont la liquidité est estimée insuffisante et, le cas échéant, de bloquer les ordres qui pourraient être passés sur ces titres.Formalisation du dispositif de suiviDe manière générale, les dispositifs de suivi post-investissement du risque de liquidité sont en place au sein des SGP. Le niveau de formalisation des caractéristiques et conditions de mise en œuvre de ce dispositif au sein de procédures est variable. Ces procédures devraient prévoir avec plus de précision les modalités pratiques de ce suivi, dont les modalités de formalisation et d’archivage des contrôles réalisés. L’AMF a, par ailleurs, observé que les hypothèses de calcul et les scénarios sur lesquels reposent ces dispositifs de suivi ne sont pas suffisamment justifiés ou que leur justification n’était pas toujours documentée. Enfin, les conditions dans lesquelles la validité de ces hypothèses et scénarios est réévaluée par les SGP ne sont, en général, pas précisées dans les procédures.Reporting aux dirigeantsLes sociétés de gestion transmettent bien à leurs dirigeants des reportings sur des risques de liquidité dans le cadre de comités de suivi des risques périodiques notamment pour les entités de taille plus importante ou, dans certains cas, de manière plus informelle dans les plus petites structures. L’AMF a relevé parmi les bonnes pratiques le fait d’ajuster la fréquence et la profondeur des reportings aux dirigeants au niveau de risque de chaque fonds et à la typologie des actifs détenus.Méthodologies d’évaluation du risque de liquiditéD’une manière générale, les méthodologies d’estimation du risque de liquidité pour les investissements en actions sont similaires d’un gestionnaire à l’autre. En revanche, elles reposent sur des hypothèses hétérogènes en ce qui concerne les niveaux de participation aux volumes d’échanges, la période d’observation de ces volumes, et les données prises en compte. Il est important de s’assurer de la validité des hypothèses choisies et, le cas échéant, de les ajuster aux circonstances de marché. Concernant les instruments de taux, en l’absence de données de volumes de marché, les paramètres pris en comptes sont variables. Lorsqu’elles le peuvent, les entités utilisent des grilles de liquidité fournies par leur table de négociation, dont la pertinence ne fait pas toujours l’objet de revues a posteriori formalisées.Besoins de liquidité liés au recours au produits dérivésLa plupart des SGP examinées considèrent les appels de marge comme un sujet de réconciliation et de gestion de trésorerie sans impact potentiel sur la gestion financière. Le premier niveau de prise en compte des appels de marge consiste à conserver une poche de liquidité ou d’actifs très liquides pour y faire face. Dans la plupart des cas, les SGP concernées le font sans avoir recours à une estimation documentée du montant de cette poche. Le risque d’augmentation des dépôts de garantie initiaux en lien avec une augmentation de la volatilité n’est pas pris en compte. Pourtant, la manière dont l’augmentation de la volatilité est prise en considération par les chambres de compensation est connue.L’application des orientations de l’ESMA sur les simulations de crise de liquidité dans les fonds, en vigueur depuis septembre 2020 et dont la mise en œuvre était en cours de finalisation dans de nombreuses entités analysées, doit permettre la prise en compte des résultats de stress tests de marchés appliqués aux instruments dérivés utilisés pour l’appréciation du niveau de liquidité des portefeuilles.Besoins de liquidité liés aux éventuels rachatsDe manière générale, les SGP analysées ont une connaissance inégale de la structure de passif des OPCVM qu’elles gèrent. Selon les cas, elles appliquent par exemple des scenarios de rachats stressés basés sur des données de rachats historiques et/ou sur l’emprise des porteurs les plus importants.L’application des orientations de l’ESMA doit permettre une généralisation de la formalisation du rapprochement des simulations de rachats et des indicateurs de liquidité des portefeuilles, de l’existence de seuil d’alerte et de dispositif de remontée d’informations associés à ce suivi. Parmi les bonnes pratiques, le régulateur a relevé le fait d’adopter une attitude proactive auprès des porteurs d’OPCVM et des réseaux de distribution en cas de situation de stress des marchés financiers.Utilisation des outils de gestion de la liquiditéLe déploiement de ces outils dans les prospectus, règlements ou statuts des OPCVM analysés, reste insuffisant. L’AMF a, par ailleurs, constaté que toutes ne justifient pas leurs choix d’outils (plafonnement des rachats ou gates, ajustement de la valeur liquidative ou swing pricing, etc.). Si les modalités pratiques des mécanismes attachés à ces outils font l’objet de procédures, d’une manière générale, celles-ci ne prévoient pas les critères devant conduire à les mettre en œuvre.La bonne prise en compte du risque de liquidité étant essentielle pour les OPCVM, l’AMF demande aux SGP de renforcer leur dispositif, tout particulièrement pour les OPCVM présentant un risque particulier en ce domaine.
Le secteur irlandais de la gestion d’actifs fournit un emploi direct à 17.273 personnes, montre une nouvelle étude de l’Irish Funds réalisée par Indecon International Economic Consultants. Les principaux domaines d’activité sont l’administration de fonds/services de dépositaire et les sociétés d’audit/fiscalité ou de services juridiques. En comptant les emplois indirect, le secteur fait travailler 34.357 individus. Indecon estime que 9,82 milliards d’euros de revenus ont été générés par le secteur des fonds d’investissement et de la gestion d’actifs en Irlande en 2020, soit une augmentation de 6 % par rapport à la contribution totale aux revenus du secteur en 2018. Les gestionnaires d’investissement/d’actifs et les sociétés de gestion de fonds ont constitué la plus grande partie de ces revenus, suivis par les administrateurs/dépositaires. Par ailleurs, Indicon constate la régionalisation progressive du secteur irlandais des fonds d’investissement et de la gestion d’actifs au cours des trois dernières années. Autrement dit, Dublin ne concentre plus toutes les sociétés. Enfin, le secteur irlandais de la gestion contribue à hauteur de 914 millions d’euros aux finances irlandaises en taxes directes.
Pas moins de dix-huit sociétés de gestion ont signé l’engagement «Finance for Biodiversity». Parmi elles on retrouve Amundi, Aviva, Federal Finance Gestion, Ossiam et Sycomore. Actuellement, un total de 55 institutions financières, représentant plus de 9.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion dans 15 pays, ont signé cet engagement. Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, l’un des signataires d’origine, accueillera les nouveaux signataires lors du Festival mondial de la biodiversité qui se tiendra le 21 mai. L’engagement porte sur la protection et la restauration de la biodiversité à travers les activités financières. Les nouveaux signataires incluent entre autres Amundi, Aviva Plc, Edmond de Rothschild AM, Federal Finance Gestion, First Sentier Investors, Fondaction, Jupiter AM, Legal and General Investment Management (LGIM), Oddo BHF AM, Ossiam, Storebrand AM, Sycomore AM.
Columbia Threadneedle Investments lance deux nouveaux fonds à vocation durable, le Columbia Threadneedle (Lux) Sustainable Outcomes Global Equity et le Columbia Threadneedle (Lux) Sustainable Outcomes Pan-European Equity. Ces fonds seront gérés par les équipes actions Europe et monde de la société de gestion. Les nouveaux fonds sont des stratégies actions concentrées (l’une sur un univers mondial, l’autre paneuropéen) qui sont investies dans des sociétés jugées de qualité et visent un résultat durable positif et des performances financières solides. Les fonds se focalisent sur huit thèmes dérivés des objectifs de développement durable: la régénération et les infrastructures; la formation et le soutien aux communautés; la santé, le bien-être et la sécurité alimentaire; l’inclusion financière et technologique; l’éducation et la formation; le travail inclusif et le développement économique; la gestion et la transformation des ressources durables; et la transition énergétique et climatique. Les fonds sont gérés par Pauline Grange et Andrea Carzana.
Tikehau Capital change d’organisation. Sans toucher à son statut de société en commandite par actions, le gérant d’actifs a annoncé jeudi soir un remaniement visant « à mettre en place une structure simplifiée ainsi qu’à remodeler les flux financiers entre Tikehau Capital et ses parties liées ».
Josh Harris, le co-fondateur d’Apollo Global Management, a décidé de quitter ses fonctions quotidiennes au sein de la société pour redevenir un investisseur et entrepreneur. Il continuera à faire partie du conseil d’administration et comité exécutif. La date de son départ coïncidera avec la fusion d’Apollo avec Athene, qui doit être bouclée au premier trimestre 2022. Josh Harris se concentrera sur la poursuite du développement de son activité d’investissement multi-classes d’actifs et de HBSE, une société de sport et de divertissement, ainsi que sur le développement de la fondation de sa famille.
Le secteur chinois des fonds, représentant 3.000 milliards de dollars, a attiré une foule d’investisseurs individuels sous l’emprise de gérants vedettes qui battaient le marché. Mais le marché chinois s’est effondré, entraînant les fonds dans sa chute, et les stars qui étaient autrefois des héros sont maintenant la cible de la colère des investisseurs sur les réseaux sociaux, rapporte le Wall Street Journal. Il s’agit d’une douloureuse descente aux enfers pour un secteur qui a prospéré au lendemain de la pandémie, note le journal. Des millions de jeunes, cloîtrés chez eux et inquiets pour leur avenir financier, ont été attirés vers les fonds grâce aux performances élevées des marchés, le battage médiatique sur les réseaux sociaux et les applications qui facilitaient les investissements. De nombreux fonds ont été distribués par le biais d’applications mobiles populaires exploitées par des sociétés comme Ant Group et Tencent Holdings, appartenant à Jack Ma. Certains investisseurs ont créé des fan-clubs et des mèmes sur leurs gérants de fonds préférés, tandis que d’autres ont fait passer le mot à leurs amis et à leur famille. Les gestionnaires d’actifs ont lancé plus de 1.400 nouveaux fonds en 2020, levant un montant record de 487 milliards de dollars. Le secteur chinois des fonds gagnerait à être moins concentré sur les stars, selon certains.
Ampere Gestion, filiale de CDC Habitat, vient de créer un nouveau fonds d’investissement pour développer une offre de logements abordables, sous conditions de ressources, en Ile-de-France en faveur des travailleurs-clés. L’objectif est fixé à 1.000 logements, loués en moyenne 15 % en dessous des loyers de marché et situés dans les communes les plus tendues de l’Ile-de-France (Paris et Hauts-de-Seine). Pour ce nouveau fonds, Ampere Gestion a levé 200 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels, parmi lesquels figurent BNP Paribas Cardif, l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp), et Generali. Le fonds s’est doté d’une politique d’investissement socialement responsable, qui passera, d’une part, par la mise en place d’un plan d’amélioration des performances environnementales des logements existants et, d’autre part par la notation de chaque nouvel actif au regard de critères sociaux et environnementaux exigeants.
La plate-forme européenne d’ETF HANetf va lancer un ETF Ucits investi dans l’énergie solaire en partenariat avec EQM Indexes, une société américaine dédiée à la conception d’indices sur des thèmes émergents. Le Tann Solar Energy ETF sera coté sur le London Stock Exchange en juin et distribué dans toute l’Europe. Selon la plate-forme, il s’agira du premier ETF de ce genre, avec une approche très ciblée. Le nouvel ETF répliquera l’indice EQM Global Solar Energy. Ce dernier est axé sur les sociétés qui tirent des revenus importants d’activités commerciales liées à l'énergie solaire, notamment la fabrication de cellules et de systèmes photovoltaïques, les producteurs d'équipements et de composants de production d'énergie solaire, les fournisseurs d’installations, de développement et de financement de systèmes d'énergie solaire et/ou la fabrication de systèmes de chargement et de stockage d'énergie à énergie solaire. Les 10 principaux titres de l’indice comprennent Motech Industries, TSEC Corp, DAQO New Energy Corp, Meyer Burger Technology et United Renewable Energy Co Ltd. L’ETF affichera un total de frais sur encours de 0,69 %. C’est le deuxième ETF qu’HANetf lance en partenariat avec EQM. Un premier avait vu le jour sur le commerce en ligne mondial. HANetf, qui a déjà lancé plusieurs ETF avec des partenaires différents, indique que d’autres produits devraient prochainement voir le jour et sous-entend qu’il pourrait explorer le thème de l’espace…
Le Conseil constitutionnel a censuré l’ex-article 24 de la loi dite de «sécurité globale» qui punissait la diffusion malveillante d’images des forces de l’ordre, estimant que «le législateur (n’avait) pas suffisamment défini les éléments constitutifs de l’infraction contestée». Le Conseil dit considérer contraire à la Constitution le paragraphe I de l’article 52, dans lequel a été transposé cet ex-article 24, qui «méconnaît le principe de la légalité des délits et des peines» et pour lequel «le législateur n’a pas suffisamment défini les éléments constitutifs de l’infraction contestée».
Les eurodéputés et les Etats-membres ont trouvé jeudi un accord sur le certificat sanitaire européen destiné à faciliter les voyages dans l’Union européenne cet été malgré la pandémie, ouvrant la voie à sa mise en œuvre avant la fin juin. En France, les parlementaires se sont mis d’accord sur le projet de loi encadrant la sortie de l'état d’urgence, qui autorise notamment le déploiement de ce pass. Son objectif : permettre l’organisation d’événements accueillant plus de 1.000 personnes, comme les concerts. Il consistera en une attestation de vaccination du Covid-19, ou le résultat d’un test (PCR ou antigénique) négatif récent, ou un certificat de rétablissement du Covid-19.
Israël et le groupe armé palestinien du Hamas vont débuter vendredi à 02h00 (jeudi 23h00 GMT) une trêve dans la bande de Gaza, ont déclaré un représentant du Hamas et la presse israélienne, laissant entrevoir une issue au conflit qui a éclaté le 10 mai. Le cabinet de sécurité israélien a indiqué jeudi soir avoir voté à l’unanimité en faveur d’une trêve «mutuelle et inconditionnelle» à Gaza sur proposition de l’Egypte, qui a œuvré en médiateur. La télévision publique égyptienne a rapporté que les efforts du Caire en vue d’un cessez-le-feu à Gaza avaient abouti et que celui-ci débuterait vendredi à 02h00 locales. Le président américain Joe Biden a exhorté mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à oeuvrer à une désescalade.
Carmignac a annoncé l’ouverture de son fonds China New Economy aux investisseurs européens. A ce jour, il est uniquement disponible en France. Il est désormais enregistré en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Espagne, en Suède, en Suisse et au Royaume-Uni. Ce fonds est investi principalement dans les sociétés de la nouvelle économie chinoise présentes sur les thématiques de la disruption, l’innovation, les tendances de la transition économique et des réformes de long terme.
Carmignac ouvre son fonds China New Economy aux investisseurs européens. A ce jour, il était uniquement disponible en France. Il est désormais enregistré en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Espagne, en Suède, en Suisse et au Royaume-Uni. Cette stratégie est investie principalement dans les sociétés de la nouvelle économie chinoise présentes sur les thématiques de la disruption, l’innovation, les tendances de la transition économique et des réformes de long terme. Le fonds, doté d’une approche socialement responsable, est géré par Haiyan Li-Labbé, spécialiste des marchés actions chinois. Son actif net était de 189 millions d’euros mi-mai. Le FCP français avait été lancé en France fin 2019 pour sa part I (avec une souscription minimum de 5 millions) et en mars dernier pour sa part F.
Isabella Fumagalli a été nommée responsable de BNL BNP Paribas Private Banking & Wealth Management, l’entité italienne de BNP Paribas Wealth Management. Elle succède à Elena Goitini qui vient d’accéder au poste d’administratrice déléguée de BNL et responsable du groupe BNP Paribas en Italie. Isabella Fumagalli était depuis 2020 à la tête de BNP Paribas Cardif Italia et membre du comité exécutif de BNP Paribas Cardif. Elle sera remplacée à ce poste par Alessandro Deodato, actuel président et administrateur délégué de BNP Paribas Cardif Brésil. BNL BNP Paribas Private Banking & Wealth Mangaement représente 35 milliards d’euros d’encours. L’entité fait partie de BNP Paribas Wealth Management, qui gère 402 milliards d’euros.
Candriam a nommé Paulo Salazar co-responsable de l’équipe actions marchés émergents. Il succédera à Jan Boudewijns, responsable de l’équipe depuis 18 ans, qui prévoit de prendre sa retraite après une carrière de près de 40 ans dans la finance, dont plus de 35 ans chez Candriam. Paulo Salazar et Jan Boudewijns co-dirigeront l’équipe jusqu’au premier semestre 2022 afin d’assurer une transition fluide des responsabilités jusqu’au départ de ce dernier. Ils seront tous les deux rattachés à Vincent Hamelink, directeur des investissements de Candriam. Philip Screve, responsable adjoint des actions émergentes, qui a rejoint l’équipe en 1997, continuera de superviser la stratégie actions sur les marchés émergents. Lamine Saidi, gérant de fonds senior, qui a rejoint l’équipe en 2005, continuera pour sa part de gérer le fonds Sustainable Emerging Markets Equity. Paulo Salazar, qui a rejoint Candriam en 2015, est actuellement gérant et analyste senior sur les actions émergentes. Le pôle actions des marchés émergents représente des actifs sous gestion d’environ 4,4 milliards d’euros à la fin mars 2021. L’équipe a encore été renforcée en 2020 avec les arrivées de Galina Besedina, gérante et analyste senior et de Vanessa Zhao, analyste actions senior, puis celle de Vivek Dhawan, gérant de portefeuille client et analyste actions, en 2021.
Carmignac a annoncé l’ouverture de son fonds China New Economy aux investisseurs européens. A ce jour, il est uniquement disponible en France. Il est désormais enregistré en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Espagne, en Suède, en Suisse et au Royaume-Uni. Ce fonds est investi principalement dans les sociétés de la nouvelle économie chinoise présentes sur les thématiques de la disruption, l’innovation, les tendances de la transition économique et des réformes de long terme.
Lors d’un événement organisé par Bloomberg Businessweek, Cathie Wood, fondatrice du fournisseur d’ETF Ark Investment, a indiqué qu’elle pensait toujours que le bitcoin atteindra jusqu'à 500.000 dollars malgré la baisse de ces derniers jours. «Je pense que nous sommes dans une période sans risque pour tous les actifs, a déclaré Cathie Wood. La corrélation des actifs volatils est de un en ce moment, y compris pour le bitcoin. Nous traversons des périodes d’examen de conscience comme celle-ci, mais notre conviction sur le bitcoin reste toujours forte.» L'équipe de Cathie Wood, dont Tesla est la principale participation à son ETF phare ARK Innovation, n’est pas d’accord avec les préoccupations d’Elon Musk concernant l’impact environnemental de l’extraction de bitcoins, affirmant qu’elle serait un positif net pour l’environnement. L'équipe a également doublé ses positions sur Coinbase, rapporte Bloomberg .
Eurazeo a annoncé une collecte auprès de tiers de 785 millions d’euros au premier trimestre et de 1,2 milliard depuis le début de l’année, contre 283 millions au premier trimestre 2020. Ses encours se sont établis à 22,7 milliards d’euros, dont plus de 16 milliards pour compte de tiers. Cela représente une hausse de 21 % sur 12 mois et de 4 % sur trois mois. Sur les trois premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires économique, qui correspond au chiffre d’affaires consolidé auquel est ajoutée la part proportionnelle du chiffre d’affaires des sociétés mises en équivalence, s’est inscrit à 1,16 milliard d’euros, en hausse de 4% sur un an à périmètre constant et de 5% à changes et périmètre constants. En excluant les sociétés de son portefeuille appartenant au secteur voyages et loisirs - qui représententent 10% de l’actif net réévalué - le chiffre d’affaires économique d’Eurazeo a crû de 20% à périmètre constant au premier trimestre, à 1,1 milliard d’euros. Quelque 1,1 milliard a été investi (0,5 Md€ au T1 2020) avec un flux d’affaires dans des secteurs porteurs notamment tech (Questel, PPRO, Message Bird), consumer tech (UPD, Aroma-Zone) et services financiers (Groupe Premium). Les cessions d’actifs devraient être d’un niveau élevé en 2021-2022 Le groupe anticipe en 2021 une nouvelle croissance des levées grâce à l’attractivité de ses fonds actuellement sur le marché notamment en small-mid buyout, growth et dette privée.
La gestion passive ne suffit plus à nourrir son homme. L’américain Vanguard, qui a atteint la deuxième place mondiale en encours gérés à la force de ses fonds indiciels cotés, va désormais proposer de la gestion non cotée aux investisseurs particuliers. La société de gestion va continuer de s’appuyer sur son partenaire stratégique HarbourVest, qui gère 76 milliards de dollars d’encours (62 milliards d’euros), pour accéder aux meilleurs fonds de private equity. La firme créée par Jack Bogle, qui propose déjà ce type de stratégies aux investisseurs institutionnels depuis 2020, va l’ouvrir dans un premier temps aux épargnants américains avertis. Ils devront être certifiés «qualifed purchaser» ou «accredited investor» au sens de la réglementation américaine, ce qui recouvre entre autres les particuliers disposant de plus d’un millions de dollars d’actifs financiers ou disposant de certifications financières nord-américaines comme les Series 7, 65, ou 82.
Le CFA Institute a annoncé ce 19 mai la publication d’un avant-projet visant à définir de futurs standards ESG pour les produits d’investissement. Ce document définit comme caractéristique ESG tout aspect de la stratégie d’un produit d’investissement qui exploite des informations ESG ou aborde des problématiques ESG. Les investisseurs peuvent appliquer les normes quelle que soit la façon dont leurs produits d’investissement sont nommés, étiquetés ou catégorisés. Il propose également que les investisseurs aient la possibilité d’appliquer ces normes par produit plutôt que sur l’ensemble des produits ou à l’échelle de l’entreprise. Enfin, il contient des obligations d’information et des recommandations qui portent sur les éléments suivants de la stratégie d’un produit d’investissement. Ces informations sont les suivantes : - Objectifs - Indices de référence - Sources et types d’informations ESG - Exceptions ESG - Informations ESG dans l’analyse financière et l'évaluation - Critères et caractéristiques ESG au niveau du portefeuille - Processus pour atteindre l’objectif en matière d’impact - Administration L’avant-projet a été rédigé avec l’appui d’un comité technique composé de 18 volontaires internationaux, experts ESG, disposant d’une expérience en tant que propriétaires d’actifs, gestionnaires d’actifs, consultants ou prestataires de services. Il intègre les commentaires publics reçus à la suite de la consultation publiée en août 2020. Le CFA Institute souhaite désormais recueillir, d’ici la mi-juillet, les suggestions de l’ensemble de la communauté des investisseurs afin de contribuer à l'élaboration de la version finale, dont la publication est prévue en novembre 2021.
Goldman Sachs Asset Management a recruté Jen Sisson en tant que responsable du stewardship pour la région EMEA (Europe Moyen-Orient Afrique). L’intéressée vient du Financial Reporting Council (FRC) au Royaume-Uni, où elle était récemment directrice adjointe de l’engagement des parties prenantes et des affaires générales. Avant cela, elle faisait partie de l'équipe mondiale d’engagement des investisseurs de PwC, où elle était en charge de la recherche et de l’engagement avec la communauté des investisseurs. Dans son nouveau rôle chez GSAM, qu’elle commencera officiellement en juin 2021, Jen Sisson supervisera les efforts de gouvernance et d’engagement actionnarial de la société dans toute la région EMEA, en dirigeant l’unité chargée du vote par procuration et de la gestion des entreprises sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance. Jen Sisson sera basée à Londres et sera rattachée à Catherine Winner, responsable mondiale du stewardship de la société.
Neuberger Berman, lance un fonds de private equity européen long terme (European Long-Term Investment Fund - ELTIF) accessible aux investisseurs non-professionnels et particuliers éligibles ainsi qu'à leurs conseillers. L’investissement minimum est de 50.000 euros, ce qui est bien moins élevé que les seuils habituels dans le private equity. La durée de vie prévue du fonds a également été réduite à 8 ans, alors qu’elle est traditionnellement de 10 à 12 ans, indique la société de gestion. «Le fonds Neuberger Berman Direct Private Equity Eltif visera les rendements du private equity en co-investissant avec des sociétés leaders en private equity à l'échelle mondiale et constituera un portefeuille diversifié d’investissements directs en entreprises non-cotées de haute qualité», détaille José Luis González Pastor, managing director chez Neuberger Berman. La stratégie privilégiera les opportunités de rachats d’entreprise (buy out), associées à du capital développement (growth). Le fonds sera investi principalement en Europe et en Amérique du Nord et sera diversifié en termes de zone géographiques, de secteurs et de taille d’entreprises. Neuberger Berman compte plus de 245 salariés spécialisés sur les marchés non cotés répartis sur neuf sites à travers le monde. Pour la France, Neuberger Berman indique travailler également à une solution plus locale pour répondre aux besoins et exigences spécifiques des contrats d’assurance-vie.
Allianz Global Investors a annoncé ce 19 mai la nomination de Gregor Hirt au poste de directeur mondial des investissements en gestion multi-classes d’actifs. Il rejoindra AllianzGI le 1er juillet, et sera basé à Francfort. Il sera rattaché à Deborah Zurkow, responsable mondiale des investissements. Il travaillera en étroite collaboration avec les équipes multi-classes d’actifs d’AllianzGI en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, afin de s’assurer que la société de gestion continue de développer son offre dans les domaines qui répondent aux demandes des clients, notamment les stratégies de gestion du risque et les stratégies alternatives liquides multi-classes d’actifs. Gregor Hirt arrive de Deutsche Bank, où il était responsable mondial de la gestion de portefeuille discrétionnaire depuis 2019. Il était auparavant stratégiste en chef et directeur des solutions multi-classes d’actifs chez Vontobel Asset Management. Il a également travaillé chez UBS Asset Management, Schroders Investment Management et Credit Suisse.
Bon élève. BNP Paribas le certifie : « Le métier de gestion d’actifs du groupe est devenu l’un des investisseurs mondiaux les plus reconnus pour le vote des résolutions en faveur du climat dans les assemblées générales des entreprises dont il est actionnaire. » BNPP AM se fixe de nouveaux objectifs, avec une feuille de route dédiée à la biodiversité. La société de gestion s’engage à publier les empreintes « eau » et « forêts » de ses portefeuilles d’investissement, à analyser les risques de ces ressources naturelles à l’échelle des entreprises qu’elle détient en portefeuille, des secteurs d’activité et de ses fonds ouverts. BNPP AM prévoit également de soutenir les efforts mondiaux pour mettre fin à la déforestation d’ici à 2030. Cette démarche s’inscrit dans la trajectoire du groupe participant à la neutralité carbone en 2050. BNP Paribas a ainsi adhéré à la Net-Zero Banking Alliance des Nations unies.
«La Commission européenne vient d’accepter la proposition du gouvernement de mettre en place un crédit d’impôt dès 2021 pour les agriculteurs français», a annoncé le ministère de l’Agriculture. Cette mesure octroie un crédit d’impôt d’un montant de 2.500 euros pour les exploitations agricoles qui renoncent à utiliser du glyphosate en 2021. Annoncé en décembre, ce régime d’aide spécifique permettra d’accompagner durablement les exploitations qui renoncent volontairement au glyphosate. D’un montant forfaitaire de 2.500 euros, il s’applique aux secteurs des grandes cultures, de l’arboriculture et de la viticulture, ainsi qu’aux exploitations d'élevage.