Plus de 814 milliards de dollars de dette LBO doivent arriver à maturité dans le monde au cours des six années à venir, selon Freshfields Bruckhaus Deringer, se basant sur des données Dealogic. «La France, avec 71 milliards de dollars de dette LBO d’ici 2016 et 8 milliards en 2011, occupe la troisième position en Europe», relève le cabinet d’avocats.
Bridgepoint met la main sur CABB, groupe allemand spécialisé dans la chimie minérale, pour un montant non divulgué. Selon une source proche du dossier, citée par l’agence Bloomberg, l’opération valoriserait la société à plus de 340 millions d’euros. CABB, qui était détenu depuis 2007 par Axa Private Equity (PE), a vu sur cette période son chiffre d’affaires doubler pour atteindre 311 millions d’euros en 2010. «CABB remplit les critères d’investissement de Bridgepoint. La société a des positions dominantes sur ses marchés, des cash-flows solides et un potentiel de croissance future en termes de développement à l’international», a souligné Uwe Kolb, associé chez Bridgepoint. Dans le cadre du financement de ce LBO, trois banques (DZ Bank, Commerzbank et Société Générale) ont apporté la dette senior, d’un montant d’au moins 185 millions d’euros.
Compagnie Financière Tradition a annoncé le lancement de sa plateforme de négociation électronique et à la voix Trad-X, qui sera initialement dédiée aux swaps de taux d’intérêt en euros. BNP Paribas, Citi, Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, la Société Générale, RBS et UBS sont les premiers partenaires de Trad-X.
Des fonds alternatifs américains, dont Greenlight Capital et Tiger Global, ont déposé une plainte à l’encontre de Porsche, faisant état d’un milliard de dollars de pertes du fait d’un défaut d’information de la part du constructeur automobile à l’occasion de son rachat avorté de Volkswagen en 2008. Une plainte comparable avait été jugée irrecevable fin 2010 par un juge new-yorkais au prétexte que les faits n’étaient pas basés aux Etats-Unis.
La société de private equity attend des conditions de marché plus favorables pour dévoiler les détails de son introduction en Bourse. Une annonce prévue hier et retardée au dernier moment. Apollo Global Management souhaiterait distribuer 26 millions de titres au prix unitaire de 18 à 20 dollars, récoltant ainsi jusqu’à 520 millions.
La société KKR a indiqué disposer de 11 milliards de dollars de puissance de feu, à l’occasion de sa première journée investisseurs. Cette somme inclut notamment 3,5 milliards de son fonds VI et un milliard levé dans un fonds en Chine. Le groupe américain, qui gère 61 milliards de dollars d’actifs, espère retourner cette année au moins 2 milliards à ses investisseurs (LP) compte tenu des cessions déjà réalisées en 2011.
Le sentiment des analystes et investisseurs allemands s’est détérioré contre toute attente en mars, selon l’indice du groupe de réflexion ZEW. Cet indice du sentiment économique ressort à 14,1 ce mois-ci contre 15,7 en février, tandis que le consensus des économistes interrogés par Reuters tablait sur un chiffre stable à 15,7.
Les Bourses européennes creusent leurs pertes en fin de matinée, à leurs plus bas de plus de trois mois, dans le sillage de la Bourse de Tokyo qui a plongé de 10,55% mardi, affichant sa plus forte chute en pourcentage depuis octobre 2008, soit 16% en deux jours. Alors que l’inquiétude s’accroît autour du nucléaire au Japon, l’aversion au risque, l’indice de volatilité fait un bond d’environ 40% à ses plus hauts niveaux depuis plus de neuf mois. A Paris, l’indice CAC 40 abandonnait 3,71% tandis que la Bourse de Londres perd 2,5% et celle de Francfort chute de 4,9%. Parmi les acteurs de l'énergie nucléaire, l’action EDF recule de 4% et le certificat d’investissement d’Areva dégringole de plus de 9%. Seuls le secteur des énergies renouvelables inverse la tendance, vers 12h45, l’action EDF énergies nouvelles prenait 3,3% à 34,54 euros, après avoir gagné 6,5% auparavant, Theolia bondissait de son côté de 14,17% à 1,37 euro (+19,2% en matinée). C’est l’indice sectoriel européen de l’automobile qui accuse la plus forte baisse avec un recul de 5,5%. Renault perd 5,45%, dans le sillage du recul de 12,5% accusé en deux jours par son partenaire japonais Nissan. Porsche, au confluent de l’automobile et du luxe, chute de plus de 6%. Parmi les valeurs du luxe les horlogers suisses Swatch et Richemont décrochent de plus de 6%, tout comme le géant français du luxe LVMH.
Le sentiment des analystes et investisseurs allemands s’est détériorié contre toute attente en mars, selon l’indice du groupe de réflexion ZEW. Cet indice du sentiment économique ressort à 14,1 ce mois-ci contre 15,7 en février, tandis que le consensus des économistes interrogés par Reuters tablait sur un chiffre stable à 15,7.
Une réévaluation exceptionnelle et importante du taux de change chinois, longtemps exclu par Pékin, devrait être une option à envisager, explique Xia Bin, membre du comité de politique monétaire de la banque centrale, dans le magazine Caijing. Il n’a pas précisé ce qui justifierait une telle mesure, en contradiction avec la ligne officielle de Pékin.
Pour 29,1 millions de livres et un ajustement éventuel en fonction des actifs au moment du bouclage de la transaction, Kleinwort Benson Channel Islands Holdings Limited, filiale de RHJ International, acquiert les activités de banque privée, d’administration et de gestion de fonds, de fiducie et de gestion d’actifs à Guernesey, Jersey et sur l'île de Man de Close Brothers Offshore Group (COG) ainsi que le centre de service de COG au Cap.Cette opération, annoncée le 14 mars, va porter l’encours de banque privée de Kleinwort Benson à environ 7 milliards de livres.COG emploie 350 personnes sur ces sites, Kleinwort Benson ayant pour sa part 358 collaborateurs dans les îles anglo-normandes et 271 au Royaume-Uni.
Charlie Porter, le patron de Thames River Capital, a vendu des actions F&C pour un montant d’environ 1,7 million de livres après avoir investi dans un certain nombre de fonds du groupe, rapporte Investment Week.
Skandia Investment Group (SIG) a confié un mandat de 21 millions de livres à Peter Lees de F&C Investments pour son fonds Skandia UK Best Ideas qui regroupe les meilleures idées de plusieurs gérants spécialisés sur les actions britanniques. L’intéressé reprend la poche dont s’occupait jusqu’ici Colin Mclean de SVM Asset Management. Ce dernier continuera néanmoins à gérer un mandat pour le fonds UK Strategic Best Ideas. Les autres gérants du fonds sont Richard Buxton de Schroders, Richard Packett de BlackRock, Audrey Ryan d’Aegon, Jacob de Tusch-Lec d’Artemis, et Dan Nickols d’OMAM. Ils pilotent chacun 18 % du fonds à l’exception du gérant d’OMAM qui a 10 %. Le fonds Skandia UK Best Ideas est géré par Lee Freeman-Shor, Ryan Hughes et François Zagame.
Selon Investment Week, la société de gestion britannique Insynergy se propose de lancer en juin prochain un fonds de revenus sur les actions émergentes.Le nouveau fonds, Insynergy New World Equity Income fund, géré par une équipe de Kleinwort Benson Investors (KBI) sous la houlette de Gareth Maher, comprendra une centaine de valeurs et visera un rendement de 4,5%. Le fonds pourra investir dans l’Asie émergente, l’Amérique latine, l’Europe émergente et la région Afrique/Moyen Orient. L’an dernier, environ 61% des sociétés asiatiques ont distribué des dividendes contre 33% du côté des sociétés des marchés émergents. Ce qui signifie, selon Spike Hughes, CEO d’Insynergy, que les dividendes des sociétés émergentes ont beaucoup plus de chances de croître que les autres.
Investir dans des hedge funds via des fonds de fonds réduit les rendements annuels d’environ 3 points de pourcentage, montre une étude du Universities Superannuation Scheme, le deuxième fonds de pension britannique, citée par le Financial Times Fund Management. 100 millions de livres investis 10 ans dans des hedge funds vaudraient aujourd’hui 270 millions, tandis que la même somme placée dans des fonds de hedge funds correspondait à seulement 197 millions de livres.
Relevant que les étrangers ont été acheteurs d’actions japonaises depuis deux ans à hauteur de 824 milliards de yens (10 milliards de dollars), une analyse de Crédit Agricole CIB reprise par L’Agefi, note que la récente hausse du yen s’explique par les anticipations de rapatriement des flux par les sociétés d’assurance vie japonaises, qui devront liquider leurs actifs à l'étranger pour assurer leurs paiements au Japon après le tremblement de terre et les tsunamis. D’après la banque, le potentiel est énorme vu que le pays détient près de 6.800 milliards de dollars à l'étranger, à rapporter aux premières estimations des pertes assurées, qui s'élèveraient jusqu'à 35 milliards.
Deux membres de l'équipe de Lazard Frères Gestion viennent d'être nommés associés de Lazard, annonce un communiqué. Il s’agit de Jean-Jacques de Gournay, responsable des relations avec les investisseurs institutionnels, les distributeurs et les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI), associé gérant de Lazard Frères Gestion depuis 2007, et de Matthieu Grouès, depuis 2009 associé-gérant de Lazard Frères Gestion, en charge de la stratégie et de l’allocation d’actifs et de la coordination des gestions institutionnelles. Ils rejoignent les actuels associés François-Marc Durand, responsable des activités de gestion d’actifs en France, et François de Saint-Pierre, responsable des activités de gestion privée en France.
Pour 2010, ABC Arbitrage a déclaré le 14 mars un bénéfice net part du groupe de 29 millions d’euros contre 30,4 millions, un résultat méritoire compte tenu de la baisse à la fois de la volatilité sur les marchés et des volumes, comme le souligne le président du conseil d’administration, Dominique Ceolin. Cette performance est attribuable en partie à l’augmentation à 37 % contre 85- 90 % traditionnellement de la part des arbitrages avec risques exogènes au total des opérations.La gestion pour le compte de tiers (GCT) a dégagé un revenu de 1,2 million d’euros l’an dernier contre moins de 0,2 million en 2009. Le fonds ABCA Opportunities (fusions-acquisitions), qui a été lancé en 2007 et qui a été mis en sommeil durant la crise, a généré une performance de 5,02 % sur un an et son encours représente 32 millions d’euros, dont 18 millions d’amorçage. Sa capacité est estimée à 150 millions d’euros. Le fonds ABCA Reversion (arbitrage statistique), lancé en mai 2010, a signé une performance de 16,54 % sur 8 mois (dans un marché en baisse de 3 %), et son encours ressort à 30 millions d’euros, dont 14 millions d’amorçage. La capacité est estimée à 300 millions d’euros.Dominique Ceolin a annoncé qu’ABC Arbitrage compte générer cette année 100 millions d’euros de recettes complémentaires et développer sa «GCT» en lançant trois nouveaux fonds. Les deux premiers seront probablement des produits de droit irlandais d’arbitrage statistique, l’un sur les actions, l’autre sur les devises. Le dernière fonds, qui pourrait être de droit français, serait un produit multistratégies qui couvrirait l’ensemble des savoir-faire de la gamme existante.La clientèle traditionnelle des produits ABC Arbitrage est plutôt constituée d’investisseurs institutionnels et de fonds de fonds. Mais, de plus en plus, indique Dominique Ceolin, on constate une demande de la part des family offices ainsi que des institutions de retraite.
Les deux fonds de fonds alternatifs Opportunity et Serenity gelés en novembre 2010 ont repris leur cotation le 10 mars, rapporte les Echos. Harewood AM, une filiale de BNP Paribas, va désormais gérer ces fonds. La reprise de cotation, ainsi que le transfert de leur gestion à Harewood AM, doit être annoncée officiellement ce matin par BNP Paribas. L’annonce sera faite à l’occasion de l’opération de rapprochement de Harewood AM avec le pôle de gestion Sigma de BNP Paribas Asset Management. Selon des documents internes que «Les Echos» se sont procurés, les fonds concernés, Serenity et Opportunity, ont repris leur cotation avec des délais de remboursement raccourcis.
Après l’information parue vendredi 11 mars sur le site Citywire annonçant le départ de Frédéric Motte et Jérôme Archambeaud de la société de gestion SPGP, Xavier Roulet, son président directeur général, a confirmé à Newsmanagers que les deux gérants de Focus Europa, l’un des fonds phares de la gamme, avaient remis leurs démissions le 1er février dernier. La nouvelle dans la presse aura précipité les événements, les deux gérants étant dispensés depuis hier, 14 mars, d’aller au terme de leur préavis «pour ne pas semer le trouble chez les souscripteurs», a précisé Xavier Roulet. Et ce d’autant que des institutionnels et des particuliers sont investis dans le fonds. En pratique, la gestion de Focus Europa, composé de grandes valeurs du vieux Continent, est reprise par Marie-Jeanne Missoffe qui gère déjà un autre fonds européen de la maison, investi dans des petites et moyennes capitalisations. La reprise en mains doit être durable, Xavier Roulet ayant prévenu qu’aucun recrutement n'était prévu pour remplacer les deux gérants démissionnaires.Par ailleurs, selon nos informations, Frédéric Motte et Jérôme Archambeaud ont l’intention de créer leur propre société de gestion et auraient d’ores et déjà déposé un dossier auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
LaSalle Investment Management, qui gère 40 milliards de dollars, va créer une activité de dérivés immobiliers pour ses clients fonds de pension, rapporte IPE.com. Il s’agira d’une joint venture avec la société de courtage BGC Partners.
En janvier, les investisseurs des pays nordiques – Suède, Danemark, Norvège et Finlande – ont investi un total de 4,1 milliards d’euros dans les fonds européens, selon les dernières statistiques de Lipper. La Norvège est arrivée en tête avec 1,9 milliard d’euros, devant le Danemark (1 milliard), la Suède (687,6 millions) et la Finlande (472 millions). Un dynamisme qui contraste par rapport aux autres pays européens et qui a permis de doper la collecte. Au total, les souscriptions nettes en Europe ont été de 23,1 milliards d’euros en janvier, hors fonds monétaires. En incluant les rachats nets de 2,5 milliards de ces derniers, les entrées se sont limitées à 13,5 milliards d’euros.Les souscriptions au fonds actions ont baissé à 15,2 milliards d’euros en janvier, contre 20,9 milliards en décembre, tandis que les fonds obligataires ont encore vu sortir 2,1 milliards d’euros, ce qui est moins que les 6,6 milliards de décembre.Lipper souligne le succès des fonds à rendement absolu en ce début d’année 2011. Ainsi, les fonds d’allocation d’actifs ont engrangé 2,9 milliards d’euros en net. Dans ce contexte, Lipper prédit une multiplication de ces produits cette année.En termes de sociétés, Franklin Templeton a enregistré le plus de souscriptions nettes à 2,6 milliards d’euros (hors fonds monétaires), devant BlackRock (2,4 milliards) et UBS (1,9 milliard). Alors que le succès de Franklin a été alimenté par l’appétit pour sa gamme obligataire, la collecte des deux autres s’est surtout faite sur des fonds actions. Hors ETF, c’est UBS qui a été la société de gestion qui a enregistré les plus fortes souscriptions actions en janvier.
Selon Hedgeweek, Credit Suisse envisage d’externaliser l’administration des ses fonds de fonds domiciliés à Guernesey. Le transfert devrait être réalisé au cours des six prochains mois mais Credit Suisse ne souhaite pas divulguer le nom du fournisseur non plus que le montant actifs concernés.
L’indice général BarclayHedge des hedge funds portant sur les résultats de 1.680 fonds publiés au 14 mars fait ressortir une performance moyenne de 1,17 % pour février, ce qui porte le total depuis le début de l’année à 1,63 %.Deux stratégies ont accusé des pertes le mois dernier, les marchés émergents (246 fonds), avec 0,94 % et surtout l’equity short bias (7 fonds), avec 2,91 %. En revanche l’equity long bias a gagné 2,74 % et les technologiques (24 fonds) 2,07 %.Sur le premier bimestre de l’année, les technologiques et le distressed securitites (26 fonds) affichent des gains respectifs de 4,29 % et 4,03 %. A l’autre extrémité du spectre, l’equity short bias et les marchés émergents perdent respectivement 3,61 % et 1,48 % sur janvier-février.
Le gestionnaire helvétique Partners Group a publié au titre de l’exercice 2010 des recettes d’exploitation en hausse de 16 % à 376 millions de francs suisses, pour un ebitda en progression de 10 % à 250 millions. Le bénéfice net aux normes comptables IFRS est quant à lui en forte hausse, de 45 %, à 297 millions d’euros. Le dividende va être majoré à 5 francs suisses par action contre 4,50 francs au titre de 2009. A fin décembre, l’encours de Partners Group ressortait à 21,4 milliards d’euros (voir Newsmanagers du 14/01/2011).
UBS indique dans son rapport annuel publié le 15 mars que le bénéfice net attribuable aux actionnaires s’est finalement élevé à 7,53 milliards de francs suisses, soit 373 millions de plus que ce qui avait été annoncé le 8 février. Le résultat dilué par action a augmenté de 0,10 à 1,96 franc suisse.Ces résultats diffèrent de ceux présentés dans le rapport du quatrième trimestre 2010 suite à des ajustements ayant suivi la publication de ce rapport, précise UBS dans un communiqué.
Selon L’Agefi suisse, Erika Kessler a repris au 1er mars 2011 la direction de Swiss Fund Data, et succède à Herbert M. Stich à la tête de cette plate-forme d’information commune de la Swiss Funds Association (SFA) et de SIX Swiss Exchange.