Selon Le Figaro, certains assureurs réfléchissent à apporter des retouches à leurs contrats d’assurance-vie. Pour tenir compte des changements induits par Solvabilité II, les assureurs qui offrent encore des taux minimums garantis sur huit ans, par exemple, songent à abandonner cette pratique. «Même si le taux promis est faible, autour de 2,5%, c’est une garantie supplémentaire qui accroît encore les exigences de fonds propres pour l’assureur», note Cyrille Chartier-Kastler, président de Facts & Figures. D’autres pistes sont évoquées comme changer la souplesse des nouveaux contrats (via la mise en place de pénalités de retrait anticipé par exemple), ou l’ajustement des frais. Les capitaux placés sur les supports en euros exigent plus de fonds propres que les unités de compte. Or, aujourd’hui, paradoxalement, les frais de gestion sont beaucoup plus faibles sur les premiers que sur les secondes, constate le quotidien. «Cette situation ne sera bientôt plus tenable pour les assureurs», souligne Cyrille Chartier-Kastler, qui prédit un renchérissement des frais de gestion des supports en euros, et une diminution de ceux appliqués aux autres supports. Quelques rares établissements se sont déjà engagés dans cette voie, comme HSBC, note Le Figaro.
L’assemblée générale annuelle de la ROAM (Réunion des Organismes d’assurance mutuelles) du 22 mars 2011 a élu Olivier Désert, directeur général de la Mutuelle de Poitiers Assurances, président de la ROAM. Il succède à Michel Dupuydauby qui terminait son 6ème mandat de président de la ROAM. Olivier Désert, occupait déjà le poste de vice-président de la ROAM et celui de secrétaire-général trésorier. Il devient ainsi membre du Bureau de l’AFA (Association Française de l’Assurance), de la FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances), de la FFSAM (Fédération Française des Sociétés d’Assurance Mutuelles). Les quatre vice-présidents élus ou réélus le même jour sont : André Renaudin, AG2r-La Mondiale, Jacques Deparis, AREAS, Bernard Millequant, SMABTP, Jean-François Allard, MAF. Marcel Kahn, MACSF est élu secrétaire-général trésorier.
BNY Mellon a annoncé le 22 mars une hausse de 44 % de son dividende trimestriel, qui passe de 9 cents à 13 cents par action. Ce dividende sera versé le 1er mai aux actionnaires enregistrés au 29 avril. Le groupe a également annoncé que son comité de direction avait donné son accord pour renforcer encore le programme de rachat d’actions en cours. Le nouveau programme porte sur le rachat de 47 millions d’actions, d’une valeur pouvant atteindre 1,3 milliard de dollars.
Prudential Investments lance deux nouveaux fonds immobiliers. Le Prudential U.S. Real Estate Fund se qui concentre sur des investissements en sociétés immobilières aux Etats-Unis, et le Prudential International Real Estate Fund qui est investi en sociétés immobilières en dehors de l’Amérique du Nord, dans les pays développés et les marchés émergents.
Comment les sociétés de gestion peuvent-elles s’adapter aux nouveaux besoins des investisseurs, institutionnels ou particuliers ? C’est cette question qui était posée mercredi lors de la conférence annuelle de Fitch Ratings. Côté compagnies d’assurances, qui représentent en Europe 7.000 milliards d’euros, les défis diffèrent selon que l’on parle de l’actif général ou des unités de compte. Concernant l’actif général, les assureurs doivent non seulement faire face à la faiblesse des taux, mais également à Solvency II. Cette nouvelle réglementation va se traduire par une gestion obligataire de plus en plus liée au passif, et va conduire de ce fait à moins de délégation, à l’utilisation de plus de dérivés, à un benchmarking moins financier et à une meilleure connaissance du passif par les sociétés de gestion. Parallèlement, l’appétit va être plus fort pour la convexité (convertibles, long/short, stratégies d’options) et des actifs à haut rendement (actions à forts dividendes, Reits, structures qui versent des coupons), indique Aymeric Poizot, regional head EMEA de Fitch FAM Group. Au total, le portefeuille des assureurs devrait comprendre davantage d’obligations souveraines, moins d’actions, plus d’immobilier et des crédits à plus faible duration.En termes opérationnels, les exigences en fonds propres vont devenir la nouvelle norme de risque. Par ailleurs, cela va avoir des implications en termes de reporting et les produits qui ne sont pas transparents n’auront pas leur place. Pour les unités de compte, Aymeric Poizot estime que les fonds flexibles sont les mieux à même de reconquérir les clients, sachant que cela devra s’accompagner de beaucoup de pédagogie.S’agissant des fonds de pension, qui pèsent 3.500 milliards d’euros, la tendance est à l’éloignement des actifs traditionnels pour se diriger notamment vers des classes d’actifs diversifiantes, commet les devises, les hedge funds, la dette émergente… « Une opportunité à saisir pour les sociétés de gestion », selon Charlotte Quiniou, director, Fitch FAM Group, qui cite notamment l’intérêt pour les fonds de hedge funds, notamment de la part des fonds de pension suisse et d’Europe du Nord. Par ailleurs, Charlotte Quiniou note la tendance des fonds de pension, notamment au Royaume-Uni, à passer d’un système de plans à prestations définies à celui de plans à contributions définies. Une évolution qui a pour conséquence que l’interlocuteur des sociétés de gestion devient l’investisseur individuel. Les problématiques deviennent donc les mêmes que celles de la distribution.Ce pan, justement, représente 15.500 milliards d’euros dans la zone euro et 4 milliards au Royaume-Uni. Des montants à relativiser, 42 % de cette épargne étant sur des dépôts et 9 % seulement étant investis sur des fonds. Charlotte Quiniou observe que les particuliers ont tendance de plus en plus à se porter vers les fonds diversifiés incluant les fonds flexibles. « Les investisseurs particuliers n’ont pas à prendre de décision d’allocation d’actifs eux même. C’est aux sociétés de gestion de le faire ». Parallèlement, l’aversion au risque des investisseurs est devenue assez faible. Enfin, Charlotte Quiniou a souligné l’importance de la communication ; dans un marché devenu sceptique vis-à-vis des produits financiers.
Aux Etats-Unis, on dénombre 7.500 fonds pour un encours sous gestion de 6.000 milliards d’euros d’encours. Soit une moyenne par fonds de 806 millions d’euros, selon les statistiques de Lipper. En Europe, ce ne sont pas moins de 26.000 fonds que l’on comptabilise pour un encours total de 3.600 milliards d’euros. Ainsi, un fonds européen pèse en moyenne seulement 137 millions d’euros ! Ce vivier, dont on prédit année après année la réduction sans succès, n’est pas encore près de diminuer. Hormis en 2009, le nombre de lancements de fonds en Europe est chaque année plus important que le nombre de fermetures ou de fusions. «La directive Ucits n’a pas conduit à une rationalisation des gammes», constate Dunny Moonesawmy, directeur de la recherche Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence organisée mercredi par FitchRatings. Pour lui, l’Europe demeure un marché très fragmenté par rapport à celui des Etats-Unis et il reste difficile de commercialiser un fonds de droit français dans d’autres pays. De plus, les besoins des investisseurs divergent en fonction de leurs pays d’origine. Parallèlement, l’innovation continue d’être très forte en matière de gestion d’actifs, avec des produits de niche censés répondre à une demande sans cesse mouvante. La prolifération s’explique aussi par le fait que la barrière à l’entrée pour les nouvelles sociétés de gestion est très basse, note Dunny Moonesawmy. Mais sur ce total de 26.000 fonds, très peu collectent. Par exemple, en 2010, 70 % des 5.000 fonds actions commercialisés en Europe ont drainé uniquement 10 % de la collecte. Inversement, une cinquantaine de fonds a capté 50 milliards d’euros, témoignant d’une véritable concentration des flux sur certains fonds, classes d’actifs, sociétés de gestion…Néanmoins, pour Dunny Moonesawmy, compte tenu du nombre croissant de gérants qui se retrouvent sans emploi et qui veulent lancer leurs sociétés, la rationalisation du secteur des fonds, dont on parle depuis une bonne dizaine d’années, n’est pas pour demain.
Amundi a lancé une Sicav monétaire, Amundi Money Market Fund Short Term (EUR), rapporte Citywire. Son objectif est de surperformer l’Eonia. La société de gestion prévoit aussi de lancer un compartiment en dollar dans les prochains mois et pourrait aussi lancer un fonds en livres sterling.
Les dirigeants de l’Union européenne appuieront vendredi des mesures de sécurité nucléaires plus strictes. Selon un projet de déclaration finale du sommet européen qui se tient jeudi et vendredi à Bruxelles, et dont Reuters s’est procuré une copie, les chefs d’Etat et de gouvernement européens déclarent que «la sécurité des centrales nucléaires de l’UE doit être revue, sur la base d’une évaluation des risques et de la sécurité transparente et complète (stress tests)».
Le comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) est resté tiraillé entre partisans du statu quo et ceux d’un durcissement, montrent les minutes de la réunion de mars. Le nombre de partisans d’une hausse des taux est resté bloqué à 3 membres, les 6 autres étant partisans du statu quo.
Dubai World a signé mercredi un accord définitif avec ses créanciers sur la restructuration de ses 24,9 milliards de dollars de dettes. Le conglomérat contrôlé par l'émirat de Dubaï a précisé avoir conclu un accord avec 80 créanciers. Il remboursera ses obligations sur une période de cinq à huit ans.
Le Fonds stratégique d’investissement s’intéresse au dossier Delachaux, une société spécialisée dans les équipements ferroviaires et dont certains actionnaires familiaux souhaitent vendre leurs parts, a indiqué à Reuters une source proche du FSI. Le magazine Challenges a indiqué mercredi que Rothschild avait été mandatée pour conseiller Delachaux sur une possible restructuration de son capital. La société capitalise environ 850 millions d’euros en Bourse.
Les ventes de logements neufs ont reculé de 16,9% contre toute attente au mois de février pour ressortir à un niveau sans précédent depuis 1963, montrent des chiffres publiés jeudi par le département du Commerce et qui laissent entendre que la glissade de l’immobilier se poursuit. En rythme annuel, les ventes sont ressorties à 250.000 unités alors que les analystes tablaient sur 284.000. Comparées à février 2010, elles ont plongé de 28%.
L’Allemagne va chercher à modifier le système de contribution au futur Mécanisme européen de stabilité (MES) lors du sommet de l’Union européenne jeudi et vendredi à Bruxelles, a déclaré mercredi un responsable du gouvernement allemand. Les règles de fonctionnement de l’actuel Fonds européen de stabilité financière (FESF), que le MES devra remplacer, doivent être finalisées d’ici le mois de juin.
SGX, l’opérateur de la Bourse de Singapour, a demandé aux entreprises basées en Chine et cotées sur son marché de prendre davantage de contrôle sur leurs entités de Chine continentale. L’opérateur souhaite que les sociétés soient capables de recruter et de licencier librement les patrons de leurs activités en Chine continentale.
Juergen Stark, membre du comité de politique monétaire de la BCE, a estimé dans un entretien au journal que «les taux d’inflation ont accéléré d’une manière nettement plus rapide qu’anticipé depuis leurs plus bas niveaux de début 2009». Prenant acte de l’impact de la situation au Japon, il estime néanmoins que «les marchés financiers ne peuvent s’attendre à ce que la politique monétaire soit obligée de réagir en mettant genou à terre à chaque situation exceptionnelle».
Le coût de la dette portugaise est en hausse ce matin avant le vote sur les nouvelles mesures d’austérité proposées par le gouvernement portugais. Le Premier ministre socialiste a besoin du soutien d’une partie de l’opposition pour faire adopter son projet et a menacé de démissionner en cas de rejet du texte. L’assurance contre un défaut de la dette souveraine portugaise coûtait plus cher sur le marché des CDS tandis que l'écart de rendement entre les obligations d’Etat portugaises et allemandes se creusait. Le spread entre le papier portugais à dix ans et le Bund allemand de même échéance est à 452 points de base en matinée, en hausse de neuf points. Le spread sur les titres à deux ans augmente de 16 points de base à 507 points. Le rendement sur le papier obligataire portugais à cinq ans se situe à plus de 8%
NewAlpha Asset Management annonce avoir achevé un premier closing de 105 millions d’euros levés pour le fonds NewAlpha Genesis 4 auprès d’une dizaine d’investisseurs institutionnels. Le fonds, dont l’objectif final de collecte est fixé à 150 millions d’euros, pourra accepter des souscriptions supplémentaires jusqu'à fin juillet 2011.
L’Allemagne a émis mercredi 3,3908 milliards d’euros d’obligations à dix ans, dans le cadre d’une opération qui reçu une demande plus importante que lors de la précédente émission. Les données de la Bundesbank montrent que le ratio de couverture a atteint 2,2 fois l’offre contre 1,9 lors de la précédente émission de février. Le rendement moyen du Bund s’est établi à 3,24% contre 3,28% le mois dernier.
Les arrangements pour relever à 440 milliards d’euros la capacité effective de prêt du FESF seront finalisés d’ici fin juin, peut-on lire dans le projet de conclusions du sommet européen qui se tient jeudi et vendredi à Bruxelles. Une décision sur la réforme du FESF était initialement attendue lors de ce sommet, où doit être présentée la réponse «globale» de l’UE à la crise de la dette en zone euro.
The 804th ETF to be listed on the XTF segment of the Zetra electronic platform is the ETFlab iBoxx € Liquid Non-Financials Diversified, a German-registered physical replication product (DE000ETFL383) which charges fees of 0.20%, and tracks the Markit iBoxx € Liquid Non-Financials Diversified index.As its name indicates, the fund invests in corporate bonds from non-financial sectors. The index includes up to 40 positions, bonds issued by companies whose main headquarters are located in the Euro zone, in Denmark, the UK, Norway, Sweden, or Switzerland, with minimal volume of EUR750m. The limit for each position is set at 7.5%, and the portfolio may not include more than two issues from the same company.