Le quotidien évoque un «changement de mains imminent» pour la Compagnie européenne de prévoyance. PAI Partners, dans le cadre d’une «vaste rotation de son portefeuille», serait en effet en «discussions finales» avec JC Flowers. Le fonds américain aurait offert «au moins 800 millions d’euros», écartant finalement le duo rival composé d’Apax Partners et de Bridgepoint.
Le distributeur de fonds indiciels cotés songe à une introduction en Bourse, selon le quotidien américain qui cite des banquiers d’investissement proches des discussions. L’opération pourrait représenter un montant d’un milliard de dollars. Selon le quotidien, ETF Securities aurait mandaté Citigroup et Bank of America Merrill Lynch pour évaluer les différentes pistes envisageables.
Le choix de Mario Draghi pour succéder à Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE paraît plus probable de jour en jour. Il est de grande importance pour l’Europe qu’il se confirme. Le président de la banque centrale italienne est d’abord le meilleur candidat pour le poste. Son passé d’économiste puis sa longue carrière de banquier central, au cœur depuis 20 ans de l’aventure de l’euro, lui donne une expérience sans équivalent. De surcroît, son action efficace de président du Conseil de stabilité financière, qui joue un rôle essentiel dans la construction d’un ordre financier mondial plus sûr, le qualifie un peu plus pour la fonction. Surtout, sa nomination apporterait la preuve de la capacité de l’Europe à nommer enfin, par delà les rivalités nationales, les candidats les plus qualifiés aux postes de responsabilité les plus élevés. Le temps doit prendre fin des inavouables marchandages et médiocres compromis de coulisses qui ont pour invariable effet d’exclure les personnalités les plus fortes mais aussi les plus dérangeantes au profit de profils passe-partout, sans odeur ni saveur. Après les prises de position favorables de Paris, Madrid et Luxembourg, la parole revient à Angela Merkel dont l’opinion n’a aucune sympathie pour tout ce qui vient du sud de l’Europe. A l’heure où la crise de la dette menace plus que jamais l’euro, son feu vert serait un signal crucial de sérénité politique et de confiance dans l’avenir du Vieux Continent.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier a ralenti en avril, suggérant que les mesures prises par le gouvernement pour contenir l’inflation ont pesé davantage que prévu, selon l’indice PMI officiel des directeurs d’achat. Ce dernier, publié dimanche par le Bureau national de la statistique, est tombé à 52,94 en avril contre 53,4 en mars et un consensus des économistes de 54,0. L’indice reste néanmoins pour le 26e mois d’affilée au-delà du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion. L’indice des prix à l’entrée des usines a continué à reculer, à 66,2 contre 68,3 en mars et 70,1 en février, preuve supplémentaire que Pékin a rencontré un certain succès dans sa lutte contre la hausse des prix. La composante des nouvelles commandes est revenue à 53,8 contre 55,2 en mars, une baisse essentiellement due à une hausse plus faible de commandes à l’exportation.
L’annonce par Barack Obama ce matin de la mort du leader d’al-Qaeda a entraîné une baisse du prix du pétrole de 1% à 125,11 dollars le baril. L’or baisse de 0,5% à 1.549 dollars l’once, et le prix de l’argent chute de 9,2% à 44,11 dollars. Un mouvement temporaire, selon les analystes, qui ne remet pas en cause la tendance à la hausse des matières premières.
La chambre basse du Parlement nippon a voté samedi en faveur d’un budget d’urgence de 4.000 milliards de yens (environ 33 milliards d’euros) destiné à la reconstruction du pays après le séisme et le tsunami du 11 mars. Le budget devait avoir force de loi après le vote de la chambre haute du Parlement prévu aujourd’hui.
La consommation des ménages a progressé plus fortement qu’attendu en mars aux Etats-Unis, en raison d’un renchérissement du carburant et de l’alimentation qui a porté l’inflation annuelle à un plus haut de dix mois. Selon le département américain du Commerce, les dépenses ont augmenté de 0,6%, soit le neuvième mois consécutif de hausse, après avoir progressé de 0,9% en février (révisé de 0,7%).
La chancelière allemande hésite à soutenir la candidature de l’Italien Mario Draghi au poste de président de la BCE, ayant plusieurs exigences en échange de son feu vert, a rapporté dimanche Der Spiegel. Angela Merkel exigerait à la fois la nomination de deux Allemands à des postes financiers clefs au niveau européen ainsi que de nouvelles conditions dans le cadre de la mise en place du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d’urgence permanent de la zone euro.
Le yuan a clôturé sous le seuil psychologique de 6,50 pour un dollar, une première qui renforce les anticipations d’une poursuite par Pékin de la politique d’appréciation de sa devise, destinée à contrer l’inflation. Même si cette barre des 6,50 yuans n’est pas significative sur le plan technique, les médias chinois et les économistes devraient voir en elle une nouvelle indication sur la latitude de progression dont dispose la devise.
La Commission européenne a ouvert le 29 avril deux procédures antitrust relatives au marché des CDS. La première porte sur les informations nécessaires pour négocier les contrats. Bruxelles soupçonne une entente et un abus de position dominante de la part de 16 banques (dont BNP Paribas, le Crédit Agricole et la Société Générale) et le fournisseur de données Markit, seul destinataire de ces informations. La deuxième enquête porte sur les accords passés entre neuf de ces banques et la chambre de compensation ICE Clear Europe. «La Commission vérifiera notamment si les avantages tarifaires accordés par ICE aux neuf banques concernées ont pour effet de leur imposer un système au détriment des concurrents», indique Bruxelles.
L’envolée des prix des produits pétroliers s’est traduite en mars par une accélération supérieure aux attentes des prix à la production en France, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Insee. L’indice des prix à la production a augmenté de 0,9% sur un mois, après 0,8% en février, alors que les économistes anticipaient 0,7%.
L’indice du sentiment économique dans la zone euro a connu en avril son deuxième mois consécutif de baisse, a annoncé la Commission européenne vendredi. L’indice ressort à 106,2 contre 107,3 en mars et 107,0 attendu. Cette baisse du sentiment touche tous les secteurs économiques à l’exception du bâtiment.
Le taux de chômage dans la zone euro s’est maintenu à 9,9% en mars, comme au mois de février, et comme attendu, montrent les statistiques publiées par Eurostat. Au sein des 27 pays de l’Union européenne, le taux de chômage s’est également maintenu au même niveau qu’au mois précédent, à 9,5%.
La hausse des prix dans la zone euro s’est accélérée davantage que prévu en avril, selon l’estimation de l’agence Eurostat, ce qui conforte les anticipations d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) durant l'été. Les prix ont augmenté de 2,8% sur un an dans les 17 pays utilisant la monnaie unique, contre 2,7% attendus et 2,7% en mars.
Credit Suisse vient de recruter Chiara Solazzo dans son équipe dédiée aux ETF. En qualité de spécialiste produits et ventes, elle contribuera au développement de la plate-forme ETF de la banque suisse en Italie, sous la responsabilité d’Enrico Camerini, responsable de CS ETF pour le marché italien. A ce jour, Credit Suisse propose 49 ETF aux investisseurs italiens. Chiara Solazzo était précédemment chez UniCredit où elle était spécialisée dans les ETF au sein de l’équipe ETF/ETC Market Making, Trading & Advisory.
Selon une étude d’Ernst & Young citée par Plus 24, le supplément argent d’Il Sole - 24 Ore, les doublons sont importants entre les gammes de droit italien et celles de droit luxembourgeois des sociétés de gestion italiennes. Ainsi, les 12 principales sociétés de gestion italiennes pourraient potentiellement fusionner chacune entre 40 et 50 fonds. Mais ces restructurations n’auront pas forcément lieu immédiatement, car elles sont notamment susceptibles de conduire à une déperdition en termes de frais de gestion.
Pour l’ensemble de l’exercice au 31 mars 2011, Macquarie Group a annoncé le 29 avril un bénéfice net de 956 millions de dollars australiens, ce qui représente une baisse de 9 % sur 2009-2010. Néanmoins, au second semestre, le bénéfice net a progressé de 37 % par rapport au premier pour ressortir à 553 millions de dollars australiens. Macquarie précise que ses recettes d’exploitation se sont accrues en 2010-2011 de 15 % sur l’exercice précédent à 7,6 milliards de dollars australiens, dont 60 % générés hors d’Australie (et même 64 % au second semestre).Le groupe estime que l’effet de change a été négatif d’environ 5 %, le dollar australien s'étant apprécié en moyenne de 10 % contre les principales monnaies.Les actifs sous gestion représentaient fin mars 310 milliards de dollars australiens contre 326 milliards douze mois auparavant, une diminution qui est imputable d’une part au transfert du Cash Management Trust au Cash Management Account en juillet 2010 et à un effet de change négatif de 27 milliards de dollars australiens qui a fait plus que compensé les 21 milliards de souscriptions nettes et d’effet de marché positif. La contribution de Macquarie Funds au bénéfice d’exploitation est ressortie à 602 millions de dollars australiens.
Avant de les faire coter à Francfort et à Londres, db x-trackers (Deutsche Bank) a lancé sur la SGX (bourse de Singapour) deux ETF coordonnés sur des indices MSCI. Il s’agit du MSCI All-Country Asia ex Japan High Dividend Yield ETF (LU0592215825) chargé à 0,65 % et du MSCI Philippines investable Market Index ETF (LU0592215403) dont la commission de gestion se situe à 0,65 % également.Les indices sous-jacents de ces deux produits comprennent respectivement 164 et 28 valeurs.db x-trackers compte à présent 43 ETF cotés sur la SGX et compte arriver à 50 unités avant la fin de cette année.
Selon Asian Investor, le marché coréen des ETF a continué de progresser durant les premiers mois de l’année 2011. La capitalisation du segment des ETF s’est accrue de 14% au premier trimestre par rapport à fin décembre 2010 à 6,25 milliards de dollars. L’an dernier, le marché avait déjà fait un bond de 60%, passant de 3,4 milliards de dollars fin 2009 à 5,45 milliards fin 2010. Depuis le début de l’année, dix nouveaux ETF ont été lancés, ce qui porte le nombre de véhicules cotés à 86. Les volumes de transaction sont également orientés à la hausse, avec une moyenne quotidienne de 163 millions de dollars au mois d’avril contre environ 110 millions au quatrième trimestre 2010. Au premier trimestre 2011, les ETF ont dégagé de meilleures performances que fonds d’actions locaux. Les ETF les plus en vue ont été ceux dédiés aux secteurs de l'énergie et de la chimie, de l’automobile et de la sidérurgie.
Le bénéfice net du groupe Santander pour le premier trimestre 2011 est ressorti à 2.108 millions d’euros contre 2.101 millions en octobre-décembre et 2.215 millions pour la période correspondante de l’an dernier. Le coefficient d’exploitation s’est détérioré à 44,4 % contre 41,5 % en janvier-mars 2010.Les encours totaux des fonds et sicav ressortaient fin mars à 112,82 milliards d’euros contre 110,8 milliards douze mois plus tôt, dont 31,97 milliards en Espagne (contre 40,27 milliards un an auparavant), 14,2 milliards au Royaume-Uni (contre 11,92 milliards) et 63,59 milliards pour l’Amérique latine (contre 54,45 milliards).Les actifs des fonds de pension ont baissé, pour leur part, à 10,92 milliards contre 11,31 milliards.En gestion traditionnelle, l’encours des fonds, sicav et fonds de pension a progessé de 0,3 % en un an à 119 milliards d’euros.Enfin, le bénéfice net de Santander Asset Management s’est situé pour le premier trimestre à 17 millions d’euros, ce qui représente une diminution de 17,1 % sur la période correspondante de l’an dernier.
La société Mirabaud a annoncé, jeudi 28 avril, qu’elle concentre au Luxembourg ses activités liées aux fonds de placement en y établissant une société de gestion, Mirabaud Asset Management (Europe) S.A.. Cette décision s’inscrit dans la volonté du groupe suisse de réorganiser ses activités internationales liées à l’administration, la gestion et la distribution de ses fonds d’investissement. La société de gestion ainsi créée est conforme aux exigences de la directive UCITS IV, telle que transposée dans le droit luxembourgeois en décembre 2010, explique un communiqué. Mirabaud Asset Management (Europe) S.A. a été établie le 15 avril 2011 et obtenu l’agrément de la Commission de Surveillance du Secteur Financier du Grand-Duché. Mirabaud, qui dispose de 25 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion, va, dans un premier temps, superviser les activités des fonds de droit luxembourgeois, l’objectif étant à terme d’y centraliser également les activités d’un certain nombre de fonds actuellement de droit français, espagnol ou britannique. Concentrée sur la gestion des structures de fonds UCITS et non UCITS ainsi qu’à leur supervision, cette nouvelle structure verra ses activités en partie déléguées. Sous la responsabilité de la société de gestion, le marketing et la gestion des actifs seront confiés pour l’essentiel à d’autres entités du groupe Mirabaud tandis que l’administration et la tenue du registre des fonds sera transférée à Pictet & Cie (Europe) S.A., situé à Luxembourg.Mirabaud Asset Management (Europe) SA sera placée sous la conduite de Carine Laurent-Jayer et Marlène Valentin. La première a exercé 15 ans auprès de PricewaterhouseCoopers où elle a occupé les fonctions de directrice audit, au sein du groupe asset management. La seconde est responsable opérationnel des fonds Mirabaud et dirigeante des SICAV auto-gérées Mirabaud Equities et Mirabaud Select Equities.
Les actifs sous administration de GlobeOp Financial Services se sont élevés au niveau record de 167 milliards de dollars au 31 mars 2011, en augmentation de 12% par rapport à fin décembre 2010, a indiqué la société. Sur douze mois, la croissance des actifs sous administration atteint 46%, souligne GlobeOp.